Directrice de prison séduisant un détenu

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Adèle Exarchopoulos et Guillaume Gallienne dans « Eperdument » - © PAN-EUROPÉENNE – LGM CINÉMA – PHOTO THIERRY VALLETOUX






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Le réalisateur Pierre Godeau signe un film inspiré de la romance entre Yalda, l’appât de l’affaire Halimi, et son directeur de prison que cette relation interdite a conduit à sa chute. Derrière ce masque glaçant se cache une femme brisée par la vie et les hommes. Décryptage à froid.
Dans « Eperdument », le premier film de Pierre Godeau en salle le 2 mars, Adèle Exarchopoulos est Anna, une splendide jeune détenue au visage d’ange qui tombe amoureuse du directeur de prison. Il pose la main sur la sienne en salle d’informatique, et le contact de leur peau les incendie. C’est leur première rencontre physique, il y en aura d’autres, sexuelles, derrière des portes verrouillées, mais la simple pression des deux mains sous le regard d’une troisième détenue est peut-être la première transgression qui invite aux plus folles rêveries. Le reste n’est qu’une suite logique. Ce qui est sûr, c’est que la détenue bénéficie de traitements de faveur : puce de téléphone, colis, cumul de postes de travail, qui lui permettent de gagner un peu d’argent et de sortir de sa cellule. Très vite, elle est surnommée « la directrice ». Puis l’homme tombe et la jeune femme tire un trait sur lui. Enigme des comportements et de leurs motivations. Impossible de savoir, lorsqu’on regarde le film, qui est réellement amoureux et qui manipule qui.
Pour narrer l’histoire d’Anna et de Jean, Pierre Godeau s’est inspirée de faits réels beaucoup plus âpres et destructeurs : une histoire d’amour, d’emprise et de manipulation entre une détenue et un directeur de prison, qui, à la suite de cela, a été condamné à deux ans de prison dont une année ferme, et déchu de ces fonctions. Aujourd’hui, l’homme vit d’expédients, après avoir écrit un livre où il plaide la passion amoureuse : « Défense d’aimer ». A-t-il été victime d’une détenue manipulatrice ? Quand le contrôleur des lieux de privation de liberté, à l’époque Jean-Marie Delarue, est alerté et mène une inspection, il découvre que ce n’est pas qu’une seule prisonnière qui aurait connu ses faveurs, mais six, toutes privilégiées au détriment des autres. Mais à son procès, l’homme fautif ne détache pas les yeux de la jeune femme, paraît éperdument épris, l’exonère de tout. L’affaire, rarissime, reste traumatisante pour l’administration pénitentiaire. Quant à la détenue, elle plaide, elle aussi, la passion. Pourtant, dans le même temps, elle a également conquis un surveillant, qui s’était rapproché d’elle dans l’espoir de recueillir ses confidences pour faire tomber le directeur. Avant, lui aussi, de succomber. Le directeur de la prison, jaloux du temps que sa protégée octroie au surveillant, le blâme et le rétrograde. Si l’histoire réelle est si dérangeante, c’est parce qu’il est impossible de dissocier le motif qui a conduit la jeune femme en prison, l’affaire Ilan Halimi, de celui qui mène à la déchéance du directeur. Se jouer des hommes en les séduisant, provoquer leur chute ou leur mort, les hacher menu : c’est ainsi qu’on définit la femme fatale. C’est exactement le fonds de commerce de Sorour, alias Yalda, son surnom, alias Emma, le prénom qu’elle s’est choisie lorsqu’elle a été naturalisée après son arrivée en France, à 11 ans. Mais fatale, elle l’est aussi pour elle-même.
Appelons-la Yalda, donc, puisque ce fut son surnom, qu’elle ne l’utilise plus aujourd’hui, et qu’elle ne demande que le droit à l’oubli. Lorsqu’elle entre dans la maison d’arrêt de Versailles, la presse la surnomme l’appât, c’est elle qui a séduit sur la commande de Youssouf Fofana et contre la promesse d’une « grosse somme », dit-elle, de 5000 euros, Ilan Halimi, jeune vendeur de téléphones portables, pour le mener dans les mains du Gang des barbares. Le jeune homme, séquestré parce que juif, dans un appartement puis une cave à Bagneux, sera torturé pendant trois semaines intenables avant d’être retrouvé agonisant, le 13 février 2006, le long de la voie du RER C. C’était il y a dix ans. La France découvre alors que l’antisémitisme n’est pas un fléau des temps passés. Yalda, mineure à l’époque de l’assassinat, a toujours dit qu’elle ignorait qu’Ilan Halimi serait tué. Fofana lui avait promis que le jeune homme serait libéré au bout de deux jours, sain et sauf, après le paiement d’une rançon, car selon lui « les juifs bouffent l’argent de l’Etat et s’entraident ». A l’époque, Yalda déclare aussi, pour expliquer pourquoi elle s’est laissé entraîner : « Youssouf explique tellement bien les choses qu’on dirait qu’il n’y a rien de grave. » Rien de grave ? Sans doute la jeune fille a-t-elle cessé de le penser très vite. Dès le début de sa détention, elle tente trois fois de se suicider. Deux ans plus tard, elle écrira une lettre aux parents d’Ilan Halimi, pour dire sa souffrance d’être, irrémédiablement, l’élément déclencheur de la mort de leur fils.
La jeune Iranienne, qui a fui l’Iran à 11 ans avec sa mère infirmière et sa sœur a de quoi haïr les hommes : sa sœur est handicapée mentale à la suite de sévices paternels. C’est pour la soustraire d’un mariage forcé, que le trio féminin s’est exilé en cachette. Et comme si ça ne suffisait pas, Yalda aurait été violée à 13 ans par trois garçons de son collège. Elle est dite « consentante », sa mère porte plainte, puis se rétracte, et le principal prétend que la toute jeune adolescente, « qui est passée du voile au string » selon la formule choc de ceux qui observent l’affaire, ne fait « que chauffer les garçons ». L’affaire est alors classée, mais la gamine va être suivie par un juge des enfants à Bobigny qui ordonne un placement en internat, et une mesure d’aide éducative. Elle avale des antidépresseurs, se raccroche à la seule chose qui soit certaine de posséder : un charme ravageur qui ne s’use pas quand on s’en sert. A l’expert psychiatre, elle dira : « J’ai une haine vis-à-vis des garçons, et je fais tout pour les faire souffrir depuis mon agression sexuelle. J’aime avoir le pouvoir sur eux. » Que se passe-t-il quand ce qui mène en prison se reproduit sous les barreaux, et conduit de nouveau au désastre ? Autrement dit, quand le besoin de séduire continue de se retourner à la fois contre la proie et le prédateur ?
Dans le film de Pierre Godeau, le directeur lance à la belle, qui lui demande s’il sait pourquoi elle est là, une phrase usuelle : « Je ne suis pas là pour vous juger. » Usuelle, car il y a toujours un risque, à force de rappeler aux détenus la raison de leur peine, de les réduire à celle-ci. Pourtant, l’une des fonctions de la prison est bien de prévenir la récidive, en permettant aux détenus de saisir l’engrenage qui mène au passage à l’acte afin d’éviter de le répéter. Dans une prison idéale, Yalda aurait pu être amenée à comprendre pourquoi elle transforme toute ébauche de séduction ou d’émoi amoureux en arme de destruction massive. « Même si le règlement intérieur interdit toute relation autre que ce que le service exige entre détenus et employés de l’administration pénitentiaire, les émois réciproques ne sont pas exceptionnels », explique Colombe Babinet, en charge des productions audiovisuelles à la direction de l’administration pénitentiaire. » Ce que confirme Stéphanie, une ancienne détenue qui a « vécu de l’intérieur » l’histoire entre Yalda et le directeur à la maison d’arrêt de Versailles : « La détention exacerbe toutes les émotions. La colère comme la joie, la passion amoureuse comme la détresse. Donc, effectivement, on tombe amoureuse d’une surveillante, d’une bibliothécaire, ou entre nous. Ne serait-ce que pour s’évader… » Et la coursive bruisse de rumeurs. »
Jane Sautière, écrivaine et ancienne éducatrice pénitentiaire se souvient d’un gradé, entrant en trombe dans son bureau pour se plaindre qu'une visiteuse avait été surprise en train d'embrasser un détenu. « Comme la visiteuse avait 70 ans, on était plutôt content pour elle… » La difficulté pour les couples formés par des agent de la pénitentiaire et des détenus, est de rester discret. « Je ne connais personne qui n’a pas été obligé de démissionner, lorsque ça s’est su », dit Jane Sautière. Mesure drastique qui s’explique en partie, comme le raconte Stéphanie, car « comment, lorsqu’on aime un détenu, ne pas être tenté de le favoriser, et ne pas prendre parti pour lui, en cas d’altercation ? Ce n’est pas l’amour, le problème. Mais ses conséquences ! » Jane Sautière a le souvenir d’un sous-directeur de prison qui était tombé amoureux, sans en avoir conscience, d’un grand braqueur yougoslave nommé Bruno Soulak « au point de favoriser son évasion ». Voulant échapper à ses poursuivants, le célèbre cambrioleur tombe d’une fenêtre et meurt. Quand on regarde « Eperdument », on peut avoir le sentiment que la vie en détention chez les femmes est assez cool et que les détenues courent d’activité en activités. Adeline Hazan, la contrôleuse générale des lieux de privations de liberté, vient cependant de publier un rapport qui souligne la discrimination et l’isolement des femmes en prison. Elle s’interroge notamment sur les conséquences de la stricte obéissance à la règle de non mixité qui prive les détenues de déplacements et d’activités. Adeline Hazan préconise donc que les femmes puissent être surveillées par des hommes, « sans être harcelés » Et réciproquement. Comme toujours, la vie en prison est le reflet exacerbé de la société toute entière. Qui n’est peut-être plus si mixte.
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Moins de dix jours après la mise en examen de l'ex-directeur de la maison d'arrêt des femmes de Versailles (Yvelines) et d'Emma, la jeune détenue qui avait servi d'appât dans l'affaire du « gang des barbares », les circonstances de cette relation sont désormais plus précises. La justice reproche à cet homme de 41 ans d'avoir, entre décembre 2009 et octobre 2010, obtenu des relations sexuelles en échange de traitements de faveur avec la jeune femme de 21 ans.
« Emma est une redoutable manipulatrice, confie une source proche de l'affaire. Et c'est pour cela que l'équipe de policiers de la brigade criminelle de police judiciaire de Versailles qui s'est occupée du dossier était exclusivement constituée de femmes. Le sex- appeal de cette fille a déjà coûté la vie à Ilan Halimi et ruiné la vie professionnelle de ce cadre de l'administration pénitentiaire. On ne voulait pas qu'un fonctionnaire masculin s'apitoie. »
Florent Gonçalves a véritablement perdu la tête sous l'influence de cette femme fatale. Pour arriver à ses fins, elle a utilisé une méthode redoutable. Quelque temps après son arrivée, cette jolie brune d'origine iranienne demande une audience avec le directeur. Dans son bureau, elle lui demande à être transférée dans une autre maison d'arrêt. Le directeur lui demande si elle a à se plaindre de quelque chose. Emma lui répond alors : « Non, je suis tombée amoureuse de vous et je ne peux pas rester ici. »
Le directeur de la prison est tombé tout droit dans le panneau. Il ouvre alors une ligne téléphonique à son nom et donne une puce de portable à sa bien-aimée pour lui parler plus facilement. Entre décembre 2009 et octobre 2010, ils auront deux rapports sexuels dans la salle informatique de la prison. Après le transfert d'Emma à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), il continuait à correspondre avec elle.
« En fait, l'amour lui a complètement fait perdre le sens des réalités, ajoute une autre source. Il voulait refaire sa vie avec la jeune femme. Lors de l'inspection de l'administration pénitentiaire, il aurait pu tout avouer et n'aurait pas forcément risqué des poursuites judiciaires. Même lorsque les policiers de la brigade criminelle perquisitionnaient son bureau, il jouait l'innocent. »
Me Frédéric Landon, l'avocat de Florent Gonçalves, précise que son client « n'a jamais eu l'impression de se faire avoir. Il s'agit d'une relation personnelle et partagée. Il ne conteste pas son caractère inapproprié mais souligne qu'elle n'a jamais porté atteinte à la sécurité de l'établissement. »
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Publié le
13/01/2011 à 18:00 , mis à jour le

21/01/2011 à 11:15







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Par Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétique

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« Comprendre l'affaire de "l'appât" et du directeur de prison »


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