Dilatation anale sans tabou pour mamie

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Dilatation anale sans tabou pour mamie

Société Faits divers Politique Monde Santé Justice


Publié le 06/11/17 à 10h03
— Mis à jour le 06/11/17 à 12h57

A l'occasion de «Movember», mouvement dĂ©diĂ© Ă  la sensibilisation des cancers masculins, «20 Minutes» se penche sur le plaisir prostatique. Une pratique encore taboue et source de clichĂ©s Tous les hommes sont Ă©ligibles Ă  ce plaisir, sans exception. Certains nous dĂ©taillent cette «quĂȘte»
VIDEO. «Ejaculer au moins vingt fois par mois participe à la bonne santé de la prostate»


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SociĂ©tĂ© VIDEO. Plaisir prostatique, «il faut s’affranchir des clichĂ©s»

«POINT P» A l’occasion de « Movember », « 20 Minutes » s’intĂ©resse au plaisir prostatique. Des hommes racontent leur « exploration » aprĂšs avoir cassĂ© le tabou autour de cette pratique
.
C’est l’une de ses premiĂšres petites amies qui lui avait montrĂ© la voie. « Au dĂ©but, quand elle m’a rentrĂ© un doigt dans l’anus durant l’acte, j’ai Ă©tĂ© surpris, mal Ă  l’aise. En rĂ©alitĂ© elle venait de m’ouvrir les portes du plaisir prostatique », affirme Baptiste, aujourd’hui trentenaire. Depuis, cette sensation est devenue une vĂ©ritable « exploration », une « quĂȘte » souvent personnelle, mais loin d’ĂȘtre isolĂ©e. Si l’accĂšs Ă  cette jouissance ne s’obtient « pas en un claquement de doigts », prĂ©cise-t-il, elle reste Ă  la portĂ©e de tout ĂȘtre masculin. Et pour cause.
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« Tous les hommes sont Ă©ligibles Ă  ce plaisir, sans exception. C’est organique. A l’instar des femmes qui ont toutes un clitoris et peuvent donc accĂ©der au plaisir clitoridien. AprĂšs, le sexe est aussi une question de psychologie », analyse Alain HĂ©ril, psychanalyste et sexothĂ©rapeute . Et dans le cas de la prostate – glande de l’appareil reproducteur masculin situĂ©e Ă  5-7 centimĂštres de l’anus et principalement associĂ©e au cancer –, le tabou sexuel est encore trĂšs fort. AccĂ©der au plaisir du « point P » demande en effet une dĂ©construction mentale des schĂ©mas sociaux et un certain lĂącher prise.
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« La prostate est lĂ , au bout de l’index ou du majeur », illustre Alain HĂ©ril. Ce Graal s’obtient donc en « se glissant un doigt dans l’anus, en le remontant trĂšs lĂ©gĂšrement vers cette glande, afin de la masser », poursuit-il. A la diffĂ©rence de sa cousine « masturbatoire », cette pratique davantage « cĂ©rĂ©brale » oblige l’homme – notamment dans le cas d’un plaisir solitaire – Ă  une attitude « plus douce, lente et attentionnĂ©e » et s’obtient en grande partie par la respiration, dĂ©cortique le spĂ©cialiste. A un dĂ©tail prĂšs.
« Beaucoup d’hommes ne sont pas habituĂ©s Ă  cela et doivent surtout changer leur mode de penser s’ils veulent y parvenir. Si cette pratique est taboue en Occident, elle est courante dans des cultures orientales et extrĂȘme-orientales depuis plusieurs millĂ©naires », rappelle le psychanalyste. Seul ou en couple, « il faut en effet tout dĂ©construire », note Baptiste. Alors, oĂč se situe le blocage dans notre structure sociale ?
« Notre sociĂ©tĂ© a construit l’homme comme Ă©tant le pĂ©nĂ©trant, le dominant, le puissant. Et la femme comme la pĂ©nĂ©trĂ©e, la dominĂ©e, la vulnĂ©rable. Et nous sommes prisonniers de la puissance de ces structures », dĂ©bite Baptiste. Se faire toucher la prostate, via quelques phalanges, dans un cadre de plaisir, remettrait donc en cause pour certains, la fiertĂ©, la virilitĂ©, la masculinitĂ© . « Il faut s’affranchir de ces clichĂ©s confortĂ©s en plus par beaucoup d’insultes et de termes pĂ©joratifs », note Baptiste. « A travers le plaisir prostatique, qui passe par l’anal, on touche Ă  la reprĂ©sentation dans l’inconscient collectif que l’homme pĂ©nĂ©trĂ© est dans un Ă©tat de soumission, qu’il se fĂ©minise, qu’il n’est plus viril », expose Alain HĂ©ril. « C’est faux ! Ce n’est pas du tout le cas », s’exclame-t-il.
« La prostate, c’est le siĂšge du plaisir masculin. Notre anatomie est faite comme ça. Par ailleurs, ça ne remet absolument pas en cause l’orientation sexuelle », martĂšle Baptiste. En recevant un doigt dans l’anus « la femme prend surtout le pouvoir », exalte-il. Mais pour parvenir Ă  ce bien-ĂȘtre, l’homme qui accepte de « renverser les rĂŽles » doit aussi oublier son outil de « dominant » : Le pĂ©nis.
Un atelier sur le plaisir prostatique le 8 octobre. DĂ©couvrez la puissance du point P. https://t.co/ZY3OFCi5rb pic.twitter.com/757m1NVe7T
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« Il faut accepter que le pĂ©nis ne soit pas au centre du dĂ©bat. Les hommes ne sont pas habituĂ©s Ă  ça. Ils sont familiarisĂ©s Ă  quelque chose qui jaillit de leur corps, alors que lĂ  c’est en interne, sans Ă©jaculation », indique Alain HĂ©ril. D’autant, qu’il est mĂȘme dĂ©conseillĂ© de faire deux choses Ă  la fois.
« Il est absolument nĂ©cessaire de ne pas toucher votre pĂ©nis durant une session car cela rĂ©oriente et Ă©crase au niveau du cerveau les sensations subtiles venant de votre prostate par celle venant du pĂ©nis. MĂȘme si vous en avez trĂšs envie, toucher votre pĂ©nis est la meilleure solution pour ne pas avancer sur le chemin de l’orgasme prostatique », prescrit Adam, 43 ans, Ă  la tĂȘte du site NouveauxPlaisir.fr. Car une fois les « codes » cassĂ©s, le plaisir semble alors en libre accĂšs. Intense.
« Un plaisir diffĂ©rent », « des vagues surprenantes », « des sensations vertigineuses », « des Ă©tincelles », « une machine Ă  jouir », « l’impression de dĂ©valer une piste de ski », « c’est un peu ressentir en tant qu’homme un orgasme fĂ©minin »  Les tĂ©moignages d’hommes contactĂ©s par 20 Minutes ne tarissent pas d’éloges sur cette jouissance qui « secoue l’ensemble du corps » et « dure plus longtemps ». « C’est comme si cette chĂątaigne assez ridicule se transformait en un soleil. Tout ce que j’avais vĂ©cu avant c’était presque de la simulation », reprend Baptiste qui a achetĂ© depuis peu un masseur prostatique afin de poursuivre son exploration. Pour Adam, aussi, la recherche s’est construite par Ă©tapes, pour ce plaisir si « puissant ».
« J’ai dĂ©couvert ce plaisir, il y a huit ans, par curiositĂ©. Je suis tombĂ© sur un article en anglais sur le sujet, alors qu’en France, il n’y avait rien sur cet orgasme non-conventionnĂ©, qui est encore diffĂ©rent de l’orgasme anal », rembobine-t-il. DĂšs lors, il a essayĂ© : « Au bout de quelques sĂ©ances, j’ai dĂ©couvert ce plaisir et cet orgasme que l’on peut rĂ©pĂ©ter plusieurs fois ». Aujourd’hui, il veut partager une connaissance « dĂ©complexĂ©e » sur le sujet et a Ă©crit sur son site un texte : Le TraitĂ© d’Aneros , du nom du cĂ©lĂšbre masseur prostatique imaginĂ© initialement par des mĂ©decins pour traiter des maladies de la prostate. Dans cette bible, cette « carte au trĂ©sor » gratuite, il distille des tips , conseils et mĂ©thode.
Son but : « Je veux partager ma dĂ©couverte du plaisir prostatique. Ma vision est que la sexualitĂ© doit ĂȘtre positive et ludique et la dĂ©couverte de l’orgasme prostatique a Ă©tĂ© pour moi Ă  la fois une rĂ©vĂ©lation mais aussi un dĂ©clic dans la comprĂ©hension du plaisir et des orgasmes ». Mais comment illustrer celui de la prostate ?
« Un orgasme Ă©jaculatoire, c’est un orgasme de la montagne : il monte vers le point culminant et ça redescend ensuite. L’orgasme prostatique est celui de la vallĂ©e : il est plus doux, plus long, par vagues », dĂ©crit Alain HĂ©ril. Une vague qui pourrait mĂȘme faire Ă©voluer la sociĂ©tĂ©.
« Les hommes ne connaissent pas leur corps. Pourtant, il est important de s’informer sur ce qu’est la prostate, Ă  quoi elle sert, ce qu’elle gĂ©nĂšre. Bref, prendre le truc en main. Car on peut arriver du jour au lendemain devant la chose avec un cancer et ĂȘtre totalement dĂ©sarmĂ©s », analyse Christian, 65 ans, membre de l’association de lutte contre les cancers masculins, CerHom . Olivier, 46 ans, prĂ©sident de l’association, enchĂ©rit. « A cause de notre cĂŽtĂ© macho-masculin, le plaisir prostatique est passĂ© sous silence. Pourtant, si cette pratique n’est un jour plus taboue, alors le toucher rectal, mĂ©dical, sera aussi dĂ©sacralisĂ© ». Enfin, si tous les hommes Ă©taient Ă  l’aise avec leur prostate et le plaisir liĂ©, cela pourrait-il faire baisser les propos et actes homophobes ? Baptiste, Alain HĂ©ril ou encore Adam y croient.
« Plus on est Ă©quilibrĂ©s dans sa vie et plus on comprend la sexualitĂ© d’autrui, plus on respecte les autres. En fait, quand on ne connaĂźt pas, on ne comprend pas et on ne respecte pas », dĂ©plore Adam. Pour lui, « les femmes aussi seraient gagnantes » si les hommes connaissaient mieux leur corps et ce plaisir qui met de cĂŽtĂ© la notion de dominant et de virilitĂ© masculine. « Dans les temps Ă  venir, il y aura une banalisation de la prostate en tant que lieu de plaisir. Et c’est une bonne nouvelle », se fĂ©licite Alain HĂ©ril.
A quoi bon, donc, se retirer les doigts du cul ?

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«Faun and a Girl», de Max Slevogt via Wikipedia, License CC




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Avant de nous quitter, voici des contenus qui pourraient vous intéresser

Lucile Bellan
— 3 mars 2015 à 15h44
«C'est compliqué» est une sorte de courrier du coeur moderne dans lequel vous racontez vos histoires –dans toute leur complexité– et oĂč une chroniqueuse vous rĂ©pond. Cette chroniqueuse, c'est Lucile Bellan. Elle est journaliste: ni psy, ni mĂ©decin, ni gourou. Elle avait simplement envie de parler de vos problĂšmes.
Si vous voulez lui envoyer vos histoires, vous pouvez Ă©crire Ă  cette adresse: cestcompliq ue.slate@gmail.com
Je suis une étudiante de 19 ans, détraquée, si on en croit l'histoire qui va suivre. Il y a environ un an, j'ai rencontré un homme beaucoup plus ùgé que moi, et pour cause, il a la cinquantaine. Il m'a plu, je ne sais pas pourquoi, il n'avait rien d'exceptionnel, et puis cette différence d'ùge est peu commune. Je me sentais comme rassurée avec lui et plus désirée qu'avec un garçon de mon ùge...
Il avait des «goĂ»ts trĂšs spĂ©ciaux», je lui ai dit de m'initier, aprĂšs avoir quand mĂȘme hĂ©sitĂ© plusieurs semaines. Mais bon, d'un cĂŽtĂ© cet univers du sado-masochisme m'avait toujours un peu intriguĂ©e. Nous nous sommes vus deux fois pour pratiquer le sado-masochisme sans qu'il y ait un seul souci, j'aimais ça.
La troisiÚme séance m'a fait réfléchir un peu plus que cela parce qu'il m'a forcée à faire certaines choses dont je n'avais pas vraiment envie. J'ai eu peur, je n'ai pas voulu le revoir. Là, il me harcelait par message, est venu m'attendre à la sortie de mon job d'été pour avoir une explication. Je ne me sentais plus en sécurité.
Cet été fut une période sombre, je pensais parfois au pire. Quand je dormais je me réveillais en sursaut, je faisais des cauchemars. J'ai tenté de lui expliquer la raison (qui me semblait pourtant claire...) de mon départ. Au début ça ne marchait pas trop, il insistait. Puis il a compris, il m'a laissée.
Mais maintenant, je repense Ă  lui. Je lui ai trouvĂ© une belle excuse pour ce viol: c'Ă©tait du sado-masochisme, il cherchait juste Ă  repousser mes limites, c'est rien du tout! Je vais mĂȘme partir en voyage avec. J'ai en revanche refusĂ© que l'on rentre de nouveau dans une relation sado-masochiste.
Je sais que c'est mal (tout de moins je le suppose?), alors... Suis-je complĂštement conne? Est-ce que je recherche l'auto-destruction? Vous avez des explications? Je suis au courant de la nocivitĂ© de cette relation et j'y cours quand mĂȘme, j'en suis limite Ă  me demander si je n'y vais pas inconsciemment juste pour le voyage!!! Pourquoi le revois-je comme un ĂȘtre bienveillant? Bref, quel est votre avis?
ChĂšre ClĂ©mence , il me semble que, avec les Ă©lĂ©ments dont vous me faites profiter, vous ĂȘtes loin d’ĂȘtre dĂ©traquĂ©e mais juste trĂšs curieuse. Et, dans le domaine de la sexualitĂ© en particulier, la curiositĂ© est une merveilleuse qualitĂ©.
Mais laissez-moi vous raconter une histoire.
Il y a quelques annĂ©es, j’ai eu une relation avec un homme pratiquant des jeux de domination. Un homme lĂ©gĂšrement plus ĂągĂ©, plus expĂ©rimentĂ© dans ce domaine, sĂ©duisant et, pour ne rien gĂącher, avec de l’argent. Je n’ai jamais profitĂ© de son argent mais ça participait Ă  une aura globale de domination sociale et intellectuelle. Et loin du jeu sexuel dans lequel nous Ă©tions engagĂ©s, il a profitĂ© de cette domination psychologique. En jouant avec mes limites, sans mettre en place de «safe word» , en Ă©tant moins Ă  mon Ă©coute qu’aux variations de son plaisir, en profitant de ma position choisie Ă  l’origine pour m’humilier psychologiquement Ă  coups de petites phrases assassines.
À l’époque, il Ă©tait mon amant «punition». J’étais attirĂ©e par lui mais je ne prenais aucun plaisir Ă  nos rencontres. Il me rabaissait perpĂ©tuellement (j’étais trop ronde, il me rendait service
), me faisait souffrir (une souffrance confirmĂ©e par la collection de bleus que je ramenais chez moi) et ne me donnait aucun plaisir en retour. Pendant ces poignĂ©es d’heures dans cet appartement indĂ©cent du centre de Paris, j’étais sa chose. Un jour, j’ai fait un malaise sur l’ülot central de sa cuisine et nous ne nous sommes plus jamais revus.
Pendant des semaines, je m’en suis voulue: cette rupture me donnait l’impression d’ĂȘtre l’image qu’il m’avait donnĂ©e de moi: ronde et bĂȘte, entichĂ©e d’un type qui ne me respectait pas et surtout une fille avec des limites.
Mais la vĂ©ritĂ© c’est que des limites, j’en ai. Notre aventure n’a jamais Ă©tĂ© sensuelle, mais violente et agressive. À la maniĂšre de votre propre expĂ©rience avec cet homme. Or le SM ce n’est pas ça.
Le viol est un crime, pas une pratique sexuelle
Sexuellement, les pratiques de soumission et domination sont soumises Ă  des rĂšgles strictes. Elles sont encadrĂ©es pour que chacun y trouve son plaisir dans le respect de son corps. Le SM n’a jamais Ă©tĂ© une pratique oĂč le but est d’atteindre un point de non-retour oĂč, en tant que soumise, vous accepteriez tout sans broncher. Vous parlez vous-mĂȘme de viol. Le viol est un crime, pas une pratique sexuelle.
Il me semble que, comme le dominateur dont j’ai croisĂ© la route, vous avez rencontrĂ© quelqu’un qui cherche plus Ă  exercer un ascendant psychologique sur vous. Il vous manipule et profite de vos faiblesses. Bien sĂ»r que vous ne voulez pas passer pour celle qui est trop coincĂ©e pour . Et en vous engageant dans cette relation particuliĂšre, vous avez aussi engagĂ© votre confiance et vos sentiments.
Mais là, en partant en voyage avec lui, il me semble que vous prenez des risques inconsidérés.
Vous rĂ©tracter ne serait ni lĂąche, ni trop sage ou timorĂ©. Prendre conscience des dĂ©rives de votre partenaire ne fait pas de vous une mauvaise joueuse. Et un viol dans le cadre d’un jeu sexuel reste un viol, pour lequel vous avez le droit de porter plainte. C’est une question que vous n’abordez pas mais je vous suggĂšre d’y rĂ©flĂ©chir.
Vous avez envie de partir avec lui, peut-ĂȘtre est-ce l’emprise psychologique qu’il a sur vous, peut-ĂȘtre l’aimez-vous, mais il y a des personnes nĂ©fastes et il faut se battre contre l’attirance que l’on a pour elles. Pensez aussi Ă  ces pĂ©riodes difficiles et douloureuses que vous avez vĂ©cues: vous ne voulez pas les revivre.
Et puis j’ai un conseil concernant les pratiques SM: prenez le temps de vous rendre dans un donjon. C'est ainsi que l'on appelle les lieux de rencontres de ceux qui pratiquent les jeux de soumission et de domination. Ce sont des endroits discrets mais il y en a un certain nombre partout en France. Certains fonctionnent comme des clubs privĂ©s, avec des parrainages, d'autres sont plus faciles d'accĂšs. Allez, donc, vous rendre compte, seule, de comment cette sexualitĂ© se pratique.
Dans le SM, les notions de consentement et de respect sont capitales
Vous devriez alors vous rendre compte d’à quel point les notions de consentement et de respect sont capitales. À ce stade, vous aurez assez de recul et d’expĂ©rience pour voir que la relation que avez eue avec cet homme n’a rien Ă  voir avec une pratique SM. MĂȘme soumise, vous restez maĂźtresse de vos sentiments, de vos Ă©motions et de vos limites psychologiques ou physiques. I
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