Deux blacks niquent une arabe fantasque

Deux blacks niquent une arabe fantasque




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Deux blacks niquent une arabe fantasque


Nous voici donc dans l’Empire du
Milieu. Et le milieu commence loin de PĂ©kin, Ă  la frontiĂšre kirghize, Ă 
quelques milliers de kilomĂštres de la capitale. Un cinquiĂšme des habitants de
la planÚte a un passeport chinois !

Il aurait été plus simple de
prendre l’avion pour aller directement de Bishkek en Asie du sud-est, mais on
préfÚre éviter. Dans une perspective environnementale déjà mais aussi pour voir
l’évolution des paysages et des populations le long de cette route. Ce qui nous
a fait quelques (longues, parfois) heures dans les transports kirghizes et
chinois.

Nos derniĂšres heures au
Kirghizstan ont Ă©tĂ© superbes avec la traversĂ©e de la vallĂ©e de l’AlaĂŻ dans un
bon vieux camtard local. Puis on a passé la frontiÚre. On a commencé par nous obliger
Ă  prendre un bus complĂštement pourri (on voulait faire du stop) sur une piste
qui l’était encore plus. Une dizaine d’heures pour faire 140 kilomĂštres, arrĂȘt
dans un check point derniÚre génération comprit


Nous voici enfin, Ă  23h, Ă 
Kashgar, carrefour incontournable de la Route de la Soie, et rendez-vous des
backpackers. Mais là, on ne croisera qu’un suisse (que je recroiserai par
hasard dans trois autres villes toutes distantes de milliers de kilomĂštres).

Cette arrivée dans Kashgar a
vraiment été un nouveau « choc culturel » pour moi. Les deux premiers
ayant Ă©tĂ© l’arrivĂ©e dans le monde musulman Ă  Mostar (Bosnie) et l’improbable
Iran.

DĂšs l’entrĂ©e dans la ville, on
constate la diffĂ©rence avec l’Asie Centrale : il y a de l’électricitĂ©, et
pas qu’un peu ! Si, la veille encore, on marchait dans le noir dùs la nuit
tombée, ici les panneaux publicitaires et surtout les enseignes de magasins
illuminent les rues. Pour les locaux, ces caractĂšres ont une signification,
pour nous ce sont de beaux dessins. On se réveille le premier matin, et devant
nous une immense cours d’école avec des centaines d’enfants faisant leurs
exercices matinaux au son de la belle musique impériale. Un nouveau pays !

On sent que Mao a eu un peu de
mal Ă  maitriser complĂštement ces peuples du Xinjiang, cette province du
nord-ouest du pays. Lorsque l’on se promùne dans les rues de Kashgar, on croise
peu de chinois comme on l’entend en France, mais principalement des ouïghours,
un peuple turcophone. Ils ont un faciùs ressemblant aux peuples d’Asie
centrale, c’est-Ă -dire un mĂ©lange mongol, perse, turc voire hindou
 ils sont
majoritairement musulmans sunnites, ont leur propre langue (turcophone lĂ 
aussi) et Ă©criture, qui ressemble Ă  l’arabe mais qui n’en n’est pas.
D’ailleurs, la majoritĂ© des enseignes ont la double Ă©criture chinoise et
ouĂŻghour (ça ne nous a pas plus aidĂ© faut dire). Et beaucoup d’anciens ne
parlent pas le mandarin. Bon Mao n’a pas tout rĂ©ussi mais il a quand-mĂȘme une
belle (et grande) statue à son effigie, levant le bras droit vers l’avenir. Les
mauvaises langues disent qu’il hùle un taxi tellement il faut se battre pour en
attraper un.

A errer dans les rues de Kashgar,
on redécouvre un nouveau peuple (les ouïghours) intégrée dans une nouvelle
civilisation (chinoise). Et on sent qu’il y a comme un dĂ©calage. La ville,
comme la région, est trÚs pauvre, malgré les belles lumiÚres et des immeubles
neufs. Beaucoup plus de mendiants que dans les pays précédents (et que dans le
reste de la Chine que nous avons visité), un vieux centre qui tombe en
désuétude, une hygiÚne qui laisse franchement à désirer
 Etrangeté chinoise
Ă©galement, nous sommes sur le mĂȘme fuseau horaire que la capitale, si bien
qu’il fait Ă  peine jour Ă  11h du matin. On a bien l’impression que PĂ©kin a
classé les ouïghours comme peuple de seconde zone


Un occidental qui a voyagé
pendant cinq mois dans le pays, nous annonce « ne comptez pas ĂȘtre
comprit par les chinois ». Et effectivement, on va vite se rendre
compte qu’il ne faut pas y compter. Faut essayer certes, mais il faut surtout
avoir la requĂȘte dĂ©jĂ  Ă©crite en mandarin sur un bout de papier. MĂȘme la langue
des signes est diffĂ©rente. Pourtant on l’avait bossĂ© depuis des mois, mais ici
c’est une autre histoire, rien, z, on recommence Ă  zĂ©ro comme dirait Edith. On
a pu expĂ©rimenter cela une premiĂšre fois au resto
 quelle galĂšre ! MĂȘme
avec les dessins sur le menu, on n’est pas arrivĂ©s Ă  se faire comprendre.
RĂ©sultat, on s’est retrouvĂ©s avec des plats pour sept ! Bon, comme on est
gĂ©nĂ©reux dans l’effort, qu’on ne voulait pas laisser une mauvaise impression et
que c’était bon, on a mangĂ© pour six. On manquait d’entrainement. Devant nous,
Ă  la mĂȘme table, ils ont eu le temps d’enchainer trois services. Je reviendrai
dans un autre post sur leur façon de manger. Peu ragoutant.

A Kashgar, nous avons aussi
parcouru l’immense bazar, qui grouille de monde, et le marchĂ© aux animaux, un
des plus grands d’Asie. Ça fourmille de monde et de bestiaux (yaks, chameaux,
chevaux, ñnes, moutons, chùvres, un suisse aussi,
), ça jacte, ça henni, ça
marchande, ça braie, ça rigole, ça sert des paluches en échangeant des biftons.
Une ambiance virile mais correcte (ou presque, ça castagne encore un peu).

Tout ça c’était avant l’drame, se
rendre Ă  l’évidence : il n’y a plus de place couchettes dans les trains
dans les cinq jours Ă  venir. On doit prendre un premier train pour Urumqi,
environ mille bornes et 30h ; et un second pour Chengdu dans le centre sud
du pays, environ deux milles bornes et 50h
 on va avoir mal au c*l à passer ce
temps assis ! Que nenni grand Dieu, plus de place assise ! Ce sera
debout pour 80h avec une pause d’une demi-journĂ©e pour dormir Ă  Urumqi.

DĂ©jĂ , en Asie Centrale, chaque
dĂ©placement Ă©tait une aventure, mais ça n’a rien de comparable avec ces quatre
jours Ă  traverser presque les deux-tiers du pays. On voulait voir du pays, on a
été servi ; on voulait rencontrer du local, on a eu de la promiscuité
comme jamais. Mais que c’était bon !

D’entrĂ©e Ă  la gare, la sĂ©cu nous
soutire nos supers couteaux ouĂŻghours achetĂ©s au bazar
 rrrrhhhhh, j’ai que ça
à faire moi de braquer le conducteur du quotidien Kashgar – Urumqi ! On
est presque les derniers Ă  embarquer, on nous presse gentiment de grimper quand
une intendante reçoit un message sur le talkie. Et là elle se met à nous hurler
dessus et Ă  la dizaine de passagers encore Ă  l’extĂ©rieur. Une morceau
d’hystĂ©rique, y’a vraiment pas d’autres mots, on dirait un coach de lutte sur
le bord du tatamis qui gueule ses encouragements Ă  son poulain dans une salle
oĂč l’on ne s’entend plus. Mais lĂ  on l’entend y’a pas de souci et surtout
le train est déjà blindé, on ne peut pas rentrer plus vite bordel ! Etrangeté
chinoise là aussi, tout le monde la ferme
 vraiment bizarre, on est les seuls
Ă©tonnĂ©s. Un remĂšde contre l’amour comme dirait l’autre. Je reviendrai aussi sur
ces pratiques Ă©tranges dans un autre post. Peu entrainant.

Et nous voila dans les wagons.
Enfin plutĂŽt entre deux wagons, lĂ  oĂč l’on est rentrĂ©, car on ne peut pas
avancer. En fait ils vendent les places couchettes, les places assises, puis
blindent le train au max en vendant des tickets à prix réduit pour le reste de
l’espace. On est loin des rĂ©glementations françaises type ERP. Le long du
trajet, on enchaine les positions debout, assis, mais pas couchés, impossible.
On va rester lors de ce premier voyage dans cet entre-wagon, coin fumeur et non
chauffé. Super ! On va néanmoins arrivé à faire notre place en se calant
sur des sacs de charbon et de citrouille. Pas le mieux pour le postérieur, je
ne vous le conseille pas. Certains moments, je compte, on est une dizaine dans
trois mÚtres carré.
Quand je vous disais qu’on avait goutĂ© Ă  une certaine promiscuitĂ© avec le
local


Avec ma taille et ma face
d’étranger, je fais peur aux gamins. Trop marrant ! La premiĂšre seconde
ils se demandent ce que c’est que ce grand truc, puis se refugient dans les
bras ou les jambes de leurs parents. Une fois bien au chaud, ils jettent de
nouveau un coup d’Ɠil. S’ils croisent mon regard, ils se cachent encore plus et
certains pleurent. Les plus grands s’y font et deviennent des potes, les petits
s’y font rarement. L’ogre Gloups sans le dĂ©guisement^^

Les heures passent lentement, tout
comme les intendants qui tentent de pousser leurs chariots en Ă©vitant de nous
Ă©craser au passage. On mange presque tous des pates (les noodles chinoises), petit Ă  petit on s’endort les uns sur les
autres. Bah non en fait on ne s’endort pas, c’est pas possible. Comment
faites-vous chers médecins pour enchainer plus de 24h ?

Heureux d’ĂȘtre arrivĂ©s Ă  la
premiĂšre Ă©tape, on se repose quelques heures avant d’enchainer sur la seconde.
Avec notre mini expérience, on se la joue tactique et on ne se laisse pas
faire, pas moyen de se retrouver entre deux wagons. Chanceux, on rencontre un
jeune qui parle anglais, il sera un bon compagnon de voyage, et nous donnera
des tuyaux de voyageurs. Comme manger au resto le soir afin de pouvoir dormir sur
la chaise. Je m’assoupie, j’allonge mes jambes sous la table, le gars d’en face
racle gracieusement sa gorge, et dépose son beau crachat sur ma godasse

classe, merci Gabert (oui ici tout le monde s’appelle Gabert, ça Ă©vite les
erreurs). Je reviendrai aussi sur cette habitude du crachat. Peu attirant, et
surtout vraiment dĂ©gueulasse ! Ma foi, ce resto-dodo ce n’était pas le
Hilton mais on a sombré quelques instants, trÚs précieux à ce moment là du
périple.

Encore de la guitare, des gamins
qui aprÚs nous avoir apprivoisé jouent avec nous, des paysages qui évoluent
vers plus de vert,
 on arrive bientît à Chengdu, capitale du Sichuan.

Les chinois sont habitués à ces
voyages, c’est un peu comme les dĂ©parts au bled mais tous serrĂ©s dans un train.
Ils s’y font, ont leur petite organisation de nomade, et s’adaptent à ce
foutoir ambulant.

Perso j’ai dĂ©testĂ© mais surtout
adorĂ©. DĂ©testĂ© car on est rĂ©duit Ă  se comporter comme des bĂȘtes, on touche
terre, il n’y a plus aucune dignitĂ© (je vous Ă©pargne certains dĂ©tails), les
flics et personnels sont humiliants envers les passagers, et les gens laissent
faire tout ça. J’y reviendrai aussi, peu accueillant. En plus c’est
physiquement Ă©puisant, on attend que les heures s’égrĂšnent
 ma foi. Mais j’ai
adorĂ© car on s’est prit un bain de Chine authentique. On s’est retrouvĂ©s Ă 
partager leur quotidien de voyageur, on Ă©tait au mĂȘme niveau qu’eux. Il y avait
un vrai Ă©change, et tout cela sans parler ou presque. On voulait voir du local
eh bien on a été servis !

(Pour l’étape suivante entre
Chengdu et Kunming, 18h, on a pu prendre des « couchettes ») Yeah
!!

Frelon d’or : Alors perso je me suis fait un petit dĂ©lire dans
ces trains. Je me suis amusé à faire quelques allers-retours dans des wagons,
avec la musique Paper Planes, de Mia (du film Slumdog Millionaire), dans les
oreilles. SĂ©rieux, je me croyais dans le film, avec ces personnes Ă  enjamber,
ces visages mix asiatiques, et leurs regards. Fatigués, souriants ou
interloqués à ma vue, couchés les uns sur les autres
 une ambiance incroyable
et la musique qui tabasse ! Paon Paon Paon Paon !

Pompe à vélo : Choix difficile entre les raclements de gorges,
les gueulantes normalisĂ©es, et leur façon de manger


Fun : Pendant que Charpi discutait gentiment avec un jeune
prosélyte musulman, je me retrouvais à jouer les interprÚtes ouïghours /
anglais avec une demi-douzaine de gars, Ă  l’aide du Lonely Planet. J’étais
assis sur une banquette, cerné par ces adolescents assis et debout, à quelques
centimĂštres de ma tĂȘte, et tous avec des faces de Jacouille la
Fripouille ! MĂȘmes teints, mĂȘmes coupes de cheveux et dĂ©tail non
négligeable, les chicos dégueus, tous à me poser pleins des questions.
Franchement c’était trop bon. « Tu t’es espongĂ© dans la vinasse ? »

PS pas musical : Les félicitations à Charpi qui a continué la route
pendant plusieurs jours entre Chine, Laos et Thaïlande ! Champion !

PS Musical de
Benjo : Paper planes , de Mia

PS Musical de Charpi : Get Read y , de The Temptations

Le Kirghizstan, c’est beau
 bon on se casse ?! Voilà ce que j’ai
en tĂȘte avant d’écrire ce mail. Je pourrais rallonger et vous en mettre des
tartines sur le nomadisme, la gĂ©ographie et l’histoire assez rĂ©cente de ce pays
en tant que tel. Mais vous serez certainement assez curieux pour aller faire un
tour dans une encyclopédie et sur le net afin de vous familiariser avec ce lieu
complÚtement méconnu. La preuve par quatre pouvez-vous me le situer sur une
carte du monde vierge, me citer la capitale, me décrire la recette du kumiz ou encore la taille des talons des
meufs du coin ? Ah ! Ah !

Bref on ne sait rien de rien sur ce pays et pourtant il n’est pas petit
(la moitié de la France).

Pour vous aider je vous glisse quelques petites recommandations pour
ceux et celles qui auraient l’envie furieuse de quitter un hiver pour un autre
et de se la jouer au grand Khan qui retourne dans sa steppe natale.

PARTIE 1 CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE (comprenait ce qu’il faut faire
mais pas trop)

1° Venir en hiver : ça meule, partout de la neige. Ya mĂȘme une
vallĂ©e coincĂ©e entre deux cols Ă  plus de 3000 oĂč la tempĂ©rature est tombĂ©e Ă 
moins 55° l’annĂ©e derniĂšre.

2° Renvoyer ses affaires « grand froid » la veille de
l’arrivĂ©e et se faire la traversĂ©e du pays en simple basket ouvertes aux quatre
vents (glacial ici).

3° Prendre une chaussette made in
Korea pensant que ça compensera une bonne paire de godasses.

4° Boire l’eau du robinet. Certes consommable mais le pays a Ă©tĂ© la
poubelle nucléaire pour les russes pendant de nombreuses années.

5° Faire son visa chinois à Bishkek (la capitale, du coup !).
Faisable mais tellement cher. On te fait ramasser la savonnette plusieurs fois
avant de valider. 

6° Etre végétarien. Amis de la verdure bonne chance. Tu peux mais ils
aiment mettre de la viande partout. En plus en hiver on trouve souvent du
cheval dans la soupe. Sympa. Paraßt que ça réchauffe et a des vertus aphrodisiaques.

7° Pas paner un seul mot de russe. Pas évident de trouver une langue
commune pour converser.

8° Sortir dans Bishkek quand la ville s’est transformĂ©e en une immense
patinoire urbaine et que les feux urbains ne fonctionnent plus. Ah Vladimir Ilitch
tu nous manques (voir partie 2 petit 1).

9° Draguer une fille Kirghiz sans ĂȘtre sĂ»r de la marier. Une
institution ici et quand on a passeport français on est assurĂ© d’attirer les
convoitises. Le problĂšme c’est que la sĂ©duction ne se fait jamais sans
intĂ©rĂȘts.

PARTIE 2 CE QU’IL FAUT FAIRE (comprenez ce qu’il ne faut pas trop
faire)

1° Visite de site nucléaire et autres lieux made in URSS. En ville et
ailleurs dans le pays il est trĂšs difficile de louper une statue de LĂ©nine, une
effigie ou une de ces cĂ©lĂšbres citations comme « l’Etat c’est le
communisme et l’électricité ».

2° Tester les minibus locaux avec verglas et chauffeur déluré. Souvent
des troupeaux de moutons ou de chevaux traversent les voies. Les conducteurs ne
comprennent toujours pas que le concept de klaxon est ignoré du monde animal.
Surtout quand celui-ci a dĂ©cidĂ© d’imposer son rythme. Il serait plus prudent de
ralentir
 de ralentir. Ralentis !! C
..d !! Ah bah trop tard et
encore un trente-huit tonnes renversé sur le bas-cÎté.

3° Sortir par moins 10° spécialement quand le soleil se couche.

4° tester le patin à glace sans patins dans les rues de la capitale.

5° Parler russe avec un fort accent de Komarad et dire un da
guttural à chaque question posée.

6° Essayer de déterminer le début et la fin des villes soviétiques.
MĂȘme les plus petites s’étalent et s’étalent sur des kilomĂštres. Tu me diras
c’est pratique vu la taille des avenues on peut facile y rentrer quatre voies
de voitures, une pour les bus, un aller-retour pour les vélos et une voie
patinoire pour les piétons. Easy !

7° Si vous ĂȘtes malade, les prescriptions locales sont simples
(vĂ©ridique !). Pour des maux d’estomac et turista : boire de la vodka
et du sel pendant 24h sans rien d’autre. Pour la prise de poids ajouter à votre
régime alimentaire de la vodka avec de la biÚre. Pour une otite prenez un coton
imbibé de sérum physiologique local à savoir vodka.

8° Expliquer les nouvelles rÚgles des visas aux policiers qui vous
arrĂȘtent dans la rue en spĂ©cifiant bien que votre passeport a Ă©tĂ© retenu par
l’ambassade chinoise (voir partie 1 petit 5).

9° S’asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi à regarder les filles
tant qu’y en a. Les plus belles filles du monde en tout cas au moins sur le
podium mondial. FaciĂšs asiatique et classe russe.

10° Quand vous ĂȘtes lassĂ©s, le marchĂ© d’Och c’est pas mal. La voie
principale est complÚtement défoncée ainsi que de nombreuses maisons dans le
quartier. Il ya deux ans la ville a connu des Ă©meutes terribles entre ouzbĂšks
et kirghiz (problĂšmes de frontiĂšres).

Le frelon d’or : le pays est
somptueux certes il vaut mieux venir en été pour profiter des nombreux treks de
ouf malade qui déchirent. Mais la magnificence des montagnes. La brume sur les
lacs et les chevaux qui percent Ă  travers. Les couleurs. Bref pour un
contemplatif comme moi c’est le cƓur.

Le fun de la semaine : Benjo qui a
testĂ© la station de ski internationale de Karakol en tĂȘte. Des installations
made in Ménuires et un tour du propriétaire effectué en une demi-journée.
Néanmoins le cadre est époustouflant et on est seul sur les pistes. 

La pompe à vélo : la furieuse manie
des kirghiz à vouloir se mettre sur la gueule. Ils aiment la castagne et ça se
sent au degrĂ© d’alcool qu’ils ont imbibĂ©. Encore hier soir de retour d’une
partie coinche, trois jeunes trous du cru raides comme des pinces lassés ont
gentiment essayé de nous bousculer. Bon on était six dont deux doubles-mÚtres
(enfin quasi). Ils doutent de rien les gonz’


PS Musical de Charpi : Fragile dreams , d’Anathema

PS Musical de Benjo : Jolene , de Dolly Parton

Nous ne sommes pas restĂ©s longtemps dans cette rĂ©gion et c’est bien
dommage. On aimerait donner du temps au temps et pouvoir s’installer
confortablement dans les moufles du voyage et se faire acteur et observateur
chaque jour que l’on passe sur cette bon Dieu de Terre mais à court de pouvoirs
magiques on doit dealer avec les impératifs du monde moderne à savoir
rĂ©ceptionner l’amour de sa vie dans un coin qui est pourtant une des
expressions les plus contemporaines du dĂ©part et de l’arrivĂ©e : un
aĂ©roport. Le rĂȘve, quoi !^^

Bref je m’emballe. Revenons à notre besogne du jour, comprendre le
concept d’Asie centrale. Ouais on a tous tĂątĂ© de la gĂ©ographie de papa. Place
tes continents et tes capitales et tiens place moi l’Asie centrale. Merde c’est
oĂč que c’est l’Asie dĂ©jĂ . Bon l’Asie ça commence avec une partie de la Russie
et ça se termine avec la Russie. Voilà c’est vachement simple. Bon tout le
monde sait localiser l’Asie du sud-est. Pour l’Asie de l’ouest encore quelques
hésitations. Les chercheurs qui cherchent on en a par contre, peu trouvent. Le
grand Charles a parlé. Rideau. Pour
l’Asie centrale c’est pas une mince affaire en fait c’est la zone oĂč l’on se
trouvait il y a peu avec le Benj’.

Je ne sais pas pour vous mais l’Asie centrale pour moi ça a bercĂ© mon
enfance. Je pensais contes et lĂ©gendes. Terra incognita. Je me disais qu’il ya
avait peut-ĂȘtre personne et que l’on pouvait se laisser aller au dĂ©lire d’ĂȘtre
un putain d’explorateur. Que nenni ! Ces rĂ©gions ont une histoire et elle remonte
Ă  loin. Attendez, je ne vais pas vous la faire Pierre Bellemare. Juste vous
donner quelques Ă©lĂ©ments (que vous connaissez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ ) pour que vous
puissiez frimer dans les salons et soirées mondaines et surtout que vous
n’hĂ©sitiez plus Ă  prendre un billet Ă  bord d’un bon vieux Tupolev ou Antonov
afin de venir vous rĂ©galer dans ces rĂ©gions coincĂ©es entre l’Europe, la Russie,
le Moyen-Orient et
LĂ©cher sa jeune chatte chaude
La blonde et le graffeur
Prouver leur amitié

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