Couple lesbien au gynécologue

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Psychologie de la femme enceinte




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Aider sa femme enceinte








Valentine Poignon




Journaliste





Publié le 02/06/2021 à 11h12
, mis à jour le 02/06/2021 à 11h12



en collaboration avec

Valérie Grumelin
(psychanalyste et thérapeute de couple)




Sommaire


Distinguer désir de grossesse et désir d’enfant


Prendre en compte l’âge et la fertilité des partenaires


Alterner les grossesses


Quelle place pour celle qui accompagne la grossesse ?




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Sources
Témoignages de Natacha et Laura. Interview de Valérie Grumelin, psychanalyste et thérapeute de couple. Site de l'association des parents et futurs parents gays et lesbiens . 


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Le choix de la mère porteuse au sein d’une famille homoparentale n’est pas toujours évident. Comment prendre cette grande décision ? Que faire si les deux femmes ont envie d’être enceinte ? Comment appréhender son rôle de mère lorsque ce n’est pas son ventre qui s’est arrondi ? Conseils bienveillants de deux mamans et d’une psy.

“Nous nous aimons et nous souhaitons un enfant. Mais qui va le porter ?” C’est par ce questionnement que passent beaucoup de mères lesbiennes. Si dans certains couples homosexuels , le choix de la mère porteuse est une évidence, pour d’autres, cela demande une réelle prise de décision. 
Echanger, partager son désir de porter l’enfant ou de laisser sa compagne le faire, exprimer ses inquiétudes et ses doutes… Il faut bien évidemment discuter avec sa partenaire avant d’entamer les démarches. Mais ce n’est pas toujours facile de savoir ce que l’on veut. Pour Valérie Grumelin, psychanalyste et thérapeute de couple, il faut distinguer le désir d’enfant du désir de grossesse. "Certaines femmes ont très envie d’un enfant, de l’accueillir à la naissance. Elles se voient porter l’enfant dans les bras mais pas dans le ventre pendant 9 mois, avec les modifications corporelles que cela entraîne." Il faut également voir d’où vient le désir de grossesse. "Certaines ont toujours eu envie d’ être enceinte , d’autres voient ce désir naître lorsqu’elle rencontre leur compagne." 
Ce que confirme Natacha, 33 ans. “Il faut réussir à s’écouter et savoir ce que l’on veut pour son corps” , transmet-elle. “La première fois que j’ai désiré avoir un enfant, il était convenu que ce soit ma compagne de l’époque qui porte l’enfant. Je ne me sentais pas prête à devenir maman et à être enceinte. Mais à force d’en parler, c’est devenu une évidence. Je voulais le porter. J’avais cette crainte de vivre la grossesse à travers ma compagne et de le regretter. Quand je lui ai annoncé, ça été compliqué pour elle d’accepter au début, mais elle a fini par être d'accord et on s’est dit qu’elle porterait le second. Ce ne fut pas le cas, la vie a fait que nous nous sommes séparées.” Elle poursuit : “Avec ma seconde compagne, le choix s’est fait tout naturellement. J’avais déjà porté mon aîné grâce à une PMA en Belgique, c’était important pour elle de vivre une grossesse au moins une fois dans sa vie.” 
Avant de prendre une décision, il faut également prendre en compte l’impact émotionnel des démarches nécessaires pour accéder à la PMA . Des étapes qui peuvent être compliquées et stressantes, comme en témoigne Laura, 35 ans, dont la compagne est tombée enceinte grâce à une insémination artificielle puis une insémination dite artisanale . “Tout cela est interdit en France pour les couples lesbiens. C’est psychologiquement difficile d’être dans l’illégalité, on ressent de la crainte et de l’angoisse.” C’est le cas notamment pour celle qui tente une grossesse ou porte l’enfant. Pour l’autre parent aussi, ce contexte n’est pas facile à vivre. “S’il arrivait quoi que ce soit à ma compagne au moment de l’accouchement, moi je ne pourrais rien faire. C’est délicat à gérer.” La jeune femme conseille de bien prendre en compte ces difficultés pour savoir quel rôle adopter. 
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Dans d’autres situations, l’une a plus envie que l’autre, mais l’âge d’une des partenaires fait pencher la balance. C’est ce qu’a vécu Laura. “J’ai toujours voulu avoir des enfants, même lorsque j’ai pris conscience de mon homosexualité vers mes 18 ans. J’ai le souhait depuis plusieurs années de porter un ou deux enfants. Mais quand j’ai rencontré ma compagne, on a dû rebattre les cartes à cause de son âge, raconte-t-elle. Dès les premiers jours de notre relation, on a exprimé notre désir d’avoir des enfants. Elle savait que je voulais porter et était d’accord avec cela. Sauf que lorsqu’on a entamé les démarches, on a pris conscience que si elle voulait un jour être enceinte, il valait mieux que ce soit pour notre premier enfant. On a donc changé d’avis et, suivie par un gynécologue, elle a tenté les inséminations via des dons de sperme venus du Danemark.” Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu. “En 2018, ma compagne a fait sa première tentative d’insémination, elle est tombée enceinte et a enchaîné deux fausses couches. Fin 2019, après plus d’un an d’essai, on ne savait plus trop quoi faire.” C’est alors que les deux partenaires décident de maximiser leurs chances et de tenter chacune de leur côté de tomber enceinte. “On a commencé les essais en simultané début 2020. On s’est donné jusqu’à l’automne avant d’envisager une FIV pour ma compagne.” Mais sa femme se révèle plus fertile. Après deux grossesses interrompues précocement, elle tombe à nouveau enceinte. “En septembre, elle attendait notre bébé. Aujourd’hui, nous sommes sur le point d’accueillir notre premier enfant.” 
Lorsque les deux femmes souhaitent vivre l’expérience de la maternité et notamment si elles souhaitent plusieurs enfants, la thérapeute conseille d’alterner les grossesses. “Il n’y pas de raison pour que l’une se sacrifie” , avise-t-elle. C’est le choix qu'ont fait Natacha et Laura. Pour leur troisième enfant (le second avec sa partenaire actuelle), “On a décidé que ce serait moi qui porterais cet enfant. Ca s’est décidé naturellement. Elle avait porté notre premier bébé, et elle savait que j’avais de nouveau envie d’être enceinte. Nous partons bientôt pour la Belgique.” 
De son côté, Laura espère porter le second enfant une fois le moment venu. 
L’une des craintes de la part de celle qui ne va pas porter l’enfant est d’avoir un rôle secondaire dans la grossesse. “J’ai plus ou moins appréhendé. J’avais peur d’être délaissée comme peuvent le ressentir les conjoints dans la construction d’une famille” , partage Natacha. Mais finalement ce rôle se révèle très positif pour la mère de famille. “J’étais très stressée pour ma première grossesse, là je n’angoissais pas du tout. J’avais le sentiment d’avoir acquis de l’expérience. Lorsque j’étais enceinte, ma compagne de l’époque sur-investissait ma grossesse et ça m’avait pesée d’être considérée comme une petite chose fragile. J’ai essayé de ne pas aller dans le même sens et j’ai accompagné ma nouvelle conjointe comme je pouvais. J’ai respecté ses choix parce que c’est elle qui mettait au monde.” 
Du côté de Laura, cette aventure a été merveilleuse, malgré la déception de ne pas être tombée enceinte et de laisser sa compagne porter l’enfant. “J’ai eu pleins de sentiments contradictoires. J’étais très heureuse de savoir que j’allais être mère et en même temps inquiète d’une nouvelle fausse couche. D’un autre côté, j’étais jalouse que les inséminations aient marché avec elle et pas avec moi. Ce sentiment n’a jamais été tabou dans notre couple, je lui en ai parlé librement pour que cela ne devienne pas un sujet.” Un sentiment normal et loin d’être négatif pour la psychanalyste. “Ce n’est pas vraiment de la jalousie, peut-être un peu de frustration de se dire que l’autre a de la chance d’être enceinte.” L’important est, comme Laura, de partager son ressenti. 
Au final, de cette expérience, la femme en tire de nombreux bénéfices et dit se sentir proche des pères. “Pour moi, c’est une position très intéressante à vivre. Je me sens maman mais en même temps, j’ai l’impression de partager quelque chose avec les papas. Je vis de l’extérieur la grossesse de ma femme, je ne sens pas ce qu’il se passe dans son corps, je vois son ventre s’arrondir. Quand j’en discute auprès des pères autour de moi, ils m’expliquent avoir ressenti la même chose. La différence je pense, c’est que je pourrais biologiquement porter un enfant contrairement à eux, je suis plus sensible à certaines choses.” 
L’autre appréhension que certaines femmes peuvent ressentir est de ne pas être reconnue comme un parent par l’enfant, les proches ou la société en général. “Je me suis posée la question de ‘est-ce que cet enfant va m’aimer’ si ce n’est pas mon sang. Mais la question de l’amour de l’enfant, tous les parents se la posent, même les couples hétérosexuels biologiquement liés avec le bébé” , juge Natacha. “Même si je n’ai pas de lien génétique avec mon bébé, je ressens que c’est vraiment mon enfant ” , oppose Laura. “L’important est de donner de l’amour à l’enfant, avise Valérie Grumelin. Quand il reçoit, il donne. Le regard des autres, on s’en fiche. C’est l’enfant qui va faire toute la différence, c’est lui qui se blottit dans les bras de celle qui l’aime. Et parfois, il est plus proche de celle qui ne l’a pas porté. Il n’y a pas de généralité.” 
“La question du choix de la mère porteuse, c’est un choix intime qui dépend du ressenti de chacune, et qui ne doit pas créer de frustrations ou de tensions dans le couple. Ce n’est pas toujours simple” , admet Laura. “Je ne regrette rien, je suis très heureuse d’avoir vécu cette expérience-là.”

Diapo : Sélection de podcasts pour les parents à écouter sans limites

Et si vous profitiez du confinement pour découvrir de super podcasts sur la parentalité ? Education positive, envie d’enfant, rôles du père et de la mère, relation parents-enfants... Trouverez le podcast qui vous convient…. ou écoutez les tous pendant que vous avez le temps ! 
Voici notre sélection de 11 podcasts écouter quand on est parent.
Nos dossiers pour en savoir plus : 
Céline Ferrary se décrit comme “communicante, podcasteuse et passionnée par l’univers de la famille”. Il était alors tout à fait normal que cette jeune mère de trois enfants se lance dans l’aventure avec 123 Pépites, un podcast où elle échange tranquillement et gentiment avec des personnes qui ont des choses à dire au sujet de la vie de famille.
On rit, on s’émeut, on apprend à connaître et se reconnaître.
Retrouvez tous les épisodes d’ 123 Pépites
Mathilde Bouychou est psychologue, spécialisée dans la maternologie. Avec son podcast Parentalités, la spécialiste aborde avec des parents des thèmes liés à l’éducation et décortique nos mécanismes pour mieux les comprendre et surtout déculpabiliser les pères et les mères, parfois en manque de repères. 
Parentalités est un podcast qui dure environ une heure
Il est disponible en suivant ce lien .
Si ce podcast s’appelle “le tourbillon”, c’est en référence au tourbillon de la maternité et de tout ce qu’il peut bousculer sur son passage. Shane Love donne la parole à des mères qui ont toutes eu un vécu singulier. Mamans d’enfants porteurs de handicaps, mères avec une grossesse particulière, mères à l’étranger, homoparentalités : la blogueuse lève les tabous en offrant aux auditeurs des témoignages aussi crus qu’intimistes, toujours très justes.
Les podcasts ont une durée variable, comptez en moyenne une heure pour chaque.
Le tourbillon, à retrouver sur le blog de Shane Love .
Ce podcast, les sales gosses produit par Slate , est le podcast de référence sur le rapport qu'entretiennent les parents avec eux-mêmes. Titiou Lecoq et Nadia Daam nous racontent leur expérience sur leur parentalité, les deux jeunes femmes étant elles aussi mamans. Le podcast a été enregistré il y a quelques années mais tous les épisodes sont toujours disponibles à l’écoute. 
Alexandra , mère de cinq enfants, raconte comment elle réussit désormais à vivre sa vie de maman, sans prise de tête. Après un début compliqué avec son deuxième enfant, elle décide de s’intéresser à l'éducation positive et bienveillante. Dans son podcast, cette maman vous livre ses secrets. Au programme tout au long de ses épisodes : la politesse, le yoga prénatal, l’école à la maison, la vie sexuelle des enfants, la lecture aux tout-petits…
Parents heureux, enfants heureux, à écouter ici.
La journaliste Louise Tourret aborde, dans son podcast être et savoir , la question de la transmission des savoirs sous toutes les formes : école, famille, éducation, culture… Louise Tourret s’intéresse à toutes les tranches d’âges : de l’enfance à l’adolescence. Elle s’intéresse à la parentalité telle qu’elle est aujourd'hui, à travers les informations de chercheurs, de penseurs, de scientifiques et d’oeuvres littéraires et audiovisuelles. Chaque épisode nous apporte une nouvelle façon d’enseigner à ses enfants. 
Bliss a été créé par Clémentine Galey pour parler de grossesse et d'accouchement sans aucun filtre ! Au fil des épisodes, des témoignages de mamans fascinent, inspirent et émeuvent. Chaque lundi, découvrez un super podcast qui permet de déculpabiliser !
L’émission a été créée par Fabrice Florent , fondateur de Madmoizelle et auteur de l’ouvrage Futur papa . Histoire de Darons laisse enfin la parole aux papas. Comment vivent-ils leur paternité ? A chaque épisode, un papa prend le micro pour raconter comment se passe la paternité. Les sujets sont riches et variés : la place du papa dans l’allaitement, les choix d'éducation, le thème de la famille nombreuse... Retrouvez un épisode tous les 1er et 3eme lundi du mois.
Charlotte , la créatrice de Hello Maman , aborde différents sujets éducatifs : slow parenting, pédagogies alternatives, éducation montessori… Charlotte vous livre ses secrets pour une éducation positive et bienveillante. 
Le podcast Matrescence (contraction du mot maternité et adolescence), créé par Clémentine Sarlat , journaliste sportive, professeur de yoga et maman, parcourt la vie des parents et des futurs parents pour leur donner des outils dans leurs vies quotidienne. Les témoignages de parents et de professionnels donnent des clés sur comment gérer la parentalité : devenir père ou mère, l’allaitement, l’homoparentalité, avoir une famille nombreuse… Clémentine nous parle sans tabou !
Léa , la créatrice du podcast le Nid , va à la rencontre de parents ordinaires, d’experts de l’enfance ou encore d’hommes et de femmes inspirants qui témoignent de leur vécu en tant que parents. Toutes les deux semaines, retrouvez un épisode à la thématique spécifique.
Anne-Claire Kleindienst , psychologue clinicienne certifiée en discipline positive, vous accueil dans son cabinet pour 15 minutes de conseils et d’échanges autour du quotidien des parents. Au programme, des sujets riches et variés : élever ses enfants en conjuguant bienveillance et fermeté, affirmation de soi, autorité, émotions, relations frères et sœurs... Un podcast qui nous en apprend plus sur la parentalité !
Laura , la créatrice du podcast MôME? , laisse la parole tous les mois à des invités de tout âge pour raconter leur histoire. Désir d’enfant ou non, histoire de mères et de père, stérilisation, regret ou vie épanouie avec ou
Deux femmes arabes en pov
Il y en a partout
Une blonde son copain et un gode

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