De vraies amies se gouinent

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De vraies amies se gouinent

Détail de l’huile sur toile «Solitude» (vers 1890) de Frederic Leighton | via Wikimedia Commons (domaine public)




Santé


C'est compliqué


bisexualité


homosexualité


coming-out


Avant de nous quitter, voici des contenus qui pourraient vous intéresser

Lucile Bellan
— 26 juillet 2016 à 12h50
«C’est compliqué» est une sorte de courrier du cœur moderne dans lequel vous racontez vos histoires –dans toute leur complexité– et où une chroniqueuse vous répond. Cette chroniqueuse, c’est Lucile Bellan. Elle est journaliste: ni psy, ni médecin, ni gourou. Elle avait simplement envie de parler de vos problèmes.
Si vous voulez lui envoyer vos histoires, vous pouvez écrire à cette adresse: cestcomplique.slate@gmail.com.
Je m’appelle Sonia, j’ai 32 ans. Femme active, qui travaille énormément et qui a bonne réputation, en tant que professionnelle des relations publiques.
Je suis bisexuelle, et j’ai plus tendance à aimer les femmes. Car bien qu’ayant eu quelques relations amoureuses «sérieuses» et moins sérieuses avec des hommes, je m’identifie de plus en plus en tant qu’homosexuelle (je déteste le mot lesbienne, les sons sont trop brutaux, ça sonne plus comme une maladie). J’assume entièrement mon orientation sexuelle mais, comme vous le soupçonnez, c’est rarement le cas de mes partenaires.
La dernière en date est une fille pour qui j’ai eu un béguin quasi instantanément, un vrai coup de foudre, il y a presque trois ans et mes sentiments n’ont fait que grandir, j’en suis éperdument amoureuse et souhaiterais faire ma vie avec elle, je n’en doute pas une seconde, et pourtant j’ai des doutes dans ma vie.
Elle se dit hétérosexuelle, et pourtant on a passé les quatre premiers mois en parfaite harmonie, nous avons vécu une relation amoureuse intense, c’était sa première et unique fois avec une femme, cela l’a complètement bouleversée, elle, la fille hétérosexuelle, hyper belle qui plaît à tout le monde et qui a l’embarras du choix pour choisir ses partenaires, un brin narcissique mais qui ne s’aime point, tomber pour une fille comme moi (homosexuelle déclarée) assez commune. Les problèmes ont commencé quand elle a compris que ça devenait sérieux. On se voyait tous les jours, on faisait des escapades loin de Tunis un week-end sur deux... mais les gens, les amis, l’entourage ont commencé à se poser des questions, à lui poser des questions: «Ah, elle t’a fait tomber toi aussi?» , «Qu’est-ce que tu fais avec elle? Il y a un truc qui se passe entre vous deux?» ... S’ajoute à cela un événement tragique qui frappe sa famille, le décès inattendu de son père, son confident, son ami, à qui elle avait l’intention d’en parler.
Et depuis... elle s’est complètement éloignée, m’a presque reproché la mort de son père, a tout nié quant à ses sentiments, notre court vécu, elle s’est jetée dans les bras de son ex (qui n’attendait que ça) mais on continuait quand même à se voir, c’était bizarre.
Dès qu’une fille m’approche, elle pique des crises de jalousie, qu’elle nie; et quand un mec l’approche, je perds la boule
En gros, depuis, elle a rompu avec son ex, a recouché avec moi en insistant que c’était juste «pour le cul» , parfois elle assumait, parfois pas, en allant jusqu’à pleurer de culpabilité après l’acte.
Là, cela fait un an qu’il ne s’est quasiment plus rien passé, à part des disputes passionnées. On se parle tous les jours, matin midi et soir. Et elle a complètement intégré mon groupe d’amis, ce qui ne rend pas les choses faciles. Je suis au courant de tout ce qui se passe dans sa vie et vice versa.
Mais j’en peux plus, je la veux. Je vis à travers les souvenirs de ce qu’on a vécu. On dirait que c’était une autre personne avant le décès de son père, cela l’a complètement changée. J’ai été impatiente aussi, il faut l’avouer, je l’ai probablement un peu trop secouée.
Mais là je sais plus quoi faire: dès qu’une fille m’approche, elle pique des crises de jalousie, qu’elle nie; et quand un mec l’approche, je perds la boule. Elle a eu une aventure de deux semaines avec un mec depuis, j’en ai eu deux ou trois, mais rien n’y fait. Je l’aime toujours.
Que dois-je faire? Même si je sais que c’est peine perdue, j’essaye de m’en éloigner mais le fait qu’elle fasse partie du groupe rend les choses tellement dures.
Je n’imagine que trop bien votre peine au quotidien de côtoyer cette femme pour qui vous brûlez d’amour mais n’est pas prête, aujourd’hui, à partager vos sentiments.
Et même si votre relation reste complexe et passionnée, même si votre histoire est forte et a bouleversé vos vies, vous ne devez pas oublier deux choses.
Vous ne pouvez forcer personne à faire son coming-out
La première, c’est que vous ne pouvez forcer personne à vous aimer, à être disponible à vous aimer. Cette femme qui souffre et fait probablement encore le deuil difficile de son père n’est pas prête à bouleverser encore un peu plus sa vie pour votre histoire. Elle a besoin de calme et de sérénité. Elle a besoin de temps alors que votre relation amoureuse a chamboulé ses certitudes et que les conséquences, ou ce qu’elle suppose être des conséquences, la hantent encore. Elle ne sait juste plus qui elle est et ce n’est pas à travers vous qu’elle doit le découvrir. Elle doit le découvrir et l’assumer seule.
La seconde, c’est que vous ne pouvez forcer personne à faire son coming-out. Évidemment que le monde serait plus simple et beau si chacun assumait ses préférences sexuelles et que personne n’avait rien à y redire mais ce n’est pas celui dans lequel nous vivons actuellement. Vous avez beaucoup de courage et de force de savoir et d’assumer qui vous êtes et qui vous aimez. D’accepter votre complexité et vos sentiments. Mais admettez que, dans notre société très normée, c’est encore trop souvent avec violence que les femmes se découvrent homosexuelles ou bisexuelles. Et, pour beaucoup, le cocon de la «normalité» est beaucoup plus confortable et rassurant. On ne peut pas les blâmer pour ça. Même si vous savez que c’est pour son bien, qu’elle aurait peut-être une vie heureuse avec vous, vous ne pouvez pas, vous ne voulez pas être la source d’un tel déchaînement de violence. Elle vous en voudra de lui faire du mal, comme elle vous en veut d’être la raison de sa culpabilité.
Si vous l’aimez vraiment, vous devez accepter que, ce chemin qu’il reste à parcourir, c’est un chemin qu’elle doit faire sans vous. Vous êtes prête pour cette grande histoire d’amour. Mais pas elle. C’est comme ça. Vous avez le choix de continuer à vivre votre vie et à espérer que sa jalousie finira par lui ouvrir les yeux. Ou alors vous éloigner un temps, d’elle et de ce groupe d’amis, pour faire votre deuil de cette histoire passée et vous laisser l’opportunité de vivre d’autres belles histoires.
Et si, actuellement, cette femme n’a plus rien à vous offrir, acceptez qu’elle vous fasse gagner en sagesse.
Une sélection personnalisée des articles de Slate tous les matins dans votre boîte mail.
Retrouvez chaque matin le meilleur des articles de korii, le site biz et tech par Slate.
Véritable industrie, ce trafic offre un catalogue de choix aux patients les plus riches en attente de greffes. Des preuves récentes suggèrent que la pratique barbare du prélèvement forcé d'organes est toujours en cours dans les prisons chinoises.

Susie Hughes
et Ali Iqbal
et Aliya Khan
— 19 août 2022 — Temps de lecture : 5 min

Kristiana Nitisa
et Juliette Ovigneur
— 19 août 2022 — Temps de lecture : 8 min
Les punaises de lit sont universellement détestées. Insidieuses, difficiles à chasser, elles provoquent nombre de désagréments, physiques comme moraux.

Jerome Goddard
— 18 août 2022 — Temps de lecture : 5 min


Détail de l’huile sur toile «Solitude» (vers 1890) de Frederic Leighton | via Wikimedia Commons (domaine public)




Santé


C'est compliqué


bisexualité


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coming-out


Avant de nous quitter, voici des contenus qui pourraient vous intéresser

Lucile Bellan
— 26 juillet 2016 à 12h50
«C’est compliqué» est une sorte de courrier du cœur moderne dans lequel vous racontez vos histoires –dans toute leur complexité– et où une chroniqueuse vous répond. Cette chroniqueuse, c’est Lucile Bellan. Elle est journaliste: ni psy, ni médecin, ni gourou. Elle avait simplement envie de parler de vos problèmes.
Si vous voulez lui envoyer vos histoires, vous pouvez écrire à cette adresse: cestcomplique.slate@gmail.com.
Je m’appelle Sonia, j’ai 32 ans. Femme active, qui travaille énormément et qui a bonne réputation, en tant que professionnelle des relations publiques.
Je suis bisexuelle, et j’ai plus tendance à aimer les femmes. Car bien qu’ayant eu quelques relations amoureuses «sérieuses» et moins sérieuses avec des hommes, je m’identifie de plus en plus en tant qu’homosexuelle (je déteste le mot lesbienne, les sons sont trop brutaux, ça sonne plus comme une maladie). J’assume entièrement mon orientation sexuelle mais, comme vous le soupçonnez, c’est rarement le cas de mes partenaires.
La dernière en date est une fille pour qui j’ai eu un béguin quasi instantanément, un vrai coup de foudre, il y a presque trois ans et mes sentiments n’ont fait que grandir, j’en suis éperdument amoureuse et souhaiterais faire ma vie avec elle, je n’en doute pas une seconde, et pourtant j’ai des doutes dans ma vie.
Elle se dit hétérosexuelle, et pourtant on a passé les quatre premiers mois en parfaite harmonie, nous avons vécu une relation amoureuse intense, c’était sa première et unique fois avec une femme, cela l’a complètement bouleversée, elle, la fille hétérosexuelle, hyper belle qui plaît à tout le monde et qui a l’embarras du choix pour choisir ses partenaires, un brin narcissique mais qui ne s’aime point, tomber pour une fille comme moi (homosexuelle déclarée) assez commune. Les problèmes ont commencé quand elle a compris que ça devenait sérieux. On se voyait tous les jours, on faisait des escapades loin de Tunis un week-end sur deux... mais les gens, les amis, l’entourage ont commencé à se poser des questions, à lui poser des questions: «Ah, elle t’a fait tomber toi aussi?» , «Qu’est-ce que tu fais avec elle? Il y a un truc qui se passe entre vous deux?» ... S’ajoute à cela un événement tragique qui frappe sa famille, le décès inattendu de son père, son confident, son ami, à qui elle avait l’intention d’en parler.
Et depuis... elle s’est complètement éloignée, m’a presque reproché la mort de son père, a tout nié quant à ses sentiments, notre court vécu, elle s’est jetée dans les bras de son ex (qui n’attendait que ça) mais on continuait quand même à se voir, c’était bizarre.
Dès qu’une fille m’approche, elle pique des crises de jalousie, qu’elle nie; et quand un mec l’approche, je perds la boule
En gros, depuis, elle a rompu avec son ex, a recouché avec moi en insistant que c’était juste «pour le cul» , parfois elle assumait, parfois pas, en allant jusqu’à pleurer de culpabilité après l’acte.
Là, cela fait un an qu’il ne s’est quasiment plus rien passé, à part des disputes passionnées. On se parle tous les jours, matin midi et soir. Et elle a complètement intégré mon groupe d’amis, ce qui ne rend pas les choses faciles. Je suis au courant de tout ce qui se passe dans sa vie et vice versa.
Mais j’en peux plus, je la veux. Je vis à travers les souvenirs de ce qu’on a vécu. On dirait que c’était une autre personne avant le décès de son père, cela l’a complètement changée. J’ai été impatiente aussi, il faut l’avouer, je l’ai probablement un peu trop secouée.
Mais là je sais plus quoi faire: dès qu’une fille m’approche, elle pique des crises de jalousie, qu’elle nie; et quand un mec l’approche, je perds la boule. Elle a eu une aventure de deux semaines avec un mec depuis, j’en ai eu deux ou trois, mais rien n’y fait. Je l’aime toujours.
Que dois-je faire? Même si je sais que c’est peine perdue, j’essaye de m’en éloigner mais le fait qu’elle fasse partie du groupe rend les choses tellement dures.
Je n’imagine que trop bien votre peine au quotidien de côtoyer cette femme pour qui vous brûlez d’amour mais n’est pas prête, aujourd’hui, à partager vos sentiments.
Et même si votre relation reste complexe et passionnée, même si votre histoire est forte et a bouleversé vos vies, vous ne devez pas oublier deux choses.
Vous ne pouvez forcer personne à faire son coming-out
La première, c’est que vous ne pouvez forcer personne à vous aimer, à être disponible à vous aimer. Cette femme qui souffre et fait probablement encore le deuil difficile de son père n’est pas prête à bouleverser encore un peu plus sa vie pour votre histoire. Elle a besoin de calme et de sérénité. Elle a besoin de temps alors que votre relation amoureuse a chamboulé ses certitudes et que les conséquences, ou ce qu’elle suppose être des conséquences, la hantent encore. Elle ne sait juste plus qui elle est et ce n’est pas à travers vous qu’elle doit le découvrir. Elle doit le découvrir et l’assumer seule.
La seconde, c’est que vous ne pouvez forcer personne à faire son coming-out. Évidemment que le monde serait plus simple et beau si chacun assumait ses préférences sexuelles et que personne n’avait rien à y redire mais ce n’est pas celui dans lequel nous vivons actuellement. Vous avez beaucoup de courage et de force de savoir et d’assumer qui vous êtes et qui vous aimez. D’accepter votre complexité et vos sentiments. Mais admettez que, dans notre société très normée, c’est encore trop souvent avec violence que les femmes se découvrent homosexuelles ou bisexuelles. Et, pour beaucoup, le cocon de la «normalité» est beaucoup plus confortable et rassurant. On ne peut pas les blâmer pour ça. Même si vous savez que c’est pour son bien, qu’elle aurait peut-être une vie heureuse avec vous, vous ne pouvez pas, vous ne voulez pas être la source d’un tel déchaînement de violence. Elle vous en voudra de lui faire du mal, comme elle vous en veut d’être la raison de sa culpabilité.
Si vous l’aimez vraiment, vous devez accepter que, ce chemin qu’il reste à parcourir, c’est un chemin qu’elle doit faire sans vous. Vous êtes prête pour cette grande histoire d’amour. Mais pas elle. C’est comme ça. Vous avez le choix de continuer à vivre votre vie et à espérer que sa jalousie finira par lui ouvrir les yeux. Ou alors vous éloigner un temps, d’elle et de ce groupe d’amis, pour faire votre deuil de cette histoire passée et vous laisser l’opportunité de vivre d’autres belles histoires.
Et si, actuellement, cette femme n’a plus rien à vous offrir, acceptez qu’elle vous fasse gagner en sagesse.
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— 18 août 2022 — Temps de lecture : 5 min

Доступ к информационному ресурсу ограничен на основании Федерального закона от 27 июля 2006 г. № 149-ФЗ «Об информации, информационных технологиях и о защите информации».

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