Conséquence ou vérité avec des lesbiennes
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Conséquence ou vérité avec des lesbiennes
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Coming-out (FtM) auprès de la soeur (lesbienne) et conséquences...
Bonjour, pour résumer la situation, il y a un petit peu plus de deux ans que j'ai fait mon comin'-out auprès de ma famille directe, -jadis- proche c'est-à-dire mon Père, ma Mère et ma soeur. Ce comin'-out concernait la transition sexuelle, bie évidemment de Femelle vers Mâle -FvM- ou Female to Male -FtM-. Je me préoccupe surtout de ma non relation avec ma soeur, Alex'. Voyez-vous, elle a été très violente à mon égard, elle m'a inslt, elle m'a menacé, elle a mêe failli me frapper, à plusieurs reprises. D'ailleurs ces débordements étaient sans doute exagérés par l'alcool. Après tous événements peu souhaitables et agréables, j'ai décidé de prenre des distances assez drastiques. Nous ne nous parlons plus du tout. Je me posais particulièrement des questions sur : - qui doit faire le premier pas? - est-ce si insoutenable que ça de voir que ce qu'on considérait comme sa soeur va transitionner? - est-ce que les années passées ensemble durant l'enface ne représentent rien quad on a été déçu par un mal-être qui mène à un choix de vie diffère de ce dont nous aurions souhaité pour lui? - ne pas être d'accord avec la vie de son frère ou de sa soeur est-il un fait suffisant pour être violent à son égard? - pensez-vous que la violence resolve le problème d'incompréhension? - pensez-vous que je doive passer u-dessus et lui pardonner ces écarts de comportement et son irrespect envers ma personne? - est-ce 'normal' que je ressente juste du regret, un petit peu de tristesse, un sentiment de c'est dommage mais que je sois soulagé qu'il n'y ait plus rien entre elle et moi? - est-ce que ma position d'intériorisation et de repli sur moi-même est une bonne méthode d'auto-potection? - est-ce que j'aurais garder ce mal-être pour moi? - est-ce que j'aurais dû affronter les épreuves seul, terriblement seul? - pourquoi est-ce que je ne lui ai pas posé de problème lors de son comin'-out (lesbien) et elle, elle me pose des problèmes? N'es-ce pas injuste quelque part? - je suis profondément déçu parce que j'aurais été capable de beaucoup de choses pour elle mais je vois qu'elle non. J'ai l'impression que quand j'ai besoin de soutien, elle n'a jamais été présente. Parce qu'il faut savoir que je suis du genre justement intériorisé et que si je parle de ce que je ressens et de mes problèmes c'est que je suis vraiment dansune sitation aporétique ou que ça ne va vraiment pas, que je n'ai pas de solution au problème. D'habitude, je garde ç pour moi donc, si j'en parle c'est que je mets vraiment mon respect d'autruiE et mon orgueil de côté et que la situation est préoccupante. C'est que c'est trop lourd à porter. - est-ce que la transition se ramène au dilemme cornélien mourir heureux ou vivre malheureux? - est-ce une forme de misandrie et de transphobie de sa part? Je veux qu'elle déteste les mecs, tous, ça m'est égal mais je veux dire quel est l'intérêt d'être sexiste avec les membres de la famille? - et vous, vous réagiriez comment si votre frère ou votre soeur vous annoncer son mal-être et sa volonté de transitionner? Je sais que ça fait beaucoup de questions, de suprise mais... Merci beaucoup pour votre attention, votre patience face au long texte à lire et peut-être pour vos tentatives d'éclaircissements ou de réponses, si jamais vous avez l'intention de me répondre qqc. Si vous avez besin de davantage de précisions ou d'explicitements, je suis à dispsition.
Salut oniisan! ^^ (qui a soit dit en passant très bien choisi son pseudo) C'est un petit couple de goudou qui va te répondre, du moins essayer... ^^' D'une part, il a été très courageux de ta part de réaliser ton CO auprès de ta famille... On sent que tu as beaucoup réfléchi à cette transition et à cette non-relation avec ta soeur... Alors... Qui doit faire le premier pas? Selon la situation que tu nous a décrite, nous pensons que c'est à elle.... De ton côté, tu lui as annoncé comme il se devait ta transition. Elle a mal réagi et quand bien même tu as été vers elle elle n'a pas remplit son rôle de soeur... En ce sens que, malgré la surprise, elle aurait dû te comprendre et ne pas te juger. Ce n'est plus à toi de faire un quelconque premier pas. Tu peux simplement rester ouvert au dialogue. - est-ce si insoutenable que ça de voir que ce qu'on considérait comme sa soeur va transitionner? Il est possible qu'il y ait un effet de surprise, et de temps d'adaptation. Mais si cette situation dure depuis plus de 2 ans, de la part d'une soeur qui de plus est lesbienne (qui devrait faire preuve d'une certaine ouverture d'esprit, du moins plus que la plupart des gens), la réaction de ta soeur n'est pas adéquate. - ne pas être d'accord avec la vie de son frère ou de sa soeur est-il un fait suffisant pour être violent à son égard ? ABSOLUMENT PAS!! Rien ne justifie JAMAIS l'usage de la violence! Qui plus est, dans cette situation!! La violence ne résout pas les problèmes d'incompréhension... Mais la communication... - pensez-vous que je doive passer u-dessus et lui pardonner ces écarts de comportement et son irrespect envers ma personne? Si jamais elle revient vers toi et t'adresse ses excuses... Oui tu pourras lui pardonner... Si en revanche, elle ne vient pas vers toi dans ce but, tu n'as pas à t'abaisser. Tu as fait tout ce qu'il fallait faire... - est-ce 'normal' que je ressente juste du regret, un petit peu de tristesse, un sentiment de c'est dommage mais que je sois soulagé qu'il n'y ait plus rien entre elle et moi? Au bout de 2 ans, du temps a passé. C'est effectivement normal que tu aies surmonté cette "épreuve"... et que tu n'aies plus une certaine culpabilité. C'est même une preuve de ta force ^^ Que tu sois soulagé... Il y a certainement plusieurs raisons... La première, tu es TOI non plus seulement dans ton fort intérieur, mais face au monde et à son regard, et d'autant plus face à ta famille... "Ils savent, et même s'ils ne sont pas réceptifs, ils savent..." - est-ce que ma position d'intériorisation et de repli sur moi-même est une bonne méthode d'auto-potection? - est-ce que j'aurais garder ce mal-être pour moi? - est-ce que j'aurais dû affronter les épreuves seul, terriblement seul? Ta position d'intériorisation est une méthode d'auto-protection comme une autre... A chacun son fonctionnement. Tout garder pour soi n'est pas non plus la meilleure des méthodes... Il y a des psys qui seront mieux à même de te répondre sur ce plan. On est jamais obligé d'affronter les épreuves seul... C'est parce qu'on le veut bien, c'est un choix! - pourquoi est-ce que je ne lui ai pas posé de problème lors de son comin'-out (lesbien) et elle, elle me pose des problèmes? N'es-ce pas injuste quelque part? Tu es ouvert, elle non... - est-ce que la transition se ramène au dilemme cornélien mourir heureux ou vivre malheureux? Ta question n'est pas la bonne... Tu faisais certainement référence à l'expression "pour vivre heureux, vivons cachés". Dans le cas de l'homosexualité, cette expression est plus facilement applicable, encore que cela reste un choix personnel. Dans ton cas, vivre caché semble bien difficile... Tu dois comprendre qu'il faut faire sa vie pour soi-même et non pas pour les autres! Plus facile à dire qu'à faire, certes! - est-ce une forme de misandrie et de transphobie de sa part? Je veux qu'elle déteste les mecs, tous, ça m'est égal mais je veux dire quel est l'intérêt d'être sexiste avec les membres de la famille? C'est certainement une forme de transphobie... De rejet de l'autre, de ce qui est différent. Ce phénomène n'est pas nouveau... Mais encore une fois... Pour une lesbienne, c'est tout de même un comble de laisser les préjugés et cette peur de la différence prendre le dessus. - et vous, vous réagiriez comment si votre frère ou votre soeur vous annoncer son mal-être et sa volonté de transitionner? Lublo: Franchement et sincèrement sur le coup je pense qu'évidemment je serai surprise, mais pas dans le mauvais sens. Je chercherai à comprendre les raisons qui le/la pousse à faire ça, si c'est bien réfléchis ect. Mais je pense qu'en tant que soeur j'aurais déjà la puce à l'oreille concernant ses désirs depuis belle lurette. Après je pense que j'aurais sans doute éprouvé de la peine pour lui/elle concernant le fait qu'il/qu'elle ait été mal dans sa peau durant toutes ces années. Voilà tout ! Kiwies: Tout dépend aussi du contexte familial... De la part de mon frère ou de ma soeur, j'en serais très très très étonnée! ^^' Avant de devenir lesbienne je pense que j'aurais mal réagi... Par apport à mon éducation de base et les principes qui auraient, dans mon esprit, été sévèrement remis en cause. Désormais, je pense plutôt que malgré la surprise, cela ne m'aurait pas dérangé du tout. Et j'aurais même été contente qu'il me fasse confiance et qu'il partage ainsi quelque chose d'aussi important. A la limite, écris lui une lettre exprimant tes ressentis et ta réflexion de la manière la plus sincère possible... Ce sera comme une dernière chance. C'est une lettre sur laquelle elle pourra réfléchir. Peut-être permettra-t-elle une réconciliation. Après cela ne sera plus de ton ressort mais du sien... On a fait tout notre possible pour répondre à ta réflexion... 😁 Bon courage! Mais autorise toi à vivre pour toi!
Edité le 30/06/2009 à 5:36 PM par lub37mk
je vais te donner mon avis, si tu veut, il vaut ce qu'il vaut pour moi, si ta soeur réagi si mal, c'est peut-être que ça la renvoie au fait qu'elle aimerait peut-être être un homme, parce que certes elle est sûre d'aimer les femmes, mais est-elle sûre de se satisfaire d'en être une ? ce qui renforce mon opinion, c'est que je crois avoir compris qu'elle detestait les hommes, ce qui pour moi est loin d'être une evidence pour une homo, je trouve toujours ça suspect si tu penses que je peux n'avoir pas tout à fait tort, essaie de lui dire ça, même si elle t'envoie bouler, au moins elle cogitera de son côté, et peut-être qu'elle réalisera qu'elle te fait payer les fruits de ses propres interrogations ça serait moi, je te soutiendrais, ce serait une évidence en tout cas, bon courage
"Salut oniisan! ^^ (qui a soit dit en passant très bien choisi son pseudo)" Bonsoir lublossom, je te remercie beaucoup pour ton intervention. Et oui effectivement le pseudonyme oniisan n'a pas été choisi au hasard, je suis même flatté que tu saches ce qu'il signifie. "C'est un petit couple de goudou qui va te répondre, du moins essayer... ^^'" Merci beaucoup en tout cas... Je n'ai pas d'a priori et je ne souhaite pas en avoir. C'est pour cette raison que même si Alex' n'a pas été à la hauteur et reste une femme lesbienne je ne vais pas pour autant mettre toutes les lebiennes dans le même panier. Fréquenter des gens de tous milieux me permet d'entretenir cette ouverture d'esprit et de ne pas devenir communautaire : je n'en ai pas envie, je n'y vois pas l'intérêt. Je pense que l'expérience empirique que j'ai pu avoir ici et là, en dehors et en dedans du milieu associatif LGBTIQ de Strasbourg impose l'évidence suivante : qu'il y a des gens fermé-e-s partout ou inversement qu'il y a des gens ouvert-e-s partout et que ce n'est pas du tout une affaire de communautés. "D'une part, il a été très courageux de ta part de réaliser ton CO auprès de ta famille..." Merci beaucoup pour la parole mais je ne suis pas tout-à-fait d'accord : je ne suis pas courageux; le coming-out était nécessaire, et été à faire -comme une espèce de devoir-. Je pense aussi que c'est un passage obligé si l'on veut effectivement vivre son existence et son identité. "On sent que tu as beaucoup réfléchi à cette transition et à cette non-relation avec ta soeur..." Oui j'espère que je réfléchis beaucoup et de manière efficace... Et oui cette non-relation avec Alex' me travaillait beaucoup : il n'est jamais évident de couper les ponts avec des personnes dont on se sent proche ou avec lesquelles on éprouve des sentiments : c'est le problème de toute rupture -peu importe la nature de la relation et même si la rupture est voulue d'ailleurs- "Alors... Qui doit faire le premier pas?" Je pense que j'ai fait un maximum et que j'ai même supporté des choses que je n'aurais jamais du supporter. J'estime que c'est à elle de faire des efforts sur son comportement si elle veut une relation belle et bien existante entre elle et moi car étant donné que les quelques dernières années passés avec elle ont été des rapports conflictuels, ça justifie une prise de distance. Mais la connaissant orgeuilleuse : même avec explications, elle ne se remettra jamais en cause. De mon côté, je sais avoir une relation 'normale' avec elle : je lui parle au téléphone par exemple quand elle téléphone sur le fixe et que c'est moi qui décroche mais ça s'arrête ici. C'est par politesse que je le fais et par service pour les parent-e-s qui n'ont pas pu décrocher. Je pense que c'est à elle d'agir : moi j'ai déjà fait tout ce que je pouvais faire; je ne me suis jamais excusé de mon comportement ou de mon être parce que je n'ai pas à m'en excuser : c'est un fait, je suis FtM entre autres choses -ce n'est qu'un détail de ma personnalité ou de mon identité globale- : si elle fait une fixette là-dessus c'est que c'est elle qui a un problème avec ça et qui fait de la transition un problème. C'est tout autant naturel qu'une puberté. Je lui ai même envoyé un cadeau : le dernier album de Mylène Farmer avec le magzine TÊTU car elle été interviewée à l'intérieur avec un mot explicatif de ma position, en résumé j'avais dit que je n'ai pas d'excuses à présenter, que je suis comme ça point barre mais que je garde tout-de-même de la sympathie. Elle revient si elle veut revenir à condition qu'elle évolue dans le bon sens. Pendant des années, à peu près j'étais dans le placard et ça n'a pas forcèment aidé : certes il y avait une relation fraternelle mais il n'y avait aucune sincérité, aucune reconnaissance, aucune respect, aucun épanouissement... Et donc la vie en out c'est ne plus avoir de relation avec elle ou subir sa violence et je dis non, je n'ai pas à subir de relation, pas plus fraternelle que dans un autre ordre. "Selon la situation que tu nous a décrite, nous pensons que c'est à elle.... De ton côté, tu lui as annoncé comme il se devait ta transition. Elle a mal réagi et quand bien même tu as été vers elle elle n'a pas remplit son rôle de soeur... En ce sens que, malgré la surprise, elle aurait dû te comprendre et ne pas te juger." Oui effectivement... Je me souviens comment elle était terrifiée à l'idée d'annoncer son homosexualité. Je fus la première personne dans la famille à le savoir. Je m'en doutais aussi un petit peu -lol-. Elle a eu de la chance que ça se passe bien. De ne pas avoir de réflexions désobligeantes, de questions malsaines, de curiosité morbide ou de violences d'un tout autre genre. "Ce n'est plus à toi de faire un quelconque premier pas. Tu peux simplement rester ouvert au dialogue." Oui, c'est une très bonne idée. Je suis d'accord, vraiment d'accord. Elle revient si elle veut revenir et si elle est capable d'avoir une relation 'normale'/fraternelle plutôt que conflictuelle ou belliqueuse et c'est aussi soumis à des excuses préalables. Même si c'est difficile, je pense qu'il est important que les personnes se rendent compte de leur-s erreur-s et que précisèment ce ne soient pas le sproches autour d'eux-elles qui prennent les responsabilités de leurs actes. Parce que c'est une personne que j'affectionne, j'aimerais qu'elle évolue, qu'elle comprenne un minimum et qu'elle évite d'être aussi hargneuse parce que la haine n'engendre que la violence et reste de toute façon liée à celle-ci. Nous méritons mieux qu'une relation violente, tendue, aggressive, conflictuelle. Je préfère toujours le néant que l'animosité. Elle ne peut pas s'épanouir dans la violence qu'elle produit tout comme je ne peux pas m'épanouir dans ce qu'elle me fait subir point final. J'aimerais a minima si elle n'est pas capable de se contrôler ou d'ouvrir son esprit qu'elle accepte que chacun-e de nous vive sa vie en paix. On peut désapprouver le mode de vie d'une personne sans pour autant la disputer ou la frapper ou l'insulter... "- est-ce si insoutenable que ça de voir que ce qu'on considérait comme sa soeur va transitionner?" Je me suis déjà posé cette question -aussi- pour me mettre à sa place et j'ai même imaginé une transition sexuelle de mes parent-e-s ou même de mon ou ma petit-ami-e- et je pense que ça ne ferait aucune différence d'un point-de-vue sentimental : si on aime une personne on l'accepte comme elle est ou comme ell veut être vue -parce qu'on a pas envie de la faire souffrir- même si on est en désaccord avec elle. On ne peut pas choisir le bon côté, ses qualités et rejeter en bloc ses défauts et son mauvais côté. D'ailleurs pour les personnes qui ne transitionnent pas le changement est 'mineur' : c'est juste une affaire de prénom et d'accord de genre. Je ne lui demande ni d'être hétéro', ni d'être bi', ni de renier son identité lesbienne : simplement de respecter mon identité de FtM. En tout cas, ayant d'ailleurs eu une relation avec une femme trans' (ou une MtF) je peux aussi assurer que ces affirmations se basent sur de l'empirique. J'ai moi-même était réticent à un rapport (sexuel) par exemple car elle était pré-op' mais ça ne changeait en rien le fait que j'appréciais la personne et que je souhaitais son bonheur. Je préférais avoir une chance de rendre la personne heureuse même si ce n'est que temporairement -même si bien sûr la relation se finira- plutôt que de ne rien faire, de rejeter parce que ce n'est pas totalement ce que j'attendais. Je pense que la transition est peut-être plus difficile à concilier dans une relation sensuelle ou/et sexuelle ou/et amoureuse que chez un-e parent-e ou un-e ami-e parce qu'il n'y a pas ce rapport charnel sans doute, je me dis ça. En ce cas je me dis mais qu'est-ce que j'en ai à faire? L'entrejambe ne regarde que la personne et ses partenaires -sexuel-le-s. C'est son problème ce qui ne veut pas dire que je ne soutienne pas... "Il est possible qu'il y ait un effet de surprise, et de temps d'adaptation." Je concède que ça ne se fait pas du jour au lendemain, ni pour le-la patient-e, ni pour les proches, plus ou moins proches : tout comme processus c'est progressif et celui-ci se rapproche de la puberté... Après, Maman m'a dit qu'il est probable que je lui renvoie un mauvais sauvenir, je le concède aussi mais je ne peux rien corriger du passé : de ce qu'elle a pu subir. On ne choisit pas son identité, on la ressent en tout acs. Ensuite on a sans doute un choix entre la vivre au grand jour ne pas la vivre mais personne ne pourrait se satisfaire d'une vie qui n'est pas sienne. "Mais si cette situation dure depuis plus de 2 ans, de la part d'une soeur qui de plus est lesbienne (qui devrait faire preuve d'une certaine ouverture d'esprit, du moins plus que la plupart des gens), la réaction de ta soeur n'est pas adéquate." Oui je suis d'accord, je m'attendais à plus de ... Compréhension de la part d'une personne dans l'identité LGBTIQ. Mais après ce fût quand même du préjugé de ma part. Je me basais aussi sur notre ancienne relation : nous étions proches, nous avons été élevé-e-s ensemble donc je me suis dit ça devrait se passer surtout pour cette raison parce qu'elle est lesbienne mais pas du tout activiste ou militante et elle m'a même reproché mes engagements activistes ou militants ce qui pour moi confirme pour moi le fait qu'elle vive mal son identité : ce qui expliquerait toute son aggressivité gratuite. "- ne pas être d'accord avec la vie de son frère ou de sa soeur est-il un fait suffisant pour être violent à son égard?"
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