Deux copains et une soirée pluvieuse

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Ecrire est pour moi, une source de plaisir, d'observation, de curiosité. Transmettre mes propres émotions à des personnages de fiction ou les faire vivre comme si je les côtoyais, se pencher su
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Deux parapluies, un rouge et un bleu, dansent dans la nuit. Les pavés sont glissants et le couple sautille d'une flaque à l'autre. Ils sont heureux, peut-être un peu grisés par l'alcool. Ils ont passé une bonne soirée, ils rentrent en chantant. La ville est déserte, une légère nappe de brouillard donne un aspect cotonneux aux vieilles bâtisses du centre-ville et le fleuve accentue cette atmosphère un peu duveteuse. Les lumières se reflètent sur la voie, l'ambiance est feutrée, le couple s'abrite sous un porche et s'embrasse fougueusement.
Le cri qui s'échappe de la gorge de la jeune femme est tellement strident que son compagnon recule, affolé, heurte une forme allongée par terre et tombe lourdement sur le sol en pierre. Etourdi, il n'arrive pas à se relever pendant que son amie sort du bâtiment et appelle à l'aide. La rue est déserte et pourtant, plusieurs personnes arrivent en courant, sortant des cafés encore ouverts.
On relève le jeune homme et le petit groupe découvre un homme d'un certain âge gisant dans une flaque de sang. L'ambulance arrive très peu de temps après, mais l'homme est déjà mort.
Le capitaine David est arrivé sur les lieux très rapidement avec sa brigade. Le quartier est bouclé, la scène de crime est délimitée par des bandes en plastique. Les techniciens de la police scientifique sont sur place et le corps va être transporté afin que le médecin légiste puisse établir son rapport.
 C'est en se penchant sur le corps que le capitaine Bruno David reconnait la victime. C'était un politicien connu et président d'une fondation philanthropique pour les enfants défavorisés. Sa fortune personnelle a été utilisée pour une cause qui lui tenait à cœur et son engagement politique reflétait ce projet d'égalité de chance, afin que chaque enfant puisse prendre son envol. Son influence était bénéfique pour la population de la région, mais ne plaisait pas à tout le monde. Il devait sans cesse affronter les critiques de ses adversaires et les milieux économiques qui auraient préféré s'associer avec lui, ou plutôt avec sa fortune. Mais Laurent Flores n'a jamais cédé. Il était conscient d'avoir eu beaucoup de chance dans la vie et avait en lui cette envie de faire le bien et de venir en aide aux plus démunis. Le bien-être des enfants était son cheval de bataille.
Le capitaine David est tellement choqué qu'il sort un moment fumer une cigarette. Il admirait cet homme qui donnait et n'attendait pas de recevoir. Comment avait-on pu le massacrer ? Quel est le monstre qui avait pu s'en prendre à une telle personnalité ? Il se fait alors la promesse de résoudre cette affaire et de trouver le coupable le plus rapidement possible.
La famille doit tout d'abord être prévenue, c'est une première étape difficile et Bruno décide de s'en charger. Arrivé au domaine, le manoir construit sur une petite butte surplombe le parc verdoyant. C'est avec appréhension que le capitaine appuie sur la sonnette. Il ne s'y fera jamais. Être le porte-parole du malheur dans les familles, rester droit et professionnel lorsque les gens s'effondrent et repartir de la même manière en ayant semé la tristesse. Cette fois, c'est encore plus dur, car pour lui, Laurent Flores était un homme admirable.
C'est Madame Flores qui lui ouvre la porte, toujours aussi belle et élégante, les années n'ont pas de prise sur elle. Son sourire s'efface à la vue de son visiteur. Le capitaine David a raison, les gens savent qu'il n'est pas en mission pour de bonnes nouvelles, c'est un oiseau de mauvais augure.
La maitresse de maison invite Bruno à s'installer dans le salon. Il reste debout et lui annonce le décès de son mari avec d'infinies précautions. Lorsqu'il prononce le mot « meurtre », elle tombe à la renverse dans son fauteuil, ferme les yeux, ne dit rien et demande au capitaine de la laisser. Il hésite, se penche sur elle et avec compassion, serre sa main qui tremble.
 Il reste un moment dans le parc, respire lentement en laissant son regard se perdre dans le vert des arbres. La vision de cette belle femme, fragilisée par la douleur va le hanter toute la journée. En démarrant sa voiture, il croise un bolide qui freine en faisant crisser les pneus sur le gravier. Dans son rétroviseur, il voit un homme élégant sortir du véhicule et courir vers la maison.
Dès son arrivée au commissariat, Bruno convoque sa brigade et donne les ordres ; étudier la vidéosurveillance du secteur où le crime a été commis, faire une recherche des témoins et les interroger, ainsi que les clients du café d'en face qui sont venus aider le couple, commencer une enquête sur l'entourage de la victime et évidemment un rapport détaillé sur ses ennemis. Le capitaine se charge d'aller questionner le médecin légiste. Robin est son ami et connaissant l'admiration de Bruno pour la victime, il a passé la nuit sur le cadavre et a déjà écrit son rapport.
Laurent Flores a été poignardé plusieurs fois de manière brutale. Il a certainement été surpris au coin de la rue, entrainé de force dans ce petit passage entre deux bâtiments et n'a pas eu le temps de crier ou de se débattre. Il a dû être bâillonné car il reste des petits bouts de tissus dans sa bouche. L'attaque a été très rapide et il est mort certainement vers 23 heures, selon la datation du corps et sa raideur cadavérique. Par rapport à la découverte du couple également, qui venait de passer une soirée au restaurant. Monsieur Flores venait lui aussi de faire un bon repas, bien arrosé. Reste à savoir avec qui.
Pendant ce temps, l'équipe avance, elle aussi. Les témoins sont interrogés, mais n'apportent pas beaucoup de détails. Personne ne l'a croisé dans la rue, elle était déserte. Les clients des cafés étaient à l'intérieur, il faisait froid, il pleuvait et personne n'avait envie de se promener.
Le capitaine décide alors de retourner interroger la veuve. Le choc passé, elle doit être en état de répondre à ses questions. Lorsqu'on le fait entrer dans le salon, Madame Flores se tient près de la cheminée où un bon feu de bois crépite. Elle tient un verre de vin dans sa main, la même qui tremblait lorsque Bruno l'avait serrée. Cette fois, la maitresse de maison a retrouvé sa confiance en elle, et détendue, discute avec un homme qui se lève à l'arrivée de Bruno. Il se présente, Marc Weber, conseiller de feu Monsieur Flores. Le capitaine le reconnait comme étant l'homme au bolide qui déplace les graviers.
Madame Flores demande au capitaine s'il désire boire quelque chose et sans attendre la réponse, l'invite à s'assoir en face d'elle. Bruno commence un interrogatoire, informel, mais précis. Compte tenu des circonstances de la mort de Monsieur Flores, il est important de savoir où il dinait ce soir-là et avec qui. Cette question parait surprenante, car ni Madame Flores, ni Marc Waeber ne peuvent répondre à cette question. Laurent ne disait pas grand-chose, il menait sa vie, rencontrait des gens, des familles qu'il aidait ou des politiciens avec qui il travaillait. Sa femme ne lui posait guère de questions, elle avait confiance et de son côté, elle côtoyait aussi des amis, faisait partie d'associations caritatives et s'impliquait dans sa vie de mère de famille. Trois enfants, maintenant jeunes adultes vivaient encore sous leur toit. Le capitaine demande si les enfants sont au courant et la réponse de leur mère est assez déroutante. Elle ne les a pas encore avertis, ils sont tous en vacances et elle ne veut pas gâcher leur séjour. Ils reviennent demain, il sera temps de leur annoncer la mauvaise nouvelle.
Le capitaine repart avec une légère sensation désagréable, il n'a pas ressenti de réel chagrin dans les mots de la veuve et son attitude était détachée. Bruno pense que la prochaine fois, il lui demandera avec précaution son emploi du temps détaillé le soir du meurtre. Quant au bras droit de M. Flores, rien ne semblait le toucher, il était sûr de lui, ponctuait les fins de phrases de Mme Flores, mais ne s'impliquait pas vraiment dans la discussion. Il faudra le convoquer au commissariat.
L'assistante de Monsieur Flores révèle beaucoup plus de détails sur la vie privée de son patron. C'est une jolie jeune femme blonde qui reçoit le capitaine dans les bureaux de la fondation. Sourire aux lèvres, elle lui propose un café, qu'il accepte, et ils s'installent tous les deux dans la salle de conférence. Elle paraît plus affectée par le décès brutal de son directeur que l'épouse qui ne semblait pas être en deuil. Elle raconte avec une voix agréable son quotidien avec Monsieur Flores. Par la force des choses et au cours des années, une complicité s'était créée entre eux. Ils ne se voyaient jamais en dehors du bureau mais prenaient de longs moments de pause lorsque l'un ou l'autre avait besoin de parler.
Pour elle, il était évident que Monsieur Florès n'était pas heureux en ménage. Il n'avait pas envie de rentrer chez lui le soir et restait souvent tard au bureau. Cependant, elle avait l'impression ces derniers temps, qu'il voyait quelqu'un. Il était beaucoup plus enthousiaste, plus joyeux, il chantonnait, faisait des blagues, ce qui n'était pas vraiment dans ses habitudes. Il devait être amoureux. Par contre, elle n'en a aucune certitude et ne saurait pas dire de qui il s'agissait. Ce rendez-vous n'était pas mentionné dans son agenda. Pour finir la discussion, le capitaine lui demande son emploi du temps le soir du meurtre. Elle était chez elle, avec son mari et ses enfants. Il pourra vérifier l'information auprès de ses voisins, avec qui ils avaient discuté dans le jardin. Bruno remercie la jeune femme et lui demande de rester à la disposition de la police jusqu'à ce que le coupable soit démasqué.
Dans l'ascenseur vers la sortie, deux hommes discutent et personne ne pouvant le reconnaitre puisqu'il n'est pas habillé en uniforme, le capitaine David fait semblant de consulter son portable et se concentre sur leur discussion. Leur conversation porte évidemment sur le meurtre de leur patron. Ils sont sans aucun doute très affectés, mais aussi très remontés contre une certaine Hélène qui aurait profité de la générosité de Monsieur Florès. Lorsque l'ascenseur s'ouvre, le capitaine se présente, sort sa carte de policier, et demande à ces messieurs de lui accorder un entretien.
Il s'avère qu'Hélène est une employée de la fondation, elle occupe le poste de directrice d'un centre d'aide aux enfants en difficulté. Tout le monde est au courant de sa progression au sein de la hiérarchie. Belle femme, une quarantaine d'années, carriériste, ambitieuse et enjôleuse. Il est étonnant selon eux, que Monsieur Flores, intelligent, solide et charismatique, soit tombé dans ses filets. Mais il semble que l'amour n'ait que faire de ce genre de qualités. La capitaine David leur demande s'ils sont au courant d'un diner au restaurant avec elle le soir du meurtre. Ils n'en ont aucune idée. Pour finir la conversation, Ils donnent les coordonnées de cette Hélène à Bruno.
Lorsque le capitaine David arrive au centre, il est étonné par l'atmosphère bienveillante qui y règne. Le parc est fleuri, une grande allée mène à une grande bâtisse rénovée, des groupes d'enfants encadrés par de jeunes moniteurs font du sport. Le soleil brille et tout semble harmonieux. Après s'être annoncé à la réception, il est installé dans une petite salle agréable, donnant sur la cour. Hélène arrive quelques minutes plus tard, le sourire aux lèvres. Sportive et élégante, blonde, accueillante, elle n'a rien de la femme qu'on lui a décrite. Franche, elle admet instantanément qu'elle était la maîtresse de Monsieur Flores. Elle ne culpabilise pas car elle lui apportait le bonheur qu'il n'avait jamais eu avec son épouse. C'était un homme malheureux, généreux, et il avait le droit, enfin, à un peu de joie et d'amour. La façon de parler d'Hélène est fluide, son ton est bienveillant et sa tristesse est palpable. Le soir du crime, elle était effectivement avec Laurent, mais il l'a reconduite assez tôt chez elle, elle était fatiguée. Bruno s'interroge sur la femme qu'il a devant lui. Son intuition lui dit qu'elle est honnête et qu'elle dit la vérité. Cependant, il lui demande de rester disponible en tout temps pour durant le déroulement de l'enquête.
En partant, le capitaine est perturbé, il se demande pourquoi les employés de la fondation s'en prennent autant à Hélène et la décrivent comme une croqueuse d'hommes. Il n'a absolument pas eu cette impression.
L'équipe n'a trouvé aucune piste solide, par contre les personnes de l'entourage de la victime ne sont pas conformes à leur réputation. Madame Flores ne semble pas être l'épouse idéale et aimante que l'on pensait, le bras droit du défunt, Marc Weber, ne parait pas fidèle à son patron, sa maitresse est beaucoup plus sympathique et plus honnête que les autres. Tout est à revoir dans cette enquête.
Le capitaine David décide de convoquer Marc Weber au commissariat. Celui-ci arrive, tiré à quatre épingles, une écharpe autour du cou, un manteau bien coupé, il s'assoit en face du capitaine, avec une décontraction simulée. Il répond aux questions avec un débit nerveux, entrecoupé de soupirs. Il se dit très affecté par la mort de son ami et patron et que ce soir-là, il avait la garde de ses enfants. Ceci peut être confirmé par son ex-femme. Le capitaine pose alors des questions très ciblées sur la vie privée de la victime. Sa maitresse, sa femme, Marc Weber est au courant de tout, mais son discours n'est pas très crédible. Madame Flores est une femme exceptionnelle et Hélène n'est qu'une arriviste. C'est à ce moment-là que le capitaine, sans détours, lui demande s'il est l'amant de Madame Flores. La réponse est explicite, non, il n'est pas l'amant de Madame Flores malheureusement, mais il en est amoureux depuis toujours.
Bruno ne sait plus quoi penser, cela l'empêche de dormir, rien n'est logique dans cette histoire. Il tourne en rond. Peut-être que l'épouse de la victime lui donnera des informations plus importantes.
Il retourne donc chez Madame Flores, qui cette fois semble plus fatiguée et déprimée. Elle a besoin de parler et évoque la fin de son mariage, le fait que son mari n'était jamais à la maison, qu'elle a dû élever seule ses enfants. Le capitaine trouve ses allégations assez surprenantes, cela n'est pas compatible avec ce qu'il a entendu sur ce couple et la générosité de Monsieur Flores. Il repart à nouveau sceptique et décide de reprendre le dossier depuis le début. Il rentre chez lui et s'enferme jusqu'au lendemain matin.
Bruno arrive une nouvelle fois dans les locaux de la fondation et demande à l'assistante de Monsieur Flores de lui sortir les dossiers des deux employés avec qui il s'était entretenu au sujet d'Hélène. Les deux hommes ont des postes administratifs, ils ne sont pas mariés. Un détail retient cependant son attention, l'un des deux, Serge Dubois, a travaillé quelques mois avec Hélène dans son centre pour enfants en difficultés. La raison de son rattachement au siège, après seulement une courte période au centre, est intitulée « Incompatibilité avec la directrice ». Le capitaine demande à la jeune femme si elle peut lui donner des détails. Celle-ci ne connait pas toute l'histoire mais il semble que ce monsieur était éperdument amoureux d'Hélène et ne la laissait pas vivre, c'était infernal et sa jalousie était féroce. Hélène a fini par en parler à la direction et il a été muté à un autre poste. Depuis, il ne se passe pas une journée sans qu'il ne la critique et ne fasse courir des rumeurs sur son compte. Il a d'ailleurs reçu un avertissement, il y a quelques semaines, mais le mal était fait, la réputation d'Hélène en a beaucoup souffert. Le capitaine demande alors à le voir sur le champ. Après plusieurs appels dans les bureaux, personne ne le trouve. Il a disparu sans en informer ses collègues. Bruno téléphone à la brigade et avec le numéro de la plaque d'immatriculation qu'on lui a donné, des barrages vont être installés dans toute la ville, en espérant qu'il ne se soit pas déjà loin.
Le
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