Conquérir son beau père

Conquérir son beau père




⚡ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Conquérir son beau père

Un enfant sur dix, soit 1,5 millions de
mineurs vivaient en 2011 dans une famille recomposée selon l’INSEE.

Décider un jour de
partager sa vie avec une personne ayant déjà des enfants nés d’une première
union n’est pas une décision que l’on prend à la légère. Beaucoup de doutes et
d’interrogations se dessinent avant de franchir ce pas : serai-je capable
d’aimer des enfants qui ne sont pas les miens ? Vais-je réussir à me faire
accepter ? Quelle sera ma place auprès d’eux et dans leur éducation ?
Et bien d’autres encore…

Ca y est, vous avez
décidé de franchir le pas et d’emménager ensemble sous le même toit. L’un de
vous deux (ou les deux) a déjà des enfants. Même si ce n’est pas aux enfants de
décider de la vie privée de leurs parents dans la mesure où il ne leur
appartient pas de valider votre choix amoureux, ils sont quand-même concernés
par ce qui va être un changement important pour eux aussi. On peut même dire
que c’est un second bouleversement après la séparation de leurs parents. Il va
donc falloir faire preuve de beaucoup de tact et agir en douceur. Plus vous
aurez préparé le terrain, plus vous augmentez les chances que cette rencontre se
fasse dans les meilleures conditions. Commencez tout d’abord par lui annoncer
que vous avez rencontré quelqu’un et que vous souhaitez que cette personne
partage votre vie. Contrairement à vous, il n’a pas choisi votre nouveau
conjoint. Alors attendez-vous à ce qu’il ne soit pas transporté de joie à cette
nouvelle et entendez ses questions, ses craintes, ses a priori. Parlez-en
longuement avec lui et rassurez-le au besoin. Quel que soit l’âge des enfants,
cette situation est génératrice d’angoisse avec en tête des préoccupations
cette question obsédante : « Vais-je garder la même place dans le
cœur de mes parents ? »

Signifiez-lui
clairement que votre nouveau compagnon (compagne) ne prendra pas sa place ni
celle de son père (ou de sa mère).

Faites en sorte que
chacun puisse s’apprivoiser en douceur. : organisez une première

rencontre autour
d’un repas ou d’une activité ensemble, puis d’un week-end. Apprenez à vivre
ensemble en partageant des moments de plus en plus longs. Vous pouvez même
envisager une période d’essai avant de déménager vos valises définitivement.

 Quoi qu’il en soit, ne mettez pas la pression
sur votre conjoint, encore moins sur votre enfant en le questionnant sitôt
après la première rencontre pour savoir ce qu’il en a pensé. Il ne s’agit pas
d’un examen de passage. Sans compter que le sentiment de toute-puissance qui
reposerait alors sur les épaules de votre enfant serait préjudiciable à son
équilibre. Il faut au contraire qu’il sache qu’il n’est pas obligé d’accepter d’emblée
votre nouvelle compagne (nouveau compagnon) comme beau-parent, ni même de
l’aimer…

Il faut du temps à
un enfant pour accepter de créer un lien avec un adulte. Alors, évitez de vous
montrer trop intrusif(ve). Au contraire, faites preuve de tact et armez-vous de
patience pour conquérir peu à peu cette place de beau-père ou de belle-mère. En
réalité, vous vous rendrez compte que c’est la vie commune qui va dans un
deuxième temps dessiner peu à peu cette place grâce à votre participation aux
activités quotidiennes (surtout s’il s’agit d’enfants en bas âge) :
préparation des repas communs, bain, accompagnement à l’école, aide aux
devoirs, etc.

 Il faut laisser le temps au temps. C’est en
effet, en apprenant à vous connaître de part et d’autre et en partageant le
quotidien que le lien d’attachement pourra se construire peu à peu.

. Evitez dans un premier
temps les rapprochements intimes devant lui ou les éloges trop appuyés sur
votre nouveau partenaire. Cela pourrait l’angoisser et l’amener à penser que
ces compliments disqualifient son père ou sa mère .

Une fois installé(e)
dans cette nouvelle famille , il est
important pour l’enfant que votre place soit clairement définie. Votre rôle
n’est pas de jouer au « copain » ou à la « copine » avec
lui mais bien de vous positionner en tant qu’adulte, et à ce titre, en charge
d’une certaine autorité et d’un devoir de protection à son égard. Plus cette
place sera clairement définie, mieux cela permettra à l’enfant de se structurer
et d’accepter ces changements familiaux. Attention, il ne s’agit pas de
remplacer le parent manquant. Que vous occupiez cette nouvelle place suite à
une séparation ou un veuvage, l’enfant est toujours le fruit de l’union de ses
deux parents, où qu’ils soient aujourd’hui.

 Quant à vous, si votre place est unique, elle n’a
rien d’une évidence. Il ne s’agit en aucun cas de calquer votre place sur celle
du parent manquant mais bien de créer, inventer votre place à vous en fonction
de l’investissement que vous souhaitez engager au sein de cette nouvelle
famille et de ce que les enfants auront besoin de trouver auprès de vous.

Cette place sera
aussi définie en fonction du statut que votre conjoint souhaitera vous octroyer
auprès des enfants. Désire t’il que vous vous impliquiez clairement dans
l’éducation ou que vous n’y preniez pas part directement et restiez plus en
retrait ?

Quoiqu’il en soit,
même s’il appartient aux parents légitimes de fixer les grands principes
d’éducation, dans la mesure où vous vivez au quotidien avec les enfants de
votre conjoint (ou même s’ils ne sont présents que de temps en temps) vous
serez tôt ou tard mêlé(e) aux questions éducatives. Dans ce domaine aussi, il
faut y aller en douceur. Si en tant que beau-père ou belle-mère , vous êtes
apprécié(e) de l’enfant, s’il y a de l’affection et de l’estime entre vous, le
respect des règles passera plus facilement. Sinon, il sera peut-être préférable,
dans un premier temps, que ce soit son père (ou sa mère ) qui fixe les règles
éducatives.et que vous interveniez dans un deuxième temps, une fois votre
position mieux établie et acceptée. Ceci dit, l’enfant n’est pas toujours prêt
à admettre l’autorité de son beau-parent et ne se privera pas de vous rappeler
que : « D’abord, t’es pas mon
père ! » ou « T’es pas ma mère ! »… Il est nécessaire dans ce cas, que votre conjoint(e)
légitime cette autorité et qu’aux yeux des enfants, vous fassiez alliance avec
votre partenaire sur la question de l’autorité.

Une famille
recomposée, c’est aussi la rencontre de deux cultures et donc de deux façons de
vivre différentes. Aussi va t’il falloir s’entendre et harmoniser les règles de
conduites entre tous les enfants (c’est d’autant plus vrai si chacun a déjà des
enfants de son côté). Les règles de vie commune propres à cette nouvelle
famille recomposée doivent être clairement énoncées et respectées par tous, et
ceci, même si les enfants ne sont là que le week-end. A charge de chacun des
conjoints de les faire appliquer.

Quelle que soit
votre implication sur le plan éducatif, les enfants vous doivent le respect et
l’obéissance. C’est très important de le rappeler.

Par contre, si l’on
se doit le respect mutuel, on n’est pas obligés de s’aimer. Attention à l’image
parfois véhiculée par les médias de la grande fratrie recomposée où l’amour
triomphe de toutes les difficultés. Bien des familles ne s’y reconnaissent pas
naturellement, et culpabilisent d’être loin de ce modèle inatteignable. Cela ne
signifie pas que c’est impossible mais avant d’en arriver là, la plupart a du
surmonter des périodes de crises Inévitables (mais ça, ce n’est pas dit dans
l’histoire…)

. En effet, l’amour
n’est pas un sentiment qui se commande. Aussi, mieux vaut accepter l’idée que
vous ne pouvez pas d’emblée aimer vos beaux-enfants comme s’il s’agissait de
vos propres enfants. Inutile donc de vous culpabiliser si cet amour n’est pas
spontané. On ne peut pas forcer les sentiments. En revanche, plus vous
accepterez l’idée que vous n’êtes pas dans l’obligation de les aimer, plus vous
aurez de chance de voir naitre cet amour au fur et à mesure que les relations
se mettront en place. On ne peut pas plus, obliger les quasi-frères et sœurs de
cette nouvelle fratrie à s’aimer.

Il en va de même
pour les enfants à l’égard de leur beau-parent. D’autant qu’il faut avoir à
l’esprit qu’une famille « recomposée » est avant tout la somme de
deux familles « décomposée(s) ». Cela signifie que ces enfants ont
une histoire, probablement une souffrance liée à la séparation, plus ou moins
cicatrisée. Peut-être reste t’il de la colère, de la culpabilité, de la
tristesse rattachée à la séparation qu’ils ont subie. L’hostilité que les
beaux-enfants pourraient alors vous manifester (au moins au début de la
cohabitation en tous les cas) serait donc bien normale et légitime.
N’interprétez pas hâtivement cette hostilité comme une attaque personnelle mais
dites-vous que les enfants préfèreraient sans doute voir leur père ou leur mère
à votre place… De vous voir ici, les oblige à renoncer à leur rêve de voir un
jour à nouveau leur père et leur mère réunis. Sachez que ce fantasme de recréer
la famille originelle va ressortir régulièrement jusqu’à ce qu’ils soient en
capacité d’en faire un jour le deuil.

Par ailleurs, il
faut comprendre qu’il peut être difficile pour les enfants d’éprouver de
l’affection à votre égard, tant ils peuvent être pris dans un conflit de
loyauté envers le parent avec qui ils ne vivent pas ; et ceci d’autant
plus si celui-ci est seul et s’il perçoit de sa part du mépris ou de la
rivalité vis-à-vis du nouveau partenaire que vous représentez. Il peut alors se
sentir tiraillé dans ses sentiments entre la peur de trahir son parent d’une
part et le désir de nouer une vraie relation d’amour avec vous d’autre part.

Sachez aussi vous
faire discret (e) à certains moments. Il est important en effet, que votre
compagnon (compagne) préserve des moments d’intimité avec ses enfants, surtout
s’il (elle) ne partage pas leur quotidien et qu’à l’inverse, il (elle) vit avec
vos enfants, ou les enfants nés de votre nouvelle union. C’est important qu’il
(elle) leur consacre des moments privilégiés en toute intimité : sorties,
restaurant, où ils pourront se retrouver
et échanger entre eux. Cela aura pour effet de rassurer l’enfant sur la
disponibilité de son parent et sa capacité à se partager harmonieusement entre
vous et ses enfants. Cela lui permet de vérifier également que vous n’êtes pas
son rival (sa rivale) et favorisera la confiance qu’il peut vous porter.

Nous l’avons vu, les
enfants ne sont pas toujours prêts à vous accueillir les bras ouverts…

Pour peu qu’ils
soient convaincus que vous êtes à l’initiative de la séparation de leurs parents
et de l’éclatement de leur famille , attendez-vous à ce qu’ils cherchent à
mettre à rude épreuve, votre nouvelle relation.

Pour se rassurer
quant à la solidité du nouveau couple que vous représentez, attendez-vous à des
tentatives de sabordage. Des luttes de pouvoir risquent effectivement de se
mettre en place. Si de plus, en tant que parent, vous ressentez de la
culpabilité d’imposer à vos enfants une séparation puis un nouveau compagnon
(une nouvelle compagne), attention à la tentation de prendre un peu trop
systématiquement le parti des enfants pour racheter cette culpabilité…

De même que si les
enfants deviennent un peu trop systématiquement la cause de vos disputes, ils
risquent d’être pris en grippe par votre nouvelle compagne (nouveau compagnon).

Quoi qu’il en soit,
quand les conflits se multiplient, il faut que vous puissiez parler sans tarder
de ce qui ne va pas, entre adultes d’une part et avec les enfants d’autre part
avant que ce climat ne dégénère au point de remettre en cause la vie commune.

Il ne faut pas
perdre de vue que le parent recomposant est le pivot de la recomposition. C’est
pour lui que les enfants et vous-même vivez tous sous le même toit. Il est donc
le garant de la satisfaction de chacun. Se situant au carrefour des deux vies, à
charge pour lui de prendre les choses en main et de jouer le rôle de tampon et
de médiateur. Il est essentiel qu’il assume son rôle et soit à votre écoute
mais aussi à l’écoute de ses enfants et ait à cœur de gérer les éventuels
conflits. Mettre la tête dans le sable en ignorant le plus longtemps possible
les problèmes ne ferait qu’envenimer la situation. Rien ne s’arrangera tout seul…

Certes vous ne
trouverez peut-être pas d’emblée votre place en tant que beau-père ou
belle-mère au sein de cette nouvelle famille recomposée. C’est une aventure
longue et complexe qui vous attend, souvent semée d’embuches. Sachez faire
preuve de patience, et vous soutenir mutuellement dans votre rôle de parent et
de beau-parent devant les enfants. Respect, confiance et communication sont les
clefs qui vous permettront de trouver chacun votre place et l’harmonie au sein
de votre nouvelle tribu.

Articles qui peuvent vous intéresser :

Et pour aller
plus loin, si ce sujet vous intéresse :

« Famille
recomposée : Guide de premiers secours pour une vie harmonieuse »
Agnès de Viaris – Les carnets de l’info – Septembre 2011 – 284 p – 13,90 €

« Famille
recomposée, un défi à gagner » -Sylvie Cadolle – Ed° Marabout – 2006 – 221
p – 8 €

« D’abord, t’es
pas ma mère ! Quelle place pour une belle-mère ? » -Marie-Claude
Vallejo & Mireille Fronty – Ed° Albin Michel – Coll. « C’est la vie
aussi » - 2006 – 140 p – 8 €

Patricia Cattaneo
Conseillère Conjugale et Familiale à Grenoble

"On ne peut pas arrêter les vagues mais on peut apprendre à surfer" Jon Kabat-Zinn

Pour en savoir plus sur le métier de Conseillère Conjugale et Familiale, Consultez l'interview de Patricia CATTANEO par Denise PION du Blog ProntoPro en cliquant ici
Une thérapie personnelle peut être complémentaire à un travail de couple. Bruno CATTANEO , Sophro-Analyste et Sophrologue vous reçoit dans le cabinet du 3 chemin de la Madeleine pour des séances individuelles.
Vous souhaitez en savoir plus sur le rôle de vos sensations, mieux accueillir vos émotions, apprendre à gérer des situations en état de stress...

Thème Picture Window. Images de thèmes de A330Pilot . Fourni par Blogger .

Diese Website verwendet Cookies von Google, um Dienste anzubieten und Zugriffe zu analysieren. Deine IP-Adresse und dein User-Agent werden zusammen mit Messwerten zur Leistung und Sicherheit für Google freigegeben. So können Nutzungsstatistiken generiert, Missbrauchsfälle erkannt und behoben und die Qualität des Dienstes gewährleistet werden. Weitere Informationen Ok
Patricia Cattaneo : CONSEILLERE CONJUGALE et FAMILIALE à GRENOBLE

Notre plateforme utilise des cookies à des fins de statistiques, de performances, de marketing et de sécurité. Un cookie est un petit code envoyé par un serveur internet, qui s'enregistre sur votre ordinateur, tablette ou téléphone. Il garde la trace du site internet visité et contient un certain nombre d'informations sur cette visite. Ces données nous permettent de vous offrir une expérience de navigation optimale.
Les cookies nécessaires contribuent à rendre un site web utilisable en activant des fonctions de base comme la navigation de page et l'accès aux zones sécurisées du site web. Le site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies.
Les cookies de préférences permettent à un site web de retenir des informations qui modifient la manière dont le site se comporte ou s’affiche, comme votre langue préférée ou la région dans laquelle vous vous situez.
Les cookies statistiques aident les propriétaires du site web, par la collecte et la communication d'informations de manière anonyme, à comprendre comment les visiteurs interagissent avec les sites web.
Les cookies de marketing et communication sont utilisés pour effectuer le suivi des visiteurs au travers des sites web. Le but est d'afficher des publicités qui sont pertinentes et intéressantes pour l'utilisateur individuel et donc plus précieuses pour les éditeurs et annonceurs tiers.
Les cookies non classés sont les cookies qui sont en cours de classification, ainsi que les fournisseurs de cookies individuels.
Les cookies sont des petits fichiers textes qui peuvent être utilisés par les sites web pour rendre l'expérience utilisateur plus efficace. La loi stipule que nous ne pouvons stocker des cookies sur votre appareil que s’ils sont strictement nécessaires au fonctionnement de ce site. Pour tous les autres types de cookies, nous avons besoin de votre permission. Ce site utilise différents types de cookies. Certains cookies sont placés par les services tiers qui apparaissent sur nos pages. À tout moment, vous pouvez modifier ou retirer votre consentement dès la Déclaration relative aux cookies sur notre site web. En savoir plus sur Cairn, comment nous contacter et comment nous traitons les données personnelles veuillez voir notre Politique confidentialité . Veuillez indiquer l'identifiant de votre consentement et la date à laquelle vous nous avez contactés concernant votre consentement. Votre consentement s'applique aux domaines suivants : www.cairn-sciences.info, www.cairn-mundo.info, www.cairn.info, www.cairn-int.info
Déclaration relative aux cookies mise à jour le 11.8.2022 par Cookiebot






Recherche avancée
help_outline Aide à la recherche


Pas encore enregistré ? Créer un compte


Revues Ouvrages Que sais-je ? / Repères Magazines Mon cairn.info




Accueil
Revues
Études Numéro 2009/12 (Tome 411) Quelle place et quel statut pour...






Quelle place et quel statut pour le beau-parent ?




Suivre cet auteur
Christian Flavigny

Dans
Études
2009/12 (Tome 411) , pages 617 à 628








Précédent






Suivant




Ou tout au
Mia Malkova ne peut pas s’arrêter et baise son instructeur
Femme au foyer sexy ravagée par la bite d'un mec canon
Mon aime m'embrasse et je le bouffe la chatte

Report Page