Déjà adepte de la sodomie à son âge

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Publié le
26/06/1997 à 00:00






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Provins, jeudi 22 mai, 23 heures. Alain Peyrefitte s'apprête à quitter une réunion du RPR quand un jeune homme un peu bizarre, au net accent étranger, se dresse et crie: «Pourquoi vous ne vous occupez pas de la secte de pédophiles du château de Montramé?» Effarement de celui qui fut maire de Provins pendant vingt ans et qui vient juste de démissionner de ses fonctions. Stupeur aussi de son successeur, Robert Chevalier, dont la secrétaire sera assiégée à la mairie quelques jours plus tard par ce jeune Luxembourgeois qui ne mâche pas ses mots pour accuser Guy-Claude Burger, son fils Christian et d'autres adultes vivant au château de Montramé d'abus sexuels sur adolescents et enfants. 

Guy-Claude Burger, c'est le gourou de l'instinctothérapie, le fondateur de la société Orkos (Original Kosmos Sapienti, pour «Sagesse du cosmos originel»), qui distribue dans toute l'Europe des produits alimentaires aussi crus qu'onéreux (voir le reportage page 48). Inculpé d'exercice illégal de la médecine en 1989 pour avoir accueilli chez lui de grands malades qu'il promettait de guérir moyennant un régime fondé sur l'instinct et excluant le «cuit», il a été, en janvier dernier, condamné à trois mois de prison avec sursis par la cour d'appel de Paris. «Non seulement les plaignants ont progressivement retiré leurs plaintes, mais l'aspect dérisoire de la peine a relancé l'idée que cet homme-là était très protégé en haut lieu», raconte un élu local. 

Depuis quatorze ans que la famille Burger s'est installée au château de Montramé, dans le village de Soisy, à quelques kilomètres de Provins, les rumeurs vont bon train dans le pays. Elles évoquent les étranges pratiques qui règnent au château et l'extraordinaire laxisme dont font preuve les pouvoirs publics. Mais, du côté des autorités, on oppose un front serein aux insinuations: personne n'aurait été informé clairement de ce qui se passait à Montramé. 

Aussi, quand Jean Kicin, un Luxembourgeois de 34 ans, parcourt les rues de la cité médiévale pour alerter les gendarmes, les élus locaux, les journalistes et les gens du pays, on le catalogue vite comme un «illuminé du château». Ce qu'il raconte, en langage très cru, est tout bonnement impensable. Débarqué du Luxembourg au printemps de 1995 pour suivre le régime Burger, Jean travaille dix heures par jour. Il emballe les produits Orkos pour payer son séjour sans parvenir pour autant à éponger des dettes croissantes. «Nous sommes tellement exploités qu'il est bientôt impossible de s'en sortir, dit-il, et les enfants travaillent aussi dur que nous.» 

Surtout, au cours de son séjour, il va progressivement découvrir une autre forme d'exploitation: «J'ai vu certains des enfants du village qui venaient travailler avec nous pour quelques fruits se faire caresser les fesses et embrasser sur la bouche. Mais ceux qui vivent là en permanence sont vraiment en danger. Les relations sexuelles avec les enfants sont préconisées par Burger lui-même. On ne parle que de relations triangulaires, d'homosexualité, de sodomie et de sexualité infantile. Là-bas, un adulte forme une sorte de couple avec un enfant, même très jeune. J'en ai vu plusieurs exemples: une petite fille, Léa, 5 ans, avec Jean-Jacques G.; un bébé, Nicolas, 2 ans, avec Stefan W. Cet enfant paraissait totalement déboussolé. J'avais une amie, Dörte, dont les deux enfants de 2 et 5 ans se faisaient constamment embêter. Un soir, Peter D. et Jorg H. ont demandé à la mère de quitter la chambre pour les laisser dormir avec les enfants. Elle m'a dit avoir eu du mal à les empêcher d'entrer. Il y avait une adolescente, Sarah, au château depuis l'âge de 14 ans et transformée en jouet sexuel à son corps défendant. J'ai protesté. Ils m'ont menacé. Je suis parti du château en décembre 1995 et j'ai porté plainte à la gendarmerie pour travail clandestin, escroquerie, corruption de mineurs et menaces de mort.» 

S'avouant lui-même encore fragile après plusieurs mois passés dans cette secte, Jean Kicin fait peur à ceux qu'il aborde, car il parle de sexe avec une visible répugnance. Ne serait-il qu'un mythomane obsédé? Pourtant, le jeune Luxembourgeois n'est pas le seul à avoir porté plainte en 1995. Presque au même moment, une curiste allemande, Eva-Maria Foltin, ulcérée de l'exploitation financière dont elle avait été l'objet - dont un prêt de 1 000 marks (3 600 francs) pour l'achat du château - saisissait elle aussi les justices française et allemande pour non-respect des lois du travail et abus de confiance. Eva-Maria Foltin a même écrit un opuscule pour mettre en garde ses compatriotes contre l'instinctothérapie et Guy-Claude Burger, qui donne aussi des cours en Allemagne, au château de Berlepsch. 

Dans cet opuscule, comme, plus tard, au cours de son interrogatoire par Interpol, en décembre 1996, Mme Foltin confirme avoir reçu les confidences de Dörte. Et déclare qu'elle a été témoin de plusieurs scènes qui l'ont choquée. Elle a vu Léa et Nicolas constamment accompagnés d'un homme qui n'était pas leur père. Nicolas avait le bas du corps toujours nu, même en novembre. Une fois, au réfectoire, Stefan W. lui caressa les «parties intimes» devant tous les curistes. Elle raconte qu'un jour Stefan et Nicolas étaient entrés dans une pièce au-dessus de sa chambre. Quelques secondes après, elle entendit le bébé pleurer «d'une façon particulière, tout à fait pitoyable». Plus tard, après avoir lu ce passage dans le document qu'elle avait écrit pour alerter les adeptes de l'instinctothérapie, Stefan W. avait cru devoir lui répondre pour expliquer que l'enfant avait alors les fesses irritées par sa couche. Mais elle n'avait jamais vu l'enfant avec des couches... 

Ce que les deux anciens curistes ne savent pas alors, c'est qu'une troisième plainte a été déposée au parquet de Melun: un jeune scout de 13 ans a accusé Christian, 34 ans, le fils aîné des Burger, d'agression sexuelle lors d'un voyage aux Etats-Unis.
Et ce que ces trois plaignants isolés et courageux ignorent encore, c'est qu'ils sont en train de lever le voile sur une sinistre affaire de pédophilie qui dure depuis vingt ans... au vu et au su de tous ou presque. 

27 septembre 1978, canton de Vaux, Suisse. Tribunal de Cossonay. Le procureur de la République, Willy Heim, «sur un ton calme et lent», prononce un sévère réquisitoire. Le couple qui se trouve devant lui est accusé d'attentat à la pudeur sur des enfants et de débauche contre nature pour avoir mêlé des adolescents, mais aussi, dès l'âge de 9 ans, une fillette, Maya*, et leur propre fils Christian, à leurs ébats sexuels. Guy-Claude et Nicole Burger, la quarantaine, parents de six enfants et propriétaires d'une ferme à Eclépens, prônent déjà le retour à l'alimentation «d'avant la découverte du feu» et l'infaillibilité de l'instinct pour satisfaire les besoins alimentaires et sexuels. Leurs fervents adeptes - dont les traditionnels médecin, pasteur et curé - ont défilé à la barre pour vanter le caractère idyllique de la ferme, propice, selon eux, à l'épanouissement des enfants. Guy-Claude Burger, violoncelliste, licencié en physique, se présente, avec une impressionnante vanité, comme le génial précurseur d'une révolution culturelle: libérer les enfants du complexe d'?dipe en... «répondant à leurs pulsions amoureuses». La preuve: son fils a cessé de loucher, et la fillette, auparavant mal dans sa peau, rayonne de bonheur. Une énergie spirituelle et psychique flotte, dit-il, au-dessus de la communauté... 

Vingt ans plus tard, la s?ur de Maya nous racontera le «bonheur» de la petite fille: «Il l'a totalement prise au piège. Nous venions d'un milieu pauvre et, à l'époque, très perturbé. Notre mère nous avait confiées à ce couple. Moi, je me suis tenue à distance, car j'éprouvais de la répulsion pour Guy-Claude. Mais Maya, elle, cherchait un père. Il a joué ce rôle, l'a séduite, mise dans son lit et sacrée ?princesse cosmique aux visions sacrées? dont les moindres désirs étaient des ordres. Il la couvrait de bijoux et de cadeaux. Elle est devenue capricieuse, prétentieuse, insupportable à tous les autres enfants, qui la fuyaient. Le cercle vicieux... Puis il nous a dressées contre notre mère, car la communauté entière exclut les gens du dehors, les "cuits", comme ils disent avec le plus profond dégoût. Ma mère est devenue leur souffre-douleur et nous nous détachions d'elle. Plus tard, quand elle a porté plainte, Maya et moi sommes parties dans une famille d'accueil. Un jour, alors que nous étions en vacances chez nos grands-parents, à Narbonne, il est venu relancer Maya. Elle était terrifiée. Nous avons alerté les gendarmes, qui ont reconduit Guy-Claude à la frontière.» Maya n'est toujours pas remise aujourd'hui de cette «lumineuse expérience». 

Mais, en 1978, contre l'avis du procureur, qui réclame une peine sévère, le tribunal d'Eclépens, impressionné par l'apparente sincérité de Burger - qui maintient la justesse de ses thèses mais promet de ne jamais recommencer - le condamne à quatre ans de prison ferme, et sa femme à dix-huit mois avec sursis pour complicité. Prisonnier exemplaire, Burger bénéficie de quelques mois de remise de peine et retrouve sa petite famille, où l'attend un adolescent de 14 ans, Antoine*, amené là par un certain Philippe P., qui ne cache pas ses penchants pédophiles. Amoureux d'une des filles Burger, Antoine, impressionné par l'aura du père - «A un âge où l'on est forcément curieux du sexe», explique-t-il aujourd'hui - subit là un véritable détournement de mineur et gagne le lit du maître de maison. 

Après un bref séjour au Mexique, puis dans la région de Toulouse, la tribu cherche un beau décor pour ouvrir un grand centre d'alimentation naturelle et instinctive destiné à accueillir tous ceux qui veulent réapprendre à se nourrir pour survivre. En 1983, elle s'installe à Montramé. Malgré le séjour hors de prix, des curieux intéressés par la diététique, des gens fragiles à la recherche d'une vie communautaire, des malades affluent... des adolescents et des enfants aussi. «C'est à partir de cette date que les choses ont commencé à sérieusement dégénérer, raconte un ancien permanent du château. Burger, qui savait séduire ses jeunes partenaires par la douceur et la persuasion, s'est entouré d'une bande de cinglés agressifs et de pauvres gamins déboussolés. C'est devenu la licence la plus totale.» 

Le «génial chercheur» donne des cours de «métapsychanalyse» sur la sexualité de l'homme, de la femme et de l'enfant. Environ 3 000 francs par semaine, hébergement compris. «Méta 1, c'est l'échec inéluctable du couple et l'importance de la relation triangulaire, se souvient Alain F. Méta 2: seule la relation homosexuelle est productrice d'énergie. Méta 3: les relations sexuelles avec les enfants sont recommandées. Méta 4: la sodomie est un contact sacré. Et ça marche. Après, les gens passent à l'acte. Il faut avoir vécu cela pour comprendre l'emprise que peut avoir cet homme sur son entourage. En quelques semaines, on pense qu'il a raison, que tout le monde dehors est fou et veut le détruire, qu'il est un prophète au pilori.» 

Pourtant, quand on écoute les interminables cassettes des cours, réunions, analyse besogneuse et prétentieuse du Jardin des délices, de Jérôme Bosch, on s'ennuie ferme... et tout à coup on s'étonne d'entendre une femme raconter au milieu de petits rires complices qu'effectivement, depuis que son bébé mange «instincto», il est beaucoup plus câlin et demande même quelque chose de plus... Le mari est encore réticent, mais, bon, avec le temps... 

Témoignage d'Anne, arrivée à 18 ans au château après une enfance particulièrement traumatisante: «J'accompagnais mon frère de 10 ans, que Burger devait sauver de la leucémie. Je suis tombée amoureuse d'Antoine. Immédiatement, Burger a piqué sa crise et assuré que nous devions coucher tous les trois ensemble pour "donner de l'énergie à la communauté". Moi, je ne voulais pas perdre Antoine. Les relations hétéros sont très mal vues au château. Les gamins vous poursuivent en hurlant: "Sale hétéro! Sale hétéro!" Je me suis retrouvée avec ce type qui me dégoûtait et, quand je me révoltais, il disait: "Si tu ne me donnes pas d'énergie, je ne peux pas soigner ton frère." J'ai fait une fugue avec Antoine, qui, lui aussi, parfois, n'en pouvait plus. Et puis nous sommes revenus. On revient toujours pour essayer de recoller les morceaux, de se prouver qu'on nous aime vraiment, qu'on n'a pas été un simple objet. Quand mon frère est mort, j'ai pensé que c'était ma faute. Tous les soirs, Burger venait nous voir, Antoine et moi: "J'ai besoin d'énergie. Je donne un cours demain." Moi, je résistais, mais Antoine finissait toujours par céder. Il était sous son emprise.» 

Guy-Claude Burger tombe ensuite amoureux d'Isabelle R., venue soigner son asthme. Elle flashe pour le gourou. Lui qui ne cache guère sa fascination pour la sodomie lui fait le coup du grand amour... mais il attire bientôt dans son lit, au côté d'Isabelle, une ravissante fillette de 10 ans, Marthe. Envoyée avec ses s?urs à Montramé pour vivre au grand air, elle va prendre la place de Maya dans les fantasmes du maître des lieux. Là encore, la petite fille est en manque de père et d'affection; là encore, elle reçoit le statut d'idole aux «facultés extrasensorielles»; là encore, une enfant, sous le regard de sa s?ur, devient une véritable petite peste... 

«Mais il n'y avait pas que Marthe. C'est pratique courante au château d'abuser des enfants. Quand j'y étais, se souvient Sylvère T., il y avait même des parents qui savaient et qui laissaient faire. Et, comme les enfants devenaient très provocants, ils semblaient donner raison à Burger et à sa théorie. On se sentait coupable de ne pas leur "répondre". Je me souviens d'un petit Clément qui est venu un jour me demander de lui sucer le zizi. J'ai dit: "Ça ne va pas, non?" Il m'a répondu: "Eh bien, J.-M., il le fait bien, lui"...» 

Les noms d'adolescents et de très jeunes enfants abusés au vu et au su des permanents du château reviennent de façon répétitive chez de nombreux témoins, pourtant présents à des époques différentes à Montramé: Ben*, alors qu'il était encore mineur à son arrivée, est devenu le chouchou n° 2 du gourou. Il l'est encore aujourd'hui... Max* est beaucoup plus jeune. Ses parents sont divorcés. Le père a obtenu la garde, mais son frère et lui reviennent régulièrement voir leur mère, qui réside à Montramé. Max serait tout acquis aux idées de la secte. Et la liste des «corrupteurs» ne cesse de s'allonger. On cite Jean-Claude R., les deux frères O. de D. - dont on redoute la violence - Stefan W., Laurent B. et Thomas L. Et surtout Christian, le fils aîné de Burger, celui qui avait été, dès 9 ans, initié à la masturbation par son père. «Il était chef chez les Scouts de France. J'ignore s'il y a eu des histoires là-bas. Mais je sais qu'il organise tous les ans un camp de scouts "instincto" près de Moret-sur-Loing, et il se vante de ses succès», raconte un ancien permanent. Histoire corroborée par huit familles directement concernées, dont deux seulement s'apprêtent à porter plainte! 

Conscients de la gravité des faits que nous révélons, nous avons observé la plus extrême prudence à chaque étape de cette enquête. Chaque élément que nous mentionnons a été recoupé au moins cinq fois, à des sources différentes, avant d'être avancé. Force est de reconnaître que la secte de Montramé (reconnue comme telle dans le rapport de l'Assemblée nationale du 20 décembre 1995) ne cache vraiment ni sa théorie ni ses pratiques. Est-il possible que les autorités ne sachent rien? Et, dans ce cas, quelles «preuves» faut-il pour déclencher une enquête sur des affaires qui sont toujours très difficiles à faire apparaître au grand jour? Car des alertes, il y en a eu... Plusieurs parents nous ont dit avoir téléphoné au tribunal de Melun, à la mairie de Provins, et même au ministère. Mais ils ont calé devant la dénonciation écrite qu'on leur demandait d'envoyer. Quand Christian Burger s'est inscrit aux Scouts de France, à Provins, certaines familles catholiques ont protesté: «On savait que le père avait été condamné en Suisse, et nous n'avions pas envie que nos enfants aillent en colonie au château pour apprendre à manger cru. Nous avons tiré la sonnette d'alarme parmi les autorités catholiques», raconte Dominique Pierucci, l'un des parents. En vain. Christian est d'un abord aimable. Sa mère, Nicole, se disait très croyante. La femme de Guy-Claude Burger a été frappée, humiliée par son mari pendant des années avant d'aller mourir d'un cancer, en 1994, loin du château, pour ne pas jeter le doute sur l'infaillibilité de l'instinctothérapie. Et Isabelle R., quand elle a quitté Montramé, en 1988, a écrit au tribunal de Melun pour dénoncer les abus sexuels sur Marthe. «On m'a confrontée à Marthe, mais elle a nié.» L'enfant avait été préparée par la secte pour affronter l'interrogatoire. Et le dossier est passé à la trappe... 

Le maire de Soisy, Ivo Di Pietrantonio, qui dit n'avoir jamais reçu de plainte des habitants de sa commune, avait cependant prévenu la Ddass pour empêcher l'installation de colonies de vacances au château. Et celle-ci écrivait déjà en 1988 avoir connaissance de «problèmes d'ordre sexuel au château» et déclarait «saisir le procureur de la République». 

Tout le monde s'étonne de voir encore fonctionner l'opulente Orkos. En 1990, Guy-Claude Burger a publié un livre, Les Enfants du crime, où il développe pesamment sa pauvre théorie sur le tabou de l'inceste et l'?dipe refoulé... qu'il distribue comme cadeau de tombola aux enfants du village. Le procès intenté à Christian Burger par le jeune scout de 13 ans a eu lieu à Melun
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