Des amis gays qui se retrouvent dans la chambre

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Florian Ques
le 13/08/2020


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C'est un petit bonheur, un court-métrage touchant et personnel qui vient d'atterrir sur YouTube. Un film qui ose les scÚnes d'intimité et d'affection entre personnages homosexuels. Celles qu'évitent trop souvent les films et les séries. Ici, les hommes se touchent, se découvrent et s'aiment.
Requited (qui signifie "réciproque" en français) dépeint le dilemme de Nicolas, un jeune gay dans la vingtaine qui hésite à se rendre au mariage de son meilleur ami de lycée. Il a toujours été amoureux de ce dernier en secret, mais leur amitié a pris un coup dÚs lors que Nicolas a embrassé la petite amie d'Aaron des années plus tÎt, sans pouvoir se l'expliquer. Mais aller aux noces de son ex-crush le conduirait à rater le départ de son propre boyfriend , lequel déménage à San Francisco. Il va devoir choisir, quitte à mettre en péril son équilibre.
En l'honneur de son dixiÚme anniversaire, son réalisateur et scénariste Sal Bardo, a mis le film en ligne gratuitement sur YouTube . Récompensé en 2011 dans le cadre du Festival international du film LGBT de Washington D.C., Requited n'était jusqu'ici disponible qu'au sein de la compilation de formats courts Blue Briefs. Il est désormais en accÚs libre. L'occasion parfaite de (re)découvrir ce récit gay captivant.
"Ça n'allait jamais ĂȘtre parfait, confie son crĂ©ateur Sal Bardo Ă  The Advocate . Mais quand je le regarde 10 ans plus tard, je suis vraiment fier de ce film. C'Ă©tait un Ă©norme tournant pour ma carriĂšre. Je l'ai Ă©crit Ă  l'origine pour me donner de la visibilitĂ© en tant qu'acteur et je n'aurais jamais pensĂ© que j'allais en rĂ©aliser un autre. Mais c'Ă©tait une expĂ©rience si gratifiante et il a reçu un accueil si chaleureux que ça a changĂ© la trajectoire de ma carriĂšre" .
Depuis la sortie de Requited , Sal Bardo a signĂ© plusieurs courts-mĂ©trages queers qui montrent un rĂ©el progrĂšs en matiĂšre de rĂ©alisation et de photographie. On lui doit notamment Chaser , paru en 2013, sur l'Ă©veil sexuel d'un instituteur gay issu d'une communautĂ© juive trĂšs conservatrice. Son dernier film en date, Pink Moon , remonte Ă  2015. Conçu comme une rĂ©alitĂ© alternative, il explore un monde oĂč les hĂ©tĂ©rosexuels sont persĂ©cutĂ©s Ă  travers une histoire d'amour interdite.
Crédit photo : Five Hands Films via YouTube

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Geschrieben von

Hornet User

am 10. August 2017



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Suite Ă  certains changements dans ma vie – un dĂ©mĂ©nagement Ă  Portland, un divorce – je me suis retrouvĂ© sans travail. Il y avait un tel fossĂ© dans ma vie professionnelle que personne ne rĂ©pondait Ă  mes candidatures. Donc, un ami, fatiguĂ© de toujours me demander oĂč en Ă©tait ma recherche d’emploi
 et de payer mes boissons, m’a dit: «Je connais un Ă©tablissement qui embauche.» Il m’a envoyĂ© un lien. J’étais d’abord choquĂ© qu’il m’envoie une offre d’emploi pour un sauna gay local, mais je l’ai acceptĂ© comme un dĂ©fi.
Voici 10 leçons que j’ai apprises en travaillant dans un sauna gay:

Je n’étais sur la CĂŽte ouest que depuis deux ans. Les amis de Philadelphie, avec qui j’ai grandi, ont ri de mon nouveau travail. Les rĂ©actions des amis gays ont Ă©tĂ© mitigĂ©es. Mes amis de Portland voulaient juste que j’aie un emploi. Toute rĂ©ponse, cependant, Ă©tait prĂ©cieuse.
« Je te jure, tu as toujours des boulots sur lesquels tu peux Ă©crire », m’a lancĂ© une vieille connaissance de Philadelphie. « Un bon travail n’est pas forcĂ©ment un bon sujet ».
Un autre copain de Boston Ă©tait plutĂŽt puritain. « Tu as besoin de travailler. Surtout, ne t’impliques pas trop. » Il croit que la CĂŽte ouest n’est que vice, et que le littoral, de San Diego Ă  Seattle, est le lieu d’une Babylone d’iniquitĂ©.
« Fantastique », a dĂ©clarĂ© le copain de New York. « Pense aux anecdotes. Dis-moi tout Ă  propos de ça! Les mecs sont-ils chauds? Quelqu’un t’a-t-il dĂ©jĂ  coincĂ© et 
 « . Pour rĂ©pondre Ă  cette question, les employĂ©s ne sont pas autorisĂ©s Ă  utiliser le club tout de suite. Il y a une pĂ©riode de probation. De plus, en aucun cas, vous ne devez faire quoi que ce soit avec les clients, au-delĂ  de plaisanteries lĂ©gĂšres et subtilement salaces.
Mais un ami plus ĂągĂ© et trĂšs sage, actif dans son Ă©glise, a eu la rĂ©ponse la plus Ă©rudite: « C’est un sacerdoce. Tu travailles pour apporter la joie charnelle dans la vie des gens. »
« OĂč travailles-tu? » demande ma mĂšre.
« Non. Tu m’as dit que c’était Ă  temps partiel « , dit-elle. » Tu devais prendre n’importe quel travail. »
J’ai rĂ©pondu rapidement: «Je travaille dans une salle de gym». J’avais travaillĂ© dans une salle de gym Ă  Philadelphie.
«Une salle de gym exclusivement masculine», a dĂ©clarĂ© un ami de San Francisco au sujet de ce dialogue. « Tu ne mens pas vraiment. Il y a des douches et des casiers, et tu passes beaucoup de temps Ă  plier des serviettes. Et les clients font de l’exercice. »
Donc, voici l’histoire que j’ai racontĂ©e Ă  des non-queers et Ă  d’autres personnes qui pourraient juger mon nouvel emploi. Pour les futurs employeurs potentiels, je ne savais pas quoi dire. Pourrais-je leur dire la vĂ©ritĂ©? Non. J’ai Ă©voquĂ© beaucoup de travail freelance.
Lorsque vous ĂȘtes engagĂ© dans un sauna gay, c’est souvent pour travailler Ă  la rĂ©ception, tout comme les gens qui vĂ©rifient les adhĂ©sions Ă  la salle de gym. Mais vous devrez Ă©galement nettoyer. Au sauna, les tĂąches sont partagĂ©es par tous, indĂ©pendamment de l’anciennetĂ©.
Je me souviens de mon pétage de plomb.
Dans les cabines privĂ©es – certains d’entre vous savent Ă  quoi elles ressemblent – il y a toujours une poubelle. Une fois, je collectais des dĂ©chets quand – boom! (je le jure ça a fait un bruit) – un prĂ©servatif usĂ© est tombĂ© sur le matelas, versant les restes de la jouissance d’un homme. Beaucoup de jouissance. J’ai criĂ©, et un autre employĂ© est rapidement venu dans la cabine.
« RĂ©jouis-toi, chĂ©ri. Il y en aura encore beaucoup d’autres ».
On ne vous fournit pas des gants uniquement Ă  cause des fluides corporels. La raison principale des gants est le nettoyant de type hospitalier, qui est assez costaud lorsqu’il est utilisĂ© souvent.
Dans un sauna gay, vous ĂȘtes chargĂ© de laver des serviettes sales, puis de les mettre dans le sĂšche-linge. Bien sĂ»r, vous devrez les rouler ou les plier. C’est une belle sĂ©ance d’entraĂźnement du haut du corps en raison de la rĂ©pĂ©tition.
Vous ĂȘtes Ă©galement beaucoup debout. Une application santĂ© sur votre tĂ©lĂ©phone enregistrera plusieurs kilomĂštres par jour. Ensuite, il y a des seaux d’eau pour laver les sols et dĂ©sinfecter les sandales du club.
Les bains de vapeur doivent ĂȘtre nettoyĂ©s plusieurs fois par jour. Plusieurs fois par semaine, un nettoyage vraiment minutieux doit ĂȘtre effectuĂ©. Les grilles sont enlevĂ©es, et elles sont lourdes. Ensuite, vous frottez tout: lĂ  aussi, c’est une sĂ©ance d’entraĂźnement.
Ensuite, bien sĂ»r, il y a les matelas. Ce sont gĂ©nĂ©ralement des matelas jumeaux, mais les clubs ont souvent des cabines haut de gamme avec des matelas encore plus grands. Ceux-ci doivent ĂȘtre nettoyĂ©s, des deux cĂŽtĂ©s. Si vous faites six Ă  huit de ces mouvements par jour, vous ĂȘtes sĂ»r de voir vos pectoraux et vos biceps se dĂ©velopper.
Bien sĂ»r, vous aurez des conversations avec les habituĂ©s. Ils voudront peut-ĂȘtre tout savoir sur vous. Mais si vous les voyez en dehors du sauna, il est prĂ©fĂ©rable de ne pas crier: « HĂ©, quelqu’un s’est fait baisĂ© super fort la nuit derniĂšre! On pouvait vous entendre depuis la rĂ©ception! »
Je passe beaucoup de temps dans des Ă©tablissements gays (lire: les bars) et je savais que je pouvais approcher les clients uniquement s’ils faisaient un sourire qui indiquait que je connaissais leur secret. Nous Ă©tions complices, et me voir out Ă©tait un peu excitant pour eux. Ils me payaient des boissons, ils respectaient ma position et, au moins, ils n’ont pas dit aux autres: « Oh, oui, je connais Sebbie du sauna ». Au lieu de cela, j’ai Ă©tĂ© dĂ©crit comme un « pote de bar ».
Mais j’ai aussi connu exactement le contraire. Les yeux d’un homme se sont dĂ©tachĂ©s en me reconnaissant. Il s’est Ă©loignĂ©, mais je n’étais pas vexĂ©. Il a toujours Ă©tĂ© trĂšs gentil avec moi au travail, alors pour le mettre Ă  l’aise, je me suis dĂ©placĂ© Ă  l’extĂ©rieur du bar.
« Je parie que tu vois beaucoup d’action », a dĂ©clarĂ© un mec plutĂŽt sexe avec qui j’étais sorti.
« Oh, tu sais bien que oui », ai-je répondu.
AprĂšs un mois de travail dans un sauna gay, j’étais vaccinĂ©. Les: Oh, mon Dieu, c’est tellement chaud! ou Oh, merde, je ne pensais pas qu’on pouvait le faire avec une courgette! . C’était amusant au dĂ©but, mais bientĂŽt tu marches sans mĂȘme tourner la tĂȘte au moindre gĂ©missement.
Les serveurs disent souvent qu’ils ne peuvent pas regarder la nourriture aprĂšs le travail. C’est un peu la mĂȘme chose.
Le plus que vous voyez vraiment est du porno. Vous nettoyez sans arrĂȘt des cabines vidĂ©o, et les clients laissent les tĂ©lĂ©viseurs allumĂ©s quand ils partent. Finalement, vous perdez tout intĂ©rĂȘt Ă  regarder, et Ă  la place, vous critiquez: « Qui a dĂ©corĂ© cette chambre, sa grand-mĂšre? » Vous vous dites. « Cette pauvre grand-mĂšre. Elle part en Floride pour l’hiver mais laisse son petit-fils Ă©garĂ© rester chez elle. Maintenant, il est lĂ , louant l’endroit Ă  un producteur de pornographie, en train de faire un 69 dans le salon, juste devant l’arbre de NoĂ«l. »
Tels des serviteurs, dans un sauna gay, vous devez ĂȘtre vu mais pas entendu. Vous ĂȘtes lĂ  pour travailler. Mais vous avez droit aux dragueurs. Peut-ĂȘtre qu’ils s’attardent un peu trop longtemps Ă  la rĂ©ception, et vous savez qu’ils vont vous draguer. Lors d’une de mes premiĂšres journĂ©es de travail – un aprĂšs-midi calme en semaine – j’ai sorti mon pulvĂ©risateur et mon chiffon de nettoyage et suis allĂ© pulvĂ©riser le cadre autour du glory-hole. Tout Ă  coup, un grand phallus m’a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©. Bien que j’étais certes flattĂ©, je ne savais pas quoi dire, alors j’ai levĂ© les yeux. Le propriĂ©taire de cette bite me souriait d’en haut. « Monsieur, je travaille », a Ă©tĂ© ma rĂ©ponse cocasse, mais cela a fonctionnĂ©. Il a Ă©loignĂ© son membre de mon visage.
Les saunas Ă©taient Ă  l’origine destinĂ©s au bain. Ce n’est qu’au siĂšcle dernier que l’eau courante est devenue standard dans les logements individuels. Si vous travailliez dans une mine de charbon, vous alliez au moins une fois par semaine au sauna local pour vous laver.
Bien sĂ»r, les saunas sont devenus presque exclusivement des Ă©tablissements oĂč les hommes se rassemblent pour faire du sexe. Certains hommes, cependant, viennent vraiment pour se dĂ©tendre. Certains sont hĂ©tĂ©ros et assez Ă  l’aise pour repousser les avances. Ces mecs veulent profiter du sauna, entrer, sortir et rentrer Ă  la maison. Bien sĂ»r, la majoritĂ© Ă©crasante veut entrer, jouir, sortir et rentrer Ă  la maison.
Des clients bredouilles vous rĂ©primandent parfois. Ils ont fait un «investissement en temps et en argent», et ils n’ont pas «eu l’expĂ©rience complĂšte». Cela est gĂ©nĂ©ralement le cas d’hommes en colĂšre et nus, les sourcils froncĂ©s au-dessus de pĂ©nis flasques et déçus.
« Ce n’est pas notre travail de vous faire jouir », leur rappelez-vous. « C’est votre responsabilitĂ©. »
Chaque fois que des gays sont ensemble, il y a toujours des persifleurs bien intentionnĂ©s. Dans le sauna, on s’accusait toujours d’ĂȘtre plus ĂągĂ©s, d’ĂȘtre plus sexuellement actifs que nous ne l’avions admis ou d’ĂȘtre moins sexuellement actifs que nous l’avions affirmĂ©. Mais Ă©tant donnĂ© que tu travailles dans un espace fermĂ© et confinĂ© avec tes collĂšgues, les bĂȘtises, les vannes et les «persiflages» sont sans fin.
Vous ĂȘtes tout le temps entourĂ© d’activitĂ© sexuelle, ce qui peut ĂȘtre Ă©crasant mais aussi Ă©mancipateur. Mais, plus que cela, il y a souvent une crainte persistante d’ĂȘtre jugĂ© par tous les autres pour votre travail. Cela signifie qu’il faut ĂȘtre au taquet tout le temps. Vous devrez ĂȘtre rapide d’esprit, et vous devrez apprendre Ă  rĂ©pondre Ă  chaque collĂšgue – et aux habituĂ©s – Ă  un niveau personnel.
Ceci – plus que de soulever une douzaine de matelas pendant une journĂ©e bien remplie, ou de s’occuper de prĂ©servatifs qui fuient – sera la partie la plus difficile de votre travail.
Lorsque j’étais Ă©tudiant Ă  New York, on m’avait mis en garde contre les saunas. Ils Ă©taient dĂ©crits comme des lieux pour les toxicomanes ou pour des mecs plein d’IST. Les choses ont tellement changĂ©. Les mecs maintenant savent que les garçons sĂ©ropositifs non dĂ©tectables ne peuvent pas transmettre le virus et, avec de plus en plus de gays qui choisissent de prendre la PrEP, la clientĂšle des saunas s’est diversifiĂ©e. Vous rencontrez des Ă©tudiants aussi souvent que des retraitĂ©s.
En outre, les saunas travaillent souvent avec des organisations de santé queer locales qui viennent et offrent des tests et des résultats gratuits sur place. Certains mecs préfÚrent faire le test dans des situations totalement anonymes ou dans des espaces qui fournissent un soutien et un conseil sans jugement.
J’ai rencontrĂ© de nombreux EuropĂ©ens qui frĂ©quentent un sauna gay pour faire des connaissances car ils n’ont peut-ĂȘtre pas d’amis locaux. Tant qu’ils ne restent pas au-delĂ  des heures allouĂ©es – en fonction des lois fiscales locales sur les hĂŽtels – ils peuvent facilement venir pour dormir un peu et prendre une douche avant leur vol de 5 heures du matin. Ces touristes entrent, ferment leur porte, mettent des Ă©couteurs et dorment. Vous leur appelez un taxi pour l’aĂ©roport, et ils s’en vont en portant une cravate.
Je ne travaille plus dans un sauna gay, mais c’était une expĂ©rience que je n’oublierai jamais. Je ne le dĂ©conseille pas, surtout si vous ĂȘtes un crĂ©atif et que vous aimez le travail indĂ©pendant. Si vous ne pouvez pas supporter les vannes, ou si vous ĂȘtes mal Ă  l’aise de travailler dans un environnement sexuel, peut-ĂȘtre que ce n’est pas
La cabine
Un petit cul bien délicieux à bourrer
Partie de jambes en l'air torride avec une pure beaut naturelle

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