Chatte palpitante d'excitation et onanisme foison

Chatte palpitante d'excitation et onanisme foison




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Chatte palpitante d'excitation et onanisme foison
Illustrations par Henry de Malvost . Ernest Flammarion , 1900 .
book Le Satanisme et la magie (1895) Jules Bois Henry de Malvost Ernest Flammarion 1900 Paris V Bois - Le Satanisme et la magie.djvu Bois - Le Satanisme et la magie.djvu/9 i-336 
PARIS. — IMPRIMERIE E. FLAMMARION, RUE RACINE, 26.
LA FEMME, MÈRE, ÉPOUSE ET FILLE DE SATAN
LES PORTES DE L’AVENIR NE S’ENTRE-BAILLENT QUE POUR LES PRÉDESTINÉS
LES PRODIGES ET LES CRIMES DES SORCIÈRES
LA GRANDE OPÉRATION DE LA CLAVICULE
HYPOCRISIE DU SATAN DES MAUVAIS MAGES
SANCTE JUDA, APOSTOLE FIDELIS ET MARTYR, DESPERATIS IN REBUS ADVOCATE, ORA PRO ME IN TRIBULATIONE MEA
L’ÉVOCATEUR , levant le bñton fourchu [58] .
L’ÉVOCATEUR , jetant le pacte hors du cercle [61] .
LES ANIMAUX ET LES ENFANTS AU SABBAT
L ’ EXCUSE CRIMINELLE ET SCIENTIFIQUE DU SABBAT
(Devenue d’elle-mĂȘme sanglante et panlaculaire.)
LA MESSE SACRILÈGE DE L ’ ABBÉ GUIBOURG [84]
LA MESSE NOIRE SELON ÉZÉCHIEL ET VINTRAS
Ta Couronne sera maintenant l’Épouvante.
HOSTIE CONSACRÉE PAR VINTRAS (STRATANAEL-ÉLIE)
(Et servant au D r Johannes pour combattre les messes noires.)
TOUS LES DÉMONS NE SONT PAS DE L ’ AUTRE MONDE
(Exemples d’incubats et de succubats religieux et inconscients.)
L ’ ART DE L ’ INCUBAT ET DU SUCCUBAT
LA LÉGENDE DE LA MORTE ET MORTELLE FIANCÉE
L ’ ENVOÛTEMENT DE HAINE ET SES RITES
ENVOUTEMENT PAR LA POUDRE SYMPATHIQUE ET PAR LE SANG
LA SCIENCE MODERNE ET L ’ ENVOUTEMENT
L ’ ENVOUTEMENT À TRAVERS LES PAYS ET LES SIÈCLES
LES BATAILLES DES EXORCISTES CONTRE LES ENVOUTEURS
L ’ ENVOUTEMENT N ’ EST PAS UN DANGER POUR LE JUSTE
LES VRAIS REMÈDES CONTRE LES PHILTRES D ’ AMOUR


DerniĂšre modification il y a 6 ans par Yann


Le Commerce amoureux des Sages avec les Dames et les Demoiselles des ÉlĂ©ments.

Tous droits de traduction et de reproduction rĂ©servĂ©s pour tous les pays y compris la SuĂšde et la NorvĂšge. — S’adresser pour traiter, Ă  l’éditeur.

Pendant plusieurs siĂšcles, les dĂ©monologues confondirent certains Ă©pisodes de la grande hystĂ©rie avec les phĂ©nomĂšnes du Satanisme. Aujourd’hui, les mĂ©decins attribuent Ă  la grande hystĂ©rie des accidents qui relĂšvent exclusivement du domaine des exorcistes.

On a jadis brĂ»lĂ© pas mal de gens qui n’étaient nullement possĂ©dĂ©s par l’Esprit du Mal ; maintenant, on noie sous les douches ceux qui le sont. Nous diagnostiquons au rebours du moyen Ăąge ; tout Ă©tait diabolique dans ce temps-lĂ , maintenant tout est naturel.

La vĂ©ritĂ© semble surgir entre ces deux excĂšs ; mais, il faut bien l’attester sans ambages, rien n’est plus malaisĂ© que de tracer une ligne de dĂ©marcation entre les attaques variĂ©es de la grande nĂ©vrose et les Ă©tats diffĂ©rents du Satanisme.

Il est bien Ă©vident, en effet, que l’ignorance de la mĂ©decine et, disons-le aussi, du sacerdoce, en ces matiĂšres, n’est pas faite pour nous aider Ă  rĂ©soudre l’embarrassant problĂšme. Comment distinguer, comment trier, par exemple, dans le pĂȘle-mĂȘle d’une SalpĂȘtriĂšre ou d’une Sainte-Anne, des gens qui sont des hystĂ©ro-Ă©pileptiques ou des aliĂ©nĂ©s de ceux qui sont des Ă©nergumĂšnes ou des possĂ©dĂ©s ? On traite ceux-lĂ  comme des fous ; au lieu de leur administrer des remĂšdes liturgiques, de les traiter par des adjurations et des priĂšres, on les soumet au supplice glacĂ© des bains ; on leur fait ingĂ©rer des potions prĂ©parĂ©es avec des extraits de solanĂ©es ou des vins d’opium ; puis, aprĂšs que tous ces nĂ©vrotropiques ont ratĂ©, on finit par ne plus s’occuper d’eux, par les relĂ©guer dans les salles oubliĂ©es des incurables.

Une seule exception Ă  cette rĂšgle s’est affirmĂ©e, il y a de cela deux ans. À Gif, une jeune fille, exilĂ©e de sa propre personne par le DĂ©mon, fut examinĂ©e par des aliĂ©nistes qui conclurent Ă  son internement immĂ©diat dans un asile. La famille refusa. Des prĂȘtres, dĂ©lĂ©guĂ©s par l’évĂȘque de Versailles, scrutĂšrent la malade, Ă  leur tour ; ils reconnurent les symptĂŽmes de l’emprise infernale, pratiquĂšrent les exorcismes et la guĂ©rirent.

L’on peut citer ce cas, ainsi que l’un des cas trĂšs rares de la clairvoyance d’un prĂ©lat et de certains membres du clergĂ©, Ă  notre Ă©poque.

Mais ceci n’est que l’un des cĂŽtĂ©s de cette question complexe du Satanisme. En voici un autre :

Des gens qui ne sont nullement enfermĂ©s, nullement toquĂ©s, des gens qui se portent trĂšs bien, que l’on rencontre dans la rue, qui sont semblables Ă  tout le monde, en somme, se livrent en secret aux opĂ©rations de la Magie noire, se lient ou essaient du moins de se lier avec les Esprits de TĂ©nĂšbres, pour assouvir leurs dĂ©sirs d’ambition, de haine, d’amour, pour faire, en un mot, le Mal.

Et c’est Ă  propos de ceux-lĂ  que tant de personnes inquiĂštes vous interrogent : mais ĂȘtes-vous sĂ»r que ces actes soient possibles, croyez-vous que des associations diaboliques se rĂ©unissent, avez-vous des preuves que le Satanisme n’est pas un leurre ?

Avouons-le, tout d’abord, la question dĂ©moniale est actuellement une des plus emmĂȘlĂ©es et des plus obscures qui soit, et cela se comprend.

Le Satanisme bĂ©nĂ©ficie de la difficultĂ© trĂšs rĂ©elle oĂč nous sommes de le montrer nettement au public. Et, en effet, si les accĂšs dĂ©moniaques et les manigances de la sorcellerie ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s pendant plusieurs siĂšcles comme des crimes et traquĂ©s et poursuivis et clairement rĂ©vĂ©lĂ©s par les dĂ©bats de laborieux et de bruyants procĂšs, il n’en est plus de mĂȘme aujourd’hui. La Magie ne constitue plus un crime et le sacrilĂšge est rayĂ© des codes ; les magistrats ne s’en occupent point et par consĂ©quent la publicitĂ© des assises et de la presse manque.

Et cependant, si l’on suivait attentivement les discussions de certaines causes contemporaines, si l’on regardait de trĂšs prĂšs, par exemple, le procĂšs d’Eloclie MenĂ©trey, connu sous le nom de crime de Villemomble, ou bien encore si l’on se reportait aux interrogatoires de ce Mathias Hadelt qui assassina, en 1891, un trappiste d’Aiguebelle, l’on discernerait, en se donnant la peine de lire entre les lignes des dĂ©positions, l’influence, l’intercession mĂȘme du TrĂšs-Bas, dans ces affaires.

Ajoutons que, dĂšs qu’un stigmate infernal paraĂźt, on l’étouffe ; il semble que, d’un commun accord, la magistrature et le clergĂ© soufflent les lumiĂšres et se taisent quand le DĂ©mon passe ; dans ces conditions, la preuve Ă  administrer du Satanisme devient presque impossible.

Il existe nĂ©anmoins des faits — que l’on n’a pu cacher, ceux-lĂ  — et qui mĂšnent par les dĂ©ductions que l’on en peut tirer Ă  cette consĂ©quence, que la rĂ©alitĂ© du Satanisme est indĂ©niable.

C’est de ceux-là que je voudrais parler.

Je prends le plus connu de tous : le mardi de la semaine de PĂąques de l’an dernier, Ă  Notre-Dame de Paris, une vieille femme, tapie dans une chapelle placĂ©e sous le vocable de saint Georges et situĂ©e, Ă  droite du chƓur, dans l’abside, profite d’un moment oĂč les suisses sont Ă©garĂ©s, oĂč la cathĂ©drale est quasi vide, pour se ruer sur le tabernacle et emporter deux ciboires contenant, chacun, 50 hosties consacrĂ©es, plus la custode des secours.

Cette femme avait certainement des complices, car elle devait tenir, cachĂ© sous un manteau, un ciboire dans chaque main et, Ă  moins d’en dĂ©poser un sur le sol et de risquer ainsi d’ĂȘtre aperçue, elle ne pouvait, elle-mĂȘme, ouvrir l’une des portes de sortie, pour s’échapper de l’église .

D’autre part, il est Ă©vident que cette femme a commis ce vol pour s’emparer des hosties, car les ciboires ne reprĂ©sentent plus maintenant, dans la plupart des grandes villes, une valeur suffisante pour tenter les gens. Chacun sait, en effet, qu’ils sont en bronze dorĂ©, en cuivre, en aluminium, que l’intĂ©rieur seul de la coupe est en vermeil. Disons encore que, pour les vendre, sans crainte d’ĂȘtre dĂ©couvert, le recĂ©leur qui les achĂšte est obligĂ© de les tordre ou de les fondre, de les solder au poids ; et alors, quelle somme peut-il bien offrir de ces matiĂšres mortes Ă  des escarpes qui sont forcĂ©s de recourir Ă  sa mĂ©diation et par consĂ©quent d’ĂȘtre exploitĂ©s par lui, pour s’en dĂ©faire ?

D’ailleurs, dans les vols effectuĂ©s en province oĂč parfois le trĂ©sor des Ă©glises a conservĂ© d’anciennes pyxides et de vieux vases d’argent ciselĂ© ou d’or, toujours le larron qui les dĂ©roba, pour leur mĂ©tal, s’est dĂ©barrassĂ© des hosties parce qu’elles le gĂȘnaient et pouvaient le trahir, en s’essaimant, le long du chemin, pendant sa fuite.

J’ai compulsĂ© les rĂ©cits d’un grand nombre de ces larcins, et toujours j’ai remarquĂ© que le voleur qui ne s’attaquait qu’aux objets de prix versait le contenu des ciboires, soit sur la nappe de l’autel, soit sur le sol ; une seule fois, depuis plusieurs annĂ©es, dans un rapt qui eut lieu, au mois de dĂ©cembre 1894, Ă  La PacaudiĂšre, dans la Loire, le dĂ©valiseur s’est avisĂ© de jeter les saintes Oblates dans les latrines.

Or, aucune hostie ne fut laissĂ©e Ă  Notre-Dame, ni sur l’autel, ni dans les lieux, ni sur les dalles ; toutes furent enlevĂ©es ainsi que les rĂ©cipients dont la valeur Ă©tait nulle, mais qui pouvaient ajouter, par leur bĂ©nĂ©diction, un piment sacrilĂšge de plus au crime.

Et ce fait de Notre-Dame n’est pas un fait isolĂ©. J’ai depuis longtemps dĂ©jĂ  rĂ©colĂ© dans les Semaines religieuses les dols Eucharistiques qui furent opĂ©rĂ©s, en France, dans les Ă©glises.

Ils ont atteint depuis quelques annĂ©es un dĂ©veloppement incroyable. L’an dernier, pour ne pas remonter plus haut, ils se sont multipliĂ©s dans tous les coins les plus Ă©loignĂ©s du territoire. Dans la NiĂšvre, dans le Loiret, dans l’Yonne, les tabernacles sont forcĂ©s et les cĂ©lestes Apparences prises. Treize Ă©glises sont spoliĂ©es dans le diocĂšse d’OrlĂ©ans et les dĂ©prĂ©dations s’aggravent Ă  un tel point dans le diocĂšse de Lyon, que l’archevĂȘque invite, par un communiquĂ©, les curĂ©s de ses paroisses Ă  transformer les tabernacles en coffres-forts.

Et du sud au nord, les attentats se croisent. J’en relùve à quelques mois de distance, dans l’Aude, dans l’Isùre, dans le Tarn, dans le Gard, dans la Haute-Garonne, dans la Niùvre, dans la Somme, dans le Nord.

Quelques annĂ©es auparavant, c’était le DauphinĂ© qui paraissait ĂȘtre la rĂ©gion spĂ©cialement choisie pour servir de foire d’empoigne Ă  ces bourreaux d’un Dieu ; et cela fait rĂȘver si l’on songe que cette ancienne province est celle oĂč foisonnent le plus de sanctuaires vouĂ©s Ă  la Vierge. En sus de la Salette, on y trouve, en effet, Notre-Dame de Chalais, d’Esparron, de Casalibus, des Croix-de-l’Isle, de la grotte du Mont, d’Embrun, de Laus, de Beauvoir, de Bon-Secours, de GrĂące, de LumiĂšre, des Anges, de PitiĂ©, de Fontaine-Sainte de Voiron,
 et j’en passe.

Il semble donc qu’il y ait eu une irruption diabolique dans ce fief de la MĂšre du Sauveur, un dĂ©fi du DĂ©mon portant l’attaque dans les douaires mĂȘmes de la Vierge.

Ajoutons que ces abominations ne sont pas particuliĂšres Ă  la France. Cette annĂ©e mĂȘme, aux approches de la Semaine sainte qui est l’époque partout attendue par les Sataniques pour commettre les souverains mĂ©faits, toutes les hosties du monastĂšre de Notre-Dame des Sept Douleurs, Ă  Rome, ont disparu ; et il en fut de mĂȘme Ă  l’église paroissiale de VarĂšse de Ligurie et au couvent des religieuses de Santa Maria dĂ©lie Grazie, Ă  Salerne.

Eh bien, a-t-on recherchĂ©, a-t-on dĂ©couvert tous ces gens qui dĂ©valisĂšrent les tabernacles ? — Nulle part je ne vois trace d’un jugement, d’une arrestation, d’une poursuite.

Au fond, ces larcins laissent la justice et le clergĂ© presque inertes ; l’on rĂ©cite en chaire une amende honorable, puis l’on fait une ou plusieurs cĂ©rĂ©monies de rĂ©paration, comme celles que prescrivit M gr Richard, Ă  propos du sacrilĂšge de Notre-Dame, et c’est une affaire enterrĂ©e, finie ; jamais plus l’on n’en parle.

Pour que l’Église, pour que la Justice, pour que la Presse consentent Ă  s’émouvoir, il faut qu’elles se heurtent Ă  des crimes monstrueux, tels que ceux-ci :

Il y a plusieurs annĂ©es, Ă  Port-Louis, un sieur Picot se lie par un pacte avec l’Enfer et mange le cƓur encore chaud d’un enfant qu’il assassine. L’an dernier, au mois de janvier, dans la mĂȘme ville, un sorcier du nom de Diane cherche Ă  acquĂ©rir les faveurs des Puissances infernales, en coupant le cou d’un garçon de sept ans, dont il suce, Ă  mĂȘme de la plaie, le sang [1] .

Mais, je le rĂ©pĂšte, sauf pour ces cas de dĂ©monomanie furieuse, aucun indice n’est livrĂ© au public sur les sentes de plus en plus prolongĂ©es, sur les sapes de plus en plus profondes du Satanisme dans nos mƓurs. La question se pose maintenant de savoir pourquoi des gens dĂ©robent les EspĂšces saintes.

Aucune rĂ©ponse n’est possible, si l’on n’admet pas que les hosties sont emportĂ©es pour ĂȘtre employĂ©es Ă  des stupres divins, Ă  des Ɠuvres de magie noire.

Que voulez-vous, en effet, qu’un libre-penseur fasse de ces oublies ? Ce sont des azymes sans valeur pour lui ; il n’achĂšterait pas vingt-cinq centimes le lot soustrait Ă  Notre-Dame. Il faut donc que ceux qui les acquiĂšrent croient que ces particules ne sont plus des rondelles de pain, mais la Chair mĂȘme du Christ.

Or, comme cette Chair ne peut, dans ces conditions, ĂȘtre utilisĂ©e que pour des actes d’exĂ©cration, que pour des apprĂȘts de cantermes et de philtres, que pour des cĂ©rĂ©monies infernales, nous sommes forcĂ©ment amenĂ©s, par ce seul fait qu’on La vole, Ă  conclure Ă  l’existence certaine du Satanisme.

Une autre question se présente encore. Sont-ce des gens isolés ou des associations démoniaques qui commandent ces forfaits ou en profitent ? Avons-nous affaire à des Lucifériens ou à des Sataniques ?

Les prĂ©somptions seraient plutĂŽt pour la premiĂšre de ces sectes ; je m’explique :

Tout le monde sait que le domaine du Déchu, sur cette terre, se divise en deux camps :

L’un, celui du Palladisme, de la haute franc-maçonnerie, des LucifĂ©riens qui englobe le vieux et le nouveau monde, qui possĂšde un anti-pape, une curie, un collĂšge de cardinaux, qui est, en quelque sorte, une parodie de la cour du Vatican.

Le gĂ©nĂ©ral Pike fut, pendant quelques annĂ©es, le vicaire du TrĂšs-Bas, le pontife installĂ© dans la Rome infernale, Ă  Charleston ; celui-lĂ  est mort ; maintenant c’est Adriano Lemmi, un filou condamnĂ© pour vols en France, qui est le Saint-PĂšre noir. Il ne rĂ©side plus comme son prĂ©dĂ©cesseur en AmĂ©rique, mais bien Ă  Rome.

De nombreux renseignements ont Ă©tĂ© fournis sur le Palladisme. Les plus sĂ»rs, ceux auxquels on peut se reporter, sans crainte de se perdre dans des divagations singuliĂšrement louches et dans des histoires Ă  dormir debout, sont ceux qui nous ont Ă©tĂ© donnĂ©s par M gr Meurin, archevĂȘque-Ă©vĂȘque de Port-Louis, en un livre approuvĂ© par LĂ©on XIII et qui porte ce titre : « La Franc-Maçonnerie, synagogue de Satan. »

Ils ont Ă©tĂ© confirmĂ©s, tout rĂ©cemment d’ailleurs, par le tĂ©moignage mĂȘme des LucifĂ©riens dont un groupe dissident aux accointances plus que suspectes, a fait paraĂźtre sous la direction de miss Diana Vaughan, une revue de propagande le « Palladium ».

L’on y trouvera, exposĂ©s tout au long, la profession de foi et le credo des Palladistes ; l’on y pourra subodorer aussi le plus fĂ©tide bouquet qui soit d’outrages Ă  la Vierge, et de blasphĂšmes. Seul, le LĂ©o Taxil de « À bas la Calotte » et des « Bouffe JĂ©sus » a fait, dans ce genre, mieux.

L’autre camp se compose d’associations Ă©parses ou de gens isolĂ©s, travaillant seuls ou avec l’aide de quelques voyantes, poursuivant un but personnel, ne s’occupant pas spĂ©cialement, ainsi que les groupes LucifĂ©riens, d’abattre le Catholicisme partout oĂč il flĂ©chit et de prĂ©parer le rĂšgne attendu de l’AntĂ©christ ; l’on pourrait dire d’eux, de mĂȘme que de certains anarchistes, qu’ils sont des solitaires. En tout cas, il ne semble pas y avoir de relations entre l’armĂ©e des LucifĂ©riens et les dĂ©icides esseulĂ©s ou les petits cĂ©nacles du Satanisme.

D’ailleurs, leurs idĂ©es diffĂšrent. Pour les Palladistes, Lucifer est l’égal d’Adonaï ; il est le Dieu de lumiĂšre, le Principe du bien, tandis qu’AdonaĂŻ est le Dieu de tĂ©nĂšbres, le Principe du mal ; il est, en un mot, Satan mĂȘme. Aussi est-ce pour eux une injure que d’appeler Lucifer par ce nom.

C’est donc le christianisme retournĂ©, le catholicisme Ă  rebours ; et cette religion Ă  ses fervents et ses dĂ©votes ; l’on peut en juger par la priĂšre suivante ; je l’extrais de l’immonde revue dont j’ai parlé :

« Ô Dieu de bontĂ©, ĂŽ PĂšre le plus aimant des PĂšres, ĂŽ Lucifer trĂšs haut et plus haut, grand et plus grand, tout-puissant et plus puissant, nous nous prosternons devant ta divine majestĂ©. Du fond de mon Ăąme, je te crie : Ă  toi, Seigneur, je suis Ă  toi, toute Ă  toi ! Qu’AdonaĂŻ soit conspué ! nous le rejetons, nous l’exĂ©crons et que les baptisĂ©s par l’eau le renient ! Éclaire, Ă©claire. Saint des Saints, Flambeau qui porte la lumiĂšre, foyer de la vie des mondes, intelligence bĂ©nie, Ă©claire, Ă©claire, ĂŽ Lucifer Dieu bon [2] ! »

En somme on peut définir aussi cette doctrine : un nouveau surgeon du vieux Manichéisme qui, aprÚs avoir rampé à travers les ùges, repousse dans le fumier de ce temps, ses monstrueuses tiges.

Les Sataniques, au contraire, ont la mĂȘme croyance que nous. Ils savent parfaitement que Lucifer, que Satan est l’Archange proscrit, le grand Tenancier du Mal ; et c’est en connaissance de cause qu’ils pactisent avec lui et qu’ils l’adorent.

Or, il est Ă  remarquer que les Sataniques ne sont pas rĂ©duits comme les LucifĂ©riens Ă  se procurer, par n’importe quel moyen, des hosties, car un prĂȘtre est souvent affilie Ă  chacun de leurs petits groupes et il peut consacrer, au fur et Ă  mesure de leurs besoins ; je ne crois pas, en revanche, qu’il y ait beaucoup d’aumĂŽniers dans les nombreux corps d’armĂ©e du Palladisme ; d’ailleurs, oĂč et comment recruter assez de prĂȘtres apostats pour desservir, en Europe et en AmĂ©rique, toutes les paroisses du Mal ?

Il semble donc que les vols se pratiquent de prĂ©fĂ©rence au profit des LucifĂ©riens qui ont, du reste, adoptĂ© l’emblĂšme de l’Eucharistie transpercĂ©e et du calice renversé ; mais ce n’est lĂ , il faut bien le dire, qu’une hypothĂšse, car il est trĂšs possible qu’un Satanique riche, qu’un solitaire, commande un vol, tel que celui de Notre-Dame ; il se peut aussi qu’un brocanteur tienne commerce d’OubliĂ©s saintes et possĂšde une clientĂšle de scĂ©lĂ©rats qui les achĂšte ; il se peut qu’il y ait un tarif, une mercuriale des EspĂšces dĂ©robĂ©es, dans ce Paris oĂč tout se vend. Peut-ĂȘtre, ferait-on de bien Ă©tranges dĂ©couvertes, si l’on s’engageait dans cette voie.

Dans tous les cas, ce qui n’est plus une hypothĂšse, mais bien une certitude, ce sont ces larcins de la Chair divine dans les Ă©glises ; c’est lĂ  qu’est la vĂ©ritable piste que l’on devrait suivre, si l’on voulait trouver les vrais sacrilĂšges, les vrais partisans du Diable, examiner les abominations qu’ils pratiquent, savoir, une bonne fois, Ă  quoi s’en tenir sur le pouvoir plus ou moins occulte dont ils disposent.

Et, je le rĂ©pĂšte, une fois encore, ceux qui devraient suivre ces pistes les nĂ©gligent ; nous nous bornerions donc Ă  soupeser des conjectures, si, çà et lĂ , quelques renseignements exacts ne nous Ă©taient donnĂ©s par des personnes mĂȘlĂ©es Ă  ces affaires ; si, par des vĂ©rifications, renouvelĂ©es, incessantes, sĂ»res, nous ne savions qu’il existe, en effet, certains prĂȘtres qui ont formĂ© des cercles dans lesquels ils cĂ©lĂšbrent la Messe noire.

Tel ce chanoine Docre dont le profil apparaĂźt qulequefois dans la vitrine d’un photographe qui fait le coin de la rue de SĂšvres et de la place de la Croix-Rouge. Celui-ci a constituĂ©, en Belgique, un clan dĂ©moniaque de jeunes gens. Il les attire par la curiositĂ© d’expĂ©riences qui ont pour but de rechercher « les forces ignorĂ©es de la nature » — car, c’est l’éternelle rĂ©ponse des gens acculĂ©s, pris en flagrant dĂ©lit de Satanisme ; puis il les retient par l’appĂąt de femmes qu’il hypnotise et par l’attrait de plantureux repas ; et, peu Ă  peu, il les corrompt et les perturbe avec des aphrodisiaques qu’ils absorbent, sous forme de noix confites, au dessert ; enfin quand le nĂ©ophyte est mĂ»r, liĂ© et sali par de rĂ©ciproques s
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