Chienne gothique prend tout

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Chienne gothique prend tout
Race de chien : -- Les races de chiens --
Mardi 29 Décembre 2015 MAJ le 29/12/2015 à 10:01 Actu Chien - Vidéos
Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Race de chien : -- Les races de chiens --
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A Seattle aux Etats-Unis, ce labrador noir est connu comme le loup blanc. Et de fait, rĂ©guliĂšrement c’est seul qu’il emprunte
 le bus, pour se rendre Ă  son parc favori. Incroyable, non ?
Non, Eclipse n’est absolument pas une poilue errante. Toutefois, prendre le bus toute seule semble bien loin de lui poser problĂšme et ça, les riverains du quartier de Belltown Ă  Seattle l’ont bien compris. Et pour cause, la chienne, un labrador noir croisĂ© bullmastiff , est aussi intelligente qu’impatiente.
Chaque jour, c’est avec empressement qu’elle attend le bus qui l’emmĂšnera Ă  destination de son parc prĂ©fĂ©rĂ© avec Jeff Young, son maĂźtre. Mais lorsque celui-ci n’a pas terminĂ© sa cigarette au moment oĂč le transport arrive, c’est sans lui qu’elle monte dedans pour l’attendre lĂ -bas. Et une fois Ă  l’intĂ©rieur, on remarque trĂšs vite que la chienne a ses habitudes.
Elle est la coqueluche des usagers de la ligne de bus ! Tout le monde la connaĂźt et s’est habituĂ© Ă  sa prĂ©sence. Et de fait : «Tous les chauffeurs de bus la connaissent. Elle s'assied comme le fait n'importe quelle personne. Elle rend tout le monde heureux. Comment ne pas l'aimer ?» , a confirmĂ© Tiona Rainwater, une passagĂšre habituĂ©e Ă  Eclipse, au site The Telegraph .
Une situation qui, malgrĂ© tout, laisse un peu perplexe ceux qui ne connaissent pas ce chien Ă©tonnamment responsable car souvent, des personnes contactent Jeff pensant lui dire qu’elles ont retrouvĂ© sa chienne...

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Publié le 12 septembre 2014 à 19:59 par La rédaction
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News, Tout le monde veut prendre sa place
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© Gentside. Crédit photographique pour toutes les images de ce site (sauf indication) : © GettyImage.
La chaßne de magasins de bricolage Hornbach a dévoilé leur nouveau spot publicitaire trÚs émouvant. Pour faire plaisir à sa fille gothique, ce pÚre ne va pas hésiter à se lancer dans un projet étonnant.
Dans son établissement le look gothique de cette adolescente est loin de faire l'unanimité. Pour la soutenir dans cette période difficile, son pÚre lui a réservé une surprise émouvante.
Cette jeune fille peine à faire accepter son style. Aussi bien ses camarades que les passants, tous semblent effrayés par le style qu'a choisi d'adopter cette adolescente. En classe, elle subit les railleries de ses camarades et dans la rue, elle lit la peur et le rejet dans le regard de ceux qu'elle croise. Pour aider son enfant à faire face à cette exclusion sociale dont elle est victime au quotidien, son pÚre a décidé de faire un geste fort.
A son retour des cours, cette jeune fille dĂ©couvre que son pĂšre est en train de repeindre leur maison. Seulement, la couleur n'a pas Ă©tĂ© choisie au hasard. DorĂ©navant, leur maison sera noire et reflĂ©tera le style de vie de sa fille. On sent que l’adolescente est ravie et esquisse son premier sourire. Ce spot publicitaire permet de promouvoir la chaĂźne de magasins de bricolage Hornbach .


Bonjour,

voici mon problĂšme: mon chien de 6 mois attrape tout ce qui lui passe devant son nez. Quand c'est du bois ça ne me dĂ©range pas mais la derniĂšre fois, je travaillais dans le jardin et j'avais laissĂ© un couteau Ă  terre. Il a attrapĂ© et Ă  commencer Ă  courir avec sans que je puisse mui reprendre ! Il doit ĂȘtre sucidĂšre

Il a pourtant pas mal de jeux (balles, os, ...) mais ça lui prend parfois d'attraper n'importe quoi et je dois trÚs souvent lui ouvrir la gueule pour lui retirer ce qu'il mange(bout de plastique, bouchons, papier, ...).

A mon avis il n'y a pas grand chose Ă  faire, Ă  part de lui retirer un maximum de chose qu'il pourrait attraper.

Des idées pour m'aider ?

Merci


euh... Tout ranger, surtout ce qui est dangereux ?

En tout cas c'est un comportement normal pour un chiot !

Marjorie, qui a les memes a la maison !


MĂȘme son panier en plastique il le ronge ainsi que sa couverture.
Il m'a déjà détruit 2 laisses également.

J'espÚre que ce comportement s'aténuera avec l'age.


perso mes chiens n'ont pas acces a leurs laisses en mon absence... Et j'ai arrete de mettre des couvertures sauf dans al maison....

C'est quoi comme chien ?

Marjorie


c'est un croisé labrador/setter avec un beagle.

Il est dans la cuisine en notre absence ou dehors de temps en temps. Si on a le malheur d'oublier un essui ou une bouteille d'eau, ... il l'attrape.
Par contre, on a dĂ©jĂ  fait le test de laisser pendre des essuis ou autre chose Ă  sa portĂ©e la nuit et il ne fait plus rien. Il doit ĂȘtre fatiguĂ© !
La plupart de ses bĂ©tises se passent donc en journĂ©e sauf dans un cas particulier. Quand ma copine le met dans la cuisine pour aller coucher et que je rentre un peu plus tard et que je rentre dans la cuisine pour prendre quelque chose et que je ressort directement, je peux ĂȘtre sur que le lendemain il aura fait des bĂ©tisses.
Est-ce parce qu'il n'est pas content que je ne me sois pas oqp de lui ?


Goldo a bouffé la scie circulaire un jour comme ça!

Faut bien les surveiller et pas travailler dans le jardin quand ils sont à cÎté.

Est-ce parce qu'il n'est pas content que je ne me sois pas oqp de lui ?

j'aimerais bien voir une photo de ce mélange, j'adore les croisés

et sinon vous pouvez lui apprendre le "pas touchĂ©" de cette façon si vous le voyez qui s'apprĂȘte Ă  prendre quelque chose de dangereux pour lui, sur cet ordre il ne le prendra pas...
bien évidemment en votre absence et pour limiter les risques faites comme avec un enfant : ne laisser rien de dangereux à sa portée


nous c'est un labrador du mĂȘme age... elle commence tout juste Ă  ne plus touher Ă  tout mais pas toujours.... Quoi que maintenant que j'y pense elle nous a dĂ©placĂ© un meuble cette semaine et ouvert les portes pour prendre les chaussures dedans.... hmmmmmm c'est bon les chaussures qui pue les pieds... il n'a pris que les plus vieilles

J'ai remarqué qu'elle le fait surtout quand elle est seul d'ailleurs. Pour ce qui est des outils et autres objets à manger... y a qu'une solution : ranger et lui dire non... Euh, par contre, ne lui court pas derriÚre, c'est le meilleur moyen pour qu'il se sauve. Part plutÎt dans l'autre sens en courant.. Normalement il te rattrape et là tu peux le choper.

A plus
Mister Dog


Peut ĂȘtre mĂȘme moins... Ma chienne a Ă©clatĂ©, puis dĂ©chiquetĂ© en petit morceau une balle de tennis... (plutĂŽt resistant d'ordinaire) et ce en.......... 1h30............ montre en main......

Courage..........

Mister Dog


GĂ©nĂ©ralement ça se calme sensiblement vers 8-9 mois... Ă  cet Ăąge-lĂ  ils commencent d'autres bĂȘtises hĂ©hĂ©


c'est un croisé labrador/setter avec un beagle.

Il est dans la cuisine en notre absence ou dehors de temps en temps. Si on a le malheur d'oublier un essui ou une bouteille d'eau, ... il l'attrape.
Par contre, on a dĂ©jĂ  fait le test de laisser pendre des essuis ou autre chose Ă  sa portĂ©e la nuit et il ne fait plus rien. Il doit ĂȘtre fatiguĂ© !
La plupart de ses bĂ©tises se passent donc en journĂ©e sauf dans un cas particulier. Quand ma copine le met dans la cuisine pour aller coucher et que je rentre un peu plus tard et que je rentre dans la cuisine pour prendre quelque chose et que je ressort directement, je peux ĂȘtre sur que le lendemain il aura fait des bĂ©tisses.
Est-ce parce qu'il n'est pas content que je ne me sois pas oqp de lui ?


tu as presque la solution en main!
c'est un croisé chien de chasse qui doit avoir besoin de beaucoup d'exercice et surtout à six mois ou ils sont plein d'energie!

le soir tu as raison il est fatiguĂ© donc il dort et ne pense pas Ă  faire des bĂȘtises!
donc beaucoup d'exercices le calmera dans un premier temps!

puis dans la journée si tu veux travaillé tranquillement dans ton jardin sans qu'il te pique tes outils, trouvé lui quelque chose à faire! comme je l'ai déjà consillé dans un eutre post, pourquoi ne pas lui donné un jouet rempli de friandise qu'il manchonnera pendant des heures et ne pensera pas à faire d'autres sotises!!!

et puis comme il a été dit par quelqu'un tu peux commencé à lui apprendre le "pas touché" sans oublié de le recompensé par un jouet ou une friandise

@+


Mon chiot faisait la mĂȘme chose et machouillait Ă©galement les calles des portes.

J'ai fait un petit mĂ©lange eau, moutarde, poivre...(Je sais c'est horrible) et du coup il a arrĂȘtĂ©. Tu peux essayer de faire autant en badigeonant quelque chose qu'il aime machouiller en ton absence.

En tout cas, bon courage...


"de vraies petites bĂȘtes Ă  conneries"


__________________
Arsen jeune croisĂ© griffon (une vraie tĂȘte de mule)

Bonjour,

voici mon problĂšme: mon chien de 6 mois attrape tout ce qui lui passe devant son nez. Quand c'est du bois ça ne me dĂ©range pas mais la derniĂšre fois, je travaillais dans le jardin et j'avais laissĂ© un couteau Ă  terre. Il a attrapĂ© et Ă  commencer Ă  courir avec sans que je puisse mui reprendre ! Il doit ĂȘtre sucidĂšre

Il a pourtant pas mal de jeux (balles, os, ...) mais ça lui prend parfois d'attraper n'importe quoi et je dois trÚs souvent lui ouvrir la gueule pour lui retirer ce qu'il mange(bout de plastique, bouchons, papier, ...).

A mon avis il n'y a pas grand chose Ă  faire, Ă  part de lui retirer un maximum de chose qu'il pourrait attraper.

le couteau bien chipie a fait exactement la mĂȘme chose l'autre jour mais heureusement j'ai pu la choper au vol sans quelle puisse courir
Des idées pour m'aider ?

Merci




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j'aimerais bien voir une photo de ce mélange, j'adore les croisés


Euh, par contre, ne lui court pas derriĂšre, c'est le meilleur moyen pour qu'il se sauve. Part plutĂŽt dans l'autre sens en courant.. Normalement il te rattrape et lĂ  tu peux le choper.


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Recherches universitaires sur les nouvelles voies de la critique policiĂšre
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 Manderley n’est pas le premier chĂąteau gothique Ă  disparaĂźtre. Un siĂšcle avant, le narrateur de La Chute de la Maison Usher relatait l’effondrement de l’édifice sous une lune de sang [1] . Paru en 1938, le roman Rebecca , Ă©crit par DaphnĂ© Du Maurier, place Ă  son tour l’édifice gothique au centre du rĂ©cit. FondĂ©e sur le second mariage de Maxim de Winter avec une narratrice anonyme, l’histoire relate les tourments des deux Ă©poux dans le domaine de Manderley aprĂšs la mort, dans des circonstances troubles, de la premiĂšre femme de Maxim de Winter, Rebecca.
La prĂ©sence spectrale de la dĂ©funte est l’un des ressorts fictionnels les plus efficaces de ce texte Ă©crit dans les rĂšgles de l’art du roman gothique, qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la rĂ©vĂ©lation finale : comme Maxim de Winter finit par le confier Ă  sa seconde Ă©pouse Ă  la fin du roman, Rebecca a Ă©tĂ© assassinĂ©e par lui-mĂȘme. Son mobile : elle lui a fait croire qu’elle Ă©tait enceinte d’un autre et qu’elle le dĂ©shĂ©riterait. Mais, pire encore, comme d’habitude, elle lui mentait. Elle Ă©tait en fait atteinte d’une maladie incurable et voulait trouver un moyen grandiose de se suicider. Du moins, telle est la lecture la plus explicite du roman, fondĂ©e sur la reprĂ©sentation d’une Rebecca perverse et dĂ©fendue par les deux personnages principaux que sont Monsieur de Winter et sa seconde Ă©pouse, une narratrice anonyme.
Les nombreuses ambiguĂŻtĂ©s des personnages, qu’elles rĂ©sident dans leur discours ou leur attitude, nous invitent Ă  considĂ©rer d’autres interprĂ©tations possibles qui remettent en question l’innocence morale du couple central, incarnĂ© par Maxim de Winter et sa nouvelle Ă©pouse anonyme. Tandis que les deux adaptations majeures du roman dans les arts visuels, celle d’Alfred Hitchcock en 1940 au cinĂ©ma puis celle de Ben Wheatlay en 2020 sur la plateforme Netflix, restent fidĂšles Ă  une lecture explicite de l’intrigue, la thĂ©orie littĂ©raire s’est dĂ©jĂ  risquĂ©e Ă  plusieurs relectures, notamment au prisme des Ă©tudes de genre [2] .
Dans la sphĂšre domestique du chĂąteau qui lui appartient, Maxim de Winter se dĂ©fend de toute responsabilitĂ© en offrant Ă  sa seconde Ă©pouse un nouveau point de vue sur sa relation avec Rebecca, et ce aprĂšs la dĂ©couverte d’un cadavre dans son bateau naufragĂ©.
Et puisque les enquĂȘteurs concluent au suicide aprĂšs la confirmation du mĂ©decin selon laquelle Rebecca avait une maladie inopĂ©rable, le veuf et propriĂ©taire du chĂąteau n’est finalement pas condamnĂ© pour un meurtre qu’il a lui-mĂȘme avouĂ© avoir commis en privé  faisant ainsi de sa seconde Ă©pouse la complice de son acte.
Ces Ă©lĂ©ments nous invitent aujourd’hui Ă  rouvrir le dossier Rebecca de Winter. Nous nous attacherons Ă  montrer l’indignitĂ© de confiance du couple central et son incidence sur la narration, de la description du chĂąteau gothique aux Ă©vĂ©nements qui ont menĂ©s Ă  la disparition de Rebecca.
Trois axes majeurs de ce nouveau dossier nous intĂ©ressent : la perception faillible de l’univers fictionnel et de Rebecca par la narratrice, le moment de l’aveu du propriĂ©taire de Manderley et la reprĂ©sentation du mode de vie du personnage Ă©ponyme. 
Un rapprochement entre Rebecca et Jane Eyre, autour de thĂ©matiques communes, a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© proposĂ© au sein d’Intercripol [3], mais la jeune narratrice de Rebecca nous rappelle aussi celle des romans de Jane Austen, et plus spĂ©cifiquement de celle de Northanger Abbey , Catherine Morland, dont l’imagination est stimulĂ©e par les lectures gothiques. Si la narratrice de Rebecca n’apparaĂźt pas comme une fervente lectrice de romans gothique, il faut constater que son imagination est stimulĂ©e par ses promenades au sein du domaine dont elle est l’hĂ©ritiĂšre par alliance.
Nous sommes premiÚrement en droit de questionner la fiabilité de la narration à partir de deux lieux découverts par la narratrice à Manderley, la chambre de Rebecca et le cottage qui borde le domaine.
Il nous faut d’abord prĂ©ciser que le domaine de Manderley, lieu central du roman et emblĂšme du passĂ© de Monsieur de Winter mais aussi de son appartenance aristocratique, semble troubler la narratrice dĂšs le dĂ©but du roman. Il est d’ailleurs intĂ©riorisĂ© dĂšs la premiĂšre phrase : « J’ai rĂȘvĂ© la nuit derniĂšre que je retournais Ă  Manderley » (p. 7) et aussitĂŽt dĂ©crit comme un espace qui n’existe plus dans l’univers fictionnel. Il en est pourtant question dans la quasi intĂ©gralitĂ© du roman, prĂ©sentĂ© d’emblĂ©e comme un retour dans le passĂ©, animĂ© par une mĂ©moire faillible, car rĂȘve et rĂ©alitĂ© peuvent se confondre.
Mais la fiabilitĂ© de la narratrice peut surtout ĂȘtre remise en question lors de sa dĂ©couverte du cottage censĂ© avoir Ă©tĂ© habitĂ© par la premiĂšre Mme de Winter, qui constitue un espace pĂ©riphĂ©rique au chĂąteau. Celui-ci se rĂ©vĂšle, selon son mari, avoir Ă©tĂ© un lieu de complot et de vices au mĂȘme titre que la ville de Londres.
Alors qu’elle le dĂ©couvre, et malgrĂ© de nombreux signes d’abandon, la narratrice pense d’abord le cottage habité :
Je m’attendais Ă  trouver une remise de bateaux Ă  l’abandon, sale et poussiĂ©reuse, avec des cordages, des poulies et des rames sur le sol. Si la poussiĂšre Ă©tait bien lĂ , et la crasse aussi par endroits, il n’y avait ni cordages ni poulies. La piĂšce Ă©tait meublĂ©e, et faisait toute la longueur de la bĂątisse. Il y avait un bureau dans l’angle, une table et des chaises, un canapĂ©-lit poussĂ© contre le mur [
] L’espace d’un instant, je crus l’endroit habitĂ© – le pauvre bougre de la place, peut-ĂȘtre – mais je regardai Ă  nouveau autour de moi et ne repĂ©rai aucune trace d’occupation rĂ©cente . (p. 193)
Des toiles d’araignĂ©e Ă©tendaient leurs fils entre les maquettes de bateaux, formant comme des grĂ©ements fantomatiques. Personne n’habitait ici. Personne ne venait ici . ( Ibid. )
La certitude d’ĂȘtre seule laisse alors place Ă  la peur :
Il y avait une porte au fond de la piĂšce ; je la rejoignis et l’ouvris, un peu craintive Ă  prĂ©sent, un peu effrayĂ©e, car j’avais l’étrange et troublante impression que j’allais peut-ĂȘtre tomber sur quelque chose que je n’avais pas envie de voir.
Le lecteur est ici en droit de se demander, d’une part, si le lieu a vraiment Ă©tĂ© habitĂ©, comme l’affirme Maxim de Winter Ă  la fin du roman, oĂč bien s’il constitue uniquement le lieu du meurtre ; ce qui jette le doute sur la confession finale du mari assassin.
À l’inverse, la chambre de la dĂ©funte apparaĂźt Ă  la narratrice comme un espace bel et bien habitĂ©. Mme Danvers, mystĂ©rieuse gouvernante et ancienne confidente de la dĂ©funte, prĂ©cise qu’il ne s’agit que de l’entretenir « comme si » Rebecca y vivait toujours, mais le lecteur est en droit de se poser des questions Ă  ce stade du rĂ©cit.
Ainsi, la premiÚre fois que la narratrice entre dans la chambre, elle éprouve « un choc : la piÚce était entiÚrement meublée, comme si elle était habitée » (p. 277).
Joan Fontaine et Judith Anderson dans Rebecca, d'Alfred Hitchcock (1940)
Son imagination en est aussitÎt stimulée :
D’une minute à l’autre Rebecca en personne allait reparaütre dans la piùce, s’asseoir devant la glace de sa coiffeuse en fredonnant un petit air, s’emparer de son peigne et le passer dans ses cheveux . (p. 278)
À la lumiĂšre de ce passage, l’enquĂȘtrice se pose la question de la part d’invention, dans la reprĂ©sentation de Rebecca par la narratrice. La construction de la premiĂšre Ă©pouse repose sur le mystĂšre et l’ambiguĂŻtĂ©. Elle est fondĂ©e sur son obsession grandissante pour la disparue, qui imagine en Rebecca ce qu’elle-mĂȘme n’a jamais pu ĂȘtre : une Ă©pouse mondaine, Ă  l’aise avec les conventions de son Ă©poque et de son milieu social.
Si l’existence d’une premiĂšre Ă©pouse est bien rappelĂ©e dans le roman par les autres personnages, la part d’invention de Rebecca par une narratrice non fiable est grande, trop grande. À tel point que le lecteur qui ne se laisse pas emporter par l’obsession de la narratrice pourrait se demander si Rebecca existe vraiment, ou si el
Elle veut tout essayer une fois
Rousse adorable suce une grosse bite
Un noir défonce une blanche

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