Chiennes blondes bien roulées font monter la température
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Fougères. Les Zygophonies font monter la température
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Festivals
Fougères-sur-Bièvre
Julo, il n’a vraiment pas de pot ! Son cirque a mis la clef sous la porte et aujourd’hui, on veut détruire sa cabane pour construire un parc d’attraction…
La Vache qui rock, ce n’est pas de la musique à rester assis sur sa chaise… Mais la chaleur n’a pas aidé le public à se lever.
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Publié le
19/08/2018 à 07:55
| Mis à jour le
19/08/2018 à 18:21
La 3e édition du festival de Fougères-sur-Bièvre, mêlant humour et musique, a dû composer avec le soleil de plomb de l’après-midi hier.
Entre les deux scènes installées de part et d’autre de la rue principale de Fougères, des bénévoles accueillent le public derrière un stand salvateur : lunettes de soleil colorées et casquettes aux couleurs du festival y sont en vente à des tarifs modiques. Et hier après-midi, à l’heure du premier spectacle des Zygophonies, ces accessoires étaient pour le moins indispensables !
A 16 h en effet, c’est sous un soleil de plomb que Julo est arrivé sur Vélo. « Vélo, c’est le nom de mon cheval, mais c’est bizarre en ce moment, quand je lui donne un sucre, il n’en veut pas » explique d’entrée de jeu ce curieux personnage. Mi-clochard, mi-clown, Julo n’a pas de pot, comme il le fait répéter au public, déjà nombreux mais massé un peu loin de la scène, dans l’ombre chichement dispensée à cette heure de la journée par les maisons bordant la rue.
De l’énergie sur scène De chanson en déguisement, de tour de magie en manifestation, Julo fait partager son histoire un peu triste, de clown au chômage dont on veut détruire la cabane pour construire un parc d’attraction « où tout est payant » , contrairement à l’imagination.
Un joli message, peut-être un peu long à suivre pour les plus jeunes, ou bien parce qu’il faisait vraiment, vraiment très chaud… Comme ont pu le constater une heure plus tard les musiciens de La Vache qui rock, pourtant peu avares de leur énergie et de leur bonne humeur, malgré une concurrence un brin déloyale des cloches de l’église ! Pas facile de faire danser ces spectateurs cloués sur leurs chaises par le soleil, même si quelques courageux ont fini par rejoindre la scène pour quelques pas… L’ombre finalement étendue sur la place a permis au public fourni de continuer à profiter d’une douce soirée, au programme encore très riche, des chansons d’amour et de charcuterie d’Henriette (du Mans) et Rosette (de Lyon), au concert de « pianistologie » de Simon Fache. Et de se détendre les zygomatiques en musique, comme promis.
Journaliste, responsable des éditeurs
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Publié le
19/08/2018 à 07:55
| Mis à jour le
19/08/2018 à 18:21
La 3e édition du festival de Fougères-sur-Bièvre, mêlant humour et musique, a dû composer avec le soleil de plomb de l’après-midi hier.
Entre les deux scènes installées de part et d’autre de la rue principale de Fougères, des bénévoles accueillent le public derrière un stand salvateur : lunettes de soleil colorées et casquettes aux couleurs du festival y sont en vente à des tarifs modiques. Et hier après-midi, à l’heure du premier spectacle des Zygophonies, ces accessoires étaient pour le moins indispensables !
A 16 h en effet, c’est sous un soleil de plomb que Julo est arrivé sur Vélo. « Vélo, c’est le nom de mon cheval, mais c’est bizarre en ce moment, quand je lui donne un sucre, il n’en veut pas » explique d’entrée de jeu ce curieux personnage. Mi-clochard, mi-clown, Julo n’a pas de pot, comme il le fait répéter au public, déjà nombreux mais massé un peu loin de la scène, dans l’ombre chichement dispensée à cette heure de la journée par les maisons bordant la rue.
De l’énergie sur scène De chanson en déguisement, de tour de magie en manifestation, Julo fait partager son histoire un peu triste, de clown au chômage dont on veut détruire la cabane pour construire un parc d’attraction « où tout est payant » , contrairement à l’imagination.
Un joli message, peut-être un peu long à suivre pour les plus jeunes, ou bien parce qu’il faisait vraiment, vraiment très chaud… Comme ont pu le constater une heure plus tard les musiciens de La Vache qui rock, pourtant peu avares de leur énergie et de leur bonne humeur, malgré une concurrence un brin déloyale des cloches de l’église ! Pas facile de faire danser ces spectateurs cloués sur leurs chaises par le soleil, même si quelques courageux ont fini par rejoindre la scène pour quelques pas… L’ombre finalement étendue sur la place a permis au public fourni de continuer à profiter d’une douce soirée, au programme encore très riche, des chansons d’amour et de charcuterie d’Henriette (du Mans) et Rosette (de Lyon), au concert de « pianistologie » de Simon Fache. Et de se détendre les zygomatiques en musique, comme promis.
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Les Zygophonies 2019 : ça continue à Fougères-sur-Bièvre !
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