Deux obses font des tincelles au lit

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Les couples heureux reconnaissent qu’il faut un engagement quotidien pour garder cette chaleureuse flamme.

« Quand mon mari rentre du travail, nous nous embrassons pour des bons deux à trois minutes. »
« Ma femme et moi allons faire chaque un son truc. Elle ira faire sa peinture, et je vais faire semblant de lire pendant que je regarde effectivement Netflix. Quand nous reviendrons Ă  l’autre, les enfants endormis, nous parlons de nos activitĂ©s respectives, nous avons ce sentiment de calme et de bonheur.
« L’amour est souvent exprimĂ©e dans les petits gestes de bontĂ©. Quelqu’un va sous la pluie pour verrouiller la porte arriĂšre ou obtenir du lait pour le petit dĂ©jeuner. Sans comptes ni scores. »
« Les hommes veulent naturellement rĂ©soudre les problĂšmes. Quand ils entendent une question ils se sentent obligĂ©s de venir avec une suggestion ou une solution. Quand une femme vous parle de ces problĂšmess, ce n’est pas toujours qu’elle cherche des solutions. Elle veut que vous Ă©coutez simplement et au moins faire une tentative de comprendre. »
« Nous faisons de l’improvisation ensemble. Nous faisons de petites blagues sur quoi que ce soit. Nous avons des conversations folles sur des sujets ridicules parce que les rĂ©sultats sont si drĂŽles. »
« Nous avons ce qu’on appelle le« temps vulnĂ©rable »avant de se coucher. Nous arrivons Ă  avouer tout en ce moment et l’autre personne est autorisĂ©e uniquement à dire« Je t’aime », « Je suis dĂ©solĂ© » et « Je te pardonne. »

« Mon mari et moi ont une vie assez folle. Nous ne passons pas assez de temps dans la mĂȘme piĂšce. Nous avons donc le texte. Constamment. Funny photos de travail, les enfants, et oui, beaucoup de Bitmojis. Il est un moyen d’ĂȘtre prĂ©sent chaque jour dans la vie de l’autre, mĂȘme lorsque le pont de la vie nous sĂ©pare »
« Chaque jour, nous disons l’un Ă  l’autre la raison pour laquelle on est ensemble. Aujourd’hui, mon mari a dit : « Je te choisis parce que vous ĂȘtes une mĂšre incroyable de notre fille. »
« Mon mari me fait du thĂ© tous les matins et il me l’apporte pendant que je fait mon maquillage. Ou si je suis encore au lit le week-end, il va l’amener dans une tasse thermique et le mettre sur ma table de nuit. »
« Mon mari et moi jouent Jeopardy presque tous les jours. Nous gardons score et tout et quand on ne joue pas, un petit morceau est absent de la journée. »
«Mon partenaire Ă©tablit son alarme pour quinze minutes plus tĂŽt qu’il a besoin de se lever, et nous cĂąlinons pour quinze minutes. Il est un excellent moyen de se connecter avant le dĂ©but de nos journĂ©es »
« Mon mari et moi avons un rituel du matin d’une tasse de cafĂ© et de pain grillĂ© sur le patio. Nous bavardons et font des plans pour la journĂ©e »


Deux sœurs rendent un mec mur fou !

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Deux jeunes salopes en veulent Ă  la bite d'un homme mur ! Comment rĂ©sister Ă  Silvia et Eveline Dellai. Car oui, les nanas sont sœurs dans la vraie vie ! C'est hallucinant de les voir sucer la mĂȘme queue, puis ensuite aller s'empaler dessus Ă  tour de rĂŽle. Le papa vicieux a du mal Ă  rester concentrer, on dirait que les nĂ©nettes se sont lancĂ©es un dĂ©fit : celui de savoir laquelle des deux sera la plus cochonne. fellation gourmande, baise, elles se donnent Ă  fond et terminent avec le minois engluĂ© de sperme chaud. Se taper des frangines, ça doit ĂȘtre une expĂ©rience dingue.

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Membre du Club depuis 2005, Magali participe au comité de lecture d'AOC et s'occupe activement des matchs d'écriture, qu'elle colporte dans plusieurs festivals dédiés à l'imaginaire.
Accessoirement, redoutable mouche du coche professionnelle :)





17/09/22 - 18/09/22

Salon entre les mondes
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Jardin des Carmes




24/09/22 - 25/09/22

Les Aventuriales
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22/10/22 - 23/10/22

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Franchement, on ne peut pas faire plus bateau que le thĂšme du temps. C’est vu, revu, ça sent bon les poncifs poussifs de la SF. Vraiment ? Si vous avez quelques dizaines de minutes devant vous, jetez un coup d’Ɠil aux crĂ©ations de nos auteurs du jour. Peut-ĂȘtre qu’ils feront changer d’avis
CETTE MONTRE NE DONNE JAMAIS LA BONNE HEURE (1)
Mes souvenirs affluent alors que je tente de replonger dans le sommeil, m’arrachant un sourire. Quelle sacrĂ©e soirĂ©e on a eu hier ! On l’a bien fĂȘtĂ©e, la milliĂšme. Flash mob gĂ©ant, alcool en cascades, dĂ©hanchĂ©s simiesques
 Comme dit le patron, de temps en temps, faut s’avoir s’amuser. Non pas que le mĂ©tier soit difficile. C’est juste qu’il faut rester en permanence professionnel. Propre. Rassurant. Alors, ça fait du bien de faire tomber la cravate une fois de temps en temps.
La douleur revient au galop, chasse mes souvenirs. Le carillon reprend de plus belle, insistant par ses rĂ©pĂ©titions infinies. Jamais je n’aurais pensĂ© que ces trois notes choisies pour que le client se sente tout de suite apaisĂ© selon Victorine, notre coach en sĂ©rĂ©nitĂ©, puissent ĂȘtre agaçantes Ă  ce point. Leur insistance martĂšle mon crĂąne en concert avec la migraine. Je grommelle, conscient que ma voix grave porte jusqu’à l’importun de la piĂšce d’à cĂŽtĂ©.
Je lĂšve le bras, jette un Ɠil Ă  ma montre. Trois heures moins le quart. Mon cƓur manque un battement, avant que je me rappelle. Ma montre ne donne jamais la bonne heure. Pas question d’ĂȘtre en retard dans ma profession, alors je l’avance d’un quart d’heure. Donc normalement, le gus qui appuie sur la sonnette Ă  l’entrĂ©e ne devrait pas. Il est marquĂ© « ouverture Ă  quinze heures » sur le panneau de l’entrĂ©e.
Il ne doit pas savoir lire, parce que la sonnette continue de me rabùcher de me lever. Pourtant, on a une clientÚle assez haut de gamme. Il devrait pouvoir lire, bon dieu !
Je m’assois, respire un instant pour lutter contre les coups de marteau qui rĂ©sonnent sous mon crĂąne, puis me lĂšve en chancelant. Je me dirige vers le coin qui nous sert de cuisine dans l’entreprise. LĂ , sur le placard haut, les boĂźtes de doliprane de Victorine. Je m’évertue un moment pour en extraire un cachet – mes Ă©normes pognes ne sont pas faites pour ces minuscules boĂźtes. Je sors une gĂ©lule, l’avale d’un coup. Pas besoin d’eau.
La sonnette continue sa ritournelle, insistante et dĂ©sagrĂ©able au possible. Je crois que je ne pourrais plus jamais l’entendre sans que mes poils ne se hĂ©rissent. Va falloir que Victorine nous trouve une autre de ces mĂ©lodies apaisantes .
Je me retiens de prononcer un juron. Pas de ça devant la clientĂšle, mĂȘme bourrĂ©. Je traverse la piĂšce de repos, un chouille plus ferme sur mes pieds. A peine. Le mĂ©nage est fait, impeccable. On dirait pas qu’on a eu la fĂȘte la plus dĂ©cadente de la dĂ©cennie ici mĂȘme, la nuit derniĂšre. Les femmes de mĂ©nage m’impressionnent.
Je m’arrĂȘte un instant face au miroir pour tenter de me refaire une mine , comme dirait Victorine. Je passe les mains sur mon costard plissĂ© par la sieste. Sans succĂšs. MalgrĂ© sa couleur beige, ton sur ton avec mon pull blanc, je ressemble Ă  une armoire Ă  glace. J’esquisse un sourire, dĂ©couvre mes dents en une mimique carnassiĂšre. Victorine dĂ©ploie des trĂ©sors d’inventivitĂ© pour tenter de me rendre plus rassurant . ParaĂźt que c’est mieux pour les clients, alors moi, j’essaie. Je veux bien faire mon travail.
Je suis pas vraiment rassurĂ© sur ma cool attitude , mais j’entre quand mĂȘme dans le hall de la sociĂ©tĂ©. On accueille le public dans une piĂšce aux teintes naturelles, panneaux de bois aux murs et moquettes taupe au sol. Que des divans Ă  coussins moelleux et des tables basses avec eau minĂ©rale et boĂźtes Ă  mouchoirs. Pour un peu, on se croirait chez un psy.
DerriĂšre la vitre de la porte d’entrĂ©e, une femme en talons s’est haussĂ©e sur la pointe des orteils pour parvenir Ă  glisser un Ɠil au-dessus du panneau indiquant les horaires de la boĂźte. M’apercevant, elle me fait un signe de la main. Je ronchonne. Elle a les horaires juste sous les yeux, bordel !
J’ouvre un peu brusquement l’entrĂ©e. Je ne suis pas d’humeur Ă  mettre les petits plats dans les grands, alors j’enquille direct :
La femme qui me fait face a une quarantaine d’annĂ©e, tout au plus. ElancĂ©e malgrĂ© un ventre qui dĂ©passe un peu du tailleur, des traits communs mais pas dĂ©sagrĂ©able. Pas du tout le genre de mes clients habituels, et pourtant. D’une voix dĂ©cidĂ©e, elle me demande :
— Revenez dans vingt-trois minutes. Nous sommes fermĂ©s.
Je vais pour refermer la porte, mais elle la retient d’une main, insistante.
Je tique. Une urgence ? On me l’avait jamais faite, celle-lĂ . Vu les dĂ©lais pour avoir les jugements, les clients ne sont plus Ă  trois jours prĂšs. Je demande, circonspect :
— Ça ne peut pas attendre vingt-trois minutes ?
La fermetĂ© du ton me dĂ©sarçonne. Puis la femme a trente ans de moins que mes plus jeunes clients. C’est bizarre
 et j’ai envie d’en savoir plus. Je sais, la curiositĂ©, c’est pas bien. HonnĂȘtetĂ©, discrĂ©tion, intĂ©gritĂ©. Mais je vais rien lui demander, je vais juste rĂ©pondre Ă  ses questions.
RelĂ©guant le marteau qui me fracasse toujours le crĂąne Ă  l’arriĂšre-plan, je lui ouvre la porte et lui fait signe d’entrer. Elle ne prend mĂȘme pas la peine de choisir son divan, elle s’assoit sur le premier venu. Tant mieux. Moins je fais de pas, moins elle verra que je titube. Je m’asseois face Ă  elle, tente de sourire. En gĂ©nĂ©ral, c’est plutĂŽt Victorine qui accueille les clients. Mais lĂ , c’est l’heure de la sieste. Y’a plus que moi dans la boĂźte, alors je vais faire avec. Je tente de me rappeler la procĂ©dure. Faut commencer par prĂ©senter le catalogue, avec tact mais sans chichi. Jamais demander au client s’il va bien – grossiĂšre erreur. Pourtant, j’aimerai bien savoir ce qui amĂšne cette femme ici. Tant pis, je suis le protocole, et commence :
— Connaissez-vous notre prestation ? Souhaitez-vous que je vous prĂ©sente le catalogue ?
— Non, non, j’ai bien Ă©tudiĂ© votre site internet. Je veux la Marie-Antoinette.
D’un coup, mon mal de tĂȘte s’arrĂȘte, gelĂ©. Je manque de m’étouffer. J’ai dĂ» mal entendre.
— Oui oui, la Marie-Antoinette. Le geste traditionnel transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, j’ai bien lu votre plaquette.
Oui, enfin bon, la plaquette
 encore une idĂ©e de Victorine. Du marketing . La Marie-Antoinette, c’est la caution artisanale de la boĂźte, c’est lĂ  pour faire joli sur le catalogue. Pas vraiment le produit que les clients demandent.
— Vous proposez bien la Marie-Antoinette ?
Le ton devient presque agressif. La voix de Victorine rĂ©sonne dans ma tĂȘte. Ne pas contrarier les clients, la vie est dĂ©jĂ  bien assez difficile pour eux . Je reprends contenance. AprĂšs tout, il n’y a qu’à suivre le protocole. Je fais les papiers, on verra aprĂšs. Je sors le terminal informatique.
— Tout Ă  fait. Nous allons commencer par les formalitĂ©s
 si vous voulez bien me transmettre votre dossier judiciaire.
Elle pose son empreinte digitale sur l’interface. Tous les fichiers se dĂ©versent dans mon ordinateur – confidentiel, bien entendu. Je me mords la lĂšvre. Faut jamais poser de questions aux clients, mais quand mĂȘme. Je tente d’obtenir des informations, l’air de rien.
— Vous ĂȘtes les seuls Ă  proposer encore une prestation artisanale.
Non pas qu’elle soit sĂšche, mais je sens bien qu’elle a pas envie de discuter. Je me mords la lĂšvre, laisse un silence de plomb envahir l’espace. D’habitude, les clients parlent. Un peu trop mĂȘme.
L’interface vire enfin au vert. Tout est en ordre. Je lui tends le devis : elle le valide sans une hĂ©sitation. Je clique sur l’agenda de la sociĂ©tĂ©.
— Tout est en rùgle. Quand souhaitez-vous convenir d’un rendez-vous ?
Je manque de m’étouffer avec ma propre salive.
— Maintenant. C’est possible, non ? Vous n’avez personne, vous ĂȘtes encore fermĂ©s.
Je la dĂ©visage longuement. Son visage est un masque impassible. Pas une trace de peur dans ses prunelles, pas un tremblement de main qui trahirait l’angoisse. Elle a vraiment l’air de venir chez nous comme chez son boulanger, exigeant avec l’assurance du client qui connaĂźt ses droits la baguette la plus croustillante du lot.
J’hĂ©site. La confidentialitĂ©, c’est sacrĂ© – tout autant que le respect. Chaque client a le droit de faire ses propres choix. Croyances, religions, coutumes, nous n’avons pas notre mot Ă  dire. Mais quand mĂȘme
 d’habitude, les clients, ils s’épanchent sur leurs malheurs. Ils nous disent pourquoi ils sont lĂ . Ils attendent notre confirmation, notre accompagnement. Ils nous demandent notre avis sur leur rituel, ils nous incluent dans leur histoire. C’est pour ça que Victorine passe du temps avec nous, pour que nous puissions les aider, les rassurer. Il n’y a pas que le geste professionnel qui compte dans notre mĂ©tier : l’accompagnement aussi.
La cliente s’impatiente face Ă  mes hĂ©sitations. Elle insiste :
 — Vous pouvez le faire, vous, n’est-ce pas ? J’ai lu que tous les employĂ©s de Bourreau&Bourreau avaient la formation artisanale. Je veux le faire de suite.
Je dĂ©glutis. Oui, j’ai la formation, mais quand mĂȘme
 ça fait trois ans que j’ai pas maniĂ© la hache. Et puis, je titube encore un peu.
De toute façon, les papiers sont faits, la cliente est dĂ©cidĂ©e. C’est pas Ă  moi de choisir pour elle. Je me lĂšve, plus raide qu’elle.
Nous descendons dans les escaliers. La salle de l’échafaud est prĂȘte – un peu poussiĂ©reuse, mais prĂȘte. La cliente n’a mĂȘme pas un frisson en entrant. Elle monte sur l’estrade de bois, pose sa tĂȘte sur le billot. Pour le coup, c’est moi qui serais stressĂ©. Si je me loupe
 je sais, les clients viennent jamais porter rĂ©clamation. Mais le patron, il aime le propre. La femme de mĂ©nage va rĂąler si y’a trop de sang sur les murs.
Je respire un grand coup, enfile une blouse et empoigne la hache. La soupĂšse entre mes mains. Ca va le faire – c’est plus technique que les classiques injections, mais ça revient au mĂȘme. On coupe toutes les connexions entre le cerveau et le corps. Mort cĂ©rĂ©brale dans la minute. Y’en a qui aiment le grandiose, c’est tout.
Je respire un grand coup. La femme ne bronche pas. Je soulĂšve la hache.
Dans un sifflement, j’abats l’instrument sur la nuque. Ça craque, mais la lame Ă©tait bien effilĂ©e. Elle rentre dans les vertĂšbres comme dans du beurre.
Je regarde mon travail. Maintenant que c’est fait, j’éprouve une petite fiertĂ©. MĂȘme bourrĂ©, j’ai pas manquĂ© ma cible. Le sang s’écoule gentiment dans la rigole prĂ©vue Ă  cet effet. La femme de mĂ©nage sera contente.
Une nouvelle sonnerie. Je soupire – pas moyen d’avoir un aprùs-midi à cuver tranquille !
Je remonte, jette un coup d’Ɠil Ă  ma montre. Quinze heures dix – soit quatorze heure cinquante-cinq. Mon prochain client va bientĂŽt arriver. Un vieux, bien comme il faut. Je l’ai dĂ©jĂ  vu la semaine derniĂšre. Il venait d’avoir son jugement – insulte Ă  un gardien de la paix, l’astuce classique. L’euthanasie n’est accessible qu’aux condamnĂ©s, alors les vieux qui n’en peuvent plus de souffrir, ils font une connerie puis ils viennent nous voir, tout heureux de pouvoir enfin mettre fin Ă  leurs jours. La mĂ©decine va trop loin aujourd’hui : on vit vieux, mais on vit mal. Alors les bourreaux sont devenus les meilleurs amis des grabataires.
A la porte, je dĂ©couvre un homme en robe d’avocat, le teint rougeaud. Lui aussi s’escrime sur la sonnette. A peine ais-je ouvert la porte qu’il me saute dessus, hystĂ©rique.
— Madame Antoinette, vous l’avez vue ? OĂč est-elle ?
Je hausse les Ă©paules, fataliste. Il comprend de suite. Blanc comme un linge, il tombe sur un des divans.
— Marie Antoinette a truquĂ© nos fichiers. Elle a Ă©tĂ© reconnue coupable et Ă©tait condamnĂ©e Ă  la prison Ă  vie.
Je me mords la lÚvre. Soudain, je comprends la femme. Mieux vaut mourir tout de suite que décrépir dans une cellule pour les cent ans à venir. La vieillesse, de nos jours, est la pire des condamnations.
L’heure de l’appel qui lui avait appris la mort de sa tante Lizzy. L’étrange Lady Liz.
NathanaĂ«l avait Ă©tĂ© surpris. Sa vieille tante lui avait toujours semblĂ© indestructible. Elle avait tout vĂ©cu, et avait survĂ©cu Ă  tant de malheurs que rien ne semblait pouvoir arrĂȘter sa course contre la mort. Mais les humains ne sont immortels que dans les mĂ©moires, pas dans leurs enveloppes.
Son neveu Ă©tait son seul hĂ©ritier et, Ă  ce titre, tout le manoir de Lady Liz lui revenait. Tout le manoir et tous les secrets qu’il abritait.
La lourde porte grinçait, comme elle l’avait toujours fait, et une odeur de tabac froid mĂȘlĂ© de poussiĂšre agressa les narines de NathanaĂ«l. Le parquet cirĂ© craquait du mĂȘme son inquiĂ©tant depuis
 depuis quand exactement ? NathanaĂ«l n’aurait su le dire. Il observa les multiples tableaux et objets accrochĂ©s aux murs, les Ă©tagĂšres chargĂ©es de bric-Ă -brac qui jonchaient la multitude d’étagĂšres du hall et du salon. Des crĂąnes, des bocaux, des bibelots tous plus farfelus les uns que les autres.
Sa tante se plaisait autrefois Ă  lui raconter des histoires extraordinaires dans lesquelles elle se mettait en scĂšne dans des aventures abracadabrantesques. NathanaĂ«l se remĂ©morait ces rĂ©cits, et soudain, un parmi d’autres s’imposa Ă  lui. Celle de la montre qui ne donne jamais la bonne heure.
Sa tante ne lui avait jamais laissé approcher de cet objet, mais elle soutenait que, quelque part, dans son manoir, elle gardait un artefact précieux, exceptionnel.
Alors, NathanaĂ«l tendit l’oreille. C’était idiot. Le manoir Ă©tait immense. Qu’espĂ©rait-il entendre ?
Son cƓur manqua un battement. Se pouvait-il qu’un tel objet existe et qu’il ait entendu que les pensĂ©es de son nouveau propriĂ©taire se dirigeaient vers lui ?
NathanaĂ«l gravit les escaliers de chĂȘne brun jusqu’à la chambrĂ©e de Lady Liz. L’odeur caractĂ©ristique des vieilles tapisseries lui rappela celle qui flottait en permanence autour des vĂȘtements de sa pauvre tante. ArrivĂ© dans la piĂšce, tout Ă©tait lĂ . Bien rangĂ©. L’espace d’un instant, il se remĂ©mora ces moments oĂč, enfant, il y pĂ©nĂ©trait en cachette et venait fouiller dans les Ă©normes malles de sa tante. L’espace d’un instant, il crut entendre la jambe de bois de la Lady heurter les marches puis le parquet du couloir.
Elle était tout prÚs : la montre qui ne donne jamais la bonne heure.
Pourquoi cet intĂ©rĂȘt soudain pour cet objet qu’il avait Ă  peine entre-aperçu, un soir d’automne, au poignet de sa tante ?
NathanaĂ«l ouvrit les tiroirs, les placards, les malles, mais rien. Il regarda sous le lit, sous les oreillers, sous les draps, en vain. Sous les tapis, derriĂšre les tableaux
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