Chevaucher deux amazones

Chevaucher deux amazones




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Chevaucher deux amazones
Avec une sambue, la femme est assise perpendiculairement au dos du cheval.
Bas relief d’une Amazone, avec ses deux seins et ses deux jambes, tous placés à des endroits logiques et naturels (j’ai un doute sur la capacité de son dos à se contorsionner autant, par contre… )
Caricature des années 1800 se moquant d’une femme à califourchon, en faisant un jeu de mot sur une ville imaginaire du nom de Stretchit ( stretch it = étire-les, écarte-les). La femme demande innocemment son chemin, mais à cause de sa position et du jeu de mot, l’homme interprète ça comme une avance sexuelle.
Wilhelmine de Prusse, par Philipp Haag (1789)
Impératrice Eugénie, par Charles Edouard Boutibonne (1857)
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Romancière passionnée du XIXe siècle
Vous vous demandez sûrement dans quoi je vais vous embarquer avec un titre pareil…
On va parler d’amazones et on va parler d’Amazones.
Si vous pensez que je vais vous décrire en détails comment les femmes montaient à cheval au XIXème siècle, vous allez peut-être être déçus car on va faire ça super vite…
Les Amazones sont un peuple composé exclusivement de femmes guerrières redoutables, qui montent à cheval, combattent avec des lances ou des haches, et se coupent le sein droit pour ne pas être gênées lorsqu’elles tirent à l’arc. Elles sont fortes et courageuses au combat, mais elles sont aussi sauvages et débridées dans leur sexualité, sans aucune forme de mariage, et en étant globalement hostiles aux hommes, dont elles n’ont pas besoin pour vivre. Et lorsqu’elles mettent au monde des enfants, elles gardent les petites filles, mais elles tuent les petits garçons ou bien elles les rendent handicapés afin d’en faire de simples serviteurs soumis.
Oooooh… Mais quel charmant portrait ! Ça sent bon le gros jugement et la censure patriarcale, tout ça, dites donc !
Les Amazones telles que décrites par Homère dans son Iliade – et telles qu’on les a représentées par la suite – ne sont qu’une légende. En revanche, elles ont été inspirées par le peuple nomade scythe, originaire des steppes du nord de la Turquie et du Kazakhstan, dont les femmes étaient étaient d’excellentes cavalières et archères, se battaient autant que les hommes, et avaient des moeurs différentes – comme celle de choisir librement leurs partenaires sexuels.
Pas exactement la civilisation bien rangée des Grecs, qui ont dû considérer ces femmes comme de sacrées barbares, tout en étant impressionnés par leurs talents équestre et guerriers…
ET PARCE QUE VOUS VOUS POSEZ SÛREMENT LA QUESTION… lorsque les explorateurs portugais ont découvert les côtes d’Amérique du Sud, ils ont rencontré une tribu de femmes qui se battaient, elles aussi, comme des lionnes. Ils ont donc pensé avoir avoir découvert les vraies Amazones, et c’est pourquoi ils ont baptisé ce territoire l’ Amazonie .
Vous me connaissez : j’adore l’étymologie. Or, je suis tombée de ma chaise en découvrant que le mot d’origine grecque a-mazon , qui signifie « sans mamelle » (rapport au sein coupé pour tirer à l’arc) pourrait en fait vouloir dire exactement le contraire ! Le « a » considéré comme privatif, pourrait en fait être un « a » intensif, qui, au contraire, augmente encore la puissance du mot qui suit.
Dans ce cas, Amazone ne voudrait pas dire « sans sein », mais plutôt « aux seins forts, robustes, puissants »… Des vraies nanas, quoi !
D’ailleurs, les représentations visuelles des Amazones sur les vases ou les bas-reliefs antiques ne montrent pas du tout des femmes avec un sein amputé , c’est une caractéristique qui est arrivée plus tard. Et c’est complètement con, d’ailleurs, parce que toutes les archères vous diront que le fait d’avoir une poitrine, même volumineuse, ne gêne absolument pas, car on tient l’arc bien assez éloigné du corps.
L’image des Amazones qui nous a été transmise depuis l’Antiquité est donc celle de guerrières qui se conduisent comme des mecs.
On admire leur force et leur courage, mais on fait surtout d’elles des ersatzs masculins, des garçons manqués, des femmes « bonhommes ». On leur enlève un sein – attribut féminin par excellence -, on nie leur rôle maternel en faisant d’elles des mères infanticides, et bien entendu on en fait des chaudasses à la sexualité intense et malsaine.
En gros, comme elles ne sont pas dans le rôle traditionnel de l’épouse fidèle, avec une sexualité tempérée uniquement destinée à produire des enfants, et qui reste à la maison en attendant que son mari revienne, hé bien on en fait des faux-hommes.
Et ça, c’est un truc qui me rend folle de rage… Dans la culture occidentale, tous les attributs valorisants (du genre force, courage, audace, liberté, action, découverte, etc), ainsi que tout ce qui relève d’une sexualité libre et active, sont décrits comme appartenant exclusivement au monde masculin. Et lorsque ce sont des femmes qui démontrent ces attributs, alors on les masculinise, elles.
Pourtant, moi, j’aime bien l’idée d’une cavalière farouche qui part à la guerre, ses deux seins robustes en avant, pour défendre sa terre et son peuple. Pas besoin d’être un mec pour ça, merci.
Comme je le disais au début, c’est au XVIème siècle que les femmes ont laissé tomber la sambue pour commencer à monter en amazone. La Renaissance est une période de redécouverte des oeuvres de l’Antiquité, et c’est ainsi qu’on s’est approprié le nom des Amazones, parfait exemple de cavalières féminines.
Le monde de l’équitation, qui est depuis toujours un univers d’hommes allant à la guerre ou à la chasse, s’ouvre alors progressivement aux femmes.
Or, vous savez quoi ? Les Amazones ne montaient pas en amazone. Elles montaient à califourchon, bien solidement ancrées sur le dos de leur monture.
Normal, me direz-vous : comme pourrait-on guerroyer avec une longue jupe encombrante et les deux jambes à gauche d’un cheval lancé au galop ?
Mais alors pourquoi les femmes du XVIème et des siècles suivants n’ont-elles pas, elles aussi, monté à califourchon ? Ne me dites pas que c’est une question de ne pas vouloir montrer ses jambes : si on a été capables de coudre des jupes spéciales qui ne se prennent pas dans la selle, on aurait très bien pu trouver pleeeeeeeein de solutions vestimentaires, du genre jupe-culotte, pour que Madame puisse monter à califourchon tout en restant bien couverte.
En fait, depuis des lustres, on se sort pas de cette idée stupide selon laquelle il faut surveiller ce qui se passe entre les jambes des femmes (on n’y est pas encore parvenus au XXIème siècle, alors imaginez donc au XIXème ou au XVIème…)
Contrôler leur sexualité, c’est contrôler les bébés qu’elles mettent au monde : la filiation, le nombre d’enfants, le moment des grossesses… Les hommes maîtrisent ainsi l’avenir de leur propre lignée et, de façon plus générale, de la société.
Or, permettre aux femmes de monter à cheval, c’est « dangereux » pour le patriarcat, car elles gagneraient en liberté , pourraient se déplacer seules, et deviendraient plus difficiles à surveiller. Allez donc savoir ce qu’elles pourraient faire, les chipies ! Avoir des activités sociales et intellectuelles avec d’autres personnes ? Se trouver un autre homme ? Voyager ? S’intéresser au monde extérieur ? À la politique ?
Allons donc ! La place des femmes, c’est au foyer ! Quand Monsieur sort, Madame reste à la maison pour attendre son retour, c’est dans l’ordre des choses…
Ouiiiiiii, je sais, je caricature. N’empêche que derrière cette monte en amazone très élégante, mais pas pratique et pas naturelle du tout, que l’on réserve aux femmes, je ne peux pas m’empêcher d’y voir quelque chose qui dirait :
Mais oui, bien sûr que tu peux chevaucher ! Mais pas trop. Ne va pas trop loin, pas trop vite. Ne te montre pas trop. Ne te donne pas en spectacle. Ne fais pas comme les hommes, car toi, tu es une femme. C’est pas pareil. Tu es plus délicate, tu as besoin d’être plus entourée. C’est difficile, l’équitation, tu sais ! Il faut un cheval, une tenue et une selle spéciales, quelqu’un pour t’aider à monter, pour t’accompagner… C’est pas vraiment pour toi, tout ça… C’est beaucoup de tracas… Ça ne serait pas mieux si tu restais tranquillement à la maison ?
La position « cuisses ouvertes » ou « cuisses fermées » : voilà un symbole super fort .
Les hommes font exprès d’écarter largement les jambes pour mettre en valeur la bosse de leur pantalon (on en parle de tous ces gars qui ne comprennent pas le concept de un fauteuil par personne, dans le métro ou les salles d’attente, et qui s’étalent en largeur ?), tandis que pour les femmes c’est exactement le contraire : avoir le malheur d’écarter un peu les jambes, c’est donner le signal qu’elles acceptent de recevoir tous les pénis de la Terre.
C’est pourquoi une dame de qualité, respectable, honorable, éduquée, supposée représenter ce qui se fait de meilleur en matière d’être humain féminin, doit IMPÉRATIVEMENT garder ses jambes couvertes et ses cuisses serrées en toutes circonstances. Il ne faudrait surtout pas sous-entendre une quelconque liberté sexuelle de la part de ladite dame, car ça serait une perte de contrôle du patriarcat sur son corps.
Dans ce contexte, on prétend depuis le XVIème siècle, que la position à califourchon est nuisible pour les cavalières . Ça va, paraît-il :
Pour décourager les femmes, on fait donc courir tout un tas de rumeurs et de croyances. On va aussi les critiquer, les pointer du doigt ou les ridiculiser, afin qu’il soit bien acquis pour tout le monde qu’une femme honnête NE MONTE PAS à califourchon.
Elle le fait en amazone, ou alors elle ne le fait pas du tout.
C’est mieux, ça : « pas du tout ». Comme ça, elle reste à la maison, là où est sa place.
JAMAIS À CALIFOURCHON, ALORS ? JAMAIS, JAMAIS ? Il arrivait que certaines femmes de haut rang montent à califourchon malgré tout, comme l’ont fait Diane de Poitiers ou Marie-Antoinette. Leur statut leur permettait ce genre d’excentricité, mais ça restait un geste provocateur susceptible de faire jaser sur leur compte. Catherine II de Russie s’est également fait peindre à califourchon sur son cheval. Dans son cas, le but était d’être représentée en chef de guerre, elle porte d’ailleurs un costume d’homme pour affirmer son rôle politique (j’en avais parlé ici ).
NE ME FAITES PAS DIRE CE QUE JE N’AI PAS DIT… Je décris là le discours global de la société, la tendance générale entretenue par l’éducation et la mentalité des gens au fil des siècles. Je ne suis pas en train de dire que tous les hommes sont des salauds. Bien entendu, il y avait tout un tas de maris et de pères pour qui ça ne posait aucun problème que leurs femmes ou leurs filles chevauchent comme elles le souhaitent. J’ai peut-être des idées féministes mais je ne suis absolument pas « anti-hommes » (d’ailleurs, je reparlerai de leurs contraintes à eux, car ils en subissaient un paquet aussi), je suis plutôt « anti-obligation-de-se-limiter-à-un-rôle-genré ».
En dépit de leur nom commun, les amazones du XIXème n’ont décidément pas grand chose à voir avec les Amazones de la légende antique.
Les premières sont confinées dans un monde typiquement féminin, tenues d’aller doucement, de ne pas en faire trop, de maîtriser leur attitude et de contrôler leur sexualité en serrant les cuisses, bref : de rester dans les clous de la bonne morale.
Tandis que les secondes, même si elles sont imaginaires et mêmes si leur image a été déformée dans le temps, sont des femmes fortes, autonomes et libres de leurs vies et de leurs corps, capables de faire les mêmes choses que les hommes.
C’est vraiment très beau, une amazone du XIXème. C’est très chic et élégant. Mais je n’arrive plus à regarder ce type d’image sans arrière-pensée, maintenant.
Merci Lise pour ce très bon nouvel article ! C’est mon premier commentaire publié et je me régale de votre blog depuis plusieurs semaines
Merci aussi de publier vos sources pour fouiller un peu plus.
En ce qui concerne la position à gauche des femmes, j’ai une théorie purement deductive et personnelle qui n’est pas étayée par une source. La femme sur cette sambue perpendiculaire ne peut pas conduire seule sa monture. Il faut donc une personne guidant le cheval à pied. Et si pour des questions pratiques ces guides tenaient les rênes de leur main courante, c’est à dire droite ? ( les gauchers sont décriés déjà). Dans ce cas il est beaucoup plus pratique que la dame échange quelques mots et donne les directions du cheval du même côté où se tient son guide, c’est à dire à sa propre gauche la suite serait par force habitude!
Excellent article comme toujours. Innatendu et fouillé. Pour ma part monter a gauche edt une tradition équestre qui vient que la plupart des cavaliers etant droitiers, ils portaient l epee a gauche et il est nécessaire de monter a gauche du cheval. Les chevaux étant tous entraînés de la même manière les chevaux d amazone aussi, cela donne unz convention de monter à gauche en amazone. C’est comme mener un cheval a la longe en cercle se fait toujours dans le même sens. Le monde équestre est pétri de conventions
Ah, c’est vraiment parfait, tu es la deuxième personne à me suggérer que la montée à gauche est probablement dûe aux militaires et à leur épée/sabre, qu’ils portaient au côté gauche et il fallait éviter que ça les gêne. Et au fait que leurs habitudes sont restées des traditions en équitation. Ça me semble tout à fait cohérent comme explication. Merci, Pascale !
Merci aussi à toi, Marie-Laure Contente que mes articles te plaisent ! Et oui, dans ce cas, si la tradition pour un cavalier est toujours de se tenir à gauche de sa monture, même quand il est à pied, ta supposition voulant que la passagère soient tournée vers lui a aussi beaucoup de sens.
(désolée, hein, je me permets de tutoyer tout le monde ;p)
Tout cela est très juste, le « côté montoir » est la gauche du cheval afin que l’épée ne gêne pas. cela avait encore une autre application : les cheminements se faisaient à gauche des chemins et surtout des routes très souvent peu sûres: il était alors facile de tirer l’épée si nécessaire pour se défendre (ou attaque)r. Les Anglais ont conservé cette habitude.
Oh, c’est super intéressant, ça ! Je ne savais pas que la conduite à gauche venait de là, à l’origine. Merci pour cette précision !
À Marie-Laure… pas sûre que tu aies reçu le message, vu que j’ai répondu à Pascale qui te répondait… Et oui, je vais continuer de partager mes sources, même si je ne cite pas toujours la totalité de ce que je consulte. Vu les sauts de puce que je fais dans tous les sens dès l’instant où j’ouvre Wikipédia ou un autre site d’information, on s’y perdrait !
Hello Lise ! Tu as écrit « Dans la culture occidentale, tous les attributs valorisants (…) sont décrits comme appartenant exclusivement au monde masculin. » Connais-tu d’autres cultures où il en irait différemment ? (les Scythes dont tu parlais plus haut, déjà, j’imagine) Envisages-tu des articles à ce sujet ?
Ah et sinon, le « Mais oui, bien sûr que tu peux chevaucher », et suite… C’est tellement ça ! encore aujourd’hui, j’ai moi-même l’impression de me heurter régulièrement à ce genre de discours sous-entendu !
Oui, j’essaye de toujours préciser que je parle de culture occidentale, pour ne pas faire des amalgames avec le reste du monde (ne soyons pas trop autocentrés, les choses fonctionnent différemment ailleurs… )
Il existe encore aujourd’hui quelques cultures matriarcales où ce sont les femmes qui mènent. Elles sont très rares, mais il y en a (je me souviens d’un peuple en Asie où les héritages passent par les mères)(mais son nom ? me souviens plus…). Et il y en a d’autres où c’est tout simplement que les rôles homme/femme sont plus équilibrés, où les femmes ne sont pas cantonnées à leurs fourneaux mais ont autant de place dans la vie sociale et politique que les hommes (et c’est ça, perso, que j’aimerais voir se mettre en place et devenir une évidence dans nos pays à nous).
Par exemple, le fait que des femmes puissent choisir elles-même leurs amoureux (pour une nuit ou pour la vie), sans passer par la case « mariage » et « fidélité pour toujours », c’est quelque chose qu’on voyait souvent dans les sociétés plus anciennes et nomades. Les Scythes faisaient comme ça, mais je ne connais pas le sujet et puis c’est une nation éteinte. Je pense plutôt aux Premières Nations d’Amérique du Nord, que je connais un petit peu pour avoir travaillé sur le sujet dans mon boulot. Je connais bien la vie de Samuel de Champlain et comment il a fondé le Québec, et aussi comment ses hommes ont trouvé fantastique de pouvoir aller draguer les jolies autochtones sans risquer de voir ni l’Église, ni les hommes autochtones, leur tomber sur le dos.
J’en reparlerai, de Champlain et du Québec, par contre c’est en dehors de ma période de prédilection, donc il faut que je trouve un angle pour faire le lien entre le XVIIème et le XIXème siècle. Il y a plein de choses à raconter sur la façon dont la civilisation occidentale a littéralement méprisé et écrasé les civilisations autochtones, mais c’est un vaste sujet…
Merci beaucoup Lise ( et pas de soucis pour le tutoiement )
Oui on pourrait passer une vie entière à fouiller les databases de musées ! Et en tant que costumière historique et intérêt majeur pour la vie quotidienne de nos ancêtres, difficile de trouver le bouton stop
Je me suis permise d’ajouter mon propre blog à ve commentaire trairant de mes recherches et créations, même si le rythme des publications est bien moindre !
Merci de nous régaler de tous ces articles passionnants!
Mais oui, tu as bien raison de partager ton blog ici ! On peut même mettre l’adresse directement : https://defilendentelle.wordpress.com/
Je viens d’aller le survoler, j’y reviendrai pour regarder plus en détail… Tes costumes sont magnifiques ! Tu as l’air de faire beaucoup de robes victoriennes J’ai étudié en scénographie, dans une ancienne vie, j’ai aussi hésité à devenir costumière de spectacle. Si ça se trouve, je vais découvrir dans ton blog des choses qui vont me donner envie de fouiller et d’écrire d’autres articles On va s’inspirer mutuellement !
Merveilleux je ne suis pas de celles qui communiquent à outrances, mais j’adore partager ma passion et m’émerveiller de celles des autres!
Super article comme toujours, j’ai découvert ce blog récemment et je me régale !
Concernant la partie sur « pourquoi pas à califourchon ? » tu mentionnes le fait que cela pourrait déchirer l’hymen. Et bien c’est une réalité ! des amies cavalières assidues, et moi même, avons constaté cela à l’adolescence.
Bien que ce ne soit pas une réelle perte de virginité, cela peut déchirer une partie de l’hymen, notamment en raison du « tape-cul » du trot enlevé et bien sur du saut d’obstacle. L’amazone est installée plus confortablement donc subit moins les cahots mais pour celles qui suivaient les chasses, je me demande si cela est arrivé. Et je me suis souvent demandé si des cavalières avaient eu des problèmes en raison de cela !
Ça ouvre tout un sujet, celui de l’hymen comme preuve ultime de la virginité et du fameux saignement obligatoire prouvant que la jeune mariée a été convenablement déflorée par son époux. Un mythe qui a la peau dure, alors que les médecins d’aujourd’hui savent bien que c’est complètement con, que l’hymen est de consistance variable selon les individus, et qu’on ne saigne pas nécessairement quand il se déchire.
Je sais bien que la virginité était un critère important dans les milieux sociaux élevés (la lignée doit être pure et fiable pour transmettre l’héritage à celui qui est légitime), mais entre l’idéal dicté par la société et la réalité dans l’intimité des foyers, il y a toujours un bel écart. Je suis convaincue que pas mal d’hommes ont trouvé leurs épouses pas si vierges que ça, mais ne les ont pas répudiées ou méprisées pour autant. Il y avait d’autres critères en jeu qui
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