D'héroïne à garce

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D'héroïne à garce
Toujours dans l'idée de remplacer une partie de mes cours, je dois enlever Les liaisons parce que les élèves n'ont malheureusement pas 1/lu l'oeuvre pour la plupart l'année dernière 2/pour ceux qui l'ont lue, pas compris grand chose  Bref, je cherche un roman avec une belle "garce" qui collerait avec mon GT sur les Héroïnes manipulatrices (maupassant, Prévost, Laclos). J'ai pensé à Manon bien sûr mais j'ai peur que ce ne soit trop dur. Quel retour avez-vous eu pour ceux qui l'ont fait ? Je pourrais au contraire prendre une "vertueuse" comme La princesse de Clèves mais je trouve ça assez soporifique... Des idées ?
Je pense à Scarlett O'Hara (l'épisode dans lequel elle envisage d'épouser Rhett, parce qu'elle compte sur le bon service que lui rendrait l'armée nordiste en l'exécutant, est assez délicieux.). Evidemment, ce serait une traduction... Folcoche, sinon.
C'est dommage que Carmen soit considérée comme une nouvelle :/ Tu as l'Enfant de Vallès, avec le personnage de la mère. Madame Bovary l'est aussi un peu, de même que les filles du Père Goriot. Sinon, en contemporain, "Moment d'un couple" a fait un beau scandale et correspondrait bien ! Mais il y a peut-être des passages un peu chauds :/
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Provence a écrit: Je pense à Scarlett O'Hara (l'épisode dans lequel elle envisage d'épouser Rhett, parce qu'elle compte sur le bon service que lui rendrait l'armée nordiste en l'exécutant, est assez délicieux.). Evidemment, ce serait une traduction... Folcoche, sinon.
Il y a de belles manipulatrices chez Rachilde, mais bon, pour enseigner en lycée... :/
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La comtesse Féraud dans Le colonel Chabert La cousine Bette
_________________ Sites du grip : http://instruire.fr http://grip-editions.fr Mon site : www.lettresclassiques.fr «Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
nlm76 a écrit: La comtesse Féraud dans Le colonel Chabert La cousine Bette
lilicheng a écrit: Toujours dans l'idée de remplacer une partie de mes cours, je dois enlever Les liaisons parce que les élèves n'ont malheureusement pas 1/lu l'oeuvre pour la plupart l'année dernière 2/pour ceux qui l'ont lue, pas compris grand chose  Bref, je cherche un roman avec une belle "garce" qui collerait avec mon GT sur les Héroïnes manipulatrices (maupassant, Prévost, Laclos). J'ai pensé à Manon bien sûr mais j'ai peur que ce ne soit trop dur. Quel retour avez-vous eu pour ceux qui l'ont fait ? Je pourrais au contraire prendre une "vertueuse" comme La princesse de Clèves mais je trouve ça assez soporifique... Des idées ?
_________________ « vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante « Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » ( L’Ecclésiaste )
Lady Susan, de Jane Austen, est une vraie garce, mais c'est anglais.
_________________ "Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?" [ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
Je pense tout de suite à Barbey d'Aurevilly et au personnage de la Vellini dans Une vieille maîtresse . Et puis, coup double : en face il y a aussi la "vertueuse", la belle Hermangarde de Polastron. Mais le texte est assez long et l'écriture peut-être un peu complexe pour des lycéens. Sinon, Milady dans les Trois Mousquetaires ? Ou, dans un autre genre, la belle-mère ignoble dans Génitrix de Mauriac (pas "garce", mais manipulatrice à coup sûr).
_________________ " Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain " Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol , Dostoïevski Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
par Neronismater Jeu 24 Juil - 14:22
roxanne a écrit: Justine de Sade ?  
_________________ Oderint, dum metuant!
*yokotsuno* a écrit: tu entends quoi par "garce"?
roxanne a écrit: Justine de Sade ?  
lilicheng a écrit: Toujours dans l'idée de remplacer une partie de mes cours, je dois enlever Les liaisons parce que les élèves n'ont malheureusement pas 1/lu l'oeuvre pour la plupart l'année dernière 2/pour ceux qui l'ont lue, pas compris grand chose  Bref, je cherche un roman avec une belle "garce" qui collerait avec mon GT sur les Héroïnes manipulatrices (maupassant, Prévost, Laclos). J'ai pensé à Manon bien sûr mais j'ai peur que ce ne soit trop dur. Quel retour avez-vous eu pour ceux qui l'ont fait ? Je pourrais au contraire prendre une "vertueuse" comme La princesse de Clèves mais je trouve ça assez soporifique... Des idées ?
Manon , c'est vraiment génial. Il y en a pour tout le monde, filles et garçons. Ils accrochent pas trop à la lecture mais pour l'étude en classe, c'est très chouette. Si tu aimes, fonce !
_________________ Je vais bien, ne t'en fais pas
Si on cherche des manipulatrices, il y a aussi Félicité et Tante Dide chez Zola, dans le Docteur Pascal par exemple.
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Bon beaucoup de roman anglais, hélas pas exploitables dans le cadre d'une OI.. Je retiens La cousine Bette, Nana.. j avais bien pensé à Justine (que j'avais mis en TC l'année dernière), mais en OI je ne sais...J'ai pas envie que les parents me tombent dessus.
Et personne n'a cité Thérèse Desqueyroux !
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John a écrit: Si on cherche des manipulatrices, il y a aussi Félicité et Tante Dide chez Zola, dans le Docteur Pascal par exemple.
Mauvette a écrit: Manon , c'est vraiment génial. Il y en a pour tout le monde, filles et garçons. Ils accrochent pas trop à la lecture mais pour l'étude en classe, c'est très chouette. Si tu aimes, fonce !
par Thalia de G Jeu 24 Juil - 15:38
John a écrit: Et personne n'a cité Thérèse Desqueyroux !
_________________ Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres. Soleil noir de mes mélancolies.
Lili, si tu me passes ton mail, je te donne ma séquence ; c'était dans un autre temps, je suis maintenant au collège, autant que ça te serve.
_________________ Je vais bien, ne t'en fais pas
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”Confessions d'une garce de la prairie”
© D.R





La petite Maison dans la Prairie raconte le quotidien d’une famille de fermiers américains au XIXème siècle centré sur le parcours de l’héroïne Laura Ingalls depuis son arrivée à Walnut Grove avec sa famille jusqu’à son passage à l’âge adulte. Cette série est l’adaptation des livres autobiographiques écrits par la véritable Laura Ingalls Wilder. Le spectacle s’appuie sur des séquences vidéo de la série que les amateurs auront grand plaisir à retrouver.
Ces séquences permettent de rebondir sur des anecdotes et sketches humoristiques qu’Alison Arngrim et Patrick Loubatiere gèrent de main de maitre et dans lesquels Alison assume avec délectation son rôle « de garce dans la prairie ».
La tournée se fait uniquement dans les petites communes, pour retrouver l'atmosphère familiale de La Petite Maison dans la prairie . 
Vendredi 22 mars 2013, 20h30 BRISSAC "Confessions d'une garce de la prairie"
Renseignements: mairie de Brissac : 04 67 73 71 56 / 06 22 25 25 88
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 La mythique Nellie Oleson plaisante sur l'étiquette de garce qui lui colle à la peau depuis l'enfance. Elle revient sur le sujet avec des anecdotes. Des scènes de la série sont projetées sur écran géant. Alison Arngrim y parle également de sa vision de la France (ses rencontres avec les célébrités françaises, les différences culturelles avec les États-Unis...). Là n'est pas son seul sujet,elle raconte également les conditions de tournage de la série. Elle donne au public des nouvelles des acteurs de la série, les répercussions, même quarante ans plus tard entre humour et tendresse. Derrière Alison, un écran géant sur lequel des photos et vidéos sont diffusées. Enfin, Alison explique avec humour les différences culturelles qui existent entre la France et son pays les Etats-Unis.
 Enfants, parents, fans ou pas de la série passent un excellent moment... Patrick Loubatière, son comparse sur scène, lui renvoit la balle et tous deux finissent par signer des autographes sur un coin de scène, à la fin du spectacle.
Elle effectue depuis 2006 une carrière en France, avec son spectacle humoristique " Confessions d'une garce dans la prairie ", en duo avec son ami français Patrick Loubatière . Après son succès parisien au Théâtre Déjazet , elle est régulièrement en tournée dans les petites communes françaises. Aux États-Unis, elle fait essentiellement carrière au théâtre. Outre son one-woman show, elle a joué récemment dans les pièces de théâtre Last Summer At Bluefish Cove et Flirting With Morty à Los Angeles. Si vous ne pouvez pas vous empêcher de chantonner le Générique quand vous dévalez une colline, si vous avez pleuré et rit aux larmes lors d’une des 19 rediffusions de la série, si vous êtes incollable sur la vie des habitants de Walnut Grove, bref si vous êtes un des nombreux fans de la série « La petite maison dans la Prairie » Alison Arngrim l’interprète de Nellie Oleson et Patrick Loubatiere spécialiste incontournable de la série et auteur d’ouvrages assez exhaustifs et des interviews des acteurs qui peuvent être retrouvées dans le coffret intégral de la série.
Alors si vous voulez passer un excellent moment en famille, sans hésitation, venez découvrir cette actrice qui a su rester simple et étonnamment prés de son public et ce passionné qu’est Patrick Loubatiere et passer une bonne soirée de souvenirs en leur compagnie .
T arifs : adulte : 20€, enfant : 10€ (6-15ans)
Situé à BRISSAC dans un site magnifique, au cœur des Cévennes gangeoises et[...]
MAGNIFIQUE terrain constructible de 1357 m2, calme et sérénité absolu au mi[...]


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La princesse de Clèves, chapitre I (1), incipit, la scène de bal, Madame de La Fayette, 1678.
Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’était une beauté parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le Vidame de Chartres et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l’avait laissée sous la conduite de Mme de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l’éducation de sa fille ; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté, elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. La plupart des mères s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Mme de Chartres avait une opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour ; elle lui montrait ce qu’il a d’agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu’elle lui en apprenait de dangereux ; elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où plongent les engagements ; et elle lui faisait voir, d’un autre côté, quelle tranquillité suivait la vie d’une honnête femme, et combien la vertu donnait d’éclat et d’élévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance ; mais elle lui faisait voir aussi combien il était difficile de conserver cette vertu, que par une extrême défiance de soi-même et par un grand soin de s’attacher à ce qui seul peut faire le bonheur d’une femme, qui est d’aimer son mari et d’en être aimée.

Cette héritière était alors un des grands partis qu’il y eût en France ; et quoiqu’elle fût dans une extrême jeunesse, l’on avait déjà proposé plusieurs mariages. Mme de Chartres, qui était extrêmement glorieuse, ne trouvait presque rien digne de sa fille ; la voyant dans sa seizième année, elle voulut la mener à la cour. Lorsqu’elle arriva, le Vidame alla au-devant d’elle ; il fut surpris de la grande beauté de Mlle de Chartres, et il en fut surpris avec raison. La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l’on n’a jamais vu qu’à elle ; tous ses traits étaient réguliers, et son visage et sa personne étaient pleins de grâce et de charmes.
Exemple d’un plan de commentaire avec introduction et conclusion du chapitre I (1),incipit, la scène de bal, de la Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, 1678.
( Ceci est un exemple et n’est pas un modèle. Votre réflexion personnelle peut mener à d’autres pistes de lecture. ).
En 1678 paraît un roman entouré de mystères, anonyme, et original pour l’époque par son court format : quatre tomes et quelques deux cents pages, là où les romans s’écoulaient sur plusieurs milliers de pages. Ecrit par Madame de La Fayette, une figure de la noblesse proche de Madame de Sévigné ou de La Rochefoucault, la Princesse de Clèves rencontre immédiatement le succès. Contant l’histoire tragique d’un amour impossible entre une jeune aristocrate, mariée au Prince de Clèves plus âgé qu’elle, et le duc de Nemours à la cour d’Henri II (1558-1559), l’auteur invente le genre du roman psychologique, et offre évidemment un témoignage des mœurs de son époque à la cour de Louis XIV. (accroche avec informations sur l’oeuvre)
L’extrait présenté fait partie de l’incipit du roman. L’écrivain nous décrit l’arrivée de son héroïne à la cour. C’est l’oc
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