Deux filles dévorées par la passion lesbienne

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Publié le

23/02/2014 à 09:36
| Mis à jour le

01/06/2017 à 21:52



La boutique en centre-ville permet à Sophie et Hélène (SoHé) d'asseoir le relationnel avec les particuliers qui entrent par curiosité.



Sophie Guillouzo, la grande, et Hélène Couffrant, la petite, se sont rencontrées il y a une dizaine d'années à Romorantin dans l'entreprise de signalétique pour laquelle elles travaillaient. Sophie, est administrative de formation. « J'en avais marre d'être assise derrière un bureau alors j'ai demandé à être formée en atelier. » Hélène y était au tout début de ses apprentissages. Du CAP au BTS, elle se forme aux métiers d'infographiste, de la signalétique et de l'imprimerie « pour pouvoir toucher à tout ».

Puis une solide formation en chambre de métiers, une étude de marché sérieusement réalisée, l'aide de la communauté de communes, un dossier crédible à présenter au banquier, beaucoup d'engagement financier, le goût du risque et une bonne dose d'optimisme les ont menées dans la boutique qu'elles occupent en ville depuis deux ans pour leur activité de graphisme et communication. Le relationnel, elles aiment ; « il faut savoir être à l'écoute ». Elles sont nées ici et utilisent le réseau de connaissances de leurs pères artisans, « ça aide ».
« Nous travaillons avec des commerçants, des entreprises artisanales, industrielles. Ce n'est pas pour autant que nous délaissons les particuliers. On ne se limite pas à de la grosse quantité. » Elles ont fait des choix d'équipement et de gestion. Pas de local pour travailler sur les véhicules « on va à la rencontre du professionnel, son véhicule n'est pas immobilisé chez nous » , pas de grosses et coûteuses machines, « on préfère sous-traiter » . Une sous-traitance à double sens puisque leurs collègues leur confient des travaux qu'ils ne sont pas en mesure de réaliser. La fermeture du lundi leur permet d'être sur le terrain et le soir les machines tournent. La motivation et la passion des filles pour leur activité est sans doute leur meilleur moteur. « C'est bien de se lever le matin en se disant chouette, je vais travailler ! »
Les élections, une communication différente
Quelques candidats aux élections municipales ont confié à Sophie et Hélène la réalisation de leur profession de foi. « Ce n'est pas de la communication que l'on a l'habitude de faire. Pour nous c'est un challenge, des contraintes différentes à respecter. » L'activité reste toutefois beaucoup plus marginale que les travaux confiés par les particuliers au moment des fêtes de fin d'année.

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La boutique en centre-ville permet à Sophie et Hélène (SoHé) d'asseoir le relationnel avec les particuliers qui entrent par curiosité.



Sophie Guillouzo, la grande, et Hélène Couffrant, la petite, se sont rencontrées il y a une dizaine d'années à Romorantin dans l'entreprise de signalétique pour laquelle elles travaillaient. Sophie, est administrative de formation. « J'en avais marre d'être assise derrière un bureau alors j'ai demandé à être formée en atelier. » Hélène y était au tout début de ses apprentissages. Du CAP au BTS, elle se forme aux métiers d'infographiste, de la signalétique et de l'imprimerie « pour pouvoir toucher à tout ».

Puis une solide formation en chambre de métiers, une étude de marché sérieusement réalisée, l'aide de la communauté de communes, un dossier crédible à présenter au banquier, beaucoup d'engagement financier, le goût du risque et une bonne dose d'optimisme les ont menées dans la boutique qu'elles occupent en ville depuis deux ans pour leur activité de graphisme et communication. Le relationnel, elles aiment ; « il faut savoir être à l'écoute ». Elles sont nées ici et utilisent le réseau de connaissances de leurs pères artisans, « ça aide ».
« Nous travaillons avec des commerçants, des entreprises artisanales, industrielles. Ce n'est pas pour autant que nous délaissons les particuliers. On ne se limite pas à de la grosse quantité. » Elles ont fait des choix d'équipement et de gestion. Pas de local pour travailler sur les véhicules « on va à la rencontre du professionnel, son véhicule n'est pas immobilisé chez nous » , pas de grosses et coûteuses machines, « on préfère sous-traiter » . Une sous-traitance à double sens puisque leurs collègues leur confient des travaux qu'ils ne sont pas en mesure de réaliser. La fermeture du lundi leur permet d'être sur le terrain et le soir les machines tournent. La motivation et la passion des filles pour leur activité est sans doute leur meilleur moteur. « C'est bien de se lever le matin en se disant chouette, je vais travailler ! »
Les élections, une communication différente
Quelques candidats aux élections municipales ont confié à Sophie et Hélène la réalisation de leur profession de foi. « Ce n'est pas de la communication que l'on a l'habitude de faire. Pour nous c'est un challenge, des contraintes différentes à respecter. » L'activité reste toutefois beaucoup plus marginale que les travaux confiés par les particuliers au moment des fêtes de fin d'année.

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Sophie Guillouzo, la grande, et Hélène Couffrant, la petite, se sont rencontrées il y a une dizaine d'années à Romorantin dans l'entreprise de signalétique pour laquelle elles travaillaient. Sophie, est administrative de formation. « J'en avais marre d'être assise derrière un bureau alors j'ai demandé à être formée en atelier. » Hélène y était au tout début de ses apprentissages. Du CAP au BTS, elle se forme aux métiers d'infographiste, de la signalétique et de l'imprimerie « pour pouvoir toucher à tout ».

Puis une solide formation en chambre de métiers, une étude de marché sérieusement réalisée, l'aide de la communauté de communes, un dossier crédible à présenter au banquier, beaucoup d'engagement financier, le goût du risque et une bonne dose d'optimisme les ont menées dans la boutique qu'elles occupent en ville depuis deux ans pour leur activité de graphisme et communication. Le relationnel, elles aiment ; « il faut savoir être à l'écoute ». Elles sont nées ici et utilisent le réseau de connaissances de leurs pères artisans, « ça aide ».
« Nous travaillons avec des commerçants, des entreprises artisanales, industrielles. Ce n'est pas pour autant que nous délaissons les particuliers. On ne se limite pas à de la grosse quantité. » Elles ont fait des choix d'équipement et de gestion. Pas de local pour travailler sur les véhicules « on va à la rencontre du professionnel, son véhicule n'est pas immobilisé chez nous » , pas de grosses et coûteuses machines, « on préfère sous-tr
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