Domination financière c'est excitant

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Le “money slavering”: quand l’argent se transforme en plaisir sexuel


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Publié le 1 août 2017 à 10h07 Mis à jour
le 1 août 2017 à 10h07

© Kimiaki Yaegashi pour Les Inrockuptibles
Homme tirelire et femme dominatrice, ou de l’argent contre des insultes : tel est le principe du “money slavering”. A l’heure de l’ultralibéralisme, aucune surprise. Mais comment ce montage financier s’opère-t-il dans un cadre BDSM ?
Dans le centre commercial bondé du quartier de la Défense, à Paris, Marc (tous les prénoms ont été modifiés) passe l’après-midi avec Sandra, une très belle jeune femme. Elle achète ci, elle achète ça, oh !, un sac à main, et puis le jean, là, il est vraiment bien, non ?, comme cette paire de chaussures d’ailleurs, allez, hop !, je les prends.
Marc, lui, reste quasi silencieux, les yeux baissés. Les grands sacs contenant les achats de la jeune femme, presque l’équivalent d’un Smic, s’amoncèlent. Il les soulève un peu comme on porte sa croix, avec résignation : il n’a pas vraiment le droit de regarder Sandra, même si c’est avec sa carte bancaire à lui qu’elle procède à ses emplettes. Marc, qui s’est mis sur son trente-et-un pour l’occasion, se sent un peu humilié. Il aime ça : jamais journée shopping n’avait semblé si plaisante.
Marc est ce que l’on appelle un “money slave” . Ces hommes qui, en devenant les esclaves financiers de “money mistresses” (maîtresses financières), éprouvent excitation et épanouissement sexuels. Car donner de l’argent à l’objet de leur désir sans rien, ou si peu, obtenir en retour serait un signe fort de soumission – et la soumission, l’humiliation, voilà les moteurs de la sexualité de ces aficionados du BDSM.
Appelés “pigeons”, “larbins”, “valets”, voire “petites putes”, par celles qui sont devenues leurs “dominas”, “princesses” ou encore “reines”, ils dépensent sans compter pour leur plaisir à elles… et a fortiori le leur. Virements bancaires ou PayPal, remise de cash directement près d’un distributeur automatique de billets ou encore achats de cadeaux sur une wishlist préétablie, tous les moyens sont bons pour faire des “offrandes” à leur maîtresse.
Les réseaux sociaux, et plus largement internet, ont contribué à développer le phénomène, surtout aux Etats-Unis. On ne dénombre plus les groupes Facebook dédiés à la question – vous pouvez par exemple aller faire un tour sur “Pigeons faibles pour moneymiss” – regorgeant de profils et pseudos évocateurs. Idem du côté d’Instagram ou d’obscurs forums : “Allez les putes, on sort la CB” , écrit par exemple sur l’un d’eux, dans un élan lyrique, une dénommée Princesse Sublimissime.
Marc, lui, on l’a rencontré sur Twitter. 29 ans, un boulot qui paie bien en Ile-de-France, un attrait pour le milieu SM. “Au début, je m’intéressais à la domination masculine et à la soumission féminine. Puis j’ai été curieux de voir l’inverse. Je me suis inscrit sur un site de cam il y a à peu près un an et demi. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré celle qui a changé ma vision des choses.”
“Je prends plaisir à me faire humilier par ma maîtresse”
Il est devenu le “soumis” de Sandra, une domina “professionnelle” qui aurait “donné un sens à (sa) vie” . “Pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai pris du plaisir avec une femme autrement que via un rapport sexuel. Je prends plaisir à me faire humilier par ma maîtresse.”
Outre des cadeaux de temps en temps, il lui reverse une partie de son salaire, soit environ 400 euros par mois : “C’est assez difficile à expliquer mais le fait de gâter ma maîtresse, de pouvoir la combler – du moins à mon petit niveau – alors qu’elle ne se retournerait même pas sur moi dans la vie, c’est tellement excitant !”
Il a tout de même le privilège, en temps que fidèle parmi les fidèles, d’avoir de temps en temps le droit à des sessions Skype ou, plus rarement, des rencontres. Mais il n’est pas le seul money slave de cette femme de 26 ans aux longs cheveux bruns, résidant elle aussi en région parisienne, qui raconte avoir “toujours été dominante avec les mecs” .
“Recevoir de l’argent et des cadeaux de la part de petits larbins, qui pourrait refuser ?”
Travaillant à côté mais pouvant gagner en moyenne 800 euros par mois grâce à ses différents donateurs, à qui elle ne “donne rien en contrepartie, sauf cas exceptionnel” , elle estime “jouissif” le fait “de les avoir à (ses) pieds pour réaliser le moindre de (ses) désirs : recevoir de l’argent et des cadeaux de la part de petits larbins, qui pourrait refuser ? ”
Maîtresse Anna – 29 ans, 1,77 m, pointure 41, yeux noisette, 95D, comme indiqué sur son site A mes pieds – ne dit pas le contraire. Cette domina a commencé “par hasard” , en 2006, après qu’un homme l’a contactée sur un chat en lui demandant de l’ “insulter par téléphone, en échange d’un mandat cash urgent” .
“J’ai compris le pouvoir que cela me donnait”
Par la suite, il lui donne son numéro de CB avec un budget de 500 euros par mois à dépenser. Le kif est total. “J’ai commencé bien évidemment pour avoir des cadeaux. Ensuite, j’ai compris le pouvoir que cela me donnait.” Depuis, elle a des money slaves réguliers qu’elle “mène par le bout du nez” et sur lesquels elle a “le pouvoir” .
De quoi voir les cadeaux s’additionner, certains étant tout de même plus stylés que d’autres : “Une fois, l’un d’eux m’a prêté sa villa pour des vacances, avec les placards pleins et une voiture avec chauffeur. Le paradis !” Cette activité “très excitante” subvient à ses besoins, mais elle travaille également : “Je ne souhaite pas faire d’une passion mon job. Ce sont deux choses différentes.” Pourtant, on pourrait se dire qu’à première vue, être domina, c’est le rêve : ne rien faire, gagner plein de sous quand même, youpi ! C’est en fait un peu plus compliqué que cela.
“Donner de l’argent, c’est une façon de garder la main”
Car même quand on croit ne pas donner, on donne toujours un petit peu. Même quand on croit être la personne dominée, on ne l’est pas forcément à 100%. Sophie Cadalen, psychanalyste et auteure d’ouvrages sur les rapports hommes-femmes, estime ainsi que les contours de cette pratique ne sont “pas très clairs” .
“Dans le cadre du money slavering , il y a une hiérarchie posée d’emblée : il y a un dominant, un dominé. Mais, en même temps, donner de l’argent, c’est une façon de garder la main et, sous couvert de soumission, d’être acteur de la relation. Donc il y a quand même une tentative de prise de pouvoir sous-jacente de ces hommes quand l’autre consent, d’une certaine manière, à se faire acheter.”
Pour la psychanalyste, il pourrait y avoir ici “une tentative des hommes de se rassurer” … en obtenant une contrepartie, ne serait-ce que symbolique : “L’angoisse de beaucoup d’hommes est de ne pas réussir à faire jouir la femme. Je pense qu’ici, c’est aussi un jeu qui permet de s’assurer qu’on l’a bien fait jouir, d’une certaine manière. Pour le dire trivialement, ce n’est pas de sperme qu’on l’inonde, mais de pognon. Mais, au moins, elle a bien joui !” Et de rappeler que “le mot ‘jouir’ est un terme comptable : on jouit de son argent, par exemple. Les relations entre argent et sexe en psychanalyse sont extrêmement fortes.”
Une “fonction de représentation et de sublimation des pulsions sexuelles”
Magali Croset-Calisto, sexologue auteure de Bondage – Théorie érotique des cordes et de l’attachement (La Musardine) , dit la même chose : “La symbolique de l’argent a toujours été intéressante d’un point de vue analytique, notamment dans sa fonction de représentation et de sublimation des pulsions sexuelles. Dans le cadre du money slavering , la pratique marchande et commerciale de l’argent est similaire à celle que nous connaissons dans notre quotidien, sauf qu’elle est transposée dans un cadre BDSM qui comporte des codes spécifiques.”
Les money slaves organiseraient “un transfert” : “La sexualité n’est plus génitalisée, mais érotisée dans un échange économique empreint de domination et de soumission conscientisées. L’argent annule et remplace le sexe. L’argent devient phallique, au sens psychanalytique du terme.” Elle aussi pense qu’ “il faut se méfier des apparences : qui du maître ou de l’esclave tire réellement les ficelles du jeu ? On retrouve ici une dynamique similaire aux autres pratiques BDSM. L’esclave qui donne au maître peut décider à tout moment de stopper son acte et ne plus fournir ce qui est attendu. En cela, il l’assujettit à son bon vouloir.”
“On doit prendre en charge une partie de la vie de son ‘soumis”
D’autant que, de l’avis des principales concernées, leur implication émotionnelle auprès des “pigeons” serait en fait substantielle. Maîtresse Anna raconte ainsi que, sans elle, les siens “sont perdus” . Charlie F., célèbre camgirl auteure d’un blog très suivi, rapporte des témoignages similaires de la part de dominas “professionnelles” : “La money mistress doit quelque chose à son esclave : humiliation et domination. La domination demande un engagement réel. On doit prendre en charge une partie de la vie de son ‘soumis’.”
Charlie explique avoir déjà reçu des propositions, mais les a déclinées : “Je n’ai aucune envie de m’enchaîner à un money slave . C’est de l’argent rapide, mais pas forcément facile. Cela dit, je n’en ai jamais rencontré de réel, plutôt des beaux parleurs qui tentent d’avoir votre adresse.”
Il y aurait en effet sur le web beaucoup plus de “fakes” que de personnes correspondant vraiment à ce profil. Dans le milieu, on les appelle les “fantasmeurs” : des hommes qui, pour se faire insulter et humilier par messages, feraient croire qu’ils s’apprêtent à verser des dons… sans jamais le faire.
Ce qui expliquerait la méfiance de Sandra quand on l’a contactée : “Qu’est-ce qui me prouve que vous êtes bien journaliste et non un usurpateur prêt à tout pour avoir une réponse de moi ?” Après un bref examen de passage, elle nous a finalement trouvée “réglo” . Merci maîtresse.
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