Deux brunes très joueuses
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Deux-Sèvres : deux petites ourses viennent d'arriver à Zoodyssée
Deux-Sèvres : deux petites ourses viennent d'arriver à Zoodyssée
Titre
Les deux oursonnes âgées d’un an et deux mois passent leur temps à jouer.
Bestla et Bejia arrivent de Suède, elles sont visibles depuis quelques jours à Zoodyssée.
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Publié le
01/07/2022 à 09:25
| Mis à jour le
01/07/2022 à 13:33
Les deux jeunes ourses très joueuses qui viennent d’arriver à Zoodyssée (Villiers-en-Bois) vont être les stars de l'été au parc animalier. Elles rejoignent Kiwi, vedette du film « L’Ours ».
Depuis quelques jours, les visiteurs du parc animalier Zoodyssée , à Villiers-en-Bois, peuvent découvrir deux nouvelles pensionnaires : des oursonnes âgées d’un an et deux mois pleines de vitalité. Spectacle et rires assurés en regardant les deux sœurs se disputer un morceau de nourriture à gros coups de pattes, se rouler dans l’herbe, escalader le gros rocher, foncer dans l’eau ou monter à la cîme des arbres.
Les deux oursonnes n’arrêtent pas une seconde. Et, même à l’arrêt, quand elles s’assoient sur leur postérieur pour observer les visiteurs, elles sont très craquantes aussi.
À ne pas en douter, les deux jeunes représentantes de l’ours brun d’Europe devraient être les nouvelles vedettes du parc animalier cet été. Bestla et Bejia arrivent d’un parc en Suède, où elles sont nées. Issues de la même portée mais si l’une est plutôt calme, l’autre, Bestla, a un caractère bien trempé. Démonstration pendant les présentations. En deux temps, trois mouvements, elle a chipé le glaçon au bœuf et aux fruits, patiemment léché auparavant par sa sœur, arrivant à point pour se délecter du contenu à l’intérieur !
De la compagnie pour Kiwi Les deux sœurs sont arrivées le 2 juin 2022 dans les Deux-Sèvres mais ne sont donc visibles que depuis cette semaine en liberté dans le parc car celui-ci a procédé par étapes. Elles ont en effet rejoint un enclos déjà « habité » par la célèbre Kiwi, l’ourse qui a joué, bébé, dans le film L’Ours de Jean-Jacques Annaud.
Âgée de 36 ans aujourd’hui, « c’est l’une des deux ourses les plus âgées en captivité en Europe », souligne Guillaume Romano, le directeur de Zoodyssée. La doyenne était arrivée en 2019 avec Dominique, son compagnon de longue date, en provenance d’un parc du Nord de la France, à Dunkerque. Un déplacement qui avait suscité bien du ramdam, avant même que les animaux n’arrivent, filmés en train de faire les cent pas dans le mini-enclos de leur précédent parc, par le militant de la cause animale Rémi Gaillard, dénonçant leurs conditions de vie.
"Plus intéressant avec de la vie autour"
Bien avant la polémique, le parc animalier deux-sévrien avait déjà conclu un accord pour accueillir les deux vieux ours, « le plus grand carnivore d’Europe » que le parc souhaitait voir de nouveau représenté en son sein.
Seulement, il s’activait à préparer le bel enclos de près de 8.000 m2 où ils sont arrivés avec de vieux et hauts arbres, une pataugeoire et deux bassins, une cascade, des rochers… Malheureusement, Dominique a rendu l’âme à l’âge de 26 ans à la fin de ce mois de février 2022 . Kiwi restait donc seule. « Les ours sont solitaires par nature », explique le directeur. « Elle aurait pu évoluer toute seule mais on a trouvé que ce serait plus intéressant s’il y avait de la vie autour. Et, pour les petits, c’est bien aussi, pour l’aspect social ! »
À 36 ans et 140 kg, la doyenne fait la loi
À vrai dire, ils n’ont pas eu besoin de cinquante leçons pour trouver leur place. Après une mise en contact sonore, visuelle puis physique en liberté dans l’enclos, les deux sœurs ont très vite compris qui était le chef . Démonstration hier encore où elles ont approché la doyenne de 140 kg .
Au moindre son ou pas en avant de Kiwi, les petites prenaient la poudre d’escampette. Jusqu’à interrompre leurs jeux dans les arbres et redescendre illico en essayant, vainement de « disparaître » derrière un tronc. Raté. Pas facile de se cacher à deux fois 70 kg derrière un malheureux arbre surtout avec si peu de discrétion et autant de curiosité !
En accueillant ces deux oursonnes, Zoodyssée prépare aussi la relève . Car si personne ne souhaite son départ, chacun sait que Kiwi ne sera pas éternelle. L’idée serait d’accueillir un mâle pour prendre la relève après elle. Avec, qui sait, des bébés oursons par la suite ? Signe que les 800 animaux se sentent bien dans le vaste parc de 30 ha, les naissances se multiplient. « Depuis le début de l’année, nous avons eu 61 bébés dont des rennes, daims, bisons, isards… » que les visiteurs peuvent évidemment admirer aux côtés de leurs parents.
> Le parc animalier est dédié à la faune sauvage d’Europe. Sur 30 ha, il présente 800 animaux de plus de 90 espèces européennes.
> Zoodyssée se situe à Villiers-en-Bois , à vingt minutes au sud de Niort.
> Le parc est ouvert sept jours sur sept pendant la haute saison, actuellement et jusqu’à la mi-septembre aux horaires suivants : de 10 h à 19 h jusqu’au 31 août et de 13 h 30 à 18 h du 1er au 11 septembre.
> Les tarifs sont de 14,5 € à partir de 13 ans ; 9,5 € de 3 à 12 ans avec des possibilités d’abonnement ou de tarifs groupes.
> Le parking est gratuit. Il est possible de se restaurer dans le parc ou de s’installer sur des tables de pique-nique.
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Les deux jeunes ourses très joueuses qui viennent d’arriver à Zoodyssée (Villiers-en-Bois) vont être les stars de l'été au parc animalier. Elles rejoignent Kiwi, vedette du film « L’Ours ».
Depuis quelques jours, les visiteurs du parc animalier Zoodyssée , à Villiers-en-Bois, peuvent découvrir deux nouvelles pensionnaires : des oursonnes âgées d’un an et deux mois pleines de vitalité. Spectacle et rires assurés en regardant les deux sœurs se disputer un morceau de nourriture à gros coups de pattes, se rouler dans l’herbe, escalader le gros rocher, foncer dans l’eau ou monter à la cîme des arbres.
Les deux oursonnes n’arrêtent pas une seconde. Et, même à l’arrêt, quand elles s’assoient sur leur postérieur pour observer les visiteurs, elles sont très craquantes aussi.
À ne pas en douter, les deux jeunes représentantes de l’ours brun d’Europe devraient être les nouvelles vedettes du parc animalier cet été. Bestla et Bejia arrivent d’un parc en Suède, où elles sont nées. Issues de la même portée mais si l’une est plutôt calme, l’autre, Bestla, a un caractère bien trempé. Démonstration pendant les présentations. En deux temps, trois mouvements, elle a chipé le glaçon au bœuf et aux fruits, patiemment léché auparavant par sa sœur, arrivant à point pour se délecter du contenu à l’intérieur !
De la compagnie pour Kiwi Les deux sœurs sont arrivées le 2 juin 2022 dans les Deux-Sèvres mais ne sont donc visibles que depuis cette semaine en liberté dans le parc car celui-ci a procédé par étapes. Elles ont en effet rejoint un enclos déjà « habité » par la célèbre Kiwi, l’ourse qui a joué, bébé, dans le film L’Ours de Jean-Jacques Annaud.
Âgée de 36 ans aujourd’hui, « c’est l’une des deux ourses les plus âgées en captivité en Europe », souligne Guillaume Romano, le directeur de Zoodyssée. La doyenne était arrivée en 2019 avec Dominique, son compagnon de longue date, en provenance d’un parc du Nord de la France, à Dunkerque. Un déplacement qui avait suscité bien du ramdam, avant même que les animaux n’arrivent, filmés en train de faire les cent pas dans le mini-enclos de leur précédent parc, par le militant de la cause animale Rémi Gaillard, dénonçant leurs conditions de vie.
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Bien avant la polémique, le parc animalier deux-sévrien avait déjà conclu un accord pour accueillir les deux vieux ours, « le plus grand carnivore d’Europe » que le parc souhaitait voir de nouveau représenté en son sein.
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À 36 ans et 140 kg, la doyenne fait la loi
À vrai dire, ils n’ont pas eu besoin de cinquante leçons pour trouver leur place. Après une mise en contact sonore, visuelle puis physique en liberté dans l’enclos, les deux sœurs ont très vite compris qui était le chef . Démonstration hier encore où elles ont approché la doyenne de 140 kg .
Au moindre son ou pas en avant de Kiwi, les petites prenaient la poudre d’escampette. Jusqu’à interrompre leurs jeux dans les arbres et redescendre illico en essayant, vainement de « disparaître » derrière un tronc. Raté. Pas facile de se cacher à deux fois 70 kg derrière un malheureux arbre surtout avec si peu de discrétion et autant de curiosité !
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