Couple maudit

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Couple maudit
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No. 6 (2007) , pp. 101-112 (12 pages)

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L'liade de Joseph d'Exeter, une épopée médio-latine du XIIe siècle conçue comme le Roman de Troie àt Benoît de Sainte-Maure, qui lui est un peu antérieur, à partir de la De excidio Troiae historia de Darès (VIe siècle), propose avec Andromaque et Hector un couple qui, plus nettement que chez Darès et Benoît, semble constituer à première vue un modèle de perfection héroïque. La présence de deux innovations propres à Joseph, un songe horrifique d'Andromaque et une comparaison d'Hector avec Henri III le Jeune Roi, fils aîné de Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, amène toutefois à revenir sur cette première impression, en relation avec les problèmes que posait au XIIe siècle la violence de ceux qu'on appelait ics juvenes, les « jeunes ». Joseph of Exeter's Iliad, a medio-latin 12th century epic, like Benoît de Sainte-Maure's Roman de Troie, a slightly earlier work, modelled on the De excidio Troiae historia by Darès (VIth century), propounds with Andromache and Hector a couple who, more clearly than with Darès and Benoît, seems at first sight to constitute a model of heroic perfection. The presence of two innovations proper to Joseph, a horrendous dream of Andromache and a comparison of Hector with Henry III, the young king, elder son of Henry II Plantagenet, king of England, leads one however to retract that first impression, in connection with the problem set in the XIIth century by those who were called juvenes the "young people".
Created in 2005 by a research team PLH-ERASME (University of Toulouse 2), Anabases enjoys a leading position in the emerging field of classical reception studies. Anabases has now published 22 issues (two issues a year, of more than 300 pages each). The rich content and the various sections of the journal, embracing the most recent achievements of academic research (book reviews, research bulletins, interviews, archive funds, academic initiatives and events) have contributed to its international visibility and renown.
Editions de Boccard has been a leader in the publication and distribution of scholarly books for more than a century. It carries the publishing reputation of the Collège de France, French archaeological missions in Central Asia and elsewhere, the Centre d'études alexandrines, UMR and USR under the supervision of the CNRS, and some of the most prestigious university presses. Since 2013, Editions de Boccard has also been representing the Librairie Droz, the Société de l'histoire de France, the Casa editrice Leo S. Olschki and the Léopard d'Or. More recently, Gerlach Press, Gangemi Editore, the Presses universitaires de Liège, the Editions de linguistique et de philologie, the Société de l'histoire de l'art français, and the Association Saint-Michel de Cuxa have joined their distribution.

The works published and distributed by Boccard cover such complementary fields as history, archaeology, the history of law, literary history, philology, paleography, epigraphy, sigillography, numismatics, ceramology, topography, prosopography, and bibliography. Publishing and distributing approximately three hundred new titles each year, Boccard now possesses a general catalog of some 17,000 titles published between the 1860s and the present.

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Il y a 20 ans se déroulait à Thetford Mines le procès d'un homme et d'une femme surnommés le «couple maudit de Coleraine», accusés de nombreux sévices sur 8 de leurs 11 enfants. Ceux-ci étaient battus régulièrement, à coups de poing, de pied, de ceinture, le père utilisant parfois un couteau à prélart ou un bâton électrique à bestiaux sur sa progéniture. Les crimes s'étaient étalés sur une période de 23 ans durant laquelle la famille est déménagée à plus de 75 reprises et a habité un peu partout au Québec avant l'arrestation du père de 48 ans et de sa femme de 46 ans en août 1991 dans leur résidence située à Saint-Joseph-de-Coleraine, près de Thetford.


Ce dossier a frappé l'imaginaire des Québécois, qui croyaient que de telles histoires n'existaient plus depuis l'époque de la petite Aurore, dans les années 1910. Au terme d'un procès étalé sur plusieurs mois, le père avait écopé d'une peine de huit ans de prison et sa femme, de 30 mois d'emprisonnement. Le Soleil s'est entretenu avec six des enfants aujourd'hui éparpillés aux quatre coins du Québec; leur mère est décédée et leur père, lourdement handicapé, vit dans une résidence pour personnes âgées. Ces enfants aujourd'hui âgés de 33 à 48 ans tentent encore d'effacer les cicatrices de ce douloureux épisode qui a marqué à jamais leur famille encore déchirée. Les noms utilisés sont des noms fictifs, puisque, même si les enfants du couple sont tous majeurs aujourd'hui, la loi nous interdit de dévoiler quelque information permettant de les identifier.


Si c'était à refaire, les enfants hésiteraient à porter plainte


«Si c'était à refaire, je ne suis pas sûre que je porterais plainte contre mes parents.» La remarque a de quoi surprendre venant de la bouche d'une femme qui a souffert pendant des années des sévices physiques de son père et de sa mère, mais on l'entend souvent en discutant avec les enfants du couple de Coleraine. Amers en raison de l'effet négatif que l'affaire a eu sur leurs vies et leurs familles, ces enfants qui ont porté plainte contre leurs parents, souhaitant quitter un foyer où ils subissaient de la maltraitance, avouent qu'ils s'y prendraient probablement différemment aujourd'hui.


«Non, je ne referais pas le procès si c'était à recommencer», commente Mireille, aujourd'hui âgée de 39 ans. «Avoir su que ça ferait tout ça, que ce serait long comme ça, que ça déchirerait la famille, je crois que je n'aurais pas embarqué là-dedans. J'avais 17 ans à l'époque, alors j'aurais peut-être été mieux d'attendre mes 18 ans pour pouvoir quitter la maison», déclare celle qui est aujourd'hui mère de quatre enfants âgés de 13 à 19 ans.


Même 20 ans plus tard, les cicatrices qu'a laissées le procès du «couple maudit de Coleraine» sont toujours présentes chez les 11 enfants de la famille. Certains ne s'adressent pas la parole et d'autres ne se sont pas vus depuis des années. Certains de ceux qui avaient témoigné en faveur de leurs parents entretiennent encore de la rancune envers ceux qui les avaient accusés et vice-versa.


«En fait, ce qui m'a le plus déçue, c'est que les policiers nous avaient fait une promesse qui ne s'est jamais réalisée, poursuit Mireille. On nous avait dit que nos parents pourraient se faire soigner et qu'on pourrait un jour avoir une vie de famille normale, mais, en bout de ligne, aucun des deux ne s'est fait soigner. Ce que nous voulions, ce n'était pas envoyer nos parents en prison, on voulait simplement que la violence que nous vivions cesse!»


En 1973, l'aînée de la famille, Solange, avait fui le foyer familial en compagnie de quatre de ses frères et soeurs pour s'éloigner de la violence et de la négligence de ses parents, qui habitaient Montréal. Elle avait alors huit ans. Les enfants ont été pris en charge par des centres et des familles d'accueil.


En 1991, Solange a collaboré avec les policiers dans l'enquête qui a mené à l'arrestation de ses parents pour ensuite devenir famille d'accueil pour ses quatre plus jeunes frères et soeurs. «Si c'était à refaire aujourd'hui, oui, j'essaierais de protéger mes frères et soeurs, mais je crois que je ne me serais pas engagée autant», affirme celle qui avait déjà six enfants à élever. «Disons que l'arrivée de mes frères et soeurs n'a pas été facile dans ma vie, ça a causé des chambardements dans ma famille. J'y ai perdu une partie de ma vie et aujourd'hui, pour une foule de raisons, je ne parle plus beaucoup à mes frères et soeurs.


«Je referais probablement le procès pour que mon père soit condamné pour ce qu'il a fait, poursuit Solange, aujourd'hui âgée de 48 ans. La seule chose que je regrette, c'est que ma mère n'a pas eu grand-chose, alors qu'elle était responsable de plusieurs des pires sévices, que c'est souvent elle qui crinquait mon père.»


Même le décès de la mère à l'âge de 65 ans en octobre 2010 n'a pas permis de panser les plaies au sein de cette famille déchirée. La grande réunion de famille n'a jamais eu lieu.


«Je ne savais même pas que ma mère avait un cancer, je ne savais même pas où elle habitait. J'ai su qu'elle était décédée le jour de son décès. J'ai reçu un message d'une de mes soeurs sur Facebook», explique Yves, 37 ans.


Yves et cinq de ses frères et soeurs ont assisté aux funérailles de leur mère, dans le Bas-Saint-Laurent. Les autres préféraient ne pas s'y rendre ou n'en avaient pas les moyens. «Plusieurs de mes frères ne viennent me voir que quand ils ont besoin d'argent», souligne-t-il.


«Il y avait un froid entre certains membres de la famille, mais il faut comprendre que nous, les plus jeunes, n'avions pas vraiment connu les plus vieux, qui avaient quitté la maison quand nous étions bébés», signale Mireille.


«Ça n'a pas été facile», enchaîne Marc, 45 ans. «Plusieurs ne s'étaient pas vus depuis l'époque du procès. Pour vous dire, quand ils ont vu Mireille, certains de mes frères et soeurs se demandaient qui elle était! Tout le monde est éparpillé partout au Québec, on est tous un peu isolés, et nos liens sont très fragiles.»


Marc signale que les divisions de l'époque du procès étaient encore bien présentes lors des funérailles de leur mère. «Il y en a qui avaient été solidaires de nos parents, d'autres qui s'étaient ligués contre eux, et moi, j'étais un peu entre les deux.»


Les déclarations de Sophie, 40 ans, qui avait témoigné en faveur de ses parents au procès, et de Solange, l'aînée de la famille qui avait collaboré à l'enquête policière, démontrent bien les sentiments divergents des enfants à l'égard de leurs parents.


Sophie n'a pas revu ses frères et soeurs depuis les obsèques. «J'ai fait un X sur ma famille. Ils n'ont rien fait pour aider mon père et ma mère, qui étaient malades. Le procès, c'était des mensonges du début à la fin. Ils ont été payés pour mentir. Nos parents ne nous ont jamais battus.»


Solange, qui en veut encore à ses parents pour les sévices qu'ils lui ont fait subir, à elle et à ses frères et soeurs, avait un tout autre point de vue. «Quand ma soeur m'a annoncé la nouvelle du décès de notre mère, j'ai dit : "La Terre en est débarrassée!" Quant à mon père, il y en a qui lui ont pardonné, mais moi, je ne lui pardonne pas et je ne lui pardonnerai jamais», avoue-t-elle sans ambages.


Yves avait aussi témoigné en faveur de ses parents à l'époque. Il avoue aujourd'hui avoir comme les autres subi la violence de son père, mais considère que l'histoire a peut-être été un peu exagérée. «Si mon père avait fait de la prison pour les gestes qu'il a vraiment faits, il aurait fait deux ans, mais il a fait huit ans. Je n'excuse pas ce qu'il a fait, ce n'est vraiment pas une manière normale d'élever des enfants. Mais à 11 enfants, il perdait patience, il n'avait jamais connu ça, une famille. Il a fait ce qu'il pouvait avec les moyens qu'il avait», laisse-t-il tomber, avouant que lui et ses frères étaient très turbulents.


Il ajoute que de son point de vue, sa mère n'aurait jamais dû être accusée de quoi que ce soit. «Elle n'a jamais touché à personne. Elle a été une sainte d'essayer de nous élever dans des conditions difficiles.» Yves en a cependant contre la façon dont le centre de services sociaux a géré le dossier. «Il y a un travailleur social qui a déjà dit à mon père que de donner une tape une fois de temps en temps, c'est légal! Et ensuite, en cour, il est venu descendre mes parents.»


Et 20 ans plus tard, Nancy, 36 ans, victime des accusations d'inceste, de sodomie et d'agression sexuelle dont son père a été reconnu coupable, n'est toujours pas crue par la majorité de ses frères et soeurs. «Certains ne me croyaient pas, mais ce n'était pas un mensonge, ça a été prouvé au procès», commente-t-elle simplement.


Nancy dit regretter un peu le procès elle aussi, même si son père a été reconnu coupable de ces agressions envers elle. «Aujourd'hui, j'ai perdu la garde de mes quatre enfants à cause de ça. La DPJ me les a retirés à cause de mon passé», confie la femme, qui avoue cependant avoir pratiqué la prostitution il y a plusieurs années. «Mais j'ai changé de vie maintenant. C'était pour pouvoir manger, je n'avais pas d'argent», conclut-elle.


Mireille, Solange et Yves avouent qu'ils entretiennent quand même toujours des doutes quant aux allégations de Nancy, déclarant que leur père était certes violent, mais qu'il n'avait pas le profil d'un agresseur sexuel et qu'ils ne l'avaient jamais vu faire de tels gestes.


Mireille risque une explication. «Je suis convaincue que ma mère avait un problème de santé mentale non diagnostiqué. Parfois, elle se levait avec l'idée que nous [les filles] voulions lui voler son mari. Elle nous tapait dessus jusqu'à tant qu'on dise comme elle. C'est comme ça que l'histoire a débuté, c'est comme ça que ma mère a amené deux des filles au poste de police pour porter plainte contre mon père», explique-t-elle.


Prise de remords le lendemain, la mère a demandé aux filles de retirer leurs plaintes, leur père étant rentré à la maison et de très mauvaise humeur. Les policiers ont tout de même poursuivi l'enquête, rencontré les plus vieux des enfants et mis au jour les sévices physiques que les cinq filles et six garçons avaient endurés pendant 23 ans.


Malgré tout, Solange aimerait que les 11 enfants puissent renouer un jour. «Même si ça pourrait être orageux, parfois je me dis qu'on devrait tous se retrouver et crever l'abcès, repartir une vie de famille, déclare-t-elle. Mais peut-être que ce ne serait pas bon non plus», concède-t-elle en terminant.


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