Des informations confidentielles sur la crise en France

Des informations confidentielles sur la crise en France

T.me/GalliaDaily


Compte rendu de plusieurs réunions à la tête de l'Etat français.


Résumé / TL;DR

> Il y'aura un avant et un après. L'avenir du pays est en train de se jouer.


  • La crise sanitaire va être violente, beaucoup plus que dans les autres pays européens car la France a tardé à mettre en place les mesures adaptées.
  • Néanmoins la crise sanitaire sera assez facilement contenue à terme, avec un pic atteint avant le mois de juin normalement.
  • Ce qui inquiète beaucoup plus le gouvernement et les services officiels est plutôt le risque de "dissolution de la République" à long terme, c'est à dire que cette crise soit un catalyseur qui fasse remonter toutes les erreurs politiques, un accélérateur exacerbant les tensions de façon déterminante.
  • En d'autres termes, le risque est que l'Etat perde le contrôle pendant la crise et ne parvienne plus jamais à le reprendre par la suite.
  • A titre d'exemple, le confinement urbain devait être annoncé vendredi 13 mars mais a été repoussé à deux reprises, en utilisant le prétexte électoral, car le gouvernement ne dispose pas des moyens d'appliquer ce confinement sur tout le territoire. Il sera annoncé lundi soir (16 mars).
  • L'utilisation de l'armée est prévue sur le territoire par une transformation du plan VIGIPIRATE, ce qui est une astuce de droit constitutionnel pour éviter d'avoir à activer l'article 13. L'armée devrait être principalement utilisée dans les hôpitaux et les centres logistiques, afin d'associer l'armée à une image de "protection" plutôt que de répression.
  • Néanmoins, le manque de loyauté de l'armée (ou plutôt son manque de volontarisme) est une préoccupation du gouvernement, soucieux de n'avoir pas les moyens d'appliquer sa politique à grande échelle.
  • La potentialité d'une sécession lente de certaines zones urbaines et rurales est envisagée avec grand sérieux. Cela sur un processus de moyen terme, commençant actuellement mais prenant effet sur une dizaine d'années environ.
  • Économiquement la situation est extrêmement critique, avec une destruction d'emplois et de richesse qui va mettre la France en situation bancale pour au moins 5 à 10 ans. Voire définitivement.
  • A très court terme, la peur du gouvernement est la possibilité d'une faillite bancaire ou "bank run".
  • Une destruction contrôlée à court ou moyen terme de la zone euro est envisagée de façon non-définitive, afin de limiter la casse et donner une marge de manoeuvre plus importante à l'Etat pour mener une politique de relance après la crise.
  • L'UE semble impossible à sauver pour beaucoup d'officiels.
  • Globalement les parlementaire évoquent avec cynisme que, le seul moyen que la France garde sa "place" dans le concert des nations, serait d’espérer que la crise soit encore plus violence ailleurs. En d'autres termes, la France n'est plus sauvable, mais elle peut être dans une situation "moins pire" que les autres.


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SOMMAIRE

> Résumé

> I) Le ressenti du gouvernement sur la crise

> II) La mise en place du confinement

> III) Le risque de "séparation"

> IV) Le terrorisme d'opportunité

> V) La place de l'armée

> VI) La criminalité

> VII) L'économie

> Conclusion

> Note légale, sources et contact


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I) Le ressenti du gouvernement sur la crise


  •  le gouvernement a conscience d'avoir perdu un temps précieux, environ 7 à 10 jours, dans la mise en place des mesures de lutte contre l'épidémie.
  • du fait de ce retard, la totalité du gouvernement est informée sur le fait que l'épidémie va frapper la France de manière ultra-violente, visiblement de façon beaucoup plus forte qu'en Italie ou en Chine.
  • il y'a un énorme flou sur le nombre de victimes attendues. Les plus optimistes parlent d'environ 30.000 infectés. Les plus pessimistes expliquent que ce chiffre a été franchi il y'a plus d'une semaine, et que prochainement la France devrait connaître entre 90.000 à 300.000 cas. Une voix marginale parle d'une contamination pouvant aller jusqu'à plusieurs millions, entre 20% à 40% de la population française. 
  • le gouvernement a conscience que la létalité du virus va augmenter à mesure que les hôpitaux vont s'engorger. Le taux de 5% de létalité donné correspond à une moyenne établie en prenant en compte une prise en charge adaptée. En cas d'engorgement complet, la létalité pourrait atteindre facilement 30%.
  • le gouvernement s'interroge déjà sur la nécessité ou non de publier une circulaire pour "orienter les équipes médicales" afin de les aider à "mieux identifier les cas prioritaires". Ils ont évoqué les "critères italiens". Il s'agit de savoir si les médecins doivent avoir des consignes pour traiter en priorité les malades "sauvables" en ignorant les malades "condamnés" (trop vieux, trop malades, dont les chances de survie sont faibles même en cas de prise en charge).
  • le gouvernement a conscience que cette dernière mesure, bien qu'elle serait efficace à long terme, serait impossible à assumer politiquement, voire légalement. Il a donc été décidé pour l'instant de laisser cela "à l'appréciation des médecins", dont le gouvernement espère qu'ils prendront eux même les mesures sans ordres, sans engager la responsabilité du gouvernement donc...
  • le confinement de Paris et de 17 autres villes françaises devait initialement être déclaré dès vendredi soir. Finalement repoussé à samedi. Puis maintenant à lundi soir. 
  • lundi soir, la capitale et les plus grosses villes de France devrait entrer en confinement total. Information confirmée par des leaks issues d'un échange de mails entre deux médecins de l'AP-HP.
  • la question de savoir si le confinement devait être étendu au reste du pays directement n'a pas été tranchée. 
  • Néanmoins le confinement sera bien étendu au reste du pays à un moment ou un autre. La question est seulement de savoir si cela doit avoir lieu par étapes progressives. Ou directement.


II) Mise en place du confinement :

  • la mise en place d'un confinement total du territoire français, a donc été discuté. Il s'agirait principalement de la fermeture des villes, des lignes routières et ferroviaires, de l'arrêt des services de transports non vitaux, de l'arrêt des moyens logistiques non vitaux. 
  • à ce titre, par exemple, les services postaux continueraient leur travail de distribution du courrier, mais pas des colis. Les services indépendants comme Fed-Ex ou Mondial Relay seraient eux suspendus. 
  • une "partie des services publics seraient maintenus". Il n'est pas précisé lesquels, ni ce que le terme désigne. 
  • La quasi totalité des activités économiques seraient suspendus, à l'exceptions des supermarchés, drive, cliniques vétérinaires et de quelques autres exceptions (ex: les magasins de bricolage sont autorisés à rester ouverts mais à ne laisser entrer que les clients présents pour acheter du gaz ou des denrées pour leurs animaux).


III) Le risque de "séparation" 


  • citation intéressante "il est important que les Français sentent que l'État est toujours là. Et donc que l'État se fasse sentir. Sinon, c'est l'implosion. On va revenir au tribalisme, les gens vont s'organiser sur des critères de haine et de violence. Et une fois la crise sanitaire passée, disons le clairement, le pays sera irréconciliable. D'une certaine façon c'est l'avenir même du pays que nous sommes en train de mettre en jeu." (Prononcée par un ministre d'État, impossible de préciser lequel sans risquer la diffamation).
  • il a été explicitement évoqué le risque de voir certaines banlieues refuser les mesures sanitaires. Ou plutôt de les rendre inapplicables.
  • Le risque de "sécession" en tant que tel paraît très faible à court terme.
  • Néanmoins les autorités craignent des violences urbaines et des scènes de pillages qui rendraient inéluctables des opérations de police en arme (sous entendu, une répression plus féroce qu'à l'accoutumée). 
  • la crainte principale étant qu'une répression trop féroce attiserait le brasier. Tandis que l'absence de répression contribuerait à enclaver les territoires concernés car les services de soins ne pourraient plus s'y rendre. 
  • à côté de ce risque de "séparation" des "quartiers", il a aussi été évoqué le risque que des zones rurales se mettent à fonctionner de facto sans l'État. 
  • c'est visiblement le scénario que craignent le plus les autorités. Que des villages et petites villes s'organisent "en concurrence avec l'état légitime". 
  • le cas des chasseurs "souvent adeptes du survivalisme et d'un certain nombre d'idées d'extrême droite" a été évoqué. 
  • il a été évoqué l'hypothèse de désarmer une partie des chasseurs de façon préventive. Un officier général de gendarmerie a expliqué que une telle mesure nécessiterait au minimum 2 mois, tout en n'ayant une efficacité très limitée (environ 20% de saisies effectives), et tout en contribuant à créer un divorce entre l'État à la population rurale. 
  • un officier général de l'armée de terre a évoqué l'idée d'inclure les chasseurs dans le dispositif d'urgence, temporairement, en citant l'exemple des "SAS" durant la guerre d'Algérie. C'est à dire de citoyens que l'on avait armé pour leur permettre de protéger leurs villages. Donc des sortes de milices citoyenne avec des missions de police de proximité.
  • l'officier de gendarmerie a répondu que "le problème n'était pas d'avoir des chasseurs armés" mais plutôt que le problème viendrait "quand il faudra les désarmer". Sous entendu : les fonctions qu'on attribuera aux chasseurs, on ne pourra pas les leur retirer plus tard. 
  • le débat a été clôturé sans réellement trancher le cas ni des "quartiers" ni des "zones rurales".
  • grosso modo le gouvernement a pris conscience que quelques soient ses dispositions, il y aurait des troubles et des choix à faire. Surtout à long terme.


IV) Le terrorisme d'opportunité 

  • il a été évoqué l'hypothèse selon laquelle des terroristes pourraient utiliser ces événements pour frapper et tenter de créer une réaction en chaîne 
  • selon la réponse des représentants des services de renseignement intérieur français, c'est très peu probable. 
  • ils notent néanmoins que les échanges WhatsApp qu'ils surveillent sont effectivement très agités. Les islamistes se réjouissent d'un châtiment divin. Les extrémistes politiques se réjouissent d'une "crise qui fera tomber le système".
  • mais de façon évidente, il n'y a pas de réel risque terroriste au sens traditionnel, une telle situation n'étant pas propice à l'organisation en cellules en tant que telle.
  • le sous-directeur d'un des services de la PN note cependant que si des mesures de confinement strictes sont prises, le chômage partiel qui en résultera conduira les services de surveillance de la DGSI a être les premiers touchés, compromettants donc les capacités de monitoring des fichés S.
  • commentaire d'un parlementaire : "pourquoi doit on les surveiller s'ils ne présentent aucun risque ?"
  • réponse sèche du sous-directeur : "comment peut on savoir qu'ils ne représentent aucun risque si on ne les surveille pas?"
  • les parlementaires notent pour finir que les moyens de police maintenus doivent servir de façon prioritaire aux mesures d'ordre public. Pas à la lutte anti-gang ou anti-terroriste. 
  • le sous-directeur explique que la menace réelle est bien une menace de long terme, avec le risque de voir des extrémistes religieux ou politique se saisir de moyens importants au cours de la crise, des moyens qu'ils pourront utiliser plus tard.


V) La place de l'armée.


  • L'État major de la IIIe Division a dû travailler sur un rapport visant à préparer une éventuelle utilisation de l'armée dans une copie modifiée du plan Vigipirate. 
  • Pas d'informations sur la Ière Division mais ils ont probablement des consignes similaires.
  • La division est l'échelon le plus important des armées françaises. Une division comprend plusieurs brigades, chaque brigade comprend plusieurs régiments. Et chaque régiment comprend plusieurs compagnies autonomes. Une division représente donc plusieurs dizaines de milliers de soldats.
  • A part en temps de guerre, une division n'est supposé être qu'une unité administrative et pas une unité militaire réellement organisée. Les parlementaires ont interrogé les gradés présent sur la viabilité du dispositif PROTERRE (qui permet normalement des manœuvres communes entre les brigades spécialisées).
  • L'officier général interrogé se veut rassurant, expliquant que tant qu'il s'agit de missions élémentaires non-combattantes, les unités pourront travailler ensemble, le défi étant majoritairement logistique. Il évoque la possibilité de verser une partie des réservistes volontaires au sein des GSBdD (les antennes logistiques de l'AdT).
  • un parlementaire a demandé quels sont les moyens NRBC des armées françaises. Réponse : "Nous ne sommes pas préparés à un cas tel que celui que nous vivons. Les engagés sont formés brièvement pendant leur formation initiale aux mesures d'urgence et à l'utilisation de la T3P, principalement face à la menace nucléaire. Idem pour notre régiment spécialisé le 2e RD, qui s'est concentré presque exclusivement sur les menaces liées au gaz."
  • un parlementaire interroge pour savoir si l'armée est capable d'autre chose que de missions de surveillance, de distribution et de maintien de l'ordre. Il demande concrètement si l'armée pourrait être utilisée pour de la décontamination ou des mesures médicales.
  • Réponse : "à l'exception du SSA, dans l'état actuel il est très difficile d'imaginer mobiliser des unités pour autre chose que du maintien de l'ordre, non". Traduction : les antennes médicales de l'armée peuvent être mobilisées, mais la majorité des régiments ne peuvent être efficaces que pour du maintien de l'ordre élémentaire.
  • le plan Vigipirate est à nouveau convoqué comme exemple. Le débat rejoint des critères juridiques et constitutionnels pour savoir si il est possible d'utiliser l'armée sans avoir recours à l'article 13. La question n'est pas tranchée, mais le discours consiste à éviter de déclencher une panique en activant de façon prématurée un article qui "risque de "crisper la population". 
  • l'utilisation de l'armée se ferait de façon progressive. D'abord autour des hôpitaux pour protéger les "stocks" (pas de précision, allusion aux stocks de masques, victimes de vols ?), et aussi pour associer la mission des militaires à celle des médecins, et donc à des missions de "protection" plutôt que de "répression". 
  • une question est posée sur le "moral des troupes". La réponse vient d'un lieutenant colonel, qui fait un parallèle avec une situation de guerre civile pour expliquer qu'il est très difficile de mobiliser quand la menace est sur le territoire national, car les soldats pensent avant tout à protéger leurs familles, directement menacée.
  • Il conclue en expliquant que "tant que l'État ne peut pas garantir la protection privilégiée de 140.000 familles de militaires, l'État ne peut pas espérer obtenir le volontarisme de ces 140.000 militaires". 
  • Le sujet n'est pas abordé plus en détails mais cela laisse à penser que l'armée n'est pas du tout prête à être mobilisée, les militaires n'étant "pas désireux d'aller surveiller des axes routiers à 800km de leurs familles, toutes aussi touchées que les autres". 
  • La loyauté de l'armée et son obéissance n'est donc pas mise en cause directement. Son légalisme ne semble pas atteint. Mais sa capacité technique et morale à se mobiliser semble limitée.


VI) La criminalité. 


  • la question est abordée de savoir si la criminalité augmentera en cas de confinement. 
  • un commissaire de la PN auditionné explique que c'est probablement l'inverse qui se produira. La criminalité générale diminuera. 
  • en revanche il explique que la violence de la "criminalité résiduelle" sera elle accrue. En d'autres termes, des crimes moins nombreux mais beaucoup plus violents. 
  • il évoque par exemple les points de deals quasi déserts dans la grande couronne parisienne. Mais en même temps le nombre de recherches sur internet qui augmentent pour se procurer des armes. Particulièrement sur le Deep web. Il ne précise pas le public concerné (vrais criminels désireux de passer à l'acte, ou gens simplement inquiets?)
  • il termine en expliquant que le calme dépendra beaucoup de la capacité de l'État à maintenir l'approvisionnement en eau, mais surtout en électricité. Il parle de catharsis, expliquant que c'est par là violence "dans l'écran" que la France évitera la violence "dans la rue". Des propos assez obscures qu'on peut interpréter comme étant un appel à endormir la population par le divertissement télévisuelle et/ou informatique.
  • le sujet des violences sexuelles et abordé en quelques secondes, par une réponse lapidaire "c'est une évidence" à la question "vont-elles augmenter?".


VI) Économie 

  • une discussion houleuse a lieu entre des parlementaires et des membres du CESE. deux visions s'affrontent : doit on alléger le confinement pour sauver l'économie ? Doit on au contraire tout centrer sur la population quitte à sacrifier les entreprises ? Doit on trouver un entre-deux en promettant une année blanche aux entreprises appliquant un confinement total ? Débat sans fin. 
  • un membre du CESE demande quelle est la réalité du virus, sur ses effets, si il présentera un risque longtemps, si on verra "bientôt le bout du tunnel" ? Un autre répond sèchement que "on n'est même pas encore entrés dans le tunnel...". Gros blanc dans la salle. 
  • Un parlementaire lance le sujet de l'Euro, quelqu'un demande s'il est vrai que des parlementaires européens discuteraient d'un "plan de destruction contrôlée" de l'Euro zone. Le sujet est éludé. Mais de façon assez claire la plus grande partie des participants n'arrivent pas à trouver aucun moyen de concilier l'Euro avec une politique nationale de lutte contre le virus qui soit efficace sans sacrifier ni la population, ni l'Etat, ni les entreprises. C'est soit l'Euro, soit l'un des trois autres. L'Etat ne pouvant envisager une politique de relance en conservant l'euro comme monnaie unique.
  • la possibilité d'une récession est abordée. Un parlementaire explique que "elle ne vient pas, elle est déjà là".
  • un membre du CESE explique que la crise économique déclenchée par la crise sanitaire va nécessiter de "repenser notre modèle économique" et notamment "la place gargantuesque et irrationnelle laissée au secteur tertiaire, secteur improductif et parasitaire dont la résilience est quasi nulle".
  • un parlementaire l'interrompt pour lui faire comprendre que ce n'est pas le moment de traiter du sujet. Le membre du CESE rétorque que les véritables enjeux sont des enjeux de long terme. Et que c'est l'avenir même de la France qui se joue.
  • l'hypothèse d'une faillite bancaire (un bank run) est abordée de façon grave mais sans précisions. Elle paraît probable. La question est posée de bloquer partiellement l'accès aux comptes via internet pour limiter les mouvements bancaires ainsi que de baisser les plafonds de retraits des DAB pour éviter une panique des épargnants.
  • le chômage est évoqué par un membre du CESE qui estime que la crise actuelle va détruire prêt de 800.000 emplois en 5 ans, bien après la fin de l'épidémie. Il ne cite pas sa méthode de calcul, mais personne ne le contredit ou ne semble surpris.
  • l'économie française semble impossible à relancer sans intervention de l'Etat et donc sans une sortie de l'Euro, qui est à nouveau dénoncée par certains. Le sujet est à nouveau éludé.
  • une question est posée sur la force et résistance de "l'économie numérique". Un premier membre du CESE répond railleur que "le numérique est construit sur du sable", un autre le reprend en précisant que "le numérique ne fonctionne qu'avec des flux physiques, aujourd'hui ces flux sont à l'arrêt, Amazon ou Rakuten ont beau recevoir des commandes, ils ne pourront plus livrer sur le pays est confiné". Résumé : les sites de e-commerce ont sur-performé au début de la crise, mais vont se trouver rapidement sans débouchés de vente pour écouler leurs biens de consommation.


CONCLUSION

  • L'Etat français a conscience que la crise sanitaire sera difficile. D'où l'annonce à venir du confinement d'une partie du pays, puis de l'utilisation de l'armée, d'abord pour assurer des missions de protection.
  • Mais l'Etat redoute principalement les conséquences politiques, économiques et sociales de l'épidémie. A long terme.
  • L'idée qui revient le plus souvent est que "l'Etat doit tenir bon" ; car le gouvernement a conscience que le contrôle qu'il perdra au cours de cette crise, il le perdra durablement voire définitivement. Même longtemps après l'épidémie. En quelque sorte, c'est la crédibilité et l'autorité de l'Etat qui est en jeu, pour l'avenir.
  • cette crise est désignée par certains comme un "cygne noir", un "point zéro", un "commencement" ou comme "l'épilogue du court XXIè siècle, commencé en 2001 et terminé moins de 20 ans plus tard". Tout dépend des visions et affinités politiques.
  • Mais globalement, y'a une réelle prise de conscience par l'Etat de l'épisode historique qui est en train de se jouer pour le pays, avec des clivages et des dynamiques de long terme qui vont naître dans les prochaines semaines.


NOTE

Les informations présentées ici ont été récoltées auprès de sources proches de Gallia Daily exerçant des fonctions officielles. La quasi totalité des informations est issue de la prise de note de deux assistants parlementaires lors de plusieurs réunions officielles et non officielles.

La véracité de ces informations a été vérifiée par nos soins. La vérification de la plausibilité de ces informations a également été soumise à des professionnels des domaines concernés. Par exemple : à plusieurs médecins de l'AP-HP ; un épidémiologiste suisse travaillant en partenariat avec un hôpital américain ayant des informations prioritaires sur la situation ; 2 officiers supérieurs de l'AdT, un officier général et un sous-officier SOCMUE ; des officiers de police et gardiens de la paix ; un cadre de préfecture ainsi qu'un ancien préfet ; un sénateur de la région PACA ; un juge du TGI de la métropole bordelaise, un juge consulaire, six personnes siégeant ou ayant siégé au CESE.

Les informations invérifiables ou non crédibles n'ont pas été listées ici.


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