Des angles expérimentaux

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Des angles expérimentaux



Propriétés de l’interface



Compression osmotique



Méthode expérimentale (Vous êtes ici)



Régimes



Effet de la force ionique



Cas particulier du lysozyme à pH7 et I =2,02M



Le plateau est un signe de la cristallisation du lysozyme



Evolution des facteurs de structure en fonction de la fraction volu-



pH 7, I =2,02 M



L’évaporation de l’eau à travers la couche interfaciale est nécessaire à la







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EN


Les expériences de SAXS ont été réalisées sur la ligne SWING du synchrotron SOLEIL,
à Gif-sur-Yvette (France).

La longueur d’onde utilisée était de λ =1,0332 Å et l’énergie de E = 12,00 kEv. Nous
avons utilisé une distance de détecteur de 1,5885 m pour les échantillons « dilués » (1 à
10 g L -1 ) et de 5,130 et 1,130 m pour les échantillons « concentrés » (pression osmotique
supérieure à 1,3 bar). La gamme de q couverte au total s’étend d’environ 1,8.10-3 Å -1 à
0,99 Å -1 (donnant donc accès à des distances de 6,35 Å -1 à 0,35 nm).

Les échantillons « dilués » ont été réalisés pour chaque condition en mélangeant
direc-tement de la protéine avec du tampon, afin d’obtenir les concentrations de 1, 2, 4, 6, 8
et 10 g L -1 . Ces échantillons étaient destinés à permettre d’obtenir le facteur de forme
des deux protéines dans chaque condition, par extrapolation à concentration nulle, ainsi
qu’à observer les changements potentiels du rayon de giration (R g ) en fonction du pH
et de la force ionique. Ces échantillons, ainsi que les tampons purs destinés à servir de
référence, étaient tous passés dans le même capillaire de quartz. Une mesure de tampon
était effectuée entre chaque couple de mesures sur les échantillons de protéines.

Les échantillons « concentrés », obtenus par compression osmotique, ont été disposés dans
des puits de 3 mm de diamètre d’un passeur en téflon (15 puits par passeur). Les puits
étaient ensuite fermés par une feuille de Kapton (film de polyimide) et le tout maintenu
par deux plaques métalliques percées de trous au niveau des puits, serrées par des vis.
Chaque mesure était constituée d’un ensemble d’images, ou frames, prises à intervalles
réguliers au cours de l’irradiation.

Les dégâts d’irradiation constatés sur les protéines des solutions « diluées » faisant dériver
le signal (figure 2.9), plusieurs méthodes ont été testées afin de nettoyer le signal en vue
de l’obtention d’un facteur de forme correct.

Finalement, pour chaque mesure N d’échantillon, nous avons décidé que le spectre
d’in-tensité brute serait égal à la moyenne entre : la soustraction de la première frame de
la mesure (N+1 ) du tampon à la dernière frame de la mesure N de l’échantillon et la
soustraction de la dernière frame de la mesure (N-1 ) du tampon à la première frame de
la mesure N de l’échantillon.

Figure 2.9 – Exemple de dérive de signal du aux dégâts d’irradiation, obtenu sur du
tampon bis-tris propane à pH 9 et 20 mM de force ionique

La correction a ensuite été affinée grâce au logiciel CRYSOL version 2.8 (Svergun et coll.,
1995), qui nous a permis de fitter les courbes obtenues avec un facteur de forme calculé
à partir de la structure de chaque protéine. Les fits retournés par Crysol ont été utilisés
comme facteurs de forme dans la suite des travaux. Les échantillons dilués d’ovalbumine
à pH5 et 20mM n’ayant pas pu être analysés en SAXS, le facteur de forme utilisé pour la
division de l’intensité des échantillons concentrés dans ces conditions a été celui de pH7,
20mM.

Les rayons de giration (R g ) ont été déterminés grâce au logiciel PRIMUS (Konarev et
coll., 2003), sur les facteurs de forme obtenus précédemment, grâce à l’équation de Guinier
(applicable si q R g < 1) :

Le tracé de ln (I(q))en fonction de q 2 nous donnait, à travers la pente, la valeur du rayon
de giration R g :

Les rayons de giration ont été déterminés sur les facteurs de forme obtenus pour les
solutions à 4g L -1 . En effet, les facteurs de forme obtenus pour les échantillons à 10 g L -1

donnaient des valeurs de rayon de giration faibles, ce qui pouvait laisser penser que la
concentration était trop élevée. D’autre part, le bord du plateau à faibles q n’étant pas
bien marqué pour 1 et 2 g L -1 , la détermination d’un R g était impossible.

Les solutions concentrées n’ont pas subi de dégâts d’irradiation, du fait d’un taux
d’humi-dité plus faible. Le spectre d’intensité brute pour chaque échantillon était donc simplement
obtenu en faisant la moyenne des frames.

Les spectres d’intensité brute obtenus à une distance de détecteur de 5,130 et 1,130 m,
s’étendant sur des gammes de q complémentaires, ont été raccordés grâce au logiciel
Pri-mus. Puis, chaque spectre d’intensité a été divisée par le facteur de forme correspondant,
grâce au logiciel R (R Development Core Team, 2008). Pour cela, nous avons créé la
fonction suivante sur R, intégrant les tableaux de données de l’intensité de l’échantillon
concentré (gel01) et du facteur de forme (forme01) :

> structure<-function(gel01,forme01,cst=0){

# la fonction a besoin des données gel et f.forme ; la constante par défaut est 0 (si non
entrée manuellement)

interpol<-spline(forme01,xout=gel01[,1])

# on fait l’interpolation sur le facteur de forme avec les abscisses de gel01

gelcorr<-data.frame(gel01[,1],gel01[,2]-cst)
# on ôte la constante des valeurs gel01

struct<-data.frame(gel01[,1],gelcorr[,2]/interpol$y)

invisible(list(x=struct[,1],y=struct[,2])) }

# les valeurs de sortie sont x et y, mais ne sont pas affichés

Cependant, un facteur de structure doit tendre vers 1 à très grands q, ce que nous
n’obte-nions pas par la simple division de l’intensité par le facteur de forme (figure 2.10), car la
partie de l’intensité due à l’eau de l’échantillon « concentré » n’avait pas été soustraite.

Figure 2.10 – Exemple de facteur de structure obtenu par simple division de l’intensité
brute par le facteur de forme, sans soustraction du « background »

Pour figurer l’eau, nous avons décidé de soustraire une constante (« background ») à
l’in-tensité avant de la diviser par le facteur de forme, la calculant grâce au logiciel R de façon
à obtenir une tendance plane à très grands q. Chaque courbe d’intensité a été traitée
comme il suit :

> plot(essai<-structure(gel01,forme01),ty="l",log="xy")

# création d’un objet « essai » correspondant au facteur de forme sans correction, tracé
en coordonnées log-log

# identification, dans le tableau de données, de l’intervalle (noté « intv » par la suite) où
avait lieu la montée à grands q que l’on désirait supprimer

# régression linéaire sur l’intervalle choisi, afin d’avoir la tendance de la courbe

> f.lin<-function(background,donnees,forme,intervalle){

# fonction calculant le background à utiliser pour que la pente de la droite de régression
linéaire soit égale à 0 (tendance générale horizontale à grands q) ? ? ? ? ? ? ? ? ?

facstruct<-structure(donnees,forme,background)

# on applique la fonction structure et on récupère les données de sortie dans facstruct

modele<-lm(log10(facstruct$y)~log10(facstruct$x),subset=intervalle)

# même principe qu’avec abline précédemment

# ce que la fonction ressort, c’est la valeur absolue de la pente de la droite de régression
linéaire (on la veut minimale) ; coef fait référence au vecteur donné par lm, avec b en 1e
position et a en 2e, pour une équation y=ax+b.

> essai.lin<-optimise(f.lin,interval=c(0,.1),donnees=gel01,forme=forme01,
intervalle=intv)

# la fonction optimise a besoin de ce qu’il faut minimiser (la valeur absolue de la pente
retournée par la fonction f.lin, l’intervalle du premier terme de f.lin (ici le background),
et les valeurs entrées dans f.lin, dans le même ordre que dans la fonction)

Les facteurs de structure ainsi obtenus (figure 2.11) ont ensuite été normalisés par division
d’une constante, de façon à ce que la valeur moyenne à grands q soit similaire pour toutes
les courbes.

Figure 2.11 – Facteur de structure précédemmebt présenté sur la figure 2.10, après
sous-traction du « background »

2.4.3.4 Analyse des spectres de cristaux

Les pics de Bragg obtenus sur quelques spectres de diffraction des rayons X ont été
analysés en utilisant le programme libre Fityk (Wojdyr, 2010). Ce programme permet,
grâce à son module dédié à l’analyse des spectres de poudre, de tester la correspondance
entre les emplacements des pics expérimentaux et ceux de pics théoriques calculés pour
un système cristallin de groupe d’espace et de paramètres de maille initiaux définis par
l’utilisateur. Les paramètres de maille sont ensuite affinés par le programme en utilisant
la méthode de Pawley (Pawley, 1981) et une optimisation impliquant un algorithme de
Levenberg-Marquardt. Les caractéristiques des groupes d’espace cristallins utilisés par le
programme sont issus de la Computational Crystallography Toolbox (Grosse-Kunstleve
et coll., 2002).


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9: Comparaison des résultats expérimentaux aux angles centre de masse 100,120 de ce travail et 180 degrés pour la référence [ROG03], avec un calcul utilisant notre code et le potentiel de la référence [ROG03]
... chapter 1). The two TPCs developed in France for nuclear physics were the CENBG TPC [Bla08b,Bla10] and MAYA [Dem03, Dem07]. The latter was used as an active target (the detector is used as the target). ...
... The ACTAR TPC project has emerged from the two former TPC and active target projects developed in France in the 2000s: the MAYA chamber from GANIL [Dem03, Dem07] (active target) and the 2p radioactivity study TPC from CENBG [Bla08b,Bla10]. These two detectors are both micro-pattern gaseous detectors (MPGD). ...
La radioactivité deux-protons est un mode de décroissance du noyau atomique ne se produisant que pour des noyaux extrêmement riches en protons, situés au-delà de la limite de cohésion proton des noyaux (drip line). Prédit dans les années 1960, ce phénomène n’a été mis en évidence expérimentalement qu’en 2002 avec l’observation de la décroissance de 45Fe. Jusqu’à maintenant, seuls quatre noyaux se désintégrant par radioactivité deux-protons étaient connus : 45Fe, 48Ni, 54Zn et 19Mg. La recherche de nouveaux émetteurs a été menée lors d’une expérience avec le dispositif EURICA-WAS3ABi au centre RIKEN Nishina en 2015. La décroissance de 59Ge, 63Se, 67Kr et 68Kr a été observée pour la première fois. La radioactivité deux-protons de 67Kr a pu être étudiée ainsi que la décroissance bêta et l’émission retardée de protons de noyaux exotiques de la région. Une chambre à projection temporelle ou TPC (Time Projection Chamber) conçue par le CENBG (2004-2011) a permis d’étudier les corrélations entre les protons pour 45Fe et 54Zn. Une deuxième génération de TPC est développée au sein de la collaboration ACTAR TPC (ACtive TARget for TPC). Ce détecteur doit permettre une vraie reconstruction tridimensionnelle de l’énergie déposée par les particules dans le volume actif, afin d’obtenir une reconstruction des traces plus performantes que l’ancienne TPC. L’électronique générique GET (General Electronics for TPCs) gère le traitement et l’acquisition des signaux. La caractérisation de l’électronique GET ainsi que du démonstrateur de la TPC au CENBG est le deuxième aspect de ce travail de thèse.
... Le dispositif expérimental n'a pas permis de déterminer les états à basse énergie, mais trois états excités sont observés : un état (1/2 − , 3/2 − ) à 1, 1 MeV avec une largeur Γ < 0, 1 MeV, un deuxième état 3/2 − (ou 1/2 − ) à 2, 2 MeV avec 1.3 Le noyau d' 9 He 13 Γ = 1, 1(0, 4) MeV, et un état (5/2 + , 3/2 + ) à 4, 0 MeV avec Γ = 0, 24(0, 1) MeV. Le même travail a été fait par Demonchy [Dem03] , avec un dispositif sensible à la partie à basse énergie. Toutefois, les états à basse énergie n'ont pas été observés dans ce travail. ...
... Cas de l'hypothèse [4]: Dans cette hypothèse, l'état fondamental est trouvé à 1,25 MeV et sa distribution angulaire compatible avec l = 0, et confirmerait donc l'inversion de parité attendue dans le noyau d' 9 He. Cet état est compatible avec les résultats de[Set87,Boh88,Oer95] qui trouvent un état fondamental situé à 1,25 MeV mais incompatible avec ces mêmes résultats si cet état est l = 0. Les résultats obtenus par Demonchy [Dem03] via la réaction 8 He + p sont en accord avec nos résultats car l'état fondamental est trouvé l = 0 à une énergie de 1,2 MeV et une largeur de Γ = 200 ± 50 keV. Le deuxième état est un état l = 1 à 2,2 MeV d'une largeur de Γ = 500 ± 150 keV. ...
... Le deuxième état est un état l = 1 à 2,2 MeV d'une largeur de Γ = 500 ± 150 keV. Le facteur spectroscopique pour l'état fondamental trouvé par [Dem03] est de 0,02 qui est sensiblement plus faible avec une valeur de 0,14 trouvé dans notre travail pour un état l = 0.De plus, le facteur spectroscopique obtenu pour l'état près du seuil d'émission de neutron pour les trois premières hypothèses est de ∼ 0, 08 en supposant un état l = 0 et de ∼ 0, 01 en supposant un état l = 1. Concernant l'état trouvé à ∼ 1,2 MeV les résultats des hypothèses[2],[3] et [4] sont cohérents entre eux pour un facteur spectroscopique de ∼ 0,18 pour un état l = 0 et de ∼ 0,03 pour un état l = 1. ...
The study of the light neutron-rich nuclei at the limits of stability and beyond is an area of considerable interest as it affords an extreme test of our understanding of nuclear structure. Experimentally, the recent availability of radioactive beams with significant intensities and the development of new high acceptance detection systems have permitted such systems to be explored. This thesis deals with a study of the structure of the unbound N=7 system 9He via the single-neutron transfer reaction d(8He, p)9He at the SPIRAL1 facility. The principal goal of the experiment was to clarify the low-lying level structure of 9He, in particular the possible parity inversion of the ground state. The experiment was one of the first to employ the new MUST2 Si array. Owing to the relatively low statistics in the region of threshold and various backgrounds, no definitive conclusion could be drawn regarding the character of the lowest lying state. Higher lying states were identified. Comparison is made with the angular distributions derived for each of the resonances and DWBA and CRC calculations. For each of the possible spin assignments, spectroscopic factors have been estimated.
The study of the Isoscalar Giant Monopole Resonance (ISGMR) and the Isoscalar Giant Quadrupole Resonance (ISGQR) in stable nuclei provided relevant information on both nuclear matter and nuclear structure in past decades. For instance the centroid of the ISGMR can be linked to the incompressibility modulus of the infinite nuclear matter. Values for exotic nuclei would help in constraining it. In unstable nuclei, only one measurement has been performed so far (56Ni) and in order to study the evolution of the ISGMR and the ISGQR along an isotopic chain, measurements in neutron-rich Ni are called for.To reach this goal, a dedicated experiment was performed at GANIL in Septembre 2010. A 68Ni beam at 50 AMeV and with an intensity of 10^4 pps has been produced on LISE beamline. The inelastic scattering of alpha (alpha, alpha') and deuteron particles (d,d') on 68Ni in inverse kinematics has been studied with the active target Maya. It is the first attempt to measure the ISGMR and ISGQR in an unstable neutron-rich nucleus. For each experiment, the excitation energy spectrum has been reconstructed and the angular distributions have been studied with two independant methods. Experimental differential cross sections have been compared to DWBA calculations using RPA transition density in order to deduce the properties of the states observed. Concerning the analysis in (alpha, alpha'), the ISGMR is fragmented with a shoulder at 21.1+/-0.6 MeV, the ISGQR is concentred at 16.9+/-0.8 MeV and exhausted 61+/-17% of the Energy Weighted Sum Rule (EWSR). Moreover, a " soft GMR ", predicted but never observed, is identified at 13.4+/-0.5 MeV. All these results are confirmed with the experiment in (d,d'), with the exception of the ISGQR due to unadapted experimental conditions.
With recent improvements in the production of radioactive beams in facilities such as SPIRAL at GANIL, a larger area of the nuclear chart is now accessible for experimentation. For these usually low-intensity and low-energy secondary beams, we have developed the new MAYA detector based on the active-target concept. This device allows to use a relatively thick target without loss of resolution by using the detection gas as target material. Dedicated 3D tracking, particle identification, energy loss and range measurements allow complete kinematic reconstruction of reactions taking place inside MAYA.
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