Des insulaires dans un trio

Des insulaires dans un trio




⚡ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Des insulaires dans un trio


Afficher / masquer la barre latérale











Sur cette version linguistique de Wikipédia, les liens interlangues sont placés en haut à droite du titre de l’article. Aller en haut .
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie





La dernière modification de cette page a été faite le 13 juillet 2020 à 05:00.
Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques . En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence .
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc. , organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.



Politique de confidentialité
À propos de Wikipédia
Avertissements
Contact
Version mobile
Développeurs
Statistiques
Déclaration sur les témoins (cookies)
Modifier les paramètres d’aperçu











Pages pour les contributeurs déconnectés en savoir plus

Cet article est une ébauche concernant le monde insulaire et la Nouvelle-Calédonie .

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant ( comment ? ) selon les recommandations des projets correspondants .

Les îlots Trio sont des îlots de Nouvelle-Calédonie appartenant administrativement à Boulouparis .

Il s'agit de trois îlots rocheux à l'est de l' île Hugon .





Afficher / masquer la barre latérale











Sur cette version linguistique de Wikipédia, les liens interlangues sont placés en haut à droite du titre de l’article. Aller en haut .

2.1 Insularité, îléité, insularisme

2.3 Caractéristiques géomorphologiques et perception des îles

3.1 Premières études (XIX e siècle)

3.2 La critique du déterminisme insulaire

4.2 Les systèmes insulaires (Sanguin)

4.3 Hypo-insularité, insularité et surinsularité (Taglioni)

7.1 Les petits États insulaires en développement

7.2 Politiques européennes de l'insularité
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

↑ (ca) Enric Gadea, « La insularitat i el poblament animal » , Butlletí de la Institució Catalana d'Història Natural , n o 42,‎ 1978 , p. 7-11 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ Bourgoin Dutrillaux et al., « Origine, Structure et Évolution de la Biodiversité : Insularité et radiations »

↑ (en) M. E. Hochberg et A. P. Møller, « Insularity and adaptation in coupled victim–enemy associations » , Journal of Evolutionary Biology ,‎ 2001 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ Revenir plus haut en : a b c et d Louis Brigand, « Insularité » [ archive ] , sur www.hypergeo.eu (consulté le 3 septembre 2018 )

↑ François Riou , « La frontière, marqueur différenciant de l’identité insulaire », Espaces , n o 278,‎ février 2010 , p. 6

↑ (de) Frauke Lätsch , Insularität und Gesellschaft in der Antike : Untersuchungen zur Auswirkung der Insellage auf die Gesellschaftsentwicklung , Franz Steiner Verlag, 2005 , 298 p. ( ISBN 978-3-515-08431-4 , lire en ligne [ archive ] )

↑ (en) Anna Kouremenos , Insularity and identity in the Roman Mediterranean , Oxbow Books, 31 décembre 2017 ( ISBN 978-1-78570-581-6 , lire en ligne [ archive ] )

↑ Albane Geslin et Paul Bacot, Insularité et sécurité : l’île entre sécurité et conflictualité , Bruxelles, Bruylant, 2014 , 300 p. ( ISBN 978-2-8027-4361-3 , présentation en ligne [ archive ] , lire en ligne [ archive ] )

↑ « Insularité - Dictionnaire de l'Académie française » [ archive ] , sur academie.atilf.fr (consulté le 3 septembre 2018 )

↑ Phillippe Gutton, L’insularité . In: Revue Adolescence, p. 907. article [ archive ] disponible sur Cairn.info

↑ Revenir plus haut en : a et b François Taglioni, Recherches sur les petits espaces insulaires et sur leurs organisations régionales, vol. II. HDR Géographie , Paris, Université Paris-Sorbonne, Paris IV, UFR de Géographie, PRODIG - Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique, 2003 , 164 p. ( lire en ligne [ archive ] ) , p. 11

↑ Revenir plus haut en : a b c d e et f Thierry 2008 , p. 2

↑ Revenir plus haut en : a b c d e f g et h François Taglioni, « L’insularisme : une rhétorique bien huilée dans les petits espaces insulaires » , dans Olivier Sevin (dir.), Comme un parfum d'île , Paris, Presse Universitaire Paris-Sorbonne, 2010 ( lire en ligne [ archive ] ) , p. 421-435

↑ Convention sur la mer territoriale et la zone contigüe , Organisation des Nations Unies , 1958 ( lire en ligne [ archive ] ) , Article 10

↑ Revenir plus haut en : a b c et d Taglioni 2006

↑ Taglioni 2006 , p. 667

↑ Revenir plus haut en : a b c et d Christian Fleury, Discontinuités et systèmes spatiaux. La combinaison île/frontière à travers les exemples de Jersey, deSaint-Pierre-et-Miquelon et de Trinidad (thèse de doctorat en géographie, université de Caen), 4 octobre 2006 ( lire en ligne [ archive ] ) , p. 48-54

↑ Gombaud 2007 , p. 351, 387

↑ Revenir plus haut en : a et b Gombaud 2007 , p. 268

↑ Péron 1993 (citée par Taglioni 2006 , p. 3)

↑ Philippe Pelletier , L'insularité dans la Mer Intérieure japonaise , Presses Univ de Bordeaux, 1992 , 282 p. ( ISBN 978-2-905081-20-9 , lire en ligne [ archive ] )

↑ Jean Pierre Castelain , « Insularités », Ethnologie française , n o 34,‎ 2004 , p. 1-2

↑ Revenir plus haut en : a et b Gombaud 2007 , p. 241

↑ Gombaud 2007 , p. 249-250

↑ Gombaud 2007 , p. 245

↑ Gombaud 2007 , p. 256-258

↑ Gombaud 2007 , p. 261

↑ Gombaud 2007 , p. 265

↑ Revenir plus haut en : a b et c Jules Blache , « Aubert de la Rue (E.). — L'homme et les îles. », Revue de Géographie Alpine , vol. 24, n o 3,‎ 1936 ( lire en ligne [ archive ] , consulté le 6 septembre 2018 )

↑ Péron 2005 , p. 5

↑ Revenir plus haut en : a b c et d Françoise Péron , « Fonctions sociales et dimensions subjectives des espaces insulaires (à partir de l'exemple des îles du Ponant) », Annales de géographie , vol. 644, n o 4,‎ 2005 , p. 422 ( ISSN 0003-4010 et 1777-5884 , DOI 10.3917/ag.644.0422 , lire en ligne [ archive ] , consulté le 3 septembre 2018 )

↑ Insularité et isolement – Économie des petites îles : le cas des Antilles françaises [ archive ] sur le blog d'un Ingénieur-Entrepreneur Antillais

↑ André-Louis Sanguin , « Introduction » , dans André-Louis Sanguin (dir.), Vivre dans une île , Paris, L’Harmattan, 1997 , 389 p.

↑ Taglioni 2003 , p. 24

↑ Revenir plus haut en : a b c d et e Nicolas Thierry , « « L’Hypo-insularité », une nouvelle condition insulaire: l’exemple des Antilles françaises », Espace géographique , vol. 34, n o 4,‎ 2005 , p. 329-341 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ Revenir plus haut en : a b c d e f et g Guy Mercier , « Étude de l’insularité », Îles et sociétés insulaires , n o 145,‎ 1990 , p. 9-14

↑ Revenir plus haut en : a b et c Nicolas Thierry , « L’insularité aujourd’hui : entre mythes et réalités », Études caribéennes ,‎ 5 février 2008 ( lire en ligne [ archive ] , consulté le 5 mars 2011 )

↑ (pt) Aquiles Celestino Viera Almada e Santos, A insularidade e as suas condicionantes económicas : o caso dos pequenos estados insulares em desenvolvimento (thèse de doctorat en géographie, université de Lisbonne, Instituto de Geografia e Ordenamento do Território.), 2012 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ (en) Manuela Deidda, « Insularity and Economic Development: a Survey » , CRENOS Working papers , Università di Cagliari - Università di Sassari,‎ août 2014 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ (en) Vania Manuela Licio et Anna Maria Pinna, « Measuring insularity as a state of nature. Is there a case of bad geography? » , CRENOS Working papers , Università di Cagliari - Università di Sassari,‎ novembre 2016 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ Sergi Mari , « Coûts et bénéfices de l’insularité du point de vue économique, le cas de Minorque » , dans André-Louis Sanguin (dir.), Vivre dans une île , Paris, L’Harmattan, 1997 , 389 p.

↑ (en) Anthony Van Fossen , Tax Havens and Sovereignty in the Pacific Islands , Saint Lucia, University of Queensland ePress, 2012 , 411 p. ( ISBN 978-1-921902-22-2 , lire en ligne [ archive ] )

↑ Ronen Palan et Christian Chavagneux , Les paradis fiscaux , La Découverte , 2 décembre 2010 , 128 p. ( ISBN 978-2-7071-6284-7 , lire en ligne [ archive ] )

↑ Briguglio L. et M., « Le tourisme durable dans les petites îles, l’exemple de Malte » , dans André-Louis Sanguin (dir.), Vivre dans une île , Paris, L’Harmattan, 1997 , 389 p.

↑ Sarrasin, Bruno et Tardif, Jonathan , « Écotourisme et ressources naturelles à la Dominique : la cogestion comme pratique novatrice », Téoros. Revue de recherche en tourisme , n os 31, 3 (HS),‎ 3 août 2012 ( ISSN 0712-8657 , lire en ligne [ archive ] , consulté le 3 septembre 2018 )

↑ « Petits États insulaires en développement (PEID) » [ archive ] , sur Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

↑ (en) Lino Briguglio, « Small Island Developing States and Their Economic Vulnerabilities » , World Development , vol. 23, n o 9,‎ 1995 , p. 1615-1632 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ (en) « More on Small Island Developing States .:. SIDS Action Platform » [ archive ] , sur www.sids2014.org (consulté le 4 septembre 2018 )

↑ F. Taglioni 1997 , p. 22

↑ Lionel Dupuy , « Une métaphore de la démarche géographique et de l’histoire du XIXe siècle : L’Île Mystérieuse de Jules Verne (1874-75) », Cybergeo ,‎ 17 octobre 2011 ( ISSN 1278-3366 , DOI 10.4000/cybergeo.24646 , lire en ligne [ archive ] , consulté le 3 septembre 2018 )

↑ Revenir plus haut en : a et b Péron 2005

↑ Jean-Marie Furt et Caroline Tafani , Tourisme et insularité : La littoralité en question(s) , Paris/Corte, KARTHALA Editions, 1 er mars 2014 , 285 p. ( ISBN 978-2-8111-1136-6 , lire en ligne [ archive ] )

↑ Péron 1993 , p. 12

↑ Joël Bonnemaison, « La sagesse des îles » , dans Sanguin, A.-L. (dir.)., Vivre dans une île , Paris, L'Harmattan, 1997 , p. 121-129

↑ Péron 1993 , p. 13








La dernière modification de cette page a été faite le 3 mai 2020 à 21:38.
Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques . En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence .
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc. , organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.



Politique de confidentialité
À propos de Wikipédia
Avertissements
Contact
Version mobile
Développeurs
Statistiques
Déclaration sur les témoins (cookies)
Modifier les paramètres d’aperçu











Pages pour les contributeurs déconnectés en savoir plus


Sommaire

déplacer vers la barre latérale


masquer


L' insularité est l'ensemble des caractéristiques qui donnent à un territoire et à sa population tout ou partie des traits typiques d'une île en ce qu'elle est relativement isolée. Développée dès le XIX e siècle , cette notion est devenue un concept utilisé principalement en géographie , mais également en biologie , anthropologie , histoire , économie ou littérature .

L’insularité est un concept utilisé en géographie , mais aussi dans en économie , démographie , biologie ou encore histoire .

En biologie , les îles ont représenté un laboratoire d’étude important. La faune et la flore qui y résident ont notamment été l'objet d'études de nombreux scientifiques, comme Charles Darwin [ 1 ] . L'insularité présente en effet une altération des phénomènes biologiques continentaux . Les îles ont par exemple des caractéristiques d’évolution, comme l'accélération de certains mécanismes ou des modes de reproductions différents, chez les insectes notamment [ 2 ] . Les espèces vivant sur une île sont en général moins diversifiées génétiquement du fait de l'isolement et la densité est plus élevée car les prédateurs sont souvent moins nombreux [ 3 ] .

En géographie , l’insularité est perçue soit comme un objet disciplinaire (au même titre que la montagne par exemple), soit comme l’élément clé de la problématique propre et commune aux îles [ 4 ] . Les limites spatiales naturelles ont l'intérêt d'éviter au chercheur l'arbitraire d'un découpage de son objet d'étude, et facilitent les collaborations sur cette base plus consensuelle. La dimension d’insularité offre ainsi, notamment aux géographes, un laboratoire d’étude. Dans cette thématique, la notion de frontière détermine les configurations géopolitiques, et joue le rôle de « marqueur différenciant de l’identité insulaire » [ 5 ] .

Les historiens étudient également l'insularité et son rôle dans des sociétés du passé, par exemple dans l' Antiquité [ 6 ] ou dans le monde romain [ 7 ] . L'insularité est également abordée par la science politique [ 8 ] . De manière générale, ce concept est de plus en plus étudié par les sciences sociales dans une approche multidisciplinaire.

Le Dictionnaire de l'Académie française définit l’insularité comme étant la « configuration d’un territoire constitué d’une ou de plusieurs îles ; ensemble de caractères propres à un tel territoire , à sa population » [ 9 ] . De manière simplifiée, une île désigne une terre émergée entourée d’eau qui se différencie du continent principalement par sa petite taille.

En géographie , l’insularité est le caractère isolé d’un espace ou d’un territoire incarné par la notion d'« île ». Cette isolation peut être une cause ou un effet selon si l’objet en question est isolé (forme passive de l’isolation) ou s'il s’est isolé (forme active de l’isolation) [ 10 ] .

Cette notion ne doit pas être confondue avec « îléité » (le système de représentation centré autour d’une île, déterminant l’espace perçu et vécu d’un individu [ 11 ] ) et « insularisme » (la tendance d’un peuple insulaire à se renfermer sur lui-même [ 12 ] , [ 13 ] ).

À défaut de parler d’« île », notion difficile à définir, les chercheurs parlent en général d’insularité. Ce concept est complexe et sa définition est souvent donnée par l’élaboration de ses limites [ 4 ] . Même si elles sont très différentes, les îles ont des particularités géographiques communes, notamment une situation géographique de discontinuité entre la terre et la mer [ 4 ] . Lorsque l’on parle d’insularité, il faut prendre en compte les notions d’ enclavement , de périphéries , de contiguïté , de connexité et d' isolement . Ce sont ces particularités, en comparaison aux territoires continentaux, qui font des îles des objets d'étude spécifiques.

Il existe de nombreuses approches de l'île et de l'insularité, variant selon les acteurs et les enjeux :

De nombreuses définitions ont tenté de cadrer les termes d'île et d'insularité dans des limites (superficies, nombre d'habitants, etc.), mais la diversité de ces approches donnent un caractère flou à la définition [ 17 ] . La difficulté d'établir des critères généraux de l’insularité constitue un obstacle à l'élaboration d'une définition universelle.

Il existe de nombreux phénomènes naturels propres aux îles. Cependant, on ne saurait prétendre à une quelconque influence des caractéristiques des îles sur l’être humain, sans tomber dans le déterminisme [ 11 ] . Stéphane Gombaud le résume ainsi : « l’insularité n’est pas quelque chose qui vient des lieux et marque les hommes, mais quelque chose qui vient des hommes et marque les lieux ! Et ce qui vient des hommes, c’est d’abord la perception des îles comme étroites, limitées, pauvres en ressources. » [ 18 ] . Ainsi, l'insularité est un « concept consubstantiel à l'occupation humaine » d'une île [ 17 ] .

De même, certaines îles isolées « nous apparaissent comme des prisons » [ 19 ] ou bien semblent « perdues » au milieu de l'océan. « En réalité, chaque île apparaît comme close ou ouverte en fonction de la civilisation qui la domine » [ 19 ] , explique Stéphane Gombaud.

Françoise Péron se base en 1993 sur le sentiment que ressent la population d'habiter un territoire clos, comme élément caractérisant l’insularité [ 20 ] . Les revendications identitaires liées au sentiment d'appartenance au territoire sont en effet courantes sur les îles. Pour elle, l’insularité serait à concevoir comme un système plutôt qu’une caractéristique territoriale. Cependant, les facteurs influençant ce système restent difficiles à définir, à commencer par celui de la taille et du niveau d’isolement significatif. Pour Philippe Pelletier , qui a notamment travaillé sur la situation insulaire du Japon [ 21 ] , l'insularité est « la relation dynamique qui se construit entre un espace insulaire et la société qui y vit » [ 4 ] .

Le terme insularité caractérise également les populations habitant les îles. Jean Pierre Castelain évoque différents complexes d'opposition auxquels les îles auraient tendance à être soumises. Parmi ceux-ci, les querelles sous-jacentes qui demeurent entre les « néo-insulaires » et les « authentiques ». Les premiers habitants seraient des « authentiques » insulaires car vivant sur le territoire avant la Seconde Guerre mondiale , alors que les seconds sont appelés « néo-insulaires » du fait de leur arrivée plus tardive dans les îles, en lien notamment avec la croissance économique de ces dernières [ 22 ] .

Les îles sont d'abord étudiées par les naturalistes du XIX e siècle , comme Alfred Russel Wallace ou Charles Darwin qui élabore la théorie de l'évolution à partir de l'étude de la flore et la faune endémique des Galápagos : il s'agit de mettre en évidence les caractéristiques propres aux espèces animales et végétales qui vivent sur une île [ 17 ] . Par la suite, un glissement s'opère vers l'étude des populations humaines insulaires, qui partageraient des caractéristiques communes du fait de vivre sur une île [ 17 ] .

Pendant longtemps, l'île a été considérée comme un espace « “naturellement” [resté] sauvage » [ 23 ] , à l'abri des influences extérieures. Dans cette vision, l'insularité a donc des conséquences directes sur le mode de vie des habitants et leur supposée authenticité (ou bien, dans la perspective inverse, leur retard) [ 23 ] . Pour les géographes occidentaux du XIX e siècle , l'insularité est alors un facteur explicatif de l'archaïsme supposé des populations (par exemple, chez Emmanuel de Martonne dans ses Principes de Géographie humaine , 1921) [ 24 ] .

Pour Élisée Reclus (1830-1905), au contraire, l'insularité a une influence sur la vie des habitants, mais ce n'est pas un facteur monolithique : « L’insulaire n’est pas déterminé à devenir m
Je veux voir ta grosse bite
Mary et Shrima
Rebera Linares fait de l'interracial

Report Page