Des vacances dépravées

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Chaque semaine, un écrivain nous raconte un flirt d'été qui l'a marqué. Seule dans une capitale déserte, Eliette rencontre un bel inconnu.
Cet été-là, ce fut particulier. C’était l’été d’après. Je veux dire, d’après la garde alternée. Avec un petit goût de liberté, en pensant à ces semaines qui allaient se dérouler, l’une avec les enfants, l’autre sans. Mais aussi, beaucoup de culpabilité de leur infliger ce divorce, et d’angoisse de les voir bientôt se partager entre deux milieux opposés en tous points. Qui est le crétin qui a inventé ce système absurde où l’on coupe les gosses en deux moitiés bien égales pour ne léser personne comme s’ils étaient des paquets ? Ce système arrange parfois les parents, c’est sûr, quel confort de souffler une semaine sur deux, libérés des contraintes familiales, c’est idéal en fait, les non divorcés en seraient presque jaloux, mais les enfants, les pauvres, n’ont rien demandé, ils n’ont pas voulu que leurs parents se séparent, et encore moins de faire leurs valises toutes les semaines comme des pauvres bougres. La double peine, la double vie, la double maison, condamnés à être des agents doubles dans cette guerre froide sans trêve.
C’était le mois d’août, les miens étaient partis avec leur père en vacances, et je me retrouvais donc sans famille, sans personne dans les rues, les magasins fermés, désarçonnée, « désenfantée ». Un matin, pour cesser de tourner en rond – pas de repas à préparer, pas de bruits, pas de cris d’ados en rage, pas de pas, je me suis aventurée dehors, dans la rue, ma rue Alfred de Musset, vide de ses hommes qui sont « menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites… » et de ses femmes, « perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées… » comme l’écrit l’auteur de « On ne badine pas avec l’amour ».
Je passai devant l’école des enfants près du boulevard et mes pensées me ramenèrent à un témoignage produit par mon ex-mari lors du jugement pour le divorce : celui-ci m’avait frappée car il était écrit par une mère qui avait ses deux enfants dans la même classe que les miens. Cette petite dame, mal dans sa peau, qui ne regardait jamais les gens dans les yeux à la sortie de l’école, s’était fendue d’un faux, écrit d’un style et d’une écriture enfantines, presque scolaires, dans lequel elle s’en prenait à ma personne comme si elle me connaissait parfaitement alors que je ne lui avais jamais adressé la parole. Sans doute informée par mon ex-mari qui était soudain devenu délégué des parents d’élève malgré sa vie fort dissolue, dont je découvris par hasard les tenants et les aboutissants lorsqu’il oublia malencontreusement son portable chez moi. En passant devant l’école, soudain une question me traversa l’esprit: quelle était la motivation de cette femme pour vouloir absolument couper mes enfants en deux ? Pourquoi donc avoir pris le risque d’écrire des mensonges passibles d’un an d’emprisonnement ?
Je poursuivis mon chemin et mon errance me guida jusqu’au bois de Boulogne. Je pris place sur un banc, le soleil perçait à travers les nuages, les arbres se penchaient sur le lac, les barques étaient à quai, et je sortis mon téléphone sur lequel j’avais mis en fond d’écran une photo des enfants, je versai quelques larmes, puis je pensai à ma fille, et à la discussion que j’avais eue avec elle au sujet des applis de rencontre qui mettent les gens en relation les uns avec les autres en les géolocalisant, et tout d’un coup, je me dis, pourquoi pas… En deux clics c’était simple, de télécharger et signaler ma position. A cinquante mètres, voici le profil d’un homme, et dix minutes après, il est là, à côté de moi : un coureur en tee-shirt, short et baskets, le teint mat, les yeux noirs, assombris par des sourcils épais, le sourire charmeur. Pendant un moment, nous restons ainsi, sans rien dire. La situation est absurde, un peu déroutante et il faut partir, tout de suite. Je me lève, cette idée est stupide, vraiment, mais il me retient, la main sur le poignet, doucement mais fermement. Je suis troublée, ses yeux s’arriment aux miens, il me relâche et c’est moi qui ai le souffle court.
Pas vraiment, non. Si j’avais le choix, je serais avec mes enfants, mon mari, ses vociférations et son corps tout gras, peu importe à présent, mais je ne serais pas là. Et lui que fait-il, seul au mois d’août à Paris ? Il a besoin de se confier. Sa femme, son couple, sa vie. Au début, c’est sûr, il l’aimait. Mais tout a changé, sa minceur est devenue raideur, sa simplicité un vide intellectuel, sa rigueur de la pure bêtise. Il a pris la décision de divorcer, mais c’est si difficile. Alors ils se sont séparés pour l’été, avant de se partager les enfants, et il court, tous les jours au bois de Boulogne.
EN DISCUTANT, NOUS PLEURONS, NOUS RIONS, NOUS DISONS N'IMPORTE QUOI.
Bref, nous marchons dans les rues désertes et puis nous nous asseyons quelque part sur les bords de la Seine, faut-il qu’il m’en souvienne. Combien de fois ai-je traversé ce pont avec les enfants.  J’ai toujours eu mes enfants près de moi, autour de moi, dans le bruit et la fureur je les aime. J’ai toujours tout fait avec eux. Comment m’en séparer ? Et en discutant ainsi, nous pleurons, nous rions, nous disons n’importe quoi. Il se rapproche de moi, me frôle l’épaule, me caresse la joue pour sécher une larme. J’ai l’impression de le connaître, de me connaître, de le reconnaître. Une autre vie, peut-être ? Ou alors, dans le quartier, chez le boulanger ? Ou simplement, deux êtres qui unissent leurs solitudes, le temps d’un jour, d’une soirée peut-être, par un mois d’août à Paris, un simple badinage sans conséquence. D’ailleurs, nous ne nous sommes pas dit nos noms, nous n’avons pas cessé le vouvoiement, comme pour retenir l’instant précieux où l’inconnu reste inconnu, avant de plonger. De plonger dans quoi ? Dans la pénombre, le soir venu, il est toujours en jogging mais pourquoi pas, nous avançons sur les quais, et devant la Seine qui brille de mille reflets d’un soleil qui ne veut pas se coucher et dont les rayons illuminent nos visages, jusqu’à la place de Fürstenberg, où nous dînons dans un restaurant éphémère, et peut-être l’ai-je inventé celui-là, pour rendre le moment plus beau encore. Et puis, il est temps de rentrer, la nuit est tombée cette fois, et la Seine est encore plus mienne, faut-il qu’il m’en souvienne, est-il possible que l’amour existe, après les mariages, les divorces, les faux témoignages, les trahisons amicales, familiales, filiales, abyssales, phénoménales, quelque chose de sublime, oui, l’union de ces êtres imparfaits et affreux sous un souffle d’été, devant les flots, il me propose de me raccompagner, nos pas nous mènent dans ma rue, quelle surprise, il en est tout ébaubi, mais après tout, l’appli, bien sûr, rapproche les gens en fonction de leurs lieux et lui aussi habite rue Alfred de Musset. Mais à quel numéro, à quelques numéros de moi, n’est-ce pas dans la maison mitoyenne au boulevard par hasard, c’est exactement cela, et c’est alors que je comprends en un éclair, comme frappée par la foudre, que cet inconnu du mois d’août n’est autre… que le mari de la dame au faux témoignage, la femme d’à côté qui voulait m’enlever mes enfants ! « Adieu, Perdican ! » a dit mon cher Musset. Il n’y a rien de pire que le sublime qui se transforme en grotesque vaudeville.
Éliette Abécassis est l'auteure de « L'Envie d'y croire, journal d'une époque sans foi » (éd. Albin Michel).
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