Condamnées excitées derrière les barreaux

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Tours






Un an derrière les barreaux avant de partir définitivement





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Faits divers Justice


Tours



Depuis le 13 octobre au soir, elle a peur. Ses enfants ont peur. Face à l’homme qui l’a agressée vendredi soir, elle est venue dire son traumatisme. Debout dans le box des prévenus, son agresseur, sous bonne escorte, fait pâle figure. Rien à voir avec celui qui, armé d’un couteau et profitant du jour déclinant – il était 19 h passées – a tenté de lui soustraire son téléphone portable près de la résidence du Bocage, à Tours. La mère de famille nombreuse avait réussi à se réfugier chez un commerçant de la Tranchée, avant de donner l’alerte. Munis de la description de l’auteur présumé, les policiers ont interpellé rapidement Carleson, Brésilien de 22 ans, incidemment en situation irrégulière sur le territoire national. Entre-temps, ce dernier a eu le temps de délester une septuagénaire de son sac à main, encore sous la menace de son couteau. Au président qui l’interroge sur la raison de sa présence en France, l’homme explique être arrivé depuis août 2018 avec l’espoir de pouvoir travailler et subvenir aux besoins de sa compagne et soigner son enfant, qui doit être opéré. Condamné en 2015 pour des faits analogues Sans titre de séjour valable, sans ressources ni domicile (il aurait une sœur à Tours, un frère à Blois) – et sans réelle solution pour l’avenir de sa famille – il n’a rien trouvé de mieux que d’agresser ces deux femmes. Un « travail » peut rémunérateur cette fois-ci – le sac à main ne contenait pas d’espèces – mais auquel il a déjà eu recours par le passé, puisque condamné pour des faits analogues par le tribunal correctionnel de Paris en 2015. Malgré ses tentatives pour faire croire qu’il a été presque contraint de voler, qu’il n’a pas menacé avec son couteau – seulement montré qu’il l’avait – les déclarations constantes des victimes, dont l’une se constitue partie civile sans pour autant rien réclamer, ainsi que l’exploitation des images de vidéosurveillance ne laissent planer aucun doute sur les faits commis et rendent hautement crédible le traumatisme dont les victimes font état. Pour ces « faits particulièrement inacceptables, cette violence immense et cette lâcheté immonde » , et de surcroît commis en état de récidive légale, le procureur Christophe Gérot requiert une peine de quatorze mois de prison ferme avec maintien en détention, la révocation des quatre mois de sursis antérieur, l’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans et l’interdiction définitive du territoire national. « Il a fait ça sans réfléchir [ … ] Ça faisait deux jours qu’il n’avait pas mangé » , explique en défense Me Marie Caron, considérant les réquisitions exagérées. Après délibéré, le tribunal a reconnu Carleson coupable des faits reprochés et l’a condamné a un an d’emprisonnement (avec maintien en détention), révocation des quatre mois antérieurs, interdiction de détenir une arme pendant cinq ans et interdiction définitive de séjour sur le territoire national.



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Publié le

18/10/2018 à 07:55
| Mis à jour le

18/10/2018 à 07:55



Un an derrière les barreaux avant de partir définitivement

© Photo NR

Présenté mardi en comparution immédiate, l’agresseur de deux femmes a été condamné à un an de prison puis à quitter définitivement le territoire.
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Par Pauline Baron @@BaronPauline251 Déc 18, 2017 2 Commentaires
Plan du “quartier trans” de Fleury-Mérogis tel que décrit par Alexandra. (Illustration Anissa Katz/ 8e étage)
(Illustration Anissa Katz/ 8e étage)
Journaliste depuis 6 ans, Pauline consacre ses articles à deux causes qui lui tiennent à cœur : le féminisme et l’écologie. Après avoir travaillé pour différents magazines comme Ushuaïa Magazine et Causette, elle a décidé de redevenir pigiste début 2017 et s’intéresse de plus en plus à la situation des minorités sexuelles.
Différencier l'information de l'actualité
On dit souvent que la prison est le miroir grossissant de la société. Alors, à une époque où les transgenres font face à l’incompréhension et au pire des discriminations et violences, c’est un quotidien humiliant et âpre qui les attend derrière les barreaux. Une détention chaotique dans un milieu carcéral où aucune loi ne régit leur incarcération, notamment en France.
« Imaginez une petite nénette parmi des centaines de détenus, pour certains violents, dans une prison pour hommes où rien n’est adapté à son incarcération » , assène sèchement Chloë. Sa voix chaude et son rire franc la rendent chaleureuse. Son ressenti est compréhensible, car à travers cette description sommaire transparaît le calvaire carcéral qu’elle a enduré pendant ses années de détention à Caen. Cet emprisonnement ponctué de mépris et de discriminations, le tout enveloppé d’un épais flou juridique, certaines transgenres incarcérées 1 le subissent toujours. 
Pour Alexandra 2 , incarcérée à Fleury entre l’été 2015 et juillet 2016 pour des affaires de proxénétisme, tout se résume ainsi : « Pour être trans, tu dois accepter des conditions d’incarcération plus méprisantes que celles des hommes » . Alors qu’elle énonce ce jugement, ses yeux humides trahissent son sourire.
À peine son procès terminé, Alexandra essuie une première salve d’humiliation à laquelle sa condition de transsexuelle la condamne. « On t’inspecte de la tête aux pieds. Si tu n’as plus ton sexe d’homme, tu vas à la MAF (maison d’arrêt des femmes) . Sinon, c’est celle des hommes à l’isolement » , commente-t-elle mal à l’aise. Pour cette Brésilienne d’origine, ce fut la seconde option, « seule dans une cellule, voisine de deux autres femmes trans 3 , à côté des détenus homosexuels ou au physique efféminé, à ne voir quasiment personne de la journée » . 
Cette loterie subjective est pourtant illégale, dénonce François Bès de l’ Observatoire international des Prisons (OIP) : « Selon la loi, l’affectation à une prison pour hommes ou femmes se fait en fonction du sexe inscrit sur l’état civil. Pourtant, l’administration pénitentiaire ne sait pas gérer cette situation, à tel point qu’une transgenre opérée ayant un état civil masculin et une Argentine 4 non opérée avec un état civil féminin sont actuellement écrouées à la MAF de Fleury » .
Dans cet univers cloisonné et bourré de testostérone, Alexandra, Chloë et Abby voient leur transidentité fréquemment bafouée par des règles pensées uniquement pour les hommes. « Après mon incarcération, une amie m’a apporté quelques vêtements, mais a dû repartir avec, car je n’avais pas le droit de porter d’habits féminins ni de maquillage » , se souvient Alexandra, qui se contentera d’un jean et d’un jogging. 
Ce déni de sa féminité se confirme quelque temps plus tard, lorsqu’elle reçoit en cantinage un déodorant… d’homme. « J’avais bien spécifié lors de ma commande que j’en voulais un pour femme. Quand je me suis plainte aux surveillants, l’un d’eux m’a répondu “Ça peut te dépanner et l’odeur de mâle, ça t’excite” et il a rigolé avec ses collègues » , se remémore-t-elle.
À la prison pour hommes de Caen, Chloë refuse de vivre à moitié sa transsexualité. Elle a été la première détenue transgenre à exiger une prise en charge respectueuse de sa féminité par l’administration pénitentiaire. Après un long combat, elle a obtenu le droit de porter des vêtements féminins et de décorer sa cellule selon ses goûts, mais l’accès à un épilateur a ensuite mis sa patience à rude épreuve. « Refus direct, car mes jambes épilées m’auraient rendue trop reconnaissable, enfin reconnaissable en tant que trans. Alors j’ai fait appel ! » , revendique cette quinquagénaire. 
Autre prison, autres épreuves pour Abby. « Durant plusieurs mois, la direction ne l’a pas autorisée à utiliser le nom de son mari comme la loi le permet, et aucun courrier adressé à son nom de femme ne lui parvenait. On nous rétorquait que cette personne n’était pas incarcérée dans l’établissement. Les choses se sont enfin arrangées à force d’interpeller le chef de la prison » , s’emporte Florence, présidente de Jardin des T 5 , qui se rappelle la fragilité émotionnelle d’Abby face à ces discriminations. « À Fleury, les lettres devaient indiquer mon ancien nom entre parenthèses, en plus de celui féminin, pour me parvenir. Certaines amies ont appris à ce moment-là mon prénom d’homme » , regrette Alexandra. 
Leur identité masculine les poursuit jusqu’à l’unité sanitaire, où toutes affrontent le même mépris : celui « du médecin qui les accueille à coup de “bonjour monsieur”, “asseyez-vous monsieur”, alors qu’il connaît notre condition de transgenre. Il ne s’intéresse qu’au dossier médical où figure notre nom d’homme » . L’accès au traitement hormonal se joue lui aussi à la loterie. Chloë s’est battue de longs mois avant d’en bénéficier, Alexandra aura attendu près de quatre mois et Abby se l’est vu retirer du jour au lendemain sans explication. « Les poils qui poussent, les seins qui diminuent… Cela arrive très vite. Pour nous trans, qui faisons attention à notre apparence, c’est extrêmement violent à vivre » , s’émeut Alexandra. 
À Fleury, une règle tacite aurait cours selon les associations. « La prescription d’hormones est conditionnée au fait d’être déjà sous traitement avant l’incarcération. Sinon, on le refuse systématiquement » , assure une membre du Genepi 5 sous couvert d’anonymat. « C’est comme si on nous obligeait à être masculins » , conclut Alexandra. 
L’accès incertain au traitement hormonal, le port de vêtements féminins qui diffère selon la prison… Tout cela impacte fortement le moral et la santé des transgenres. Alexandra a souffert d’un grave problème de tension avec des pics à 18 pendant sa détention. D’autres détenues, elles, « dépérissent à vue d’œil, perdent toute énergie, ont la peau qui blanchit » , décrit l’intervenante du Genepi. Abby a vécu comme une véritable maltraitance morale « le brusque retrait de tous ses acquis au niveau des habits, du maquillage, des hormones et sans explication de la direction pénitentiaire » , s’offusque Florence, qui la soutient via son association.
Si les conditions de vie des transsexuels en prison se révèlent aussi chaotiques, c’est parce qu’aucun texte de loi ne les définit. « Le seul document de référence est l’ avis non contraignant , émis en 2010 par le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Mais il reste très général, précise François Bès de l’OIP. Et la seule consigne du ministère concerne le placement à l’isolement des transgenres » . Un vide juridique que Karine Vernière, directrice de la prison pour hommes de Caen, loue « malgré la méconnaissance des personnels pénitentiaires sur la dysphorie de genre . Car les détentions évoluent sans cesse pour s’adapter à de nouvelles situations » . 
Tout dépend donc du chef d’établissement, qui détermine seul ces règles d’incarcération. Karine Vernière assure « chercher des solutions à mi-chemin entre leurs besoins et ses obligations » , au point d’éditer un règlement intérieur spécifique aux transgenres. Un texte bref qui les autorise à mettre des vêtements féminins et à se maquiller dans leur cellule, à porter un soutien-gorge, à utiliser un épilateur… 
Néanmoins, rien sur les traitements hormonaux, dont la délivrance dépend du seul corps médical. « Tout est affaire de dialogue avec les détenus et surveillants, et de curseur. On les appelle par leur nom de famille, mais sans le « monsieur ». Leur nom d’état civil doit figurer sur les courriers officiels, mais on ne bloque pas les lettres personnelles indiquant leur prénom féminin » , précise-t-elle.
Avec leur mise à l’isolement, des quartiers regroupant jusqu’à sept femmes trans se créent au sein des MAH (maison d’arrêt pour hommes) de Caen et de Fleury-Mérogis. Des quartiers qui n’ont rien de lieu de vie accueillant, avec leurs cellules individuelles alignées les unes à côté des autres. « L’administration estime ainsi leur assurer un minimum de contacts entre eux, sinon ils ne verraient personne » , explique François Bès. 
Cela leur évite surtout de connaître le même enfer que Chloë. « Des railleries, des jets d’objet, des menaces avec couteau par les autres détenus » , liste-t-elle émue. Et puis l’innommable : « Des viols. Une fois, les gardiens postés derrière la porte m’ont entendue, mais ne sont pas intervenus. J’étais dans un tel état d’insécurité que je marchais les yeux baissés pour éviter de croiser le regard de quelqu’un » . Seule sa rencontre avec son mari, lui aussi incarcéré, l’a mise à l’abri de cette violence.
Pour Chloë, Alexandra et Abby, cet isolement les condamne « à une double, voire une triple peine » . « Je ne voyais presque personne de la journée, sauf les surveillants et les détenus qui apportent les repas, la lessive » , se rappelle Alexandra. « On s’échangeait des trucs entre trans, mais je les côtoyais surtout en promenade… Dans une cage grillagée, pleine de fientes de pigeon et tellement sale qu’on préfère rester en cellule » . 
Seule dans leur prison, Chloë et Abby, elles, ne sortaient quasiment jamais, et leurs rares excursions dans la cour, elles les passaient les yeux rivés sur leurs pieds. Une heure de promenade quotidienne, une bibliothèque minuscule et parfois une activité ensemble par semaine… Voilà ce qui rythmait leur quotidien. « Tout ça dans des pièces aux fenêtres calfeutrées par des cartons pour empêcher qu’on les voit » , décrivent des intervenantes des associations Acceptess-t et Pastt 5 . 
Les journées s’écoulaient lentement, très lentement pour Alexandra qui a commencé à participer à un atelier et à un cours de français au bout de quatre mois de détention. Et encore faut-il que des intervenants leur proposent des activités, ce qui est rare. « À la fin de l’année, j’entendais les mecs répéter des chansons pour un concert. J’aurais adoré y aller, mais à cause de la mise à l’isolement, les trans ne peuvent pas être dans la même pièce que les autres détenus. Et le professeur n’a pas voulu faire de cours supplémentaires juste pour trois personnes » , regrette-t-elle. Seul le travail rompait la monotonie de son quotidien : un job qu’elle a fait entre les quatre murs de sa cellule, payé 30 euros les 1000 pièces. Pas de quoi assurer une réinsertion après la prison.
Dans ces quartiers dédiés, si quelques surveillants se montrent respectueux, beaucoup multiplient les regards dégoûtés, les rires graveleux, les remarques et gestes méprisants. Le pire, c’est lors des fouilles raconte Alexandra, car « les gardiens te regardent avec une curiosité malsaine, un sourire qui signifie “c’est quoi ce mec qui se prend pour une femme ? T’es étrange” » . 
Un autre épisode encore plus douloureux lui revient. « À la livraison du repas du 31 décembre, la porte s’ouvre sur une vingtaine de surveillants, un peu alcoolisés, qui nous reluquent, rigolent et nous comparent moi et les autres femmes trans. Ils sont venus voir l
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