Chevauche dans la campagne argentine

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Chevauche dans la campagne argentine


Le tour du monde de David

Ce blog retrace mes voyages, essentiellement mon tour du monde, de septembre 2007 Ă  juin 2008.






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La pampa m'a d'abord déçu. Je n'ai pas retrouvĂ© les paysages Ă  perte de vue, avec de grandes herbes d'un vert presque brun, que j'avais vus l'an passĂ© au sud de la Patagonie et en Terre de Feu, avec leurs innombrables pieux pour supporter les barbelĂ©s. Dans la rĂ©gion oficiellement appelĂ©e de "la Pampa", au sud de celle de Buenos Aires, ce sont plutĂŽt des prairies. Jolies, au demeurant. Mais pas facile d'y croiser des gauchos ! Des fleurs, des arbres, des oiseaux, des chevaux, des moutons, oui, quand mĂȘme, pas mal de vent aussi. Un parc au sud de Santa Rosa, ville sans charme, pour combler une matinĂ©e : rien de bien terrible.
Et puis il y a eu cet aprĂšs-midi et cette soirĂ©e chez une famille du coin, Ă  las Cuertas, hier, avant de prendre un bus vers Puerto Madryn, sanctuaire des baleines oĂč je me trouve actuellement (et oĂč il fait beau mais un vent Ă  dĂ©corner les... je sais plus oĂč j'en suis, de tous ces animaux !). On peut dormir dans des estancias de la pampa (les ranchs des gauchos) et y pratiquer diverses activitĂ©s liĂ©es au cheval. Mais cela coĂ»te cher la nuit !
Alors j'ai zappé l'hébergement et j'ai choisi un lieu un peu moins cÎté. Le mari est venu me chercher en ville vers 15 h. Accueil souriant de son épouse. Para empezar, la pileta, fresca, con un vaso de cerveza, fresca tambien. Oups ! En français. Pour commencer, la piscine (oui, amis hispanophones, en Espagne, on dit "piscina" mais ici, le plus souvent, "pileta"; c'était une piscine de jardin assez grande), fraßche (c'est plutÎt qu'il faisait chaud dehors), avec un verre de biÚre, fraßche aussi.
Trempette puis lecture des Fleurs du Mal (Ă  Mendoza, les seuls livres en français - oui, j'ai pas achetĂ© de livre en espagnol, et alors ? - que l'on trouve, dans une seule librairie, ce sont des poĂ©sies, essentiellement du XIXe : va pour Baudelaire, ça me replonge carrĂ©ment au lycĂ©e, c'est marrant !) dans un hamac, Ă  se dorer la pilule. Au son des chevaux qui semblaient n'attendre que moi... Moment de bien-ĂȘtre. Pas Ă  s'en faire. Juste faire hennir les chevaux du plaisir. Et que ne durent que les moments doux... (Bashung encore, Osez JosĂ©phine !)
Une heure et demie de farniente (à noter que les piscines publiques en Argentine existent Ă  peine, et parfois suelement l'Ă©tĂ©) puis deux heures de cheval. Je pouvais arĂȘter avant. Mais chevaucher dans la pampa, quand mĂȘme, avouez que ça le fait... Mathias, le fils, me guidait. Au dĂ©but, un employĂ© Ă©tait avec nous, qui accompagnait Maria Helena, une fille du coin. Dont le niveau Ă©tait semblable au mien, heureusement : proche de zĂ©ro. J'avais dĂ©jĂ  pratiquĂ© en Camargue il y a deux ans (pas mal non plus !) et sur les hauteurs de Cusco au PĂ©rou il y a un mois (dĂ©jĂ  !). Mais au pas. LĂ , nous avons trottĂ© plusieurs fois. Enfin, nos chevaux !
Paysages sympas, on a croisé des vaches, des boeufs, des oiseaux, des chevaux bien sûr. Le vent nous caressait le visage, comme les rayons déclinants du soleil, qu'un voile de nuages adoucissait. Mathias, avec son petit chapeau, faisait bien gaucho. Il me l'a passé ensuite (les photos suivront quand j'aurai un ordi mas rapido !). Bon, le trot, ça secoue ! On le sent jusque dans l'estomac. Une fois rentrés, au soleil couchant, c'était jambon à l'os et salade de noix pilées ! Non, je plaisante. AprÚs de petits biscuits moelleux et tiÚdes faits maison, excellents, avec encore une biÚre, et aprÚs la douche, j'ai partagé avec la famille la parilla (en espagnol, ça se prononce "pariya" mais ici, avent leur accent, c'est "paricha"). Bref, une grillade. Tout ça était compris dans le prix.
J'ai vu les gens préparer la parilla sur la grille, avec la braise en dessous. Je connais maintenant la différence avec l'asado. Je vous expliquerai cela dans une prochaine note. Madame m'a chanté la Marseillaise quasi en entier (!) et elle parle quelques mots de français, appris à l'école. J'étais le seul touriste (ce n'est pas la saison) et de jeunes amis de la famille nous ont rejoints. Comme toujours, la viande était bien cuite et délicieuse. Et on ne lésine pas ! "Allez, reprends-en, David !" Accompagnée d'une salade de carottes et de céleri, ainsi que d'un vin du pays. Et de petits cubes de fromage (comme du gouda et du cantal) en apéro. Bon, monsieur a mis un glaçon dans son vin mais il fait ce qu'il veut !
Monsieur et fiston m'ont ensuite ramené en ville, au terminal de bus. Et je suis parti réconcilé avec la pampa !
[c’est top] Merci de nous faire voyager...devant un Ă©cran. Miam, toutes ces bonnes choses Ă  manger. Tu ne te laisses pas abattre. C'est vrai que la lecture des Fleurs du mal dans ce conteste, cela doit ĂȘtre Ă©trange. Dis, as-tu vu des baleines? Ce n'est peut-ĂȘtre pas la saison...J'attends la suite, amigos.

Rédigé par :
Marchand-de-sel |
23/11/2007 Ă  08:12

Waouh, que l'on aimerait ĂȘtre Ă  ta place, Ă  cavaler dans l'immensitĂ© de la pampa. Et je rappelle Ă  tes nombreux lecteurs que l'abus d'alcool est dangereux pour la santĂ©, etc ... (parce qu'entre toutes les biĂšres et les vins que tu testes depuis le dĂ©but de ton voyage ...) Et puis je dis "nombreux lecteurs" mais en fait tu as une idĂ©e ? ça en est oĂč ton compteur ?

Rédigé par :
Florian |
23/11/2007 Ă  19:52

Mon compteur, Flo n'est pas représentatif.
Marchand de sel, les derniĂšres baleines vont sans doute partir dans quelques jours. J'ai calculĂ© mon parcours en Amsud en fonction d'elles. Je voulais ĂȘtre ici, Ă  Puerto Madryn, avant la fin novembre pour ĂȘtre sĂ»r d'en voir. Les photos vont venir... ;-)

Rédigé par :
David |
25/11/2007 Ă  14:22

Dis donc, c'est Byzance la pampa ! C'Ă©tait la premiĂšre fois que tu montais Ă  cheval ? Pas trop mal au ... ? En tous les cas, je rejoins le commentaire de Marchand de sel, ça a l'air bien appĂ©tissant tout ça ! Allez, trĂȘve de ripailles, il est temps d'aller rassembler le troupeau, hombre ! Eric

Rédigé par :
Cath et Eric |
25/11/2007 Ă  21:37

"J'avais déjà pratiqué en Camargue il y a deux ans (pas mal non plus !) et sur les hauteurs de Cusco au Pérou il y a un mois (déjà !). Mais au pas. Là, nous avons trotté plusieurs fois. Enfin, nos chevaux !"
J'ai dit dĂ©jĂ  !!! Faut suivre...  ;-)  Quant aux douleurs, j'y ai fait une allusion peut-ĂȘtre trop discrĂšte pour ĂȘtre remarquĂ©e.
Dans les estancias, ils tondent les moutons devant les touristes aussi...

Rédigé par :
David |
26/11/2007 Ă  00:00

"salade de noix pilées", bien sûr, comment n'y ai-je pas pensé !!! 

Rédigé par :
Cath et Eric |
26/11/2007 Ă  10:19


Rédigé par :
David |
26/11/2007 Ă  18:32


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Partez sur les traces des premiers gauchos argentins, ces centaures de la Pampa qui sont aujourd’hui rentrĂ©s dans la lĂ©gende.
Le mot «gaucho» a diffĂ©rentes Ă©tymologies, dont la plus rĂ©pandue est probablement d’origine quechua: gaucho vient de « huachu » qui signifie orphelin, vagabond.
Au début du XVIIe siÚcle apparaissent les premiers gauchos sur le littoral argentin, aussi appelés gauderios ou changadores . Quelques années plus tard, ils étaient répandus dans toute la province et campagne de Buenos Aires.
La prĂ©sence du gaucho sur ces terres est alors intimement liĂ©e Ă  celle du bĂ©tail sauvage, qui bien souvent s’est Ă©chappĂ© de l’enclos de son propriĂ©taire. Il y avait alors des milliers de bovins et de chevaux, libres dans la Pampa dĂ©serte. Ces hommes, qui plus tard seront dĂ©nommĂ©s « gauchos », ont donc commencĂ© Ă  se dĂ©placer Ă  travers la Pampa, survivant sans trop d’effort grĂące Ă  ce bĂ©tail Ă  leur disposition gratuitement. Pour se nourrir, il leurs suffisait de tuer et dĂ©pecer un animal, la nature leurs fournissant le reste dont ils avaient besoin. C’est ainsi qu’est nĂ©e l’image du gaucho libre, sans emploi ni domicile fixe, chevauchant de longues distances et dormant sur son pactage la nuit tombĂ©e, Ă  la belle Ă©toile, dans la solitude de la plaine. Il mĂšne alors une vie nomade, solitaire et loin des villes.
En 1661, le gouvernement donne l’autorisation aux propriĂ©taires terriens d’attraper ce bĂ©tail sauvage, ou «vaquear » en espagnol : ce travail est naturellement attribuĂ© aux gauchos. Pour cela, ils s’étendent Ă  travers la Pampa et ils deviennent les premiers citoyens argentins Ă  fonder des villages paysans.
Avant cette pĂ©riode, les gauchos erraient de rancho en rancho (c’est ainsi que l’on appelait sa maison rustique), Ă  cheval, Ă©quipĂ©s de leurs insĂ©parables lasso et facĂłn (grand couteau), et habillĂ©s d’un pantalon ample et blanc, d’une ceinture en tissu, d’un poncho et d’un chapeau. Tout cela reprĂ©sentant la seule richesse du gaucho pour qui la sociĂ©tĂ© est alors rĂ©duite Ă  la famille et ses compagnons de pulperĂ­as (bar/Ă©picerie de l’époque).
A l’origine, sa maison n’était bien souvent qu’un abri misĂ©rable, mais au fur et Ă  mesure du temps, les gauchos commencent Ă  se sĂ©dentariser et amĂ©liorent leur maison avec des murs en adobe (boue sĂ©chĂ©e), et en couvrant leur porte d’un morceau de cuir. Comme il leurs suffisait de tuer une vache ou un veau pour se nourrir, leur alimentation Ă©tait presque exclusivement constituĂ©e de viande grillĂ©e, mais non salĂ©e car le sel Ă©tait alors une denrĂ©e chĂšre. De l’animal abattu, il ne retirait qu’un morceau de viande pour se nourrir, et du cuir (coupĂ© au niveau des pattes de l’animal) pour fabriquer une paire de bottes, qu’il pouvait ensuite Ă©changer contre des feuilles de matĂ©, des biscuits ou de l’alcool.
Ce mode de vie continua jusqu’au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, Ă©poque Ă  laquelle les autoritĂ©s cessĂšrent de dĂ©livrer des permis pour « vaquear », les bovins sauvages ayant presque disparus. En effet, ce sont alors les grandes exploitations (Estancias) qui parcellisent les terres de la Pampa et se chargent de l’élevage du bĂ©tail.
De nos jours, le gaucho conserve toujours bon nombre de ses us et coutumes que l’on observe dans les tĂąches quotidiennes qu’il effectue dans les Estancias, mais aussi Ă  travers ses activitĂ©s sociales comme le chant, la musique et les dĂ©monstrations Ă©questres qu’il est toujours trĂšs fier de rĂ©aliser.
MĂȘme s’il doit parfois troquer son cheval contre un tracteur et son lasso contre un tĂ©lĂ©phone, ses traits de caractĂšre lĂ©gendaires, comme la fiertĂ©, la loyautĂ© et la bravoure, restent de mise dans le campo Argentin.



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Le mythique gaucho, ce cow-boy latino-amĂ©ricain, est le gardien des troupeaux des immenses Ă©tendues argentines, autour duquel s’est dĂ©veloppĂ©e toute une culture, avec des traditions, des rites, des costumes ou de la musique.
MartĂ­n Fierro est un poĂšme Ă©pique et gauchesque devenu l’une des Ɠuvres phares en Argentine, et un incontournable pour tous les Ă©coliers. L’auteur, JosĂ© HernĂĄndez, est nĂ© dans la province de Buenos Aires en 1834.
Le gaucho argentin possĂšde une histoire unique, qui a façonnĂ© son identitĂ©. Aujourd’hui, sa culture s’exprime Ă  la fois dans son travail du bĂ©tail et des chevaux, mais aussi dans ses loisirs et ses moments de dĂ©tente.
L’artisanat gaucho tourne essentiellement autour de l’alpaca, alliage travaillĂ© de maniĂšre trĂšs fine notamment pour les bijoux ou les accessoires de cavaliers, et le fameux cuir argentin, considĂ©rĂ© comme l’un des meilleurs de la planĂšte.
Les ponchos et les vĂȘtements de tissus ou de peaux permettent au gaucho d’adapter son habit en fonction des conditions climatiques et de la vĂ©gĂ©tation qu’il traverse lors de ses Ă©ternelles chevauchĂ©es.
Bien avant la conquĂȘte espagnole, les peuples indiens d’AmĂ©rique du Sud Ă©laboraient dĂ©jĂ  des textiles raffinĂ©s et arboraient des ponchos. Ils seront par la suite adoptĂ©s par les Espagnols de la campagne, notamment dans la rĂ©gion andine et dans la Pampa.
Le plus connu des couvre-chefs gauchos est sans doutes la boina, hĂ©ritĂ© des Ă©migrants basques, et apprĂ©ciĂ© pour sa commoditĂ© et sa robustesse. Il est devenu l’un des symboles de la culture gauchesca.
Bon marchĂ©, pratique et confortable, les alpargatas sont l’un des symboles des gauchos et du campo argentin. Les botas de potro quant Ă  elles sont des bottes de cuir Ă©cru extrĂȘmement ajustĂ©es.
Sorte de chevalier errant des temps modernes, le gaucho ne se dĂ©place pas sans une modeste panoplie d’objets essentiels Ă  son travail et Ă  sa survie en quasi autarcie dans les immensitĂ©s de la campagne argentine.
Le cheval criollo (créole) descend des premiers chevaux, andalous et arabes, qui furent importés par les conquistadors espagnols au XVIe siÚcle. Au fil du temps, ces chevaux sont devenus les fidÚles compagnons des gauchos argentins.
Argentina Excepción est une agence de voyage locale, spécialiste du séjour sur mesure en Argentine, avec des combinés au Chili, en Bolivie, au Pérou et au Paraguay

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