Des jeunes filles qui se mettent des tampons ou serviettes hyginiques

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Des jeunes filles qui se mettent des tampons ou serviettes hyginiques

Cet article date de plus de sept ans.


Sujet tabou par excellence, les menstruations sont dans beaucoup de pays pauvres le premier pas vers la déscolarisation des filles. Mettre les protections hygiéniques à la portée de toutes est donc une priorité à ne pas négliger tant dans les pays en développement, que dans certains pays les plus riches.




France Télévisions




RĂ©daction Afrique





























Centre de fabrication artisanale de serviettes hygiéniques réutilisables à Durban, en Afrique du Sud, en mars 2015. (STEFAN HEUNIS / AFP)



Le ventre fĂ©cond de mĂšre est valorisĂ©, glorifiĂ©, quand il est gravide. Mais vide, il n’intĂ©resse personne. Pire, il dĂ©goĂ»te Ă  chaque fois que l’utĂ©rus fait «peau neuve», soit tous les mois. Et la femme d’ĂȘtre dĂ©clarĂ©e impure lors de ses menstruations. Un exemple parmi d’autres : dans les zones trĂšs rurales du NĂ©pal, les femmes sont souvent obligĂ©es de vivre dans des cabanes sĂ©parĂ©es – ou dans l’étable – lorsqu’elles ont leurs rĂšgles. 

Cette «affaire de femmes» ne concerne pas les hommes. Il ne faut pas en parler, on est dans le tabou.
Des associations Ɠuvrent dans diffĂ©rentes parties du monde pour remĂ©dier Ă  un problĂšme majeur aux consĂ©quences aussi inattendues que dĂ©vastatrices.
 
Une fille sur dix
En Afrique, selon l’Unicef, une fille sur dix ne va pas Ă  l’école pendant ses rĂšgles.
La faute Ă  des protections hygiĂ©niques tout Ă  fait inabordables. Les adolescentes africaines font avec ce qu’elles ont, Ă  savoir lambeaux de vieux habits, papier journal, mousse de matelas voire feuilles de bananier ou quelques poignĂ©es de sable. Des protections suffisamment sommaires et alĂ©atoires pour insĂ©curiser les jeunes filles et les empĂȘcher de sortir de chez elles, sauf Ă  prendre le risque de se ridiculiser en cas de chute intempestive du rembourrage improbable.
 
C’est Ă  l’ñge critique oĂč elles passent du primaire au secondaire, et oĂč les raisons de manquer l'Ă©cole, comme le travail domestique Ă  la maison et autres corvĂ©es en milieu rural, sont multiples. Ces absences rĂ©guliĂšres d’un minimum de cinq jours par mois tous les mois favorisent le dĂ©crochage scolaire et Ă  terme la dĂ©scolarisation.
 
Tous les programmes
Au Kenya, lorsque Barclay Paul Okari, jeune homme de 22 ans, a pris connaissance et conscience du problĂšme, il a dĂ©cidĂ© d’Ɠuvrer pour le rĂ©soudre. Il a crĂ©Ă© des packs de serviettes rĂ©utilisables fabriquĂ©s par des femmes pauvres qui en tirent un petit pĂ©cule.

Les ONG sont multiples Ă  s’attaquer au problĂšme, en Ouganda avec PLAN international ou MakaPads , qui se sert de feuilles de papyrus et de papier recyclĂ©, ou encore AFRIPads (en anglais «pad» veut dire protection hygiĂ©nique, NDLR) qui a lancĂ© un paquet low cost de serviettes rĂ©utilisables un an. Ou enfin Sue Barnes, qui fabrique ses packs pour les Ă©coles du Swaziland et du Lesotho, deux petits pays particuliĂšrement pauvres voisins de l'Afrique du Sud. Son association, Project Dignity , approche aussi des ONG ou des entreprises mĂ©cĂšnes pour obtenir des dons nĂ©cessaires Ă  la fabrication de packs destinĂ©s Ă  des Ă©coles sud-africaines.
L'association Sustainable Health Entreprises utilise quant à elle de la fibre de bananier pour fabriquer ce type de serviettes au Rwanda.

Au Népal, Institute for Social and Environmental Research (ISER-Nepal) a misé sur la coupe menstruelle, autre systÚme de protection réutilisable, pour donner une autonomie corporelle aux jeunes femmes ayant leurs rÚgles pour favoriser leur assiduité scolaire.
 
A dĂ©faut de changer les mentalitĂ©s, en soustrayant de la sociĂ©tĂ© les filles, une semaine par mois tous les mois, le problĂšme des rĂšgles participe Ă  l’analphabĂ©tisation des femmes. En s’y attaquant frontalement, on rompt un tabou. Non seulement on maintient les filles dans le systĂšme scolaire, mais les diffĂ©rents programmes mis en place permettent à des familles trĂšs modestes, via une micro Ă©conomie locale, de gagner un complĂ©ment de revenus non nĂ©gligeable.
 
Produit de luxe
Il est quand mĂȘme Ă  noter que les protections hygiĂ©niques semblent ĂȘtre perçues comme superflues mĂȘme dans certains pays industrialisĂ©s. En effet, les Britanniques s'insurgent contre le fait que les serviettes hygiĂ©niques et autres tampons sont au mĂȘme niveau de taxation que les produits de luxe «à usage non essentiel». Et les Françaises de leur emboĂźter le pas en rĂ©alisant Ă  leur tour que les serviettes hygiĂ©niques sont taxĂ©es Ă  20%, cinq fois plus qu'une glace en pot individuel. Le collectif fĂ©ministe Georgette Sand rĂ©clame que le taux de TVA appliquĂ© aux serviettes et tampons pĂ©riodiques passe de 20% Ă  5,5%. Une Ă©vidence pour ce collectif qui rappelle que ces produits sont de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, tout comme l'eau, ou les prĂ©servatifs. Le collectif souligne que, pour les femmes, « avoir ses rĂšgles, ce n'est pas optionnel ». En consĂ©quence, ces produits pourraient mĂȘme ĂȘtre taxĂ©s Ă  2,1% comme c'est le cas pour les mĂ©dicaments remboursables par la SĂ©curitĂ© sociale.


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La RĂ©gion Île-de-France et le Crous de Nantes Pays de la Loire distribuent depuis le 19 avril 2021 (pour le Crous) et Ă  partir du 3 mai 2021 (pour l'Ile-de-France), auprĂšs de 465 lycĂ©es et 18 CitĂ©s U’ et RĂ©sidences U’, des tampons et serviettes hygiĂ©niques de la marque Les Petites Choses. Au total, plus d’un million de produits seront distribuĂ©s.
Les Petites Choses est la premiÚre marque en France de protections hygiéniques 100% coton bio et sans perturbateurs endocriniens à afficher en toute transparence son rapport toxicologique certifié. Les protections périodiques proposées ont reçu le label GOTS ( Global Organic Textile Standard ), qui assure un mode de production écologique et socialement responsable . Il garantit notamment que le coton biologique utilisé ne contient pas de parfum, de silicone, ou de paraben.
« La trĂšs grande majoritĂ© des protections pĂ©riodiques vendues en grandes surfaces sont des produits synthĂ©tiques issus de la pĂ©trochimie (polypropylĂšne, polyester
). Ils sont nocifs pour la santĂ© et mettent plus de 500 ans à se dĂ©grader. Nous avons voulu nous engager en concevant des produits bons pour les femmes et pour la planĂšte. BiodĂ©gradables , les protections Les Petites Choses mettent seulement six mois Ă  se dĂ©grader ! » prĂ©cise Johan Bonnet , co-fondateur de la marque.
Soucieux de proposer des produits accessibles Ă  tous : « Les produits bio Ă©tant souvent perçus comme chers, nous souhaitions absolument pouvoir garantir des tarifs accessibles . Pour cela, nous avons dĂ©cidĂ© d’associer le fabricant de matiĂšres premiĂšres au projet afin de maĂźtriser les coĂ»ts de production. » ajoute Matthieu Batteur , co-fondateur.
Alors que le gouvernement annonçait en fin d’annĂ©e 2020, un budget de cinq millions d’euros pour lutter contre la prĂ©caritĂ© menstruelle , touchant une femme sur dix, certaines rĂ©gions, municipalitĂ©s et autres Ă©tablissements publics, se mobilisent pour proposer en 2021 des distributeurs gratuits de serviettes hygiĂ©niques , tampons et protĂšge-slips dans leurs Ă©tablissements.
D’aprĂšs un sondage de l’IFOP , plus d'une jeune fille sur trois en Île-de-France ne change pas suffisamment de protection ou a recours Ă  l’utilisation de protections de fortune. La prĂ©caritĂ© menstruelle est une rĂ©alitĂ© quotidienne pour ces adolescentes et qui peut, dans certains cas, avoir un impact sur le dĂ©crochage scolaire . En effet, certaines Ă©lĂšves ne viennent pas au lycĂ©e durant leurs rĂšgles , soit parce qu’elles n’ont pas suffisamment de protections pĂ©riodiques, soit parce que celles-ci sont trop chĂšres.
Pour mettre fin Ă  cette inĂ©galitĂ© , la RĂ©gion Île-de-France a dĂ©cidĂ© de mettre en place des distributeurs de protections hygiĂ©niques bio gratuites dĂšs le mois de septembre 2020, en Ă©quipant 30 premiers lycĂ©es franciliens en accordant une attention toute particuliĂšre Ă  la qualitĂ© naturelle 0 risque des protections, critĂšre primordial pour la santĂ© des jeunes filles. En 2021, pour l’ensemble des lycĂ©es publics que gĂšre la RĂ©gion Île-de-France, ce sont 1 000 000 de protections hygiĂ©niques qui seront distribuĂ©es aux 465 lycĂ©es franciliens. 
ConformĂ©ment Ă  l’annonce de la Ministre de l’enseignement supĂ©rieur de la recherche et de l’innovation le 23 fĂ©vrier 2021, le Crous de Nantes Pays de la Loire renforce son engagement en faveur des Ă©tudiants et plus prĂ©cisĂ©ment contre la prĂ©caritĂ© menstruelle . Ainsi depuis le 19 avril 2021, 20 distributeurs de protections pĂ©riodiques gratuites sont installĂ©s dans 18 lieux de vie du Crous en Pays de la Loire (CitĂ©s U’, RĂ©sidences U’ et service social), afin de proposer 80 000 protections pĂ©riodiques aux Ă©tudiantes logĂ©s dans ses structures d’hĂ©bergement.
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Île-de-France : des distributeurs de protections pĂ©riodiques installĂ©s dans les lycĂ©es de la rĂ©gion

Samedi 5 septembre 2020 Ă  15:54
- Par Bradley de Souza , Hajera Mohammad , France Bleu Paris , France Bleu







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Une douzaine de distributeurs de protections périodiques ont été installés par la région dans des lycées franciliens pour permettre aux jeunes filles de se fournir gratuitement et sans limite. Le but est de lutter contre la précarité menstruelle.
Une femme sur trois est concernĂ©e par la prĂ©caritĂ© menstruelle, selon une rĂ©cente Ă©tude de l'Ifop. Alors pour y remĂ©dier, des serviettes et des tampons hygiĂ©niques sont dĂ©sormais Ă  portĂ©e de main dans les lycĂ©es d'Île-de-France. " Je trouve que c'est une bonne idĂ©e parce que souvent en classe on se retrouve Ă  avoir nos rĂšgles. Plusieurs fois cela m'est arrivĂ© au collĂšge de rentrer chez moi parce que j'avais tĂąchĂ© mon pantalon. Et je n'avais rien, mĂȘme l'infirmiĂšre n'avait rien ", tĂ©moigne Imane Ă  France Bleu Paris, une Ă©lĂšve de terminale du lycĂ©e Blaise Pascal Ă  Villemomble en Seine-Saint-Denis.
Au total, une douzaine de distributeurs de protections périodiques ont été installés par la région dans des lycées pour permettre aux jeunes filles de se fournir gratuitement et sans limite. C'est une maniÚre de lutter contre la précarité menstruelle. Au cours de sa vie, une femme utilise 10.000 protections en moyenne . " C'est un produit de premiÚre nécessité. Mettre cinq euros dans un paquet de serviettes ou de tampons, quand il y en a dix dedans et bien c'est dur ", raconte Lina.
Les rĂšgles restent tabou mĂȘme pour ces jeunes femmes. " C'est gĂȘnant. Imaginez que vous ĂȘtes en train de marcher, vous appuyez, et le garçon qui passe va savoir que vous avez vos rĂšgles. C'est gĂȘnant, c'est intime, il n'a pas Ă  savoir ", poursuit Cheryl. La gĂȘne, le manque de moyens peuvent avoir des consĂ©quences catastrophiques. " Un tiers des jeunes filles n'ont pas les protections pĂ©riodiques adaptĂ©es. Elles ont donc des protections de fortune avec tous les risques gynĂ©cologiques que ça comporte. On a m
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