Connaissant la prière

Connaissant la prière




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Connaissant la prière
le 26 novembre 2016 Publié dans Enseignements . Affichages : 2147
L’amour pour Jésus est le moteur de la vie chrétienne. «Vous êtes mes amis » (Jean 15, 16). Ceci est une particularité de la religion chrétienne. Dans toutes les grandes religions, Dieu est considéré comme Grand, Majestueux. On doit Le supplier, demander pardon, l’adorer. C’est vraiment une relation d’un puissant et d’un inférieur qui garde une certaine distance entre eux. Le chrétien vit cela, mais en plus, il sait que Jésus nous a révélé Dieu comme un Père, un ami, quelqu’un avec qui on peut être familier.
C’est aussi cette amitié qui montre la nécessité de la prière dans nos vies. Nous devons être des hommes et des femmes de prière. Pas seulement des gens qui prient parfois ou à un moment donné et qui après la prière considèrent avoir accompli leur devoir. Nous devons être toujours prêts à écouter ce que Dieu va nous dire. Car il va parler à l’heure, au temps qu’il veut, pas seulement à mon heure de prière. Notre église aujourd’hui a besoin des chrétiens qui prient. Dieu veut que nous renouvelions son Église. Cela ne peut pas se faire sans que nous ne soyons des hommes et des femmes de prière. Tout chrétien, quelle que soit sa position sociale, sa congrégation, son mouvement, devrait être une personne de prière.
Tous les saints ont été des hommes et des femmes de prière. Jésus lui-même fils de Dieu priait beaucoup. Il passait des nuits entières à prier (Marc 1, 35 ; 6, 46 ; Mathieu 14, 23 ; Luc 6, 12). Pourtant, Jésus était occupé par la prédication et les enseignements, la guérison des malades, la libération des possédés, des voyages, parce qu’il parcourait les villes. Mais ses occupations ne l’empêchaient pas de chercher du temps pour être avec son Père. C’est pourquoi, connaissant le bien fondé de la prière, Il nous demande de prier continuellement dans Luc 18, 1. Nul ne peut prétendre servir Dieu et ne pas mener une vie de prière profonde. Beaucoup de serviteurs de Dieu qui avaient des dons extraordinaires et qui ont oublié, ou négligé la prière sont tombés plus bas qu’on ne l’aurait imaginé. Juste après que Jésus ait montré la nécessité de l’amour du prochain dans la parabole du bon samaritain (Luc10), nous avons l’histoire de Marthe et de Marie. Celle-ci est assise au pied de Jésus et qui écoute sa parole. Jésus dit «c’est elle qui a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée ». Parfois, nous risquons faire des tas de choses pour Dieu alors que nous ne lui faisons pas plaisir.
Si on n’est pas uni à Jésus, on ne peut pas porter du fruit. Pourquoi de nombreuses vies sans véritables ou beaucoup de fruits spirituels ? C’est le manque d’union avec Jésus. Dans nos vies, nous constatons des moments où ça ne va pas. Les fruits de l’Esprit se font rares. C’est surtout le résultat d’une union négligée avec Jésus. Quand nous admirons quelqu’un spirituellement à l’exemple des saints, c’est que son union avec Jésus est solide. Jésus nous montre comment nous devons être unis à lui. Le Père et lui sont Un (Jean 17, 21). Ce que Jésus fait, c’est en union avec le Père. Jésus aussi nous dit que si nous ne Lui sommes pas unis, nous ne pourrons rien. « Tout comme la branche qui n’est pas unie au tronc ne peut porter du fruit, vous non plus si vous n’êtes unis à moi » (Jean 15, 5).
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Prières Chrétiennes
"Priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps, Mon Fils se laisse toucher" Marie à Pontmain

Ô Dieu, dont la bonté
et la puissance sont infinies,
excitez dans mon coeur
des larmes amères de repentir;
faites que, connaissant mes péchés,
je les pleure dans l’amertume de mon âme
et j’en obtienne le pardon.
Dieu éternel et puissant,
vous êtes notre Père dans les cieux!
je confesserai à vous
et à votre Prêtre sur terre
mes infidélités;
manifestez en moi
la grandeur de votre bonté,
afin que, purifié de toutes souillures,
et jouissant de la paix du coeur,
je sois délivré non seulement
des peines éternelles,
mais encore des peines temporelles
méritées par mes fautes.
Venez, Esprit-Saint,
et remplissez de vos grâces
les coeurs de vos fidèles;
illuminez les replis
les plus secrets de mon coeur,
afin que la vue de mes péchés
et de mes imperfections
me les fasse regretter,
m’en fasse demander humblement pardon,
à la plus grande gloire de Dieu
et pour le salut de mon âme.
Reconnaissance éternelle
vous soit rendue, ô Dieu
de bonté et de miséricorde!
Vous n’avez pas voulu la mort du Pécheur,
vous n’avez pas rejeté son repentir;
comme un bon Père vous lui avez
pardonné ses péchés
et l’avez reçu dans votre amour.
Vous avez brisé mes liens, ô Jésus,
vous m’avez appelé de nouveau
au nombre de vos enfants,
et, la paix céleste,
que vous seul pouvez dispenser,
est descendue dans mon âme.
Cette liberté, cette paix, ô Jésus,
je veux désormais les conserver.
Dès ce moment, je vous donne mon coeur.
Avec le secours de votre sainte grâce,
je vous serai fidèle.
Je serai fidèle à l’accomplissement
de votre volonté,
me reportant souvent en esprit
en votre présence;
je prends la résolution
d’être vigilant sur moi-même,
de pratiquer la mortification des sens,
de remplir, avec un zèle nouveau,
tous mes devoirs
et de réparer autant
qu’il me sera possible,
mes égarements passés.
Acceptez, Seigneur, cette résolution,
et que la vue de ma faiblesse,
loin de me décourager,
me soit un motif de plus
de mettre en vous toute ma confiance;
vous pouvez et vous voulez
me venir en aide.
Vous avez déjà fait naître
en mon coeur ces bons propos,
donnez-moi la force de les accomplir.
Soutenez-moi dans la lutte contre le péché,
donnez-moi la force dans les tentations,
la constance contre les entraînements de mon coeur,
votre protection contre les ennemis
de mon salut et de ma persévérance finale.
Sainte Vierge Marie!
vous qui avez ramené sur le droit chemin,
des milliers de pécheurs
et leur octroyez la grâce
de la persévérance,
je vous demande humblement pour moi,
cette même faveur.
Obtenez-la-moi de votre divin Fils,
afin que cette confession
soit le commencement d’une vie nouvelle,
la source d’une inébranlable fidélité.
Mon saint Ange Gardien,
mon saint Patron,
tous les Saints et Saintes du paradis,
intercédez pour moi,
afin que je sois préservé
des dangers innombrables
et des écueils de cette vie.
Ainsi soit-il.
O Dieu,
Père des lumières,
qui éclairez tout homme
venant en ce monde,
percez mon coeur
d’un trait de lumière,
d’amour et de douleur,
afin que je puisse
bien connaître les péchés
que j’ai commis contre vous,
et en concevoir un vrai repentir. .
Ô mon Dieu,
lorsque mon âme était dans votre grâce,
elle était votre amie, votre fille,
votre épouse, votre temple;
mais en péchant elle a tout perdu;
elle est devenue votre ennemie
et l’esclave de l’enfer.
Mais je vous remercie
de ce que vous me donnez
le temps de recouvrer votre grâce.
O mon Dieu,
je me repens souverainement
de vous avoir offensé.
ô Bonté infinie!
et je vous aime par-dessus tout.
Ah! recevez-moi de nouveau
dans votre amitié;
par pitié ne me dédaignez pas.
Je sais bien que je mériterais d’être chassé;
mais Jésus-Christ,
par amour pour ce sacrifice
par lequel il s’immola sur le Calvaire,
a bien mérité que vous
me receviez dans mon repentir.
« Que votre règne arrive. »
O mon Père
(car c’est ainsi que
votre Fils m’a enseigné de vous appeler),
ô mon Père,
venez régner dans mon coeur par votre grâce;
faites qu’il ne serve que vous,
qu’il ne vive que pour vous,
qu’il n’aime que vous.
« Et ne nous laissez point tomber en tentation. »
Ah! ne permettez pas
que mes ennemis me tentent
de manière à me vaincre.
« Mais délivrez-nous du mal. »
Délivrez-moi de l’enfer,
mais plutôt délivrez-moi du péché
qui peut me conduire à l’enfer.
O Marie, priez pour moi,
et délivrez-moi du grand mal
que j’éprouverais en me voyant dans le péché
et privé de la grâce de votre Dieu et du mien. .
Ô mon Dieu éternel,
je vous ai déshonoré,
en préférant si souvent ma volonté à la vôtre,
et les viles et misérables satisfactions
de ce monde à votre sainte grâce.
Quelle espérance de pardon
y aurait-il encore pour moi,
si vous ne m’aviez donné Jésus-Christ,
précisément afin qu’il fût
l’espérance des pécheurs!
« Il est lui-même propitiation
pour nos péchés. » (1 Jean. 2:2)
Sans doute,
car Jésus-Christ,
en sacrifiant sa vie
pour satisfaire pour les injures
que nous vous avions faites,
vous a donné plus d’honneur
que nous ne vous avons causé
de déshonneur par mes péchés.
Recevez-moi donc, ô mon Père,
pour l’amour de Jésus-Christ.
Je me repens, ô Bonté infinie,
de vous avoir outragée:
« Père, j’ai péché
contre le ciel et contre vous;
je ne suis plus digne
d’être appelé votre fils. » (Luc XV, 19.)
Je ne suis pas digne de pardon,
mais Jésus-Christ est digne que vous l’exauciez.
Il vous pria pour moi,
lorsqu’il était étendu sur la croix:
« Père, pardonnez-leur. » (Luc. XXIII, 34.)
Et maintenant qu’il est au ciel,
il vous dit encore de me recevoir
au nombre de vos enfants.
« Nous avons pour avocat Jésus-Christ,
qui intercède même pour nous. »
(1 Jean 1:2; Rom. VIII, 34.)
Recevez un fils ingrat
qui vous a d’abord abandonné,
mais qui est maintenant résolu de vous aimer.
Oui, mon Père,
je vous aime
et je veux toujours vous aimer.
Ah! mon Père,
puisque je connais actuellement
l’amour que vous m’avez témoigné
et la patience avec laquelle
vous avez supporté mes faiblesses
durant tant d’années,
j’espère ne plus vivre
un instant sans vous aimer.
Donnez-moi un tel amour,
que je pleure sans cesse
les chagrins que je vous ai causés,
ô mon Père,
qui êtes si bon,
et qui me fasse toujours brûler d’amour
pour un Père si aimable.
O mon Père! je vous aime!
je vous aime!
je vous aime!
O Marie ! Dieu est mon Père,
et vous êtes ma Mère.
Vous pouvez tout auprès de Dieu.
Aidez-moi;
obtenez-moi la sainte persévérance
et le saint amour de Dieu.
Voici à vos pieds, ô Mère de Dieu,
un pauvre pécheur, esclave de l’enfer :
il a recours à vous et il se confie à vous.
Sans doute, je ne mérite pas
même un seul de vos regards.
Mais, je le sais aussi,
à la vue de votre Fils,
mort pour sauver les pécheurs,
vous éprouvez un extrême désir
de leur venir en aide.
Ô Mère de miséricorde,
regardez mes misères et prenez-moi en pitié.
J’entends que tout le monde
vous appelle refuge des pécheurs,
espérance des désespérés,
secours des abandonnés.
Vous êtes dons mon refuge,
à moi, mon espérance, mon secours.
A vous, par votre intercession,
de me sauver.
Pour l’amour de Jésus-Christ,
soyez-moi secourable.
Tendez la main à un malheureux qui,
tombé sur la route,
implore votre assistance.
Je sais encore que vous mettez votre joie
à relever un pécheur quand vous le pouvez.
Vous le pouvez maintenant pour moi,
venez donc à mon secours.
Mes péchés m’ont fait perdre
la divine grâce et mon âme.
Aujourd’hui je me mets entre vos mains:
dites-moi ce que j’ai à faire
pour rentrer dans l’amitié de mon Dieu,
je suis prêt à vous obéir en tout.
C’est lui-même qui m’envoie vers vous
pour que vous m’assistiez.
Il veut que je recoure à votre miséricorde
et qu’ainsi je doive mon salut
non pas seulement aux mérites de votre Fils,
mais encore à vos prières.
Me voici donc devant vous:
vous priez pour tant d’autres;
priez aussi pour moi votre Jésus.
Dites-lui qu’il me pardonne,
et il me pardonnera.
Dites-lui que vous désirez mon salut,
et il me sauvera.
Montrez le bien que vous savez
faire à qui se confie en vous.
C’est mon espérance:
qu’elle se réalise!
Ainsi soit-il.
Père éternel,
je vous offre le Coeur Sacré de Jésus
avec tout son amour,
toutes ses souffrances
et tous ses mérites:
1. En expiation de tous les péché
que j’ai commis aujourd’hui
et durant toute ma vie.
2. Pour purifier le bien que j’ai mal fait,
aujourd’hui et durant toute ma vie.
3. Pour suppléer le bien que j’aurais dû faire
et que j’ai négligé aujourd’hui
et durant toute ma vie.
O mon Dieu,
ne me rejetez pas
comme je l’ai trop souvent mérité,
car je veux m’amender!
Je reconnais que ma vie ainsi
pleine de négligence ne peut vous contenter;
je vois que c’est moi-même
qui par ma tiédeur ferme la porte
à ces grâces que vous désireriez me faire.
Seigneur, ne m’abandonnez pas encoure;
mais continuez d’user de pitié envers moi,
qui désire me relever d’un état si misérable.
Je veux désormais être diligent
à dompter mes passions,
à suivre vos inspirations
au lieu de les abandonner par tiédeur,
à remplir avec plus de zèle mes devoirs.
Je veux, en un mot,
dorénavant faire tout mon possible
pour vous plaire,
et je ne veux négliger rien
de ce que je saurai pouvoir vous plaire.
Vous, mon Jésus,
vous avez été si prodigue
de grâces envers moi,
vous vous êtes plu à donner votre vie
et votre sang pour moi,
il est honteux
que je me montre si peu
reconnaissant envers vous.
Ah! vous méritez tout honneur,
tout amour, et vous méritez aussi
que l’on supporte avec joie tous les travaux,
toutes les souffrances pour vous plaire.
Mais, mon Rédempteur,
vous connaissez ma faiblesse,
aidez-moi de votre main puissante.
J’ai confiance en vous.
Vierge immaculée, ô Marie,
aidez-moi à me vaincre moi-même
et à me rendre saint.
Jésus! à la vue des blasphémateurs
du nom sacré de Dieu,
nous vous prions de vouloir bien
faire de nouveau avec nous
la prière que vous adressâtes
à votre divin Père après l’institution
de la divine Eucharistie:
Mon Père, glorifiez votre nom!
Alors, ô Jésus,
il vint du ciel une voix
qui prononça ces mots:
Je l’ai déjà glorifié,
et je le glorifierai encore.
Que cette voix retentisse
encore sur la terre,
nous vous en conjurons par vos plaies sacrées
et par votre adorable Face.
Quant à nous,
oubliant en ce moment nos propres intérêts
pour défendre la gloire du nom de votre Père,
nous nous arrêtons aux trois premières demandes
de la prière que vous nous avez enseignée
et nous disons de tout notre coeur
en union avec vous, ô Jésus:
Notre Père qui êtes aux cieux,
que votre nom soit sanctifié;
que votre règne arrive;
que votre volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Dieu soit béni !
Béni soit son saint Nom !
Béni soit Jésus-Christ,
vrai Dieu et vrai Homme !
Béni soit le Nom de Jésus !
Béni soit son divin Coeur !
Béni soit Jésus au Très Saint Sacrement de l’Autel !
Béni soit l’auguste Mère de Dieu, la très Sainte Vierge Marie !
Béni soit sa sainte et immaculée Conception !
Béni soit sa glorieuse Assomption !
Béni soit le saint Nom de Marie, Vierge et Mère !
Béni soit St. Joseph, son très chaste Époux !
Béni soit Dieu en ses Anges et en ses Saints !
Hélas, ô Dieu de mon âme !
Depuis tant d’années que je suis sur la terre,
quel progrès ai-je fait dans votre amour?
j’ai fait du progrès dans mes défauts,
dans l’amour-propre,
dans le péché.
Maintenant, mon intention est-elle
de mener cette vie jusqu’à la mort ?
Non, mon Jésus,
non mon Sauveur;
aidez-moi, je ne veux pas mourir ingrat
comme j’ai malheureusement vécu jusqu’ici;
je veux vous aimer en vérité,
et tout quitter pour votre être agréable.
Donnez-moi la main, ô mon Jésus !
vous qui avez répandu tout votre sang,
dans l’espérance de me voir tout à vous;
oui je veux être tout à vous,
avec le secours de votre grâce.
Tous les jours,
j’approche de la mort;
aidez-moi à me dépouiller de tout
ce qui pourrait m’empêcher d’être tout à vous,
qui m’avez tant aimé.
Faites-le par vos mérites;
je l’espère de votre bonté.
Je l’espère de vous aussi, ô Marie !
ô ma Mère !
par vos prières qui peuvent tout auprès de Dieu,
obtenez-moi la grâce d’être tout à lui.
Que votre Nom soit béni
dans tous les siècles,
ô Seigneur qui avez permis
que je fusse éprouvé
par cette affliction
et cette tentation;
je ne puis la fuir,
mais j’ai besoin de recourir
à vous afin que vous m’assistiez
et que vous la fassiez tourner
à mon avantage.
Venez donc à mon aide, Seigneur,
Dieu de bonté;
hâtez-vous de me secourir
et ne permettez pas
que je succombe à la tentation;
mais faites que j’en sorte vainqueur
et digne de la couronne promise
à celui qui aura légitimement combattu.
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Vivre avec Dieu
en le connaissant
et en L'aimant
Textes provenant d'auteurs spirituels ou extraits de documents officiels de l'Église

La prière est le regard intérieur de l'âme dirigé vers Dieu par la foi et l'amour, elle apparaît donc par là comme l'acte vital et essentiel de la vie chrétienne qui consiste à vivre avec Dieu en Le connaissant et en L'aimant.
Beaucoup de personnes se font une idée inexacte de la prière en la confondant avec les moyens qui la favorisent. Par exemple on s'imagine que la prière consiste à réciter (à haute voix ou intérieurement) des formules comme le Pater. Or il est bien vrai que la récitation de formules consacrées ou même de formules qu'on a soi-même inventées peut être un excellent moyen de prière auquel il faut avoir recours de temps à autre car ces formules si on les récite en pensant à ce qu'on dit nous aident à diriger vers Dieu le regard intérieur de notre âme (ce que ne ferait pas une récitation machinale en pensant à autre chose), mais ce n'est là qu'un moyen de prière qu'il n'est nullement nécessaire d'employer pour prier car la prière elle-même ne consiste pas en des formules à réciter mais uniquement dans la direction du regard intérieur de l'âme vers Dieu.
D'autres confondent la prière avec la méditation, c'est-à-dire avec une succession ou un enchaînement d'images, de sentiments, de pensées concernant Dieu et les mystères divins. Là aussi il est bien vrai que la méditation est un excellent moyen de prière auquel il est bon d'avoir recours de temps à autre puisqu'elle va nous faire diriger vers Dieu notre pensée et notre amour, mais ce n'est encore qu'un moyen de prière qu'il n'est nullement nécessaire d'utiliser pour prier car la prière elle-même ne consiste pas dans la méditation mais uniquement dans la direction du regard intérieur de l'âme vers Dieu.
Il est donc capital de bien comprendre que par elle-même (et indépendamment des moyens qui peuvent la favoriser) la prière n'est absolument rien d'autre qu'une attitude intérieure de l'âme que la foi et l'amour orientent vers Dieu.
On comprend du même coup pourquoi la prière est le moyen indispensable et unique pour réaliser la vie chrétienne : il est impossible que tous nos actes soient par amour de Dieu s'il n'y a pas un regard intérieur d'amour vers Dieu qui les inspire et les dirige, mais s'il y a ce regard intérieur d'amour vers Dieu, alors tout ce que nous ferons sera fait par amour de Dieu et toute notre vie Lui sera donnée. Par la prière la vigilance n'est plus artificielle et forcée, fruit d'un effort et d'une tension, elle est spontanée et vitale, c'est le mouvement intérieur de notre amour vers Dieu qui nous rend attentifs à
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