Deux seules et une femme endettée

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Mère célibataire : une situation difficile
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Famille monoparentale : un niveau de vie qui chute
Famille monoparentale : les inégalités perdurent au travail
Des logements trop petits pour les familles monoparentales
Famille monoparentale : le père doit s’impliquer dès la naissance

Article mis à jour le 18 avr. 2016
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Niveau de vie qui baisse suite à une séparation, logements exigus, difficulté à retrouver un compagnon… Le quotidien des mères célibataires n’est pas toujours rose. Malgré tout, chaque jour, elles tiennent la barre, pour leurs enfants ! Enquête.

En France, même si le modèle de la famille traditionnelle perdure, les unions sont de plus en plus fragiles. D’après la dernière enquête de l’Insee, "Couples et familles, édition 2015”, menée en 2011 auprès de 121 000 hommes et 238 000 femmes , les familles monoparentales sont en forte augmentation : on en compte deux fois plus qu’il y a vingt ans. Et cela continue de croître. Elles représentaient 16 % des familles en 1999 et sont passées à 20 % en 2011. Dans 85 % des cas, la monoparentalité est essentiellement maternelle.
On parle de famille monoparentale pour des personnes veuves, divorcées ou séparées, vivant et assumant seules la charge d’un ou plusieurs enfants âgés de moins de 20 ans. On trouve dans la même catégorie les mères célibataires et les femmes divorcées dont l’ex-mari verse une pension alimentaire. Certaines sont plus vulnérables que d’autres, comme les mères célibataires, en moyenne plus jeunes et moins diplômées que les mères divorcées.
Pourquoi cette hausse ? Brigitte Grésy, secrétaire générale du Conseil supérieur de l’Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, analyse cette augmentation par une évolution des attentes des femmes : « Les analyses montrent que dans les séparations, la plupart du temps, les femmes sont à l’origine du départ. Depuis qu’elles travaillent, elles ont acquis une autonomie financière que n’avaient pas leurs mères, ni leurs grands-mères. Ces dernières restaient dans des couples dysfonctionnels et “s’arrangeaient”. » 
Aujourd’hui, 83 % des femmes de 25 à 49 ans travaillent . Mais si les femmes ont acquis une certaine autonomie, la société ne leur a pas donné les moyens de leur indépendance en termes de mode de garde et d’organisation du travail . Les femmes continuent d’effectuer 80 % des tâches domestiques . Une inégalité qui pèse lourdement sur les mères. « Et pourtant, l’idée du “prince charmant” continue de prospérer, enchaîne Brigitte Grésy. On ne supporte plus la frustration, et les déceptions sont grandes. Parallèlement, on voit les people afficher des couples de plus en plus éphémères. »
En 2012, le niveau de vie des familles monoparentales est 35 % inférieur à celui des couples avec enfants . La séparation entraîne une baisse de niveau de vie chez les deux membres du couple. Il faut payer seul le loyer, le chauffage, la nourriture, les assurances. Mais si chez les hommes, cette perte n’est que de 3 % en moyenne, elle est de 20 % pour les femmes. 40 % des mères se retrouvent même en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 11 800 € par an.
La cause ? Une inégalité dès le départ. A travail égal, les femmes touchent 20 % de salaire en moins que les hommes. A la naissance des enfants, cet écart se creuse encore. 52 % des femmes ayant au moins trois enfants à charge travaillent à temps partiel. Sauf qu’elles ne retrouvent pas facilement un temps plein derrière. « Les femmes vont sacrifier leur carrière professionnelle au profit des enfants. Seuls 4 % des hommes travaillent à temps partiel et souvent parce qu’ils n’ont pas trouvé de temps complet », reprend Brigitte Grésy.
Les familles monoparentales sont désavantagées sur le marché du travail. Elles ont un plus fort taux de chômage que les autres parents. Elles ont plus souvent des “temps partiels subis” (plutôt que “choisis”), cumulent les CDD et touchent une plus faible rémunération que la moyenne des Français. C’est chez les mères seules que l’on trouve le plus de “travailleurs pauvres”. Et les aides sociales ne sont pas toujours pour elles. Stéphanie raconte : « Je gagne 1 300 €. L’assistante sociale du travail m’a dit : “Vous êtes trop riche pour avoir des aides et trop pauvre pour vivre correctement”. J’ai finalement compris que j’étais dans la tranche des Français qui payent et qui galèrent. Quand mon fils a eu 3 ans, en février 2015, je n’ai plus eu d’aide de la CAF, et je l’ai senti ! Résultat, j’ai vécu sept mois avec 300 € par mois. Pendant tout ce temps, j’avais l’angoisse permanente d’être dans le rouge au milieu du mois. »
Les familles monoparentales ont aussi des conditions de logement plus difficiles que les autres. Selon l 'étude Efigip de décembre 2011 , elles sont majoritairement locataires et sont surreprésentées dans l’habitat social. Elles vivent souvent dans des logements dits surpeuplés, c’est-à-dire un logement dont il manque une ou deux pièces. 10 % des familles monoparentales partagent ainsi leur logement avec un parent (mère, père, sœur…), le plus souvent inactif ou en difficulté sur le marché du travail. Stéphanie raconte cette galère financière, qui lui a parfois donné des sueurs froides : « Je me suis séparée du père quand notre enfant avait 6 mois. J’ai trouvé un T2 à Nantes à 490 €. Je savais que je n’aurais pas mieux à ce prix. Heureusement qu’il y a eu l’aide de la famille, des amis et des collègues pour les meubles ! J’ai pu mettre mon bébé dans sa chambre. Moi je dors sur le canapé-lit… avec le bruit du frigo ! » 
Dernière cerise (amère) sur le gâteau, les mères des familles monoparentales retrouvent moins rapidement un compagnon que les pères séparés. 55 % des hommes sont de nouveau en couple moins de cinq ans après la séparation, alors que les femmes ne sont que 45 %. Et l’écart se creuse avec le temps. Quinze ans après la séparation, seuls 25 % des hommes contre 36 % des femmes n’ont pas reformé d’union. Pourquoi ? « Si les enfants sont petits, les hommes ont moins souvent la garde, ils n’ont pas les enfants à charge. Ils peuvent donc sortir, sont disponibles pour de nouvelles rencontres. Sur le marché de la séduction, les femmes subissent une inégalité sociale forte. Celles avec un ou deux enfants sont moins recherchées que les femmes seules. Les hommes vont retrouver des femmes plus jeunes qu’eux. En revanche, ils ne sont pas très nombreux à chercher une femme plus âgée qu’eux, avec plusieurs enfants à charge ! », analyse Brigitte Grésy.
Stéphanie témoigne : « Le week-end, je suis tellement fatiguée par ma semaine, entre les courses, la gestion quotidienne, le stress du boulot, etc. que le vendredi soir, je ne peux pas sortir. A 20 heures, je suis déjà couchée ! Il me reste le samedi pour voir les copines et peut-être rencontrer l’amour. Mais ce dernier n’est pas facile aussi ! Quand vous avez un enfant (et donc qu’il y a un papa présent), ce n’est pas évident pour beaucoup d’hommes. Évidemment, il y a les sites de rencontres, mais idem, il faut trouver du temps pour se rencontrer. Je ne fais déjà plus de sport à cause de la fatigue et de mes horaires de boulot, alors, du temps pour un homme… Pourtant ça ferait tellement de bien ! »
Pour aider les familles monoparentales, le gouvernement expérimente depuis fin 2014 dans 20 départements la “ garantie contre les impayés de pensions alimentaires ” (Gipa). Si le parent ne paye pas sa pension due, la CAF verse une allocation de soutien familial (ASF) à la famille monoparentale. A charge de la CAF de récupérer ensuite ce montant auprès du parent mauvais payeur. Dans le même sens, l’Assemblée nationale a adopté en 2014 une proposition de loi – en attente de passage au Sénat – qui devrait reconnaître la résidence alternée : « comme un mode d’exercice de l’autorité parentale ». Une mesure qui viendrait en aide aux femmes pour ne plus être seules à s’occuper des enfants. 
Brigitte Grésy conseille de mettre en place ce partage égalitaire dès le début d’une relation : « Dès le projet d’enfant, il est important d’établir une “co-responsabilité” parentale. Si l’enfant est malade, c’est aussi au père de prendre un jour de congé. C’est à lui d’aller chercher les enfants certains soirs. On ne peut pas tout partager à parts égales, mais là, on est vraiment très éloigné de l’égalité. Les femmes doivent pousser les hommes à prendre pleinement leurs responsabilités. Le travail des femmes est une réalité de longue date. Maintenant, il faut aller plus loin, et demander le partage des tâches familiales. Personne ne va le leur offrir ! » Des propos qui devraient résonner chez tous les couples, car on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve.
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"J’en étais au point où le suicide me semblait être la seule échappatoire."
ARCHIVE / Vincent ANDORRA










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NATHALIE BALSAN-DUVERNEUIL (ARCHIVE 2012)


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En 2012, Midi Libre a rencontré un homme qui a volontairement organisé sa disparition dans les années 1990. Endetté, détesté par sa femme, au bout du rouleau, il avait refait sa vie dans l'Aude. Témoignage.


Appelons-le Éric. Porté disparu en région parisienne à la fin des années 1990, et recherché à l’époque par les forces de l’ordre, il n’a plus donné signe de vie depuis cette période... Pourtant il est vivant, il travaille et élève les enfants de sa compagne, en vivant désormais sous un nouveau nom , dans l’Aude. Midi Libre l’a rencontré et il a accepté de raconter son histoire.

Vous avez disparu un beau matin en allant au travail. Comment cela s’est-il déroulé ?

J’avais une vie assez réglée. Je partais tous les matins vers 6 h pour rejoindre la gare RER de mon domicile. J’arrivais au travail environ une heure plus tard. Ce matin-là, je suis parti exactement comme d’habitude, sauf que je ne suis pas allé au travail et que j’ai pris un train qui m’a conduit à l’étranger. J’avais tout planifié depuis deux ans. J’avais fait faire des papiers en récupérant les documents d’état civil de quelqu’un d’autre, je versais de l’argent tous les mois sur un compte à ce nom ouvert pour l’occasion, que j’alimentais avec l’argent que je gagnais au noir en faisant des petits boulots de maçonnerie.

Oui, une femme et un petit garçon trisomique. Il doit avoir 20 ans maintenant (en 2012, ndlr).

Pourquoi avez-vous choisi de disparaître ?

L’argent d’abord. J’étais surendetté, avec tellement de crédits que tout ce que je gagnais était pris par ma banque au début du mois. Ensuite, ma femme me détestait. Elle en était venue à considérer que la maladie de mon fils était de ma faute. Je bossais comme un imbécile du matin au soir sans avoir aucun moment où trouver la paix chez moi. Et puis, j’ai eu des problèmes avec l’alcool. Comme on s’était fait expulser du pavillon qu’on avait acheté avec ma femme, on vivait chez mon beau-père, et c’était l’enfer. Ça ne pouvait pas durer. J’en étais au point où le suicide me semblait être la seule échappatoire. Un jour, j’ai eu une idée en voyant sur une table l’extrait de naissance d’un collègue. Je l’ai pris et je l’ai photocopié. Avec ça, je me suis fait une nouvelle identité. Pendant tout ce temps-là, je n’avais prévenu personne de ce que je préparais. Même moi, je n’y croyais pas vraiment. Ça m’aidait à me dire que j’étais libre, même si je ne partais pas. Et puis un jour, c’est devenu une évidence, il fallait que je le fasse.

Vous avez su ce qui s’est passé après votre départ ?

Oui. Il y a deux ans j’ai appelé mon frère, d’une cabine téléphonique. Il a été très surpris, il me pensait mort. Il m’a raconté qu’il y avait eu une enquête de police. Que ma femme s’était mise avec un autre homme et avait déménagé pour l’Alsace, et que mon fils travaille maintenant dans un CAT. Je pense qu’elle m’avait fait rechercher surtout pour l’argent, pas pour autre chose.

Je vis dans l’Aude. J’ai complètement reconstruit ma vie. J’ai un bon travail et une vie tranquille. Seule ma nouvelle compagne connaît mon histoire. Je ne pouvais pas vivre avec elle sans être "au clair" de ma vie. Mais elle comprend pourquoi j’ai fait ça.

Vous n’avez jamais eu peur d’être découvert ? Que l’administration vous rattrape ?

Les premières années, oui. Tout le temps. J’ai beaucoup voyagé. J’ai même habité sur un bateau en Corse pendant presqu’un an et j’ai fait la plonge dans un restaurant italien pendant plusieurs mois. Maintenant encore, je continue à prendre des précautions. J’emploie le moins de choses qui pourraient être "tracées". J’utilise le plus souvent possible de l’argent en liquide. J’ai trouvé une profession où je peux utiliser des prête-noms pour encaisser mes salaires et me soigner. Et j’ai réussi, avec une astuce, à changer quelques éléments de mon identité pour ne pas risquer de causer des problèmes à celui dont j’ai utilisé le nom au début.

Avec le recul, avez-vous des regrets ?

Aujourd’hui, je suis un homme neuf. Je suis heureux et je pense que de toute façon c’était mieux pour tout le monde. Ça a obligé mon ex-femme à travailler, alors qu’elle ne faisait rien de toute la journée, et à trouver une solution pour faire placer mon fils, qu’elle couvait. Ça a vidé l’abcès qui existait avec ma belle-famille, à qui je servais de bouc émissaire. Et ça a réglé mes problèmes d’argent. Que de toute façon je n’aurais jamais pu rembourser.

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