Deux coquines pour une bite imposante

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Deux coquines pour une bite imposante
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Accueil » Un petit jeu sans conséquences 1
Introduction
OĂč StĂ©phane se prĂ©sente, prĂ©sente sa femme CĂ©line, son boulot et ses collĂšgues.
Je savais bien que ce genre de journĂ©e avait tout pour me dĂ©plaire? mais je n’imaginais toutefois pas que les choses pourraient tourner ainsi.
A bien y rĂ©flĂ©chir, tout avait commencĂ© Ă  se compliquer depuis longtemps, depuis que mon boulot a changé  ou peut-ĂȘtre avant encore.
Mais commençons par le commencement.
Je m’appelle StĂ©phane, 37 ans au moment oĂč cette histoire commence, mariĂ© depuis une petite dizaine d’annĂ©e Ă  une adorable CĂ©line, de cinq ans ma cadette ; j’étais cadre dit « intermĂ©diaire » dans une grosse sociĂ©tĂ© en banlieue parisienne. J’avais toujours bien menĂ© ma barque dans cette sociĂ©tĂ© oĂč, aprĂšs 12 ans de bons et loyaux services, je faisais presque partie des meubles.
Je n’y ai jamais Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme spĂ©cialement brillant mais, plutĂŽt coopĂ©ratif et disponible, ma progression avait Ă©tĂ© Ă  peu prĂšs rĂ©guliĂšre et incontestĂ©e.
Mes relations professionnelles Ă©taient longtemps restĂ©es anecdotiques et vaguement dĂ©bonnaires, jusqu’à ce que le patron historique ? que je connaissais personnellement ? se dĂ©cida Ă  passer la main. A cette occasion, l’essentiel des participations est passĂ© sous contrĂŽle nord-amĂ©ricain et, contexte international aidant, c’est toute la ligne de management (comme on dit) qui a Ă©tĂ© renouvelĂ©e? et plus gĂ©nĂ©ralement l’ensemble des mĂ©thodes et habitudes s’en sont trouvĂ©es bouleversĂ©es.
Non pas que je sois spĂ©cialement rĂ©tif au changement mais il fallait bien reconnaĂźtre que la « sociĂ©tĂ© de papa » que j’avais connu, et appris Ă  aimer, avait trop brutalement disparu.
Du jour au lendemain, ou quasiment, mon ancien chef a Ă©tĂ© mis en prĂ©retraite, l’essentiel de son action remise en cause et, surtout, il me fallait repartir de zĂ©ro aprĂšs des annĂ©es de construction patiente d’une relation de confiance.
Les premiers mois ont Ă©tĂ© vraiment trĂšs difficiles pour moi. Mon chef direct Ă©tait un certain Luca, un type plus jeune que moi, rempli d’assurance (de mon point de vue : beaucoup de prĂ©somption !) et de bagout, et dĂ©vorĂ© par l’ambition. L’honnĂȘtetĂ© m’oblige aujourd’hui Ă  reconnaĂźtre qu’il Ă©tait sans doute compĂ©tent pour ce travail mais je ne pouvais pas supporter l’idĂ©e qu’un type venu de nulle part, sorti des valises d’un patron anonyme, puisse venir me donner des ordres.
Au fond, je n’ai jamais aimĂ© ce type, aussi et surtout parce qu’il avait une belle gueule et en usait effrontĂ©ment. Ses maniĂšres, son calme, son sourire, son aisance, tout en lui m’agaçait. Peut-ĂȘtre l’a-t-il senti. En tous cas, je crois pouvoir dire que nous avons dĂšs le dĂ©part eu des rapports difficiles.
Ils ne se sont d’ailleurs pas amĂ©liorĂ©s lorsqu’il s’est agi de rentrer dans le vif du sujet. Rapidement, Luca a voulu imprimer sa marque sur le fonctionnement de la division, et cela nous imposait une sĂ©rieuse remise en cause, Ă  mes collĂšgues et moi-mĂȘme.
Comme je l’évoquais tout Ă  l’heure, je n’avais pas ressenti le besoin de nouer des relations particuliĂšrement fortes avec mes collĂšgues de travail. De par mes fonctions successives, je connaissais un peu mieux Eric L. et Philippe R., qui Ă©taient venus manger une ou deux fois Ă  la maison, mais il serait trĂšs exagĂ©rĂ© de les considĂ©rer comme des amis. Tous les autres Ă©taient pour moi des « relations de travail », d’autant plus que les rĂ©cents bouleversements avaient contribuĂ© Ă  une grande vague de dĂ©parts. De la « vieille garde » nous n’étions plus que quatre ou cinq, dont Eric et Philippe, et un gars assez dĂ©sagrĂ©able prĂ©nommĂ© Frank, dont j’aurai l’occasion de reparler par la suite.
Lorsque Luca a cherchĂ© Ă  mettre en place ses mĂ©thodes, il a assez vite pu s’appuyer sur Eric et Frank, qui Ă©taient apparemment plus rĂ©ceptifs que moi Ă  ces nouveaux usages. Je pense que c’est Ă  ce moment-lĂ  que j’ai, professionnellement, « manquĂ© le train ».
En huit mois de ce traitement, le boulot qui m’avait jusqu’ici passionnĂ© s’était presque transformĂ© en calvaire. Je rentrais plus tard qu’avant, mais beaucoup plus morose aussi et, Ă  la longue, cela finissait par peser sur notre couple.
Mais je réalise que je ne vous ai pas encore parlé de mon épouse !
CĂ©line est un joli petit bout de femme, brune aux yeux verts. Physiquement ce n’est pas une « bombe » mais elle a toutefois su conserver « ce qu’il faut, lĂ  oĂč il faut », de belles fesses bien rebondies, un adorable petit ventre, de beaux seins fermes et pleins, une bouche coquine et un joli nez mutin.
MĂȘme si elle sait ĂȘtre pĂ©tillante avec ses amis proches, c’est plutĂŽt une fille discrĂšte et effacĂ©e, que j’ai toujours connue « en retrait ». PrĂ©fĂ©rant le plus souvent garder ses lunettes plutĂŽt que des lentilles, elle avait tout l’air de la petite femme bien sage et, la connaissant dans l’intimitĂ©, c’est ce qu’elle Ă©tait ? du moins le croyais-je.
Nous avons eu deux beaux enfants, Rachel et Thomas, qui ne nous ont jamais posé de problÚmes.
CĂ©line s’était arrĂȘtĂ©e de travailler pendant plus d’un an pour mieux s’en occuper, mais avait quand mĂȘme Ă©tĂ© ravie de reprendre par la suite son boulot d’expert-comptable oĂč son calme et sa rigueur faisaient merveille. Contrairement au mien, son poste Ă©tait sans trop de surprises et lui apportait tout ce qu’elle attendait en termes de gratification professionnelle et sociale, tout en prĂ©servant une belle qualitĂ© de vie. En fait, elle ne m’a jamais parlĂ© de son travail comme un souci, ce qui Ă©tait assez rassurant au fond.
CĂ©line s’est montrĂ©e trĂšs prĂ©venante lorsque le vent a commencĂ© Ă  souffler dans le mauvais sens pour moi. Je lui parlais, bien plus qu’avant, de ce qui m’était arrivĂ© dans la journĂ©e et, malheureusement, ce n’était pas trĂšs rĂ©jouissant. Elle m’a beaucoup soutenu dans cette pĂ©riode.
C’est pourquoi elle avait semblĂ© particuliĂšrement soulagĂ©e lorsque je lui ai parlĂ© de cette « journĂ©e de dĂ©tente » organisĂ©e par Luca dans sa villa. C’était une maniĂšre « informelle et conviviale » de faire connaissance dans un autre cadre que celui du boulot ? le concept aujourd’hui assez rĂ©pandu de team-building. Etaient conviĂ©s tous mes collĂšgues cadres et leurs conjointes, avec au programme : pĂ©tanque, buffet, jeux de cartes, etc, dĂšs le samedi aprĂšs-midi et jusque tard dans la nuit.
Je redoutais particuliĂšrement ce genre de fĂȘte, apprĂ©hendant par avance de me retrouver Ă  Ă©changer des banalitĂ©s avec des gens que j’avais dĂ©jĂ  du mal Ă  frĂ©quenter en semaine. CĂ©line, elle, trouvait l’idĂ©e excellente et a fini par me convaincre que je ne perdrais pas grand chose Ă  participer Ă  cette manifestation.
Chapitre Premier
OĂč la journĂ©e commence mieux que prĂ©vu, et oĂč l’agacement peut conduire Ă  des dĂ©clarations fĂącheuses.
Le jour venu, mes apprĂ©hensions avaient repris le dessus. Heureusement, CĂ©line Ă©tait ravie de cette occasion que nous avions de sortir « en couple » (nous avions pour l’occasion laissĂ© les enfants chez mes beaux-parents) et sa bonne humeur a pu me dĂ©rider en cours de route.
La villa de Luca Ă©tait dans la rĂ©gion de Tours, dans un coin de campagne trĂšs tranquille. J’avais tellement rechignĂ© au moment du dĂ©part que nous fĂ»mes parmi les derniers Ă  arriver. La journĂ©e Ă©tait superbe et nous sommes parvenus sans encombre jusqu’au point de stationnement indiquĂ©, sous un clair et beau soleil de printemps.
DĂšs que nous avons franchi le portail, CĂ©line fut frappĂ©e par le jardin, magnifiquement entretenu il est vrai. Nous vivions depuis plus de dix ans dans un petit pavillon dans l’Essonne, et le petit carrĂ© de pelouse devant la maison mitoyenne ne ravissait pas mon Ă©pouse, je le savais. La diffĂ©rence, en l’occurrence, Ă©tait flagrante.
De mon cĂŽtĂ©, je ne me suis guĂšre attardĂ© sur le jardin ; je commençais dĂ©jĂ  Ă  Ă©valuer le niveau d’ennui dans lequel la journĂ©e allait me plonger. Comme je l’apprĂ©hendais, peu de mes collĂšgues Ă©taient venus accompagnĂ©s. Je savais Eric divorcĂ©, et Patrick cĂ©libataire de toujours. Frank semblait ĂȘtre venu seul Ă©galement. En tout et pour tout, pour mes seize collĂšgues, il n’y avait que cinq femmes. La discussion risquait fort de tourner autour des sujets sans cesse rebattus pendant la semaine.
Alors que nous nous dirigions vers les tables de jardin dressĂ©es pour l’occasion, la silhouette sportive de Luca jaillit de derriĂšre un parasol et s’avança souplement dans notre direction. Il Ă©tait comme mĂ©tamorphosĂ© : je le croisais tous les jours en costume-cravate, apprĂȘtĂ© comme un milord, et il nous apparaissait aujourd’hui, dans un tout autre contexte, en petit polo et pantalon de toile, la coiffure un peu plus relĂąchĂ©e qu’à l’habitude. Il arborait son sourire le plus enjĂŽleur, s’écriant : « StĂ©phane ! enfin ». Il s’arrĂȘta et me serra vigoureusement la main, me regardant avec un sourire infiniment paisible, comme s’il paraissait sincĂšrement content de me voir. Puis il tourna la tĂȘte vers CĂ©line et, sans rien changer de son attitude, lui tendit tranquillement la main en lui disant : « Mme G? Bienvenue ! ». Un peu dĂ©contenancĂ© par cette entrĂ©e en matiĂšre inattendue, je sus malgrĂ© tout faire les prĂ©sentations :
– CĂ©line? euh? voilĂ , je te prĂ©sente Luca, mon chef? Luca : CĂ©line.
– Voyons, StĂ©phane, s’il te plaĂźt, oublions pour aujourd’hui qui est le chef de qui. Luca, donc, Madame, je suis vraiment ravi de faire votre connaissance.
– Moi aussi
 StĂ©phane m’a beaucoup parlĂ© de vous.
– Ah ! (il eĂ»t l’air gĂȘnĂ©) j’imagine qu’il n’a pas dĂ» vous faire que des louanges ! Mais nous sommes ici pour apprendre Ă  mieux nous connaĂźtre. Je suis vraiment content que tu aies pu venir, StĂ©phane. Venez donc prendre quelque chose.
Alors qu’il tournait les talons, CĂ©line me jetait un regard empli de malice ; elle me faisait comprendre que j’avais vraiment tout Ă  gagner de cette journĂ©e et, ma foi, je reconnaissais que cet accueil Ă©tait d’excellent augure.
Nous nous sommes rapidement mĂȘlĂ©s Ă  la foule des convives. L’ambiance s’est vite dĂ©tendue et je commençais Ă  percevoir les possibilitĂ©s offertes par une telle rencontre. Je regardais Ă  prĂ©sent mes collĂšgues d’un autre oeil et Ă©tais surpris de dĂ©couvrir, derriĂšre les plates considĂ©rations auxquelles nous Ă©tions confrontĂ©s chaque jour, des hommes aussi « intĂ©ressants et banals » que moi. MĂȘme Luca me devenait sympathique, il se fondait naturellement dans le dĂ©cor, sans chercher Ă  parader et tout le monde semblait avoir oubliĂ© qu’il Ă©tait notre chef ? et, par ailleurs, l’hĂŽte de ces lieux. Dans ce foisonnement de dĂ©couvertes, j’étais Ă©galement Ă©tonnĂ© de constater que ce diable de Luca Ă©tait cĂ©libataire. Au cours de la rapide visite Ă  l’intĂ©rieur de sa villa, je ne trouvais aucun signe de prĂ©sence fĂ©minine et, chose peut-ĂȘtre plus Ă©tonnante Ă  mes yeux, aucun signe de la virilitĂ© exubĂ©rante et tapageuse Ă  laquelle je m’attendais de la part du flamboyant hidalgo que je haĂŻssais au bureau. Alors que j’imaginais une exposition prĂ©tentieuse de toiles contemporaines, de mobilier art-dĂ©co et une penderie pleine de costumes Hugo Boss soigneusement repassĂ©s, Luca nous avait plutĂŽt montrĂ© des piĂšces fonctionnelles, bien rangĂ©es, correctement meublĂ©es mais sans effet particulier ; la buanderie Ă©tait, comme chez nous, encombrĂ©e d’une imposante corbeille Ă  linge. Tout dans cette maison respirait la simplicitĂ©, Ă  l’exact opposĂ© du personnage que j’avais imaginĂ© jusqu’ici.
Je me surpris plusieurs fois en ce dĂ©but d’aprĂšs-midi Ă  regarder Luca en me demandant si je ne m’étais pas fourvoyĂ© depuis son arrivĂ©e, et si les bouleversements de la sociĂ©tĂ© n’avaient pas faussĂ© mon apprĂ©ciation des choses.
Vers 15h30, Luca proposa l’organisation d’un tournoi de pĂ©tanque. Nous Ă©tions tout juste vingt-quatre, ce qui permettait de mettre en place huit « triplettes ».
Ces Ă©quipes Ă©taient tirĂ©es au hasard intĂ©gral, et je me retrouvais Ă  faire Ă©quipe avec Frank et Luca, CĂ©line Ă©tant associĂ©e Ă  Eric et Philippe. Originaires du centre de la France tous les deux, ni CĂ©line ni moi n’étions des habituĂ©s du jeu provençal. Mais l’objectif n’était pas la performance !
Le jardin Ă©tait assez grand pour que les quatre matches puissent avoir lieu simultanĂ©ment, mais Ă©galement suffisamment petit pour que les parties se tĂ©lescopent parfois. Au bout de vingt minutes, la chaleur et les pastis aidant, l’ambiance Ă©tait Ă  la franche rigolade. CĂ©line s’amusait visiblement beaucoup, et semblait par ailleurs trĂšs en verve.
Alors que je la regardais, Frank vint me voir et commença à discuter :
– Elle a l’air trùs sympa, ta femme. Tu as de la chance !
– Oui, oui
 (je rĂ©pondais Ă©vasivement, plus concentrĂ© sur ma femme que sur mon coĂ©quipier)
– C’est pas facile de tomber sur la bonne

– Hmm
 tu n’es pas mariĂ©, toi ?
– Bah, si
 enfin, je l’étais, disons.
A la fin des matchs de poule, tout le monde se regroupa sous les parasols pour prendre une nouvelle collation. Eric et Philippe vinrent vers moi avec des drĂŽles de tĂȘte.
– StĂ©phane, ta femme est incroyable !
– Ah, tiens ? RĂ©pondis-je.
– C’est une vraie pro de la pĂ©tanque ! RĂ©pliqua Philippe en souriant. Et puis, elle est vachement sympa.
– J’aurais aimĂ© que ma femme soit comme elle
 ajouta Eric, l’air songeur.
PiquĂ© au vif par cette remarque, je ne pus m’empĂȘcher de poursuivre :
– Qu’est-ce-que tu veux dire par là ?
– Ben, tu sais, j’ai divorcé  mon ex-femme Ă©tait un vrai dragon, hyper jalouse
 et en sociĂ©tĂ© c’était pas trop la joie

– Ouais
 les femmes, c’est souvent ça

Cette remarque de Philippe, Ă©ternel vieux garçon, Ă©tait un peu surrĂ©aliste. Je pris l’air faussement embarrassĂ© pour rĂ©pondre :
– Oh, vous savez
 CĂ©line n’est pas toujours aussi dĂ©tendue ! Vous ĂȘtes tous les deux divorcĂ©s ?
– Eric oui, moi non. Je n’ai jamais pu rester longtemps avec une nana.
– Ça a quelques avantages, non ? rĂ©pliquai-je sur un ton innocent.
Eric sembla surpris et interrompit :
– Par exemple ?
– Bah, je sais pas
 vous faites ce que vous voulez quand vous voulez
 vous n’avez pas de comptes à rendre

Le sourire de Philippe était un peu forcé :
– Oui, de ce point de vue-lĂ , c’est sĂ»r
 on est tranquilles !
– Faut pas trop fantasmer non plus
 objecta Eric. Je ne parle que pour moi, hein, mais ĂȘtre cĂ©libataire ça veut aussi dire que la plupart des soirs on bouffe tout seul, on se couche tout seul

– Ouais. Des fois, on aimerait bien avoir une petite femme
 une petite vie bien peinard
 bon, je ne dis pas forcĂ©ment comme vous deux, hein, mais bon

J’aurais reçu une gifle que je n’aurais pas rĂ©agi plus vivement :
– Qu’est-ce que tu veux dire ?
– Ah bah
 rien
 vous ĂȘtes chouettes
 un peu trop peut-ĂȘtre
 enfin, je veux dire

– Je crois que ce que Philippe veut dire c’est que vous faites presque « couple modĂšle », petite femme gentille, deux enfants, pavillon de banlieue, Renault MĂ©gane? moi, perso, j’ai dĂ©jĂ  donnĂ© dans cette image d’Epinal et je crois qu’au fond ça me gonflait un peu.
Philippe ne savait plus comment rĂ©parer sa maladresse, et Eric n’avait pas arrangĂ© les choses. Il persista pourtant :
– Ouais, le train-train pĂ©pĂšre, ça peut aussi fatiguer
 Bon, je dis ça mais je connais mal, aussi

En vingt secondes, la discussion avait pris un tour un peu dĂ©sagrĂ©able. J’avais l’impression qu’ils me prenaient pour un vrai beauf ! Mon ton a dĂ» s’en ressentir :
– Vous savez, il faut se mĂ©fier de l’image que donnent les gens. Le pavillon, les enfants, tout ça
 et puis, CĂ©line et moi on ne mange pas nos biscottes au lit tous les matins comme dans la pub ! C’est pas forcĂ©ment le pied
 On est assez loin du couple modĂšle
 surtout en ce moment.
Ces derniers mots m’avaient un peu Ă©chappĂ©. Je pensais surtout aux semaines difficiles qui venaient de s’écouler pour moi, qui nous avaient empĂȘchĂ© de nous retrouver vraiment avec CĂ©line. Mais Eric ne le comprit pas :
– Y’a un souci ? On ne dirait pas, à voir ta femme !
– Bah, non
 enfin
 je crois que CĂ©line est contente de voir du monde
 c’est pas trop son style, normalement

Cela faisait longtemps que nous Ă©tions Ă  part, absorbĂ©s par cette « passionnante » discussion. Luca et Frank vinrent s’enquĂ©rir de ma disponibilitĂ© : nous Ă©tions « qualifiĂ©s » pour les demi-finales, face Ă  l’équipe de CĂ©line justement ! Luca m’apostropha, avec son immense sourire habituel :
– HĂ©, StĂ©phane, tu pactises avec l’ennemi ? Attention Ă  toi
 Remarque, je me mĂ©fierais plus de ta femme, en l’occurrence
 Elle doit avoir des moyens de te dĂ©concentrer

Philippe aurait pu saisir cette distraction pour changer de discussion mais non, il insista :
– Et vous, qu’en pensez-vous ? Vous aimeriez ĂȘtre Ă  la place de StĂ©phane, avec votre petite femme et une petite vie tranquille, plutĂŽt que cĂ©libataires ?
– Ha ! ça dĂ©pend pour quoi ! Le problĂšme des couples, c’est la routine qui s’installe
 bon, CĂ©line et StĂ©phane, ce n’est pas pareil : ils sont sur des rails, ça se voit.
Venant de Frank, ce genre de remarque n’aurait pas dĂ» m’étonner. En l’occurrence, elle m’a presque fait sortir de mes gonds :
– Mais, qu’est-ce que vous croyez ? On a nos problĂšmes, comme tout le monde. Etre en couple c’est pas forcĂ©ment la solution miracle ! Vous n’avez pas l’air si malheureux, vous tous !
– StĂ©phane a raison, rĂ©pondit calmement Luca. Moi, je ne me plains pas, en effet. J’ai toujours fui la vie de couple, ça ne me convenait pas trop, j’avais l’impress
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