Comme des pros
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Comme des pros
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Quand les journalistes de la Voix des Sports s'entraînent sous les ordres du staff du VAFC
Textes : Richard Gotte
Photos : Stéphane Mortagne
Vidéo : Bruno Masseboeuf
Spark édité par Grégory Lallemand
Première dans l’ère du foot pro. Valenciennes a ouvert son centre d’entraînement à une équipe de journalistes pour une séance à balles réelles, sous la direction de Faruk Hadzibegic et son staff. Récits.
Alors madame et messieurs les journalistes, on fait moins les malins! À l’épreuve du feu, du ballon rond sur gazon rasé de près, crampons aux pieds, short moulant, ceinture abdominale très incertaine et mollets chatouilleux au grand air. Dans les conditions du direct, sans fil, sans montage et sans retouches. Sans planche de salut.
Imaginez et même mieux, appréciez le tableau! Des reporters de foot très amateurs et très commentateurs confiés aux bons soins et au sifflet d’un staff technique professionnel. Un staff aux commandes d’une des quarante meilleures équipes françaises... Il fallait un esprit tordu à tendance sadomasochiste pour imaginer se mettre dans la peau d’un pro, au vu et au su de tous. En équipe bien sûr, parce que c’est du foot. Et parce qu’au foot, on gagne et on perd toujours ensemble. On avait ce côté innocent quand un jour, au détour d’une interview, on s’est jeté à l’eau. «Faruk, si j’osais, je vous demanderais bien... Ce serait une première dans l’histoire du foot pro, ça nous permettrait de mieux comprendre la vie d’une équipe.» «Pas de problème. C’est une très bonne idée. On va le faire. Et vous aurez la totale», avait répondu l’ancien capitaine de la grande Yougoslavie, quart de finaliste de la Coupe du monde 1990 face à Maradona.
Chose promise, chose due quelques semaines plus tard, même au lendemain d’un week-end de défaite pour VA en Ligue 2. Faruk Hadzibegic n’a qu’une parole. Nous nous sommes tous retrouvés un lundi après-midi au Mont-Houy. Lui avec son staff au grand complet, kiné compris, avec la bénédiction du président Eddy Zdziech. Nous avec une équipe de La Voix des sports en plein rêve, intimidée, sous pression, consciente de mettre les pieds dans une forme de cité interdite, à l’ère du huis clos et du pro coupé de tout. Pas de ça à Valenciennes, où tous les entraînements sont ouverts au public, où les médias sont reçus tous les jours. Où on continue à vivre ensemble. La preuve. Après la séance du matin pour les joueurs, les vrais, la place était encore chaude quand nous sommes entrés. Dans le carré de vie, l’espace médical, les bureaux des coachs, le vestiaire... Avons enfilé la tenue, senti les vibrations. Écouté le coach. Puis mis le pied dehors. On va tout vous raconter.
Nous voilà dans le saint des saints. C’est dans le vestiaire que ça commence, la partie la plus sacrée du secteur pro. À Valenciennes, il a la forme d’une demi-lune pour qu’on regarde tous dans la même direction. Chacun choisit son casier. Medhi Soares, notre champion d’Europe, notre représentant de la communauté portugaise, se jette sans surprise sur celui du buteur Nuno Da Costa... Les tenues sont prêtes, nous sommes attendus, ce qui ne fait qu’ajouter à la magie de l’instant. T-shirt, short, chaussettes et le sweat avec le blason. L’impression d’une équipe, que l’habit va faire le moine.
Faruk Hadzibegic, qui nous avait accueillis à l’arrivée, revient en maître de cérémonie. En tenue lui aussi, sifflet autour du cou. C’est l’heure de la causerie, le moment d’expliquer la séance, les objectifs, de mettre en condition les esprits. Il nous parle du vestiaire, de sa symbolique et de son importance, de ce qui s’y joue dans l’avant et l’après match.
Il nous confie aussi son bonheur d’être là, de vivre cette expérience. «Nous sommes des partenaires, nous avons des choses à nous donner, à nous apprendre. Je connais vos besoins, ma femme est journaliste. Mais je veux toujours en savoir plus», explique-t-il, avec cet accent slave qui dresse Sarajevo dans un coin de la tête. C’est tout un art de mettre en confiance, de gagner l’écoute. Les journalistes apprentis footballeurs ne pipent mot, micros coupés. Il faut profiter de l’instant, boire les paroles du coach, écouter les consignes.
Devant nous, 65 sélections avec la géniale Yougoslavie, l’oreille des plus grands. Mais aussi un homme qui veut reconstruire Valenciennes, se joue de la pression, aime voir grandir les jeunes de son équipe. « La séance sera la même que celle des pros, les mêmes exercices», annonce-t-il. Diable, voilà les crampons qui chauffent sous nos pieds ! Un petit tour du propriétaire et on prend la direction du terrain, où les adjoints de coach Faruk ont tout préparé. On va voir ce qu’on va voir...
Et voilà la troupe en mouvement. Enfin, bientôt. Après la causerie du vestiaire, rassemblement au centre du terrain pour les dernières consignes, le déroulé de la séance.
Un peu de concentration s’il vous plaît messieurs (dame), gare à la discipline, quelques rappels à l’ordre pour la forme. Et le fun. «Vingt pompes pour le dernier arrivé !», menace coach Faruk, qui a un dernier message à faire passer: «Il est essentiel de prendre du plaisir» , insiste-t-il. Un coup d’oeil sur les torses bombés suffit à comprendre qu’il ne tombera pas sur des ingrats.
«On va commencer par un échauffement, puis monter en puissance avec un parcours technique, puis des exercices de centres et de frappes. Et on terminera sur une petite opposition» , annonce Pascal Braud, l’un des adjoints. Comme avec les pros, c’est désormais lui qui dirige la manœuvre avec Nicolas Rabuel.
Faruk Hadzibegic reste en retrait, prend de la hauteur comme le général stratège. Pendant toute la séance, il interviendra pour nous conseiller, nous reprendre, nous encourager. S’intéressera à nos questions, comme l’ensemble de son staff, très pointu pour faire monter le niveau d’exigence.
On part de très loin, mais il nous sera beaucoup pardonné. Enfin, certains ne seront pas dans le groupe ce week-end, ça, on vous l’assure...
C’est parti, c’est le moment où tout le monde abat ses cartes et comme on n’est pas au poker, plus question de bluffer. Avec Romain Carpentier, le préparateur physique, on fait chauffer les mécaniques non sans quelques grincements de chevilles. Sous le contrôle du staff, la moindre passe exige un peu de tenue. Gare à la peau de banane, la pression est là... Transmissions simples, petites accélérations, talons-fesses, montée de genoux et déplacement latéraux pour un premier circuit où le plaisir vient vite sur un billard. Chacun tente de caresser avec soin les ballons officiels du championnat. Plat du pied sécurité. En principe. Au Mont-Houy, des curieux s’arrêtent. Pas très en forme les Valenciennois... s’étonnent-ils avant de comprendre. Puis voilà l’ex-pro Rudy Mater qui s’approche. Et se marre. «C’est moi qui met les notes cette fois », rigole-t-il.
C’est un exercice basique, que les pros font avec deux-trois ballons. Un parcours de passes, de remises, de déplacements, où il faut se rendre disponible avec pour seuls adversaires des mannequins. Et pourtant, même avec un seul ballon, il faut de longues minutes pour que le ballet ressemble à quelque chose. Merci au staff pour sa patience...
Nouvelle série d’exercices, appuis et frappes face au but. Puis réception de centres dans la foulée, ce qui égare les étourdis. David Klein est dans les buts, sans forcer, mais la moindre lucarne est un choc émotionnel... Les coachs sont pédagogues, écoutent. «Il y a des enseignements pour nous», assure Nicolas Rabuel.
Après un match d’une vingtaine de minutes sur six petits buts, avec nécessité de déplacer l’équipe en bloc, par zones, pour marquer ce qui ajoute de la réflexion (et de la perplexité), le coup de sifflet final débouche sur les embrassades des vainqueurs, les tapes dans les mains. Place à la récupération. À l’affaissement pour ceux qui ont tout donné. Le staff prend les impressions. Faut-il un masque à oxygène ? Les visages radieux en disent long, on prolonge le plaisir sur le terrain. Beaucoup de respect entre joueurs et coachs, ça saute aux yeux. Ça va, le groupe vit bien.
Forcément, quand on a grandi dans le quartier Nungesser, qu’on y a passé sa jeunesse à taper le ballon avec les copains, qu’on s’est enflammé pour Gohel, forcément, ouvrir la porte du temple du VAFC, c’est mieux que de découvrir Disneyland. « Vous êtes ici chez vous » , nous a lancé Faruk Hadzibegic dans le vestiaire. Nous étions à la place des pros. Nous ne portions pas le short aussi bien qu’eux, mais nous nous y sentions bien. Là, pendant que le coach parlait, je me suis souvenue de la gamine hissée sur les grilles du stade, l’écharpe au poignet, vibrant. Il m’a fallu du temps pour réaliser, pour apprécier, tellement énorme. Mais oui, la barrière était bel et bien tombée... Et puis une autre en même temps. La présence d’une fille dans l’équipe. La cause était juste. Je jouais plutôt bien étant gamine. Alors oui, montrer que les filles savent aussi jouer au foot, voilà un défi plaisant. Pas facile à relever, les années ont filé. Mais hop on y va! Heureusement que le fiston (qui joue chez les U11 au VAFC) fait (déjà) la même pointure que moi. À défaut d’être aussi carrée que mes camarades, j’étais chaussée. Un peu des deux pieds gauches, il faut l’avouer. Mais nul ne m’en a tenu rigueur. La fille a tenu sa place, pas plus et pas moins ridicule que les autres. Elle a même marqué un but à David Klein ! Et me voilà rêvant à VA première équipe féminine de la région. Avec moi ou une autre... Y a du boulot, mais pourquoi pas, messieurs !
Cécile Thiébaut (bureau de Valenciennes)
Au-delà du plaisir personnel, cette rencontre aura été un excellent rappel des problématiques, en termes d'effectif notamment, auxquelles est confronté chaque jour un staff qui dirige des pros. Problématiques que nous, journalistes, avons parfois tendance à sous-estimer. Surtout quand il ne manque qu’un ou deux joueurs. On l’aura bien compris à travers le discours de coach Faruk et plus encore à travers les ateliers, ils ne sont pas « si » simples à remplacer sans perturber l’équilibre. La rencontre aura aussi permis de mieux appréhender la difficulté de faire vivre une équipe. D’animer un groupe d’une vingtaine de joueurs, au quotidien, bien au-delà du terrain. Un travail qui devrait au passage inspirer le monde professionnel dans son ensemble. Car en termes de gestion d’équipe, l’entraîneur de foot est, selon moi, monstrueux! La rencontre aura enfin rappelé que le joueur de foot est foncièrement intelligent. Il doit assimiler des déplacements, des schémas, des qualités physiques et techniques, un discours… Le tout en laissant s’exprimer son sens du jeu, du but, du geste défensif, du replacement. Tellement de qualités... Qui font rêver. Et m’ont fait kiffer cette ouverture ! Maintenant, ce qui serait bien, c’est que la presse s’ouvre à son tour au staff. Pour qu’il découvre que notre métier n’est pas simple non plus , entre infos cachées, difficulté pour toucher joueurs ou coachs, pressions...
Fabrice Bourgis (bureau de Cambrai)
L’odeur des vestiaires, la causerie du coach Hadzibegic, les crampons qui claquent sur le sol et, soudainement, la pression qui monte. Pour la première fois de ma vie, je vais jouer sur un billard, et devant un staff pro. J’ai l’impression d’avoir 15 ans, c’est le moment où jamais pour taper dans l’œil. Un premier contrôle du plat du pied qui part à quinze mètres et c’est le dur retour à la réalité: j’ai trente piges de plus et mes pieds ont toujours été carrés. Pas grave, je ne me décourage pas, pendant une heure et demie, j’écoute, j’obéis, je donne tout ce que j’ai, sait-on jamais. Bon, OK, mon gars, tu t’es fait un bon film. T’as un papier à écrire, retourne au bureau, tu seras jamais footballeur pro.
Stéphane Carpentier (service des sports)
Premier contrôle, première passe… Aïe, pas de miracle : même dans les conditions d’un joueur professionnel, mon manque de talent se ressent assez vite. Un peu honteux d’offrir un tel spectacle à un staff habitué à autre chose, j’essaie donc de compenser en jouant les bons élèves. Bien observer, poser discrètement quelques questions… Cela ne rendra pas la vie aux oiseaux que mes frappes mal maîtrisées ont probablement assommés mais je comprends au moins l’intérêt des exercices. Et saisis mieux comment ce qui ne ressemble probablement à rien vu de l’extérieur permet de faire progresser un groupe. Maintenant que j’y pense, même si ma nullité ne m’empêche pas de m’éclater, je serais probablement meilleur coach que joueur…
Christophe Kuchly (service des sports)
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