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Full text of " Mémoires de Vidocq : chef de la police de sûreté jusqu'en 1827, ensuite propriétaire et fabricant de papier à Saint-Mandé "


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MÉMOIRES DE VIDOCQ


MEMOIRES


VIDOCQ

CHEF DE LA POLICE DE SÛRETÉ
JUSQU'EN 1827

ENSUITE PROPRIÉTAIRE ET FABRICANT DE PAPIERS
A SAINT -MANDÉ


ANNOTÉS PAR

Eugène VILLIOD

Détective, auteur de nombreux ouvrages sur la criminalilé.


Que l'on n'accuse pas ces payes d'être licen-
cieuses, ce ne sont pas lu ces récits de Pé-
trone, qui portent le feu dans l'Imagination,
et l'ont des prosélytes à l'impureté. Je décris
les mauvaises moeurs, non pour les propager,
mais pour les faire haïr. Qui pourrait ne pas
les prendre en horreur, puisqu'elles produi-
sent le dernier degré de l'abrutisseraent '?
MÉMOIRES, t. II.


TOME SECOND


PARIS

GARNIER FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS

6, RUE DES SAINTS-PÈRES, 6

1911


Digitized by the Internet Archive

in 2010 witii funding from

University of Ottawa


Iittp://www.arcliive.org/details/mmoiresdevidoc02vido


MÉMOIRES DE \1D0CQ


CHAPITEE XXXI


M. de Sartines et M. Lenoir. — Les filous avant la révolution. —
Le divertissement d'un lieutenant -général de police. — Jadis
et aujourd'hui. — Les muets de l'abbé Sicard et les coupeurs
de bourse. — La mort de Cartouche. — Premiers voleurs
agents de la police. — Les enrôlements volontaires et les ba-
taillons coloniavix. — Les bossus aUgnés et les boiteux mis
au pas. — Le fameux Flambard et la belle israéUte. — Histoire
d'un chauffeur devenu mouchard; son avancement dans la
garde nationale parisienne. — On peut être patriote et grin-
chir. — Je donne un croc-en -jambe à Gaffré. — Les meil-
leurs amis du monde. — Je me méfie. — Deux heures à
Saint-Roch. — Je n'ai pas les yeux dans ma poche. — Le
vieillard dans l'embarras. — Les dépouilles des fidèles. —
Filou et mouckard, deux métiers de trop. — Le danger de
passer devant un corps-de-garde. — Nouveau croc-en -jambe
à Gaffré. — Goupil me prend pour un dentiste. — L^ne atti-
tude.


Je ne sais quelle espèce d'individus MM. de Sar-
tines ^ et Lenoir ^ employaient pour faire la police
des voleurs, mais ce que je sais bien, c'est que sous
leur administration les filous étaient privilégiés,
qu'il y en avait bon nombre dans Paris. Monsieur
le lieutenant -général se souciait peu de les réduire


1 Sartme, comte d'Alby (1729-1801), fut lieutenant-général de la police
en 1759. n fit beaucoup pour la sécurité et la propreté de Paris. U devint
ministre de la marine en 1774; Necker le fit disgracier en 1780.

2 Lenoir (1732-1807) fut lieutenant-général de la police à Paris en 1776.
Il s'acquitta de sa mission avec intelligence et activité, et se démit de ses
fonctions en J785, pour devenir bibliothécaire du roi.

MÉMOIRES DE ViDOCQ, t. IL 1


2 MÉMOIRES

à rinaction. ce n'était pas là son affaire; seulement
il n'était pas fâché de les connaître, et de temps à
autre, quand il les savait habiles, il les faisait servir
à son divertissement.

Un étranger de marque venait-il A'isiter la Capi-
tale, vite M. le lieutenant -général mettait à ses trous-
ses la flem* des filous, et une récompense honnête
était i)romise à celui d'entre eux (^ui serait assez
adroit pour lui voler sa montre ou quelque autre
bijou de grand prix.

Le vol consommé, M. le lieutenant -général en
était aussitôt averti, et quand l'étranger se présen-
tait pour réclamer, il était émerveillé; car à peine
avait -il signalé l'objet, que déjà il lui était rendu.

M. de Sartines, dont ou a tant parlé et dont on
parle tant encore à tort et à travers, ne s'y prenait
pas autrement pour prouver que la police de France
était la première police du monde. De même que ses
prédécesseurs, il avait une singulière prédilection
pour les filous, et tous ceux dont il avait une fois
distingué l'adresse, étaient bien certains de l'impu-
nité. Souvent il leur portait des défis ; il les mandait
alors dans son cabinet, et lorsqu'ils étaient en sa
présence, « Messieurs, leur disait -il, il s'agit de soute-
i( nir l'honneur des filous de Paris; on prétend que

« vous ne ferez pas tel vol ; la personne est sur

'< ses gardes, ainsi prenez vos précautions et songez
<( bien que j'ai répondu du succès. »

Dans ces temps d'heureuse mémoire, M. le
lieutenant-général de pohce ne tirait pas moins
vanité de l'adresse de ses filous, que feu l'abbé
Sicard ^ de l'intelligence de ses muets ; les grands
seigneurs, les ambassadeurs, les princes, le roi lui-
même étaient conviés à leurs exercices. Aujourd'hui

1 Abbé .Sicari/ (1742-1822), l'ut If successeur ilc l'abbc de l'Kpce dans la
direction de son institution des sourds-muets. Il a laissé de nomlireux
ouNTages techni'iue» relatifs à l'tHlucation rationnelle de ces infortunés.


DE VIDOCQ 3

on parie pour la vitesse d'un com-sier, ou pariait alors
pour la subtilité d'un coupeur de bom-se ; et dans la
société souhaitait -on s'amuser, on empruntait un
filou à la police, comme maintenant on lui emprunte
un gendarme. M. de Sartines en avait toujours dans
sa manche une vingtaine des plus rusés, qu'il gardait
])()ur les menus plaiBirs de la cour; c'étaient d'ordi-
naire des marquis, des comtes, des chevaliers, ou
tout au moins des gens qui avaient toutes les ma-
nières des com'tisans, avec lesquels il était d'autant
plus aisé de les confondre, qu'au jeu, un même
penchant pom^ l'escroquerie établissait entre eux
une certaine parité ^.

La bonne compagnie, dont les mœurs et les
habitudes ne diiïéraient pas essentiellement de celles
des filous, pouvait, sans se compromettre, les admet-
tre dans son sein. J'ai lu, dans des mémoires du
règne de Louis XV, qu'on les priait pour une soirée,
comme de nos jours on prie, l'argent à la main, le
célèbre 'prestidigitateur, M. Comte, ou quelque canta-
trice en renom.

Plus d'une fois, à la sollicitation d'une duchesse,
\\n voleur réputé pour ses bons tours fut tiré des
cabanons de Bicêtre; et si, mis à l'épreuve, ses
talents répondaient à la haute ox^inion que la dame
s'en était formée, il était rare que, pour se maintenir
en crédit, peut-être aussi par galanterie, M. le lieu-
tenant-général n'accordât pas la liberté d'un sujet
si précieux. A une époque où il y avait des grâces et
des lettres de cachet - dans toutes les poches, la gra-
vité d'un magistrat, quelque sévère qu'il fût, ne te-


1 Ce passage n'a rien d'exagéré, puisque même à la cour certains soi-
gneurs volaient ouvertement au jeu. Saint-Simon est, dans ses Mémoires,
très précis à cet égard.

-■ Lettres de cachet. Lettres fermées contenant quelque ordre ou avis du
roi. Bien que les ordres qu'elles contenaient, fussent de nature diverse, on
eu a tellement abusé pour obtenir des emprisonnements arbitraires, qu'elles
ont gardé une triste célébrité.


4 MEMOIRES

liait pas contre une espièglerie de coquin; pour jjeu
qu'elle fût comiqueou bien combinée: dès qu'on avait
étonné ou fait rire, on était pardonné. Nos ancêtres
étaient indulgents et beaucoup plus faciles à égayer
que nous; ils étaient aussi plus simples et beaucoup
plus candides : voilà sans doute pourquoi ils faisaient
tant de cas de ce qui n'était ni la simplicité, ni la

candeur A leurs yeux, un roué était le nec phis

ultra de l'admirable; ils le félicitaient, ils l'exaltaient,
ils aimaient à conter ses prouesses et à se les faire
conter. Ce pauvre Cartouche i, quand on le condui-
sit à la Grève, toutes les dames de la cour fondaient
en larmes; c'était une désolation.

Sous l'ancien régime, la police n'avait pas deviné
tout le parti que l'on peut tirer des voleurs; elle ne
les regardait que comme moyen de récréation, et ce
n'a été que plus tard qu'elle imagina de remettre
entre leurs mains une portion de la vigilance qui
doit s'exercer poui' la sûreté commune. Naturelle-
ment, elle dut donner la préférence aux voleurs les
plus fameux, parce qu'il était probable qu'ils étaient
les plus intelligents. Elle en choisit quelques-uns
dont elle fit ses agents secrets : ceux-ci ne renonçaient
pas à faire du vol leur principal moyen d'existence,
mais ils s'engageaient à dénoncer les camarades qui
les seconderaient dans leurs expéditions; à ce prix,
ils devaient rester possesseurs de tout le butin qu'ils
feraient, sans que l'on pût les rechercher jamais
pour les crimes auxquels ils auraient participé.
Telles étaient les conditions de leur pacte avec la
police; quant au salaire, ils n'en recevaient point,
c'était déjà une assez grande faveur que de pouvoir"
se livrer à la rapine impunément. Cette impunité


1 Louis Bourguiffnon, dit Cartouche, né en 1693, mis à mort en 1721, fils
d'un marchand de vins, devint le chef d'une bande de criminels qui ter-
rorisa longtemps la Xoniiandie et la ville de Paris. Ses aventures sont légen-
daires et sou procès excita vivement la curiosité publique.


DE VIDOCQ 5

n'expirait qu'avec le flagrant délit, lorsque l'auto-
rité judiciaire intervenait, ce qui était assez rare.

Long-temps on n'avait admis dans la police de
sûreté que des voleurs non encore condamnés ou
libérés : vers l'an vi de la Eépublique, on y fit entrer
des forçats évadés qui briguaient les emplois d'agents
secrets, afin de se maintenir sur le pavé de Paris.
C'était là des instruments fort dangeureux, aussi
ne s'en servait-on qu'avec une extrême défiance,
et dès l'instant qu'ils cessaient d'être utiles, on se
hâtait de s'en débarrassera D'ordinaire, on leur
décochait quelque nouvel agent secret qui, en les
entraînant dans une fausse démarche, les compro-
mettait et fournissait ainsi le prétexte de leur arres-
tation. Les Richard^ les Cliquet, les Mouille-Farine,
les Beaumont, et beaucoup d'autres qui avaient été
des limiers de la pohce, furent tous reconduits au
bagne, oii ils ont terminé leui' carrière, accablés des
mauvais traitements que leur prodiguaient d'an-
ciens compagnons qu'ils avaient trahis j alors c'était
l'usage, les agents faisaient la guerre aux agents,
et le champ restait aux plus astucieux.

Une centaine de ces individus que j'ai déjà cités,
les Compère, les César Viocque, les Longueville, les
Simon, les Bouthey, les Goupil, les Coco-Lacour, les
Henri Lami, les Doré, les Guillet dit Bombance, les
Cadet Pommé, les Mingot, les Dalisson, les Edouard
Goreau, les Isaac, les Mayer, les Cavin, les Bernard
Lazarre, les Lanlaire, les Florentin, les Cadet Herries,
les Gaffré, les Manigant, les Nazon, les Levesque, les
Bordarie, faisaient en quelque sorte la navette dans
les prisons, oii ils s'envoyaient les uns les autres,
s'accusant mutuellement, et certes, ce n'était pas
à faux; car tous volaient, et il fallait bien qu'ils

1 C'est, démasqué dans toute son horreur, le système de la provocation
calculée, d'autant plus odieuse qu'elle avait pour objet de se débarrasser
des gens dont on avait utilisé les services.


6 MEMOIRES

fussent contumiers du fait : sans le vol comment
auraient-ils vécu, puisque la police ne s'inquiétait
pas de pourvoir à leur subsistance ?

Dans l'origine, les voleurs qui voulurent avoii
deux cordes à leur arc, furent en très petit nombre :
l'accueil que dans les prisons l'on faisait aux faux-
frères n'était guère propre à les multiplier. Imagi-
ner qu'ils étaient retenus par une sorte de loyauté,
ce serait mal connaître les voleurs; si la plupart
d'entre eux ne dénonçaient pas, c'est qu'ils crai-
gnaient d'être assassinés. Mais bientôt il en fut de
cette crainte comme de l'appréliension de tout péril
qu'il est indispensable d'affronter, elle s'afiaiblit
graduellement. Plus tard, le besoin d'échapper à
l'arbitraire dont la police était armée, contribua à
propager parmi les volem'S l'habitude de la délation.

Lorsque, sans autre forme de procès, et seulement
parce que c'était le bon plaisir de la police, on cla-
quemurait jusqu'à nouvel ordre les individus répu-
tés voleurs incorrigibles (dénomination absurde dans
un pays où l'on n'a jamais rien fait pour lem* amen-
dement), plusieurs de ces malheureux, fatigués d'une
détention dont ils n'entrevoyaient pas le terme,
s'avisèrent d'un singulier expédient pour obtenir
leur liberté. Les voleurs incorrigibles étaient aussi,
dans leur genre, une espèce de suspects : réduits à
envier le sort des condamnés, puisque du moins ces
derniers étaient élargis à l'expiration de leur peine,
afin d'être jugés, ils imaginèrent de se faire dénoncer
])our de petits vols, que souvent ils n'avaient pas
commis; quelquefois même le délit pour lequel ils
désiraient être traduits, lem* avait été cédé, moyen-
nant une légère rétribution, par le dénonciateur leur
compère; bien heureux alors ceux qui avaient des
crimes à revendre ! Ils vidaient plus d'un broc dans
la cantine, à la santé de l'acquéreur de leur méfait,
("«•tait un beau jour pour le dénoncé volontaire, que


DE VIDOCQ 7

celiii où il était extrait de Bicêtre pour être conduit
à la Force, moins beau poiu'tant que celui oii, amené
devant ses juges, il entendait prononcer une sen-
tence en vertu de laquelle il ne serait plus enfermé
que quelques mois. Ce laps de temps écoulé, sa sor-
tie, c[u'il attendait avec tant d'impatience, lui était
enfin annoncée; mais, entre les deux guichets, des
estaiiiers venaient se saisir de sa personne ; et il
retombait comme auparavant sous la jurisdiction
du préfet de police, qui le faisait écrouer de nouveau
à Bicêtre, oii il restait indéfiniment.

Les femmes n'étaient pas mieux traitées, et la
prison de Saint-Lazare regorgeait de ces infortunées
que des riguem's illégales réduisaient au désespoir.

Le préfet ne se lassait pas de ces incarcérations;
mais il vint un moment oii, faute d'espace, il dût
songer à déblayer les cachots; ceux, du moins, où
les hommes étaient entassés. Il fit, en conséquence,
suggérer à ces prétendus incorrigibles qu'il dépendait
d'eux de mettre fin à leur captivité, et que l'on déli-
vrerait sur le champ des feuilles de route à tous ceux
qui demanderaient à prendre du service dans les
bataillons coloniaux. Aussitôt il y eut une foule
d'enrôlés volontaires. Tous étaient persuadés rpi'on
les laisserait rejoindre librement; on le leui- avait
promis : mais quelle ne fut pas leur surprise, quand
hi gendarmerie vint s'emparer d'eux pour les traîner
de brigade en brigade jusqu'à leur destination % Dès
lors les prisonniers ne durent plus être très empressés
d'endosser l'uniforme; le préfet, s'apercevant que
k^m' zèle s'était tout à coup refroidi, prescrivit au
geôlier de les solliciter de s'engager, et s'ils refusaient,
ce singulier recruteur avait ordre de les y contrain-
dre à force de mauvais traitements. On peut être
sûi" qu'un geôlier, en pareil cn,s, fait toujom's plus
qu'on n'exige de lui. Celui ae Bicêtre soUicitait non-
seulement les prisonniers valides, mais encore ceux


8 MÉMOIRES

qui ne rétaieut pas; point d'infirmité, quelque
grave qu'elle fût, qui pût être à ses yeux un motif
d'exemption : tout lui convenait, les bossus, les bor-
gnes, les boiteux et jusques aux vieillards. En vain
réclamaient-ils : le préfet avait décidé qu'ils seraient
soldats, et, bon gré, mal gré. on les transportait dans
les îles d'Oléron ou de Ré, où des cliefs, choisis parmi
ce qu'il y avait de plus brutal dans l'armée, les trai-
taient comme des nègres ^. L'atrocité de cette mesure
fut cause que plusieurs jeunes gens qui ne se sou-
ciaient pas d'être soumis à un semblable régime
offrirent à la police de devenir ses auxiliaires; Coco
Lacour fut un des premiers à tenter cette voie de
salut, la seule qui fût ouverte. On fit d'abord quel-
ques difficultés de l'admettre; mais à la fin, persuadé
qu'un homme qui hantait les voleurs depuis sa plus
tendre enfance était une excellente acquisition, le
préfet consentit à l'inscrire sur le contrôle des agents
secrets. Lacour avait pris l'engagement formel de
devenir honnête homme, mais pouvait-il persévérer


1 Les bataillons coloniaux, à une époque où la France n'avait plus de colo-
nies, étaient destinés à devenir les égouts de notre armée de terre. Les
ofiicicrs de ces corps étaient presque tous de méchants garnements désho-
norés par leur inconduite, et moins faits pour porter l'épée que le bâton
de l'argousin. Lorsque
Katja Kassin les avale toute
Salope tatouée a un fétiche avec les pieds
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