Corruption dans la prison

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Corruption dans la prison
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L'entrée de la prison de Fresnes, en Val-de-Marne. (Patrick Kovarik/AFP)
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alonebay a posté le 29 mars 2018 à 15h21
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charlessabatier a posté le 29 mars 2018 à 14h15
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tazorc a posté le 29 mars 2018 à 14h15
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L'affaire est des plus embarrassantes pour l'administration pĂ©nitentiaire. Deux personnes ont Ă©tĂ© mises en examen dans le cadre d'une information judiciaire portant sur l'existence supposĂ©e d'un rĂ©seau de corruption au sein de la prison de Fresnes. Il s'agit du directeur de la division D3, un des trois bĂątiments de cette maison d'arrĂȘt du Val-de-Marne, ĂągĂ© de 49 ans, et de Fabrice Touil, 42 ans, un ancien joueur professionnel de poker poursuivi dans le dossier d'escroquerie Ă  la taxe carbone dit B Concept.
Mis en examen pour "corruption de personne dépositaire de l'autorité publique, blanchiment de corruption passive et association de malfaiteurs", le premier a été placé en détention provisoire à la prison de Meaux. Le second, mis en examen pour corruption active d'une personne dépositaire de l'autorité publique et association de malfaiteurs, a également été écroué à la prison de Fleury-Mérogis, nous a confirmé le parquet de Créteil.
Depuis lundi, sept personnes ont fait l'objet d'une garde à vue dans le cadre des investigations menées par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la PJ parisienne et la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la PJ de Versailles.
Parmi elles figurent, outre l'Ă©pouse du directeur, Arnaud Mimran , un ancien financier Ă  la rĂ©putation sulfureuse – condamnĂ© en appel Ă  8 ans de prison dans une vaste affaire d'escroquerie Ă  la TVA , le parquet de Paris vient, par ailleurs, de demander son renvoi devant la cour d'assises dans une affaire d'enlĂšvement et d'extorsion de fonds sur un financier suisse –, Eric Robic , le chauffard français qui avait Ă©crasĂ© l'IsraĂ©lienne Lee Zeitouni Ă  Tel-Aviv en septembre 2011 avant de prendre la fuite, un surveillant de la division D3 ainsi qu'un aumĂŽnier juif rĂ©gional, proche du directeur. Ils n'ont fait l'objet de mises en examen Ă  l'issue de leur garde Ă  vue.
Une enquĂȘte prĂ©liminaire avait Ă©tĂ© ouverte, en mars 2017, par le parquet de CrĂ©teil Ă  la suite d'un signalement de l'administration pĂ©nitentiaire. Celle-ci avait recueilli des tĂ©moignages Ă©manant de plusieurs sources (dĂ©tenus, surveillants, service pĂ©nitentiaire d'insertion et de probation
) laissant penser Ă  la possible existence d'un rĂ©seau de corruption au sein de la prison de Fresnes impliquant le directeur de la division D3.
Ce dernier aurait entretenu des relations privilégiées avec plusieurs détenus de cette unité, principalement issus de la communauté juive, parmi lesquels des personnes condamnées pour des escroqueries financiÚres mais également un important trafiquant de drogue, placé en détention provisoire dans le cadre d'une affaire impliquant également deux policiers de la PAF.
Selon les tĂ©moignages, ces dĂ©tenus auraient, moyennant finance, profitĂ© d'un traitement de faveur pour amĂ©liorer leurs conditions d'incarcĂ©ration. Des avantages divers et variĂ©s : portable, nourriture, douches rĂ©guliĂšres, absence de rapports d'incidents, appui des dossiers devant les commissions d'application des peines, promesses d'intervention devant les magistrats... Des Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques rĂ©alisĂ©es dans le cadre d'un autre dossier auraient confirmĂ© les soupçons des enquĂȘteurs. Lors des conversations tĂ©lĂ©phoniques, certains dĂ©tenus auraient Ă©voquĂ© des largesses du directeur. Ils se seraient ainsi vantĂ©s de faire venir des prostituĂ©es lors des parloirs avec l'accord de ce dernier. Des fanfaronnades, ont cependant arguĂ© les intĂ©ressĂ©s devant les enquĂȘteurs.
Y avait-il des contreparties sonnantes et trĂ©buchantes Ă  ces traitements de faveur ? Les policiers le pensent. Selon une source proche de l'enquĂȘte, le directeur de l'unitĂ© effectuait rarement des retraits d'espĂšces. Lors de vacances estivales Ă  Cannes, il n'aurait ainsi pas rĂ©alisĂ© un seul paiement avec sa carte bleue, rĂ©glant toutes ses dĂ©penses en liquide. Lors d'une perquisition au domicile du chef de division, une somme de 5.200 euros a Ă©tĂ© retrouvĂ©e dans un sac qu'il venait de jeter dans une cour Ă  l'arrivĂ©e des policiers, ainsi que 1.175 euros en espĂšces sous le lit de son fils. Une importante somme aurait Ă©galement Ă©tĂ© retrouvĂ©e chez ses parents.
Au domicile de Fabrice Touil, lequel fait l'objet d'un contrĂŽle judiciaire depuis aoĂ»t 2017 dans le cadre du dossier B Concept, aprĂšs avoir Ă©tĂ© placĂ© en dĂ©tention provisoire Ă  Fresnes, les enquĂȘteurs ont dĂ©couvert une somme de 255.000 euros en liquide – des gains au poker, selon lui – ainsi que des montres pour une valeur de 640.000 euros. Depuis la sortie de dĂ©tention provisoire de Fabrice Touil, les deux hommes se seraient rencontrĂ©s Ă  plusieurs reprises. La voiture du directeur aurait mĂȘme fait l'objet d'une sonorisation de la part des enquĂȘteurs.
Les deux mis en examen contestent vivement les faits reprochés. Lors de son audition, le directeur de la division a évoqué une cabale montée contre lui et de simples conseils juridiques prodigués. Des arguments repris par son avocat, Me Philippe Ohayon :
De son cÎté, Fabrice Touil a reconnu des dons d'un montant de 5.000 euros à l'intention du directeur, jeune pÚre de famille. Il s'agirait, selon lui, d'un cadeau de remerciement pour le soutien apporté par le directeur aprÚs le décÚs de son pÚre survenu alors qu'il était en détention. Selon David-Olivier Kaminski, l'avocat de Fabrice Touil :
Fabrice Touil devait se rendre aujourd'hui à l'audience de fixation du procÚs de l'affaire B Concept. Selon son avocat, hier tard dans la nuit, lors du débat devant le juge des libertés sur sa mise en détention, une greffiÚre aurait signifié avoir déjà demandé son extraction en vue de cette audience. "Si les services judiciaires ont été prévenus avant les débats contradictoires cela signifie que la décision d'incarcérer mon client avait déjà été prise et que les débats étaient tronqués", tonne Me Kaminski.
Une enquĂȘte interne a par ailleurs Ă©tĂ© lancĂ©e au sein de la prison de Fresnes et le surveillant entendu en garde Ă  vue mutĂ© dans un autre service de l'administration pĂ©nitentiaire.
Il faudra de raconter un jour comment un grand nombres de prisonniers obtiennent des tĂ©lĂ©phones portables avec lesquels ils fabriquent des selfies... Et par la mĂȘme occasion nous expliquer la raison d'une terrible inflation qui touche les produits de simple nĂ©cessitĂ© commandĂ©s par les prisonniers... soit + de 60, 70, 80%...
Au pays de le cĂ©citĂ© politique institutionnalisĂ©e; certains restent, mĂȘme en PRISON; ROIS!

Cherchez l'erreur.......

LAMENTABLE!
Clairement une affaire de communautarisme! Dommage aprĂšs la marche blanche d'hier...!


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Bangladesh


Asie


Torture


Publié le 17 mai 2018
TĂ©moignage

Des scĂšnes de torture inimaginables

Le riz servi est truffé de petites pierres



Il y a deux médecins pour 10 000 détenus à la prison de Dhaka



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Shihabul Din connaĂźt la prison depuis longtemps. ArrĂȘtĂ© pour la premiĂšre fois en 1983, il est dĂ©tenu, entre 2012 et 2016, Ă  quatre reprises. PlanĂšte-RĂ©fugiĂ©s le rencontre, en novembre 2017, lors d’une mission d’enquĂȘtes menĂ©e Ă  Dhaka. Voici son rĂ©cit.
JE M’APPELLE Shihabul Din 1 . J’ai trĂšs tĂŽt adhĂ©rĂ© Ă  l’idĂ©ologie et aux principes dĂ©fendus par mon mouvement, le Jamaat-e-Islami. J’avais onze ans lorsque j’ai commencĂ© Ă  m’intĂ©resser aux idĂ©es de ce parti. Du fait de mes engagements, j’ai Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© une premiĂšre fois en 1983 avant d’ĂȘtre conduit dans un des postes de police de Dhaka, oĂč je suis restĂ© pendant deux jours. Entre 2012 et 2016, j’ai Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et dĂ©tenu Ă  quatre reprises.
En fĂ©vrier 2014, j’ai Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© seul chez moi vers minuit par des forces conjointes comprenant les services de police, des membres du Bataillon d’action rapide (Rapid Action Battalion, RAB) et des forces d’élite de la police. J’ai Ă©tĂ© conduit dans un commissariat oĂč je suis restĂ© 13 heures.
Je n’ai pas Ă©tĂ© torturĂ© car j’ai, dans ma famille, une personne qui occupe d’importantes fonctions politiques dans le parti actuellement au pouvoir. J’ai cependant pu ĂȘtre tĂ©moin de scĂšnes de torture trĂšs violentes, y compris des sĂ©ances d’électrocution sur les testicules.
J’ai Ă©tĂ© accusĂ© d’avoir une responsabilitĂ© importante dans le cadre de l’organisation de manifestations et de collecte de fonds pour le mouvement. J’ai Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă  un juge. Mon avocat a alors requis une libertĂ© conditionnelle qui a Ă©tĂ© refusĂ©e par le juge. J’ai Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  la prison centrale de Dhaka. Mon acte d’accusation comprenait 18 motifs d’inculpation, dont 12 liĂ©s Ă  mon appartenance au Jamaat-e-Islami.
Je suis resté durant un mois à la prison centrale de Dhaka. La surpopulation y est endémique.
La majoritĂ© des dĂ©tenus vit dans des conditions dĂ©plorables. La nourriture est trĂšs mauvaise, le pain qui est servi est aussi dur qu’une barre de fer, si bien que les dĂ©tenus s’abstiennent de le manger de peur de se casser les dents. Le riz servi est truffĂ© de petites pierres. L’accĂšs Ă  la douche est un vĂ©ritable parcours du combattant, il faut courir pour avoir une place dĂšs que retentit la sonnerie.
La torture est omniprĂ©sente en dĂ©tention. J’ai vu des gens se faire battre avec des bĂątons, recevoir des coups de pied.
Durant mes pĂ©riodes d’arrestation et de dĂ©tention entre 2012 et 2016, j’ai vu des scĂšnes de torture inimaginables : des tortures Ă  l’électricitĂ©, des coups, des brĂ»lures de cigarettes pour obliger les dĂ©tenus Ă  se tenir de telle ou telle façon.
J’ai mĂȘme vu des machines de torture rotatives sur lesquels ils devaient s’asseoir. Elles tournaient Ă  une telle vitesse qu’aprĂšs des cris qui duraient moins d’une minute, les prisonniers perdaient connaissance.
Les conditions peuvent changer drastiquement si tu es riche, et en fonction de tes relations avec le “writer”, le chef de cellule. Il est dans une situation de pouvoir absolu. Tout est monnayable : l’accĂšs au mĂ©decin, l’espace Ă  disposition pour dormir, l’accĂšs Ă  de la nourriture convenable, l’accĂšs Ă  la douche
si on paye, on peut mĂȘme avoir des services de massage. Ça, c’est pour les dĂ©tenus les plus riches.
J’ai dĂ» payer 30 000 takas (plus de 300 euros) pour ĂȘtre dĂ©tenu un mois dans des conditions dĂ©centes. A titre de comparaison, Ă  Dhaka, le salaire de dĂ©but de carriĂšre d’un fonctionnaire est de 22 000 takas, et la location d’un petit appartement dans un quartier populaire est de 15 000-20 000 takas par mois. J’ai ainsi pu manger convenablement, avoir un endroit pour dormir, avoir accĂšs Ă  la douche et laver mes vĂȘtements.
L’accĂšs aux soins est trĂšs compliquĂ©. Il y a deux mĂ©decins prĂ©sents Ă  la prison de Dhaka, qui changent toutes les huit heures : c’est-Ă -dire un pour 5 000 dĂ©tenus, la prison comptant, en fĂ©vrier 2014, prĂšs de 10 000 personnes.
L’accĂšs aux mĂ©dicaments est symbolique : il y a trois types de mĂ©dicaments distribuĂ©s : la “napa” (paracĂ©tamol), la crĂšme pour les maladies de peau, et le sirop pour la gorge.
Pour ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  l’hĂŽpital, il faut payer 5 000 takas (plus de 50 euros). Pour faire des examens, c’est le mĂȘme principe : il faut payer, en moyenne, 10 000 takas.
Durant l’étĂ© 2016, j’ai de nouveau Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© avec plus d’une quinzaine de personnes, sur la base des mĂȘmes chefs d’accusation que deux ans auparavant.
J’ai vu, durant cette nouvelle pĂ©riode de dĂ©tention, une quinzaine de dĂ©tenus dans un Ă©tat de santĂ© trĂšs prĂ©occupant. Il n’y avait aucun suivi mĂ©dical. Un des dĂ©tenus est mort suite Ă  des complications liĂ©es Ă  une hĂ©miplĂ©gie. J’ai Ă©tĂ© libĂ©rĂ© au bout de trois semaines de dĂ©tention. Une libertĂ© conditionnelle qui m’a coĂ»tĂ©e 200 000 takas (plus de 2 000 euros).
Aujourd’hui, je suis soumis Ă  un contrĂŽle judiciaire et je dois me rendre au tribunal pour pointer, selon les affaires, entre deux fois par mois et une fois tous les six mois. Ma vie personnelle a complĂštement changĂ©. Mes enfants vivent dans la peur de voir leur pĂšre arrĂȘtĂ© Ă  tous moments, je suis contraint de prendre mes prĂ©cautions lorsque j’emprunte des transports en commun. Depuis ma sortie de prison en 2016, je ne vis plus avec ma famille et je change de domicile rĂ©guliĂšrement pour Ă©viter d’ĂȘtre de nouveau arrĂȘtĂ©.
L’association est fortement engagĂ©e sur le respect des libertĂ©s fondamentales individuelles ou collectives. Les membres de l’association se mobilisent en faveur de la protection des civils en temps de guerre, de la protection de la mission mĂ©dicale, pour la lutte contre la torture, pour l’abolition de la peine de mort, en faveur des droits des rĂ©fugiĂ©s.
PlanĂšte RĂ©fugiĂ©s-Droits de l’Homme documente, alerte, accompagne, et contribue Ă  sensibiliser et responsabiliser la sociĂ©tĂ© civile sur ces thĂšmes.


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