Des exhibitionnistes dans le métro

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Des exhibitionnistes dans le métro

                        
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C'est surtout dans les métros qu'ont été observés les cas de harcèlement par AirDrop.
C'est un matin monotone dans le métro; vous vous dirigez vers le travail. Sur votre cellulaire, vous consultez les réseaux sociaux et les nouvelles du jour. Soudain la photo d'un pénis, saisissante par sa vulgarité, surgit au centre de votre écran. Vous avez été victime d'une nouvelle forme de harcèlement technologique. Heureusement, il est facile de se protéger de cet exhibitionnisme 2.0.
Derrière ces envois obscènes se trouvent des utilisateurs anonymes et malveillants qui utilisent la technologie AirDrop de leur iPhone pour harceler des usagers du transport en commun qui n’en demandent pas tant.
AirDrop est une technologie permettant aux utilisateurs des différents appareils d’Apple (téléphones, tablettes et ordinateurs) de transférer des fichiers (photo, document, etc.). Comme l’explique Geneviève Lajeunesse, experte en sécurité informatique, AirDrop est un « protocole de réseautage qui requiert une configuration minimale et qui fonctionne avec ou sans l’Internet sans fil ». On peut donc l’utiliser partout, même dans un tunnel du métro.
Lorsqu’une personne veut partager un fichier, l’interface lui montre immédiatement le nom des appareils se trouvant à la portée d’AirDrop (une dizaine de mètres) et qui sont configurés pour être visibles par les autres utilisateurs. C’est ainsi qu’une personne malintentionnée peut, dans un lieu public comme le métro ou l’autobus, rapidement repérer des cibles et leur envoyer subtilement du matériel pornographique non désiré.
J’ai moi-même été victime du phénomène, qui semble avoir fait son apparition au cours des dernières années, dans certains des plus grands métros du monde, comme ceux de New York et de Londres.
La photo non sollicitée reçue par Djavan Habel-Thurton dans le métro de Montréal (floutage de Radio-Canada)
En mai dernier, dans le métro de Montréal, j’ai reçu la même photo obscène au moins 10 fois en l’espace de 2 minutes. Après l'incident, j’ai cherché à savoir si certaines de mes connaissances avaient déjà vécu un événement similaire.
Diana Stepner m’a alors contacté pour me raconter son histoire, presque identique à la mienne. Le 21 août 2017, la femme de 21 ans sortait de la rame à la station Guy-Concordia quand elle a vu apparaître sur l’écran de son iPhone la photo d’un membre viril volumineux.
« Sur le coup, je ne me suis pas sentie particulièrement en danger puisque c’était le début de la soirée et j’étais au milieu d’un quai bondé », raconte-t-elle. Encore incertaine de la manière dont la photo explicite s’est retrouvée sur son écran, elle fait quelques recherches et comprend ensuite qu’elle a été la proie d’un phénomène observé dans les transports en commun du monde entier.
Pour Diana, cet épisode paraît plus grotesque que dangereux. Chez d’autres usagers des transports en commun cependant, l'expérience peut être bien plus troublante. Nombreux sont les enfants et adolescents qui utilisent des téléphones ou des tablettes en public et qui peuvent donc être les victimes de ces exhibitionnistes technologiques.
« C’est ce qui me dérange le plus! Cette personne ne savait pas si j'étais une fille de 12 ans sur son premier téléphone. »
D’autres personnes sont aussi vulnérables à ce type d’actes. « Pour une personne qui a été victime de violences sexuelles, ça peut faire remonter de mauvais souvenirs », explique Sophie Bernard, sexologue clinicienne au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale.
En matière de protection des données et de risque de piratage, AirDrop est relativement sécuritaire et « pose peu de risque pour la personne moyenne en comparaison à d’autres types de réseau comme le wi-fi », selon Geneviève Lajeunesse, directrice des opérations de l’OBNL Crypto-Québec.
Des technologies similaires existent pour les téléphones intelligents d’autres marques, mais elles requièrent généralement l’utilisation d'une application tierce.
Pour Geneviève Lajeunesse, c’est dans des situations de harcèlement potentiel qu'AirDrop peut poser problème. Un risque qu'ignorent bon nombre d’utilisateurs d’appareils Apple, comme c’était le cas de Diana.
Prévenir ce type d’avance non désirée sur vos appareils ou ceux de vos enfants est très simple, et ça ne prend que quelques secondes.
Comment désactiver AirDrop sur votre iPhone.
Photo : Radio-Canada / Djavan Habel-Thurton
Pour désactiver AirDrop sur votre iPhone ou limiter son accès à vos contacts uniquement :
Dans un monde où la technologie et le partage de données sont omniprésents, il est primordial de développer une discipline personnelle pour assurer notre sécurité informatique. « Dès qu’on ne les utilise pas, on devrait couper la connexion de nos appareils aux réseaux publics, que ça soit AirDrop ou plus généralement le Bluetooth ou le wi-fi », prévient Geneviève Lajeunesse.
Même s’il est simple de fermer AirDrop, un problème fondamental demeure : pourquoi des individus envoient-ils des images, qu’on présume être de leur propre anatomie, à des inconnus non consentants. Pour Sophie Bernard, ces délinquants entrent probablement dans l’une de deux catégories.
D’un côté, l’exhibitionniste classique cherche à créer la crainte et la surprise pour s’approprier un certain pouvoir. De l’autre, certaines personnes profondément malhabiles socialement peuvent croire qu’il s’agit d’un moyen de séduction sans comprendre la gravité de leur geste.
« L’exhibitionniste classique va souvent chercher à obtenir une excitation liée à la crainte et la surprise qu’il provoque chez sa victime. On peut penser qu’une partie des gens qui s’adonnent à cette pratique veulent observer la réaction de leur victime. »
Dans tous les cas cependant, il est rare que ce type de malfaiteur passe rapidement de l’exhibition à l'agression physique, selon Mme Bernard. « Ce n’est pas la population de délinquants qui devrait susciter le plus de peur, mais je comprends que quand on ne s’y attend pas, c’est normal de craindre le pire », explique celle qui travaille à la clinique des troubles sexuels du CIUSSS de la Capitale-Nationale.
Jointe par Radio-Canada, la Société de transport de Montréal (STM), indique ne pas disposer de données sur le phénomène du harcèlement via AirDrop. Elle invite les potentielles victimes à contacter le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) puisque le harcèlement et l’exhibitionnisme sont des actes criminels.
De son côté, la police invite à la prudence. « Le conseil de base est de refuser et de sécuriser le plus possible votre appareil », explique Emmanuel Anglade, sergent de la Division des communications au SPVM.
Un avis que partage également Geneviève Lajeunesse, expliquant cependant que le fait de refuser le partage du fichier signifie aussi que la seule preuve potentielle sera alors perdue.
La quasi-impossibilité d’identifier le responsable de ce type de grossière indécence explique probablement en partie pourquoi le phénomène est si difficile à documenter.
Le SPVM n’a d’ailleurs pas trouvé de dossiers de plainte au sujet du harcèlement par AirDrop. « Bien entendu, cela ne veut pas dire que le phénomène n'existe pas, mais simplement que nous n'avons pas de dossiers à ce sujet », nous a écrit Marylou Bossé, chargée de communication au SPVM.
Le récit de Diana témoigne de cette réalité. La jeune femme n’a pas porté plainte même si elle considère la potentielle gravité d’un tel geste. « Je l’aurais envisagé si j’avais pu identifier la personne. Dans le cas où, par exemple, j’aurais été seule dans un wagon avec le responsable et que je m’étais sentie en danger », explique la jeune femme.
« Typiquement, les victimes d’un exhibitionniste vont banaliser la situation, ce qui fait en sorte que les délinquants ont le temps de faire beaucoup de passages à l’acte avant d’être arrêtés », explique Sophie Bernard. « Plus on va dénoncer, plus il va y avoir de prévention », conclut la sexologue.
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#MeToo (et prises de chou) : Doan Bui répond à David Le Bailly. (JR/''L'Obs'')
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LuciusSergius a posté le 20 octobre 2018 à 13h28
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CPlusClair a posté le 19 octobre 2018 à 10h45
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diabolodenfer a posté le 26 octobre 2018 à 12h07
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La Banane Volante a posté le 23 octobre 2018 à 15h54
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manu2007 a posté le 17 octobre 2018 à 10h55
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yu_jin a posté le 17 octobre 2018 à 09h19
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Brotteaux des Ilettes a posté le 15 octobre 2018 à 17h12
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"Féminazie !" "Réac ! Misogyne !" Depuis l'automne 2017, le phénomène #MeToo suscite des débats passionnés dans notre rédaction, et surtout au quatrième étage de notre immeuble : Doan Bui et David Le Bailly sont voisins de bureaux, mais, sur ce sujet, ils ne sont d'accord sur rien. Ils ont donc décidé de s'expliquer par e-mails comme des gens (presque) civilisés. Chronique à fleurets mouchetés : #MeToo (et prises de chou), épisode 10.
Nous n'en finirons donc jamais avec Charles Bovary ? Mes voisin.e.s de bureau sont en train de criser... Tu me dis que je confonds faiblesse et fragilité, au fond, qu'importe, car ce qui me frappe c'est que la faiblesse, dans ta logique, semble la pire des tares. C'est une façon finalement très ultralibérale de voir la vie : tu me cachais bien ton petit côté "startup nation" !  
Mais bon, venons en à ton histoire de "frotteur" au palais de justice . Elle m’a intriguée. J’eusse préféré que tu me la contasses façon fabliau. Un peu comme ça :
Oh la la, ne t’énerve pas. Je t’ai bien lu, j’ai compris que ton frotteur affirme qu’il n’a frotté personne dans le métro, contrairement à la plaignante qui soutient qu’il est coupable. C’est le jeu d’une salle d’audience en fait, mec. Une histoire racontée par plusieurs points de vue. 
Mais là, je vois bien que, tout d’un coup, ça te rend tout chose. Tu vas encore me parler de "chasse aux hommes". Tu imagines déjà des cohortes de tes congénères envoyées devant des tribunaux staliniens à devoir prouver, tels des Joseph K., qu’ils n’ont jamais frotté ! La morale et les puritains remplaçant le Droit! Tu devrais lire "Les hommes protégés" ce roman de Robert Merle, qui raconte un monde de domination féminine où les hommes ont été foudroyés par une encéphalite mystérieuse (Je propose un remake 2018, ça s'appelerait "un virus appelé #metoo"). Le livre vaut le détour, ne serait-ce que pour sa misogynie désuète, qui, au fil des pages, en devient presque drôle.
Dans ce roman, Robert Merle imagine un monde de domination féminine, où les hommes auraient été décimés par un mystérieux virus... Admirons le regard féroce de cette fémi-nazie ! 
Qu’est-ce que tu veux, au juste ? Quand après #Metoo et ses 85 millions de Tweets, un nombre incalculable de femmes racontèrent leurs histoires, de la "simple main au cul" - qui n’a jamais tué personne dirait ton idole Eugénie Bastié - à l’agression voire le viol (TKT je sais la différence entre "outrage" "atteinte sexuelle" et "viol", dans le code pénal, hein !), quasiment aucun nom ne fut donné mais pourtant tu criais à la présomption d’innocence bafouée. Ce n’était pas sur Twitter que ce genre de choses se réglait, répétais-tu, en Sicambre du droit, mais dans un commissariat. Il fallait porter plainte, et que la justice fasse son travail !
Dans le cas de ton affaire, c’est ce qui s’est passé, non ? La jeune femme a protesté, a porté plainte. (ce qui est très rare car sur les 267.000 personnes qui sur les deux dernières années ont déclaré avoir été victime de "frotteurs", les affaires représentent moins d’1% des dossiers de délinquance dans le métro). On a fait une enquête. Il n’y avait aucune raison de le croire le prévenu, plus que la plaignante, alors on a confronté leurs paroles, interrogé les témoins, vu les vidéos, cherché des preuves pour corroborer ou infirmer.
Tu es choqué par les questions sur l'intimité du prévenu, par le fait qu'un SMS évoquant le "boule aérodynamique" d'une fille ait été retenu par le procureur comme un des éléments à charge, mais tu sais, une femme qui porte plainte pour viol est elle aussi soumise à une inquisition des plus intrusives avec des questions parfois totalement déplacées et qui s'aventurent aussi sur le terrain de la "morale": pourquoi la femme avait-elle bu, mis une tenue aguichante, etc etc. Le procureur utilise des "éléments de contexte" pour instruire à charge, l'avocat de la défense fait de même pour le contrecarrer (c'est leur job). Dans ces affaires de frotteurs du métro, comme me l'a expliquée une amie magistrate, il est toujours délicat d'être certains du "flagrant délit", le prévenu expliquant qu'il a touché les seins, l'entre-jambe à cause d'une bousculade, l'intention étant donc parfois difficile à établir. D'où l'examen des SMS, du casier, de la vie du prévenu...Dans ton affaire, il n’y avait pas assez d’éléments à charge. Ou ces éléments n'étaient pas probants. Les magistrats ont donc relaxé le monsieur. Fermez le ban. Qu’est ce qui te gêne, au fond, puisque la justice semble avoir été, dans ce cas là, (bien) rendue ? Que les femmes se mettent maintenant à porter plainte contre des frotteurs ? Elles devraient continuer trouver ça normal ? On en reparle si un jour, un type "s’assouvit" sur toi, ok ?
Mais c’est vrai, tu ne peux pas savoir ce que ça fait. Car, avant, on fermait notre gueule sur nos petites aventures dans le métro ou dans les rues. On était habituées. Et comme on n’en parlait pas, magie, ça n’existait pas. Ça me fait penser à cet épisode il y a quelques mois que je t'ai peut-être raconté. L’exhibo. C’était au détour d’un escalier de métro, le soir, assez tard. J'étais seule (marrant, tiens, je réalise n'ai jamais rencontré d'exhibo quand j'étais en mâle compagnie!). Un quadra ou un quinqua en me voyant passer a sorti son ustensile et s’est mis à se masturber avec une grande énergie, et avec le sourire, par dessus le marché. J’ai fait comme j’ai l’habitude de faire. Détourner le regard, presser le pas. Je n’ai même pas pensé à aller le signaler à un agent de la RATP. Pas très #Metoo, non ?
En fait, ce genre d’incidents, en général, quand tu rentres à la maison, tu ne le racontes pas. Pas parce que tu es traumatisée – pfff, tu me prends pour qui ?!!!! -, mais juste parce que…à quoi bon. Certaines filles répondent à l'exhibo, le moquent en retour. Il parait que ça marche. J'ai quant à moi toujours préféré limiter l'interaction. Jusqu'ici, croiser un exhibo, c'est un peu pour moi comme marcher dans une crotte de chien. Pénible, mais pas de quoi taper un scandale.
L'exhibitionniste, cette figure vieille comme le monde! Comme le montre cette sculpture de cet homme exposant ses parties génitales dans la maison d'Adam à Angers. ( SEBASTIEN SALOM GOMIS/SIPA)
Là, peut-être parce que #Metoo m’avait fait réfléchir aux raisons pour lesquelles on parle, on partage, on échange, j’ai raconté cette histoire autour de moi. A vrai dire, ce qui m’interpellait, ce n’était pas l’exhibitionniste. Après tout, ça me rend assez triste pour lui que le fait de s’exhiber dans le métro l’excite. C’était ma réaction à moi qui m’a intriguée. J’ai réalisé que pas une seconde, il ne m’était venu à l’esprit d’aller le "dénoncer" (hou, beeurk), alors que c'est pourtant, selon le code pénal, considéré comme un délit.
En en parlant autour de moi, ce qui m’a le plus étonné, en fait, c’était… votre étonnement. J’avais l’impression d’avoir croisé un Pokemon rare dans le métro. Beaucoup m’ont dit n’avoir jamais vu d’exhibitionniste de leur vie entière. J’étais soufflée. Je crois que chaque fille a au moins une fois dans sa vie croisé ce genre d'énergumènes. En discutant avec des copines, on en a d'ailleurs rigolé car on a réalisé que pour la moitié d’entre nous, la première fois que nous avions vu un organe masculin… c’était celui d’un inconnu. C’était le type posté dans le parc
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