Deux femmes enceintes dans une ambulance
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Indre-et-Loire
Accouchements inopinés : les pompiers formés
Accouchements inopinés : les pompiers formés
Titre
Faits divers Justice
Indre-et-Loire
Deux accouchements dans une ambulance des pompiers au mois de septembre… ce n’est pas banal. Et ça fait de belles histoires à raconter. Le mois dernier, la petite Laily, à Tours-Nord et le petit Maël, à Avoine, ont ainsi vu le jour au milieu de pompiers. Une situation à laquelle les hommes et femmes de l’équipage, qu’ils soient pompiers professionnels ou volontaires, doivent savoir répondre au mieux. Depuis le 1er janvier 2017, les pompiers sont ainsi intervenus à 89 reprises pour des accouchements ou, du moins, des situations en rapport avec le terme d’une grossesse. En cause, la perte des eaux, la multiplication des contractions… En général, les pompiers parviennent jusqu’à la maternité. Il arrive aussi que l’accouchement, avancé, se passe au domicile. Une équipe du Samu peut être déclenchée en appui. Les accouchements sur la voie publique, dans l’ambulance, restent exceptionnels. Et les pompiers y sont formés, comme l’explique le lieutenant Fabrice Simon, adjoint au chef de centre de secours principal de Chinon. « Les sapeurs-pompiers ont une information sur la parturiente dans le cadre de la formation é quipier VSAV, obligatoire pour occuper une fonction au sein d’un véhicule de secours et d’assistance aux victimes », explique-t-il. Dans les 70 heures de formation dispensées (pour moitié à propos de l’urgence vitale, pour moitié sur les gestes de premier secours), trente minutes sont consacrées de manière spécifique à une intervention sur une femme enceinte. Dans ce cas précis, le chef d’agrès, qui dirige l’équipage, a reçu trente-deux heures de formation supplémentaires. « Ils disposent d’un volume d’information important, précise encore le lieutenant Simon, qui a lui-même procédé à plusieurs accouchements dans ces conditions, et tout se fait toujours en lien avec le médecin régulateur. « La conduite à tenir repose sur des règles de base puis sur une adaptation en fonction de la pathologie de la victime, du bon sens et d’un soutien médical par le service de santé du Sdis (service départemental d’incendie et de secours) ou par le médecin régulateur du Samu. En règle générale, ça se passe bien. » La preuve avec les petits Laily et Maël.
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Publié le
03/10/2018 à 07:55
| Mis à jour le
06/10/2018 à 18:52
Accouchements inopinés : les pompiers formés
© Photo NR
Journaliste, rédaction de Loir-et-Cher
AZAY-LE-RIDEAU Elle accouche dans le camion des pompiers
Poitiers : le sauveteur, c'est vous !
Moncoutant-sur-Sèvre : les sapeurs-pompiers à l’honneur
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