Deux blondes dans une scène avec un black

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Deux blondes dans une scène avec un black
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Étre noir dans le X n’a rien d’anodin, c’est d’abord correspondre à une catégorie, un « tag ». © PlainPicture / R. Mohr

Dans l’industrie pornographique, la norme est blanche. Les producteurs, les distributeurs et les acteurs sont majoritairement blancs. Rien d’étonnant pour des films tournés principalement en Occident entre la « Porn Valley », derrière les collines hollywoodiennes de Los Angeles, et l’Europe de l’Est. « Les réalisateurs aussi sont pour 80 % des Blancs », nous confie Jason Luv, impressionnant gaillard tatoué de la tête aux pieds, l’un des acteurs noirs les plus populaires actuellement. Et ils tendent à satisfaire une clientèle également plutôt blanche qui recherche généralement des personnages à son image.
Être noir dans le X n’a donc rien d’anodin. C’est d’abord correspondre à une catégorie particulière, ou à un « tag », le terme que l’on tape dans la barre de recherche des plateformes pornographiques. « Les “tubes” pornos [comme Pornhub ou Xvideos, pour citer les plus utilisés] regroupent des millions de vidéos. Il faut des cases, des étiquettes pour les ranger et les retrouver, explique Stephen des Aulnois, ex-rédacteur en chef du site spécialisé Le Tag parfait*. Mais il n’y a pas de catégorie “White”. On se focalise d’abord sur les minorités des pays dans lesquels les films sont produits… On est donc dans l’exotisation, et la fétichisation de la couleur de peau. »
À l’inverse d’un acteur blanc, un acteur noir sera donc toujours associé – et, de ce fait, réduit – à sa couleur. Pour trouver les performeurs que l’on recherche, on tapera « Black » ou « ebony », le quatrième terme le plus recherché dans le monde et le premier sur le continent africain, selon l’étude menée par le site Pornhub fin 2018. Ainsi, comme le remarque l’anthropologue Gilles Boëtsch dans Sexe, race et colonies (éditions La Découverte) , l’industrie pornographique réactive des catégories « ethnoraciales » ainsi que des fantasmes nés durant la colonisation.
Le monde du porno est donc « raciste » par essence puisque fondé sur l’exploitation marketing et la différenciation de races. Mais les Noirs y sont-ils moins bien traités ? Globalement oui. L’acteur français Joss Lescaf, plusieurs fois nominé aux Adult Video News Awards (l’équivalent des Oscars dans le X), remarque d’abord que les performeurs de couleur ont beaucoup moins d’opportunités. « Nous sommes peu demandés, notamment en France. Un acteur blanc bilingue va bosser avec cinq fois plus de productions que moi… Si, sur un tournage lambda, il faut un remplaçant sur une scène, on ne va pas prendre un mec noir. S’il faut tourner une scène en caméra subjective, on ne prendra pas non plus un Black, car le public blanc ne pourra pas s’identifier à l’acteur. »
Beaucoup de stars blanches ne veulent pas tourner avec des hommes noirs
À cela s’ajoutent les réticences de certaines actrices. « Beaucoup de stars blanches ne veulent pas tourner avec des hommes noirs, confie Jason Luv. Pas seulement parce que les mensurations impressionnantes des acteurs qui sont recrutés peuvent rendre les scènes “compliquées”, mais aussi parce que beaucoup de fans blancs refusent de les voir dans des scènes “interraciales” : elles pourraient les perdre. Tourner une scène avec un Noir reste stigmatisant ! » Les pornstars blacks sont d’ailleurs globalement moins « bankables ». Selon le site Pornhub, seuls deux Africains-Américains comptent parmi les 15 acteurs les plus appréciés des amateurs… et aucune femme noire n’apparaît parmi les 20 actrices les plus recherchées.

Jason Luv recevant un prix lors des Adult Video News Awards, en janvier 2019. © Ethan Miller/Getty Images/AFP

En conséquence, les acteurs à l’épiderme foncé sont également moins bien rémunérés. Jason Luv parle d’écarts considérables : sur les plateaux américains, les cachets varieraient de 500 à 800 euros pour les femmes, de 500 à 700 euros pour les hommes, en fonction de la couleur de peau. « En ce qui concerne le salaire, les talents noirs ne touchent jamais autant que les blancs », confirme l’actrice ­africaine-américaine Layla Perez.
 Des rappeurs, des basketteurs, des voyous… jamais des avocats
Enfin, les rôles qui leur sont réservés sont très stéréotypés. « Il n’y a pas longtemps, j’ai été appelé pour une grosse production française qui devait être diffusée sur Canal+, raconte Joss Lescaf dans un demi-sourire. Je devais jouer… un marabout. Le genre qui reçoit dans une cave avec une patte de poulet accrochée à la porte. J’ai évidemment refusé. » Jason Luv, qui a commencé dans le X il y a deux ans, a aussi dû se coltiner des personnages clichés : « Des rappeurs, des basketteurs, des voyous… jamais des avocats. Mais au fond, la palette de rôles qui nous est réservée n’est pas très différente de celle du cinéma traditionnel. »
« Le milieu du porno en lui-même est assez peu politisé, et je ne dirais pas qu’il est raciste, analyse néanmoins Stephen des Aulnois. Mais les réalisateurs vont jouer sur des clichés racistes dans une pure logique capitaliste : ils savent que ça fait vendre. » Et de citer l’ouvrage du journaliste Robin D’Angelo, Judy, Lola, Sofia et moi (éditions Goutte d’or), qui évoque un tournage surréaliste. Le producteur français Oliver Sweet, pourtant classé à l’extrême gauche, pousse un acteur noir à traiter une actrice blanche de « salope à blacks ». Et d’ajouter : « T’as pas de bol, t’es black. Alors il va falloir t’habituer, tu vas en avoir des rôles de racaille ! »
Dans une étude datant de 1994, Racism and Sexism in Interracial Pornography, les sociologues américains Gloria Cowan et Robin Campbell démontraient déjà que, dans les films X, les hommes noirs mis en scène avaient des comportements plus agressifs, embrassaient moins leurs partenaires et étaient sélectionnés pour la plus grande taille de leur pénis… Bref, que la pornographie alimentait le cliché de la supposée bestialité des Noirs. Ce cliché toujours vivace – corps musculeux, organes génitaux hypertrophiés, sauvagerie primitive – est le produit d’un imaginaire colonial, comme l’ont démontré les auteurs de Sexe, race et colonies.
Et les femmes n’échappent pas aux clichés. Dès le début du XIXe siècle, dans les « maisons de tolérance » des métropoles coloniales, puis dans les ateliers photographiques européens (notamment en France), les « indigènes » caribéennes, africaines, océaniennes, maghrébines… sont dénudées, réduites à des caricatures obscènes pour satisfaire une clientèle blanche en mal d’aventures sexuelles pittoresques. Au fil du temps, les poncifs sont restés. « L’Asiatique » est toujours soumise, « l’Orientale » lascive attend d’être dévoilée et « la négresse », une lionne au lit. Toutes sont réduites à des objets de plaisir interchangeables visant à satisfaire l’homme blanc.
Ce qui a changé, c’est la violence – quelquefois insoutenable – avec laquelle s’exprime cette domination sur les actrices dans certaines productions. Le studio américain Dogfart, par exemple, fait porter à des acteurs blancs des tee-shirts aux couleurs du drapeau des États confédérés (devenu un symbole des suprémacistes blancs) dans des scènes de gang-bang où une actrice noire, encerclée, finit invariablement souillée par ses partenaires. Le site Ghetto Gaggers, également américain, multiplie des scènes d’une brutalité inouïe où des femmes traitées de « sales négresses » se font gifler, cracher dessus et sont amenées à faire des fellations poussées… jusqu’aux larmes et au vomissement. Les productions européennes ne sont pas en reste – citons notamment les scènes dégradantes réalisées en France par Pascal OP. On pourra opposer que des pratiques violentes existent déjà avec des actrices blanches. Mais il y a la connotation raciste des injures qui donne à cette agressivité un caractère particulier, celui d’une sorte de revanche de ce qu’on a appelé « the angry white male », l’homme blanc en colère, contre des minorités qui, du fait de la discrimination positive, grignoteraient sa suprématie.
En ce sens, le cinéma pour adultes fonctionne comme un révélateur. Comme l’écrit le sociologue Florian Vörös dans l’ouvrage Cultures pornographiques (éditions Amsterdam), « la pornographie grand public constitue une arène où les angoisses et les désirs postcoloniaux, d’ordinaire euphémisés dans l’espace public, s’expriment explicitement, sans censure ni trucage ».
Les transformations récentes de ces productions semblent néanmoins aller dans le sens d’une réduction des discriminations. Via différents studios (Blacked, Blackedraw…), le réalisateur français Greg Lansky valorise par exemple l’image d’acteurs noirs tirés à quatre épingles. Et les conditions de travail y sont dignes de grands tournages du cinéma traditionnel. « On m’envoie un chauffeur, j’ai droit à un tailleur, un pédicure, une chambre privée avec des aliments que j’ai moi-même sélectionnés… c’est du grand luxe ! » témoigne Joss Lescaf. Celui-ci réalise également, comme de plus en plus de stars noires, ses propres films. « Je n’y attribue pas de rôles particuliers pour les Noirs ou les Blancs… Je pense que, d’ici une dizaine d’années, notre présence sera banalisée sur les tournages. »
Stephen des Aulnois se réjouit également de l’émergence d’une pornographie indépendante, parfois amatrice, affranchie des contraintes de l’industrie. « Lorsqu’un couple mixte tourne ses propres scènes, il ne va pas forcément s’appuyer sur des tags ou des clichés raciaux parce que, avant d’être un Noir et une Blanche, ils se conçoivent d’abord comme des amoureux. »

L'acteur Joss Lescaph. © Claire Delfino pour JA

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