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Lara Fabian


Lara Fabian : Pro de la fellation, pas peu fiĂšre de son ''grand garage'' !

Lara Fabian : Pro de la fellation, pas peu fiĂšre de son ''grand garage'' !


Par Sandra Ratesson

Chef de rubrique médias



A bientĂŽt 38 ans, Sandra Ratesson en a vu dĂ©filer des Ă©missions de tĂ©lĂ©vision, des animateurs et des candidats de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©. Membre de la gĂ©nĂ©ration Club DorothĂ©e, elle a vu l’apparition mais aussi l’extinction de nombreux programmes. La scĂšne du rapprochement physique entre Loana et Jean-Edouard dans la piscine de Loft Story, elle l’a vu en direct grĂące Ă  un abonnement ADSL d’époque.


Lara Fabian fait quelques confidences sexuelles à la télé belge.


Publié le 16 Septembre 2013 - 17h44

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On savait que Lara Fabian avait de l'humour, mais pas qu'elle pouvait se montrer un peu grivoise. Et pourtant, l'interprĂšte de Deux ils, deux elles s'est littĂ©ralement lĂąchĂ©e Ă  la tĂ©lĂ©vision belge. InvitĂ©e d'un talk-show fĂ©minin intitulĂ© 69 minutes sans chichi sur la RTBF2, la jeune mariĂ©e a fait quelques allusions sexuelles qui sont loin d'ĂȘtre passĂ©es inaperçues !
AprĂšs une coupure pub, le retour plateau se fait dans la bonne humeur. Lara Fabian, tout sourire, s'apprĂȘte Ă  dĂ©guster une forĂȘt noire quand l'animatrice lui lance : " C'est l'heure d'une petite gourmandise et avec ce que Lara est prĂȘte Ă  faire, j'ai envie de dire que c'est l'heure d'une petite gĂąterie ! " Le ton est donnĂ©.
La chanteuse, venue afin de faire la promotion de son album Le Secret , tient toujours dans ses mains son fameux gùteau qui, précisons-le, est de forme phallique. Tout à coup, elle mime le geste de l'avaler en une seule bouchée.
Morte de rire, elle poursuit ensuite en coupant son dessert avec sa fourchette et en s'Ă©criant : " Il faut couper Ă  l'intĂ©rieur pour avoir la crĂšme! " L'allusion sexuelle est Ă  peine cachĂ©e et ce, pour le plus grand plaisir de l'animatrice, qui n'hĂ©site pas Ă  chauffer un peu plus encore la chanteuse en osant : " Vous Ă©tiez trĂšs habile avec votre bouche il y a quelques instants. " Une remarque Ă  laquelle la trĂšs libĂ©rĂ©e Lara rĂ©pond : " Ah bah ça, il paraĂźt que oui ! Il faut assumer ses qualitĂ©s. [...] J'ai un grand garage comme vous pouvez le voir ", en ouvrant au maximum sa bouche. Visiblement pas prĂȘte Ă  s'arrĂȘter lĂ , la jurĂ©e de l'Ă©mission de TF1 The Best : le meilleur artiste , qui a vu la victoire des Chilly and Fly vendredi soir , passe carrĂ©ment aux aveux : "On se fout toujours de ma gueule quand je chante, en disant 'elle fait des grimaces', 'elle chante fort', mais ça m'aide dans certaines circonstances. Je suis trĂšs mobile du faciĂšs." DĂ©cidĂ©ment, c'est son mari, le magicien Gabriel di Giorgio, qui doit ĂȘtre content !
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Cet article date de plus de quatre ans.



Publié le 10/11/2017 10:33


Mis Ă  jour le 10/11/2017 10:35



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Des mineures enrĂŽlĂ©es comme prostituĂ©es dans certaines banlieues françaises... Pour "ComplĂ©ment d'enquĂȘte", Rola Tarsissi a rencontrĂ© Lucille et Sophie, 17 et 16 ans. L'une est proxĂ©nĂšte, l'autre prostituĂ©e. Dans cet extrait, la seconde confie ses impressions.
En France, entre 5 000 et 8 000 mineures se prostitueraient, selon les estimations. Un flĂ©au qui n'existait pas il y a encore cinq ans. Dans cet extrait d'un numĂ©ro de "ComplĂ©ment d'enquĂȘte" sur les nouveaux trafics d'ĂȘtres humains, une jeune fille confie s'ĂȘtre prostituĂ©e jusqu'en janvier 2017 sur le site Vivastreet . 
"Je pouvais gagner jusqu'Ă  20 000 euros par mois", explique Sophie, 16 ans, qui dit avoir "fait ça pendant deux mois et demi, trois mois" – peut-ĂȘtre davantage, selon sa copine Lucille, qui jouait, elle, le rĂŽle de la proxĂ©nĂšte. Elle n'appelait pas ça de la prostitution, elle disait "je vais bosser". 
Sophie ne semple pas avoir conscience de ses actes. Elle montre sans difficultĂ© la photo aguicheuse qu'elle avait postĂ©e sur la Toile. La premiĂšre fois qu'elle a "fait ça" pour de l'argent, qu'a-t-elle ressenti ? "Je sais pas comment dĂ©crire, en fait, sur l'instant
 C'Ă©tait bizarre
 Genre tu te dis 'ah ouais
 je me suis donnĂ©e pour de l'argent'. AprĂšs, tu vois les sous, tu te dis que c'est des sous rapides Ă  se faire. Mais c'est pas facile. Parce que tu te donnes." 
Extrait de "Dealers d'adolescentes", un reportage diffusĂ© dans "ComplĂ©ment d'enquĂȘte" le 9 novembre 2017.
"ComplĂ©ment d’enquĂȘte". Esclavage, prostitution : les nouveaux trafiquants
Le calvaire des migrants africains kidnappés en Libye
Libye : des images des prisons clandestines oĂč sont sĂ©questrĂ©s les migrants kidnappĂ©s
En Libye, le cimetiĂšre des migrants clandestins
Pour augmenter la rançon, les trafiquants de migrants les torturent pendant qu'ils téléphonent à leur famille
ProxĂ©nĂšte Ă  17 ans, sait-elle que ça s'appelle du "trafic d'ĂȘtres humains" ?
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Y AVAIT ces silhouettes, croisées sur les trottoirs du XII
qu'il allait au lycée. Julien était adolescent. La premiÚre fois, il avait 16 ans.
100 francs la pipe, ça c'est passé dans les sanisettes du cours de Vincennes. » Il se souvient
ensuite de cette prostituée « en camionnette » du bois voisin. « J'ai dû y aller cinq ou six
fois en un an. Elle avait la quarantaine, un cÎté maternel que je recherchais sans doute. Tout
un petit rituel et une jolie déco. Il n'y avait rien de glauque. On discutait de ce qu'on avait
fait dans la semaine, elle parlait de ses enfants. C'était sincÚre. »
de temps Ă  autre. Rue Saint-Denis, dans les salons de massage du IX
Ă  Bruxelles. Dans sa quĂȘte « d'expĂ©riences psychĂ©dĂ©liques et joyeuses », il place sur le mĂȘme
plan quelques séances d'échangisme et tournages pornos amateurs.
durant plusieurs années. J'ai toujours dissocié complÚtement les deux. Je n'y suis jamais allé
dans un rapport de frustration, ou pour assouvir une simple pulsion sexuelle. J'avais surtout
envie de me retrouver dans des ambiances un peu bizarres, hors du temps. Il y a cette liberté
qui peut paraĂźtre ignoble : j'ai de l'argent, si je veux, je peux me retrouver dans une situation
étrange. Et puis ensuite, il faut assumer... »
Julien se dit aussi repoussé dÚs qu'il sent que
« c'est trop mécanique » ou que « la situation sociale de la nana est trop sordide ». Pour cette
raison, il n'a jamais envisagé d'aller voir les jeunes étrangÚres des boulevards extérieurs.
« Je n'ai pas de demande particuliÚre. En général, je laisse faire ce qui se passe. Et je fais
appel Ă  mon imaginaire. Jusqu'Ă  fantasmer que nous sommes amoureux ou en couple, jusqu'Ă  rĂȘver
de la sortir de là, jusqu'à oublier complÚtement que c'est une prostituée. »
Paul avait un peu bu. Son moral n'était pas au mieux. Il s'était séparé de sa copine quelque
temps auparavant. « Je suis passé en voiture une premiÚre fois devant des prostituées africaines
», dit-il. Toutes ces filles, il les avait déjà vues de son appartement qui offre une vue imprenable
sur la vie nocturne agitée de Paris. Cette fois-là, Paul a voulu pousser la curiosité un peu
AprĂšs ĂȘtre passĂ© une premiĂšre fois devant quelques filles, le jeune cadre se lance
: « L'alcool m'avait désinhibé. Je ne raisonnais plus ». Sa voiture ralentit devant un feu qui
hésite à passer au rouge. Une prostituée frappe à la vitre. Direction un parking situé un peu
Un peu maladroit, le client novice tente d'établir un contact. « J'ai essayé de lui
parler. Elle ne comprenait pas ce que je disais. J'ai laissé tomber. On était pas là pour ça
», se souvient Paul. Le rapport sexuel se déroule de maniÚre mécanique loin des plaisirs fantasmés.
« C'était vraiment malsain. J'avais un sentiment de dégoût. En fait je ne concevais pas le sexe
sans sentiment », analyse-t-il. Il faut alors ramener la prostituée sur son trottoir. Silences
pesants et remords dĂ©vorants pour le jeune initiĂ© : « J'avais envie de me frapper la tĂȘte. »
Malgré cette déception, il renouvellera l'expérience à trois reprises. L'alcool, un vide sentimental
et « une demande hormonale » l'incitent à y retourner.
Un jour, Paul croise le regard d'une
jeune femme : « Ce fut une courte aventure mais j'ai ressenti quelque chose pour cette fille.
Cela changeait tout. Depuis, j'ai arrĂȘtĂ© de voir des prostituĂ©es ».
se pose en défenseur de « la prostitution libre entre adultes consentants », à l'encontre du
« puritanisme » et de « l'hypocrisie » « Il faut dédramatiser la prostitution. Beaucoup se sentent
mal à cause du regard méprisant qu'on leur jette. Moi je pense qu'elles font un travail utile,
social, et pas seulement pour les relations sexuelles. Un peu comme des conseillĂšres conjugales
Célibataire depuis toujours, Gilles a vécu sa premiÚre expérience sexuelle
avec une prostituée de la rue Saint-Denis. Agé de 21 ans, il était étudiant. « Je souffrais
de cette frustration. Je devenais fou. J'avais besoin d'un contact physique avec une femme.
De sentir son odeur. Qu'elle me serre dans ses bras... J'ai découvert que ce monde n'avait rien
de sordide et que beaucoup d'hommes autour de moi étaient aussi des clients. » Depuis, Gilles
n'a quasiment jamais eu de relations sexuelles en dehors des prostituées. Au point de tomber
amoureux de l'une d'elles, qui n'a pas donné suite. « Je suis un grand sentimental. Je trouve
qu'il y a beaucoup plus de romantisme chez les prostituées que chez les autres femmes qui sont
parfois si vénales que ça me dégoûte. Rue Saint-Denis, j'y vais parfois juste pour parler, ou
pour leur dire bonjour, sans monter. Beaucoup sont devenues des amies. »
une passe financiÚre difficile, Gilles a limité ses visites. « En moyenne, j'y allais deux fois
par mois. Mais si j'avais les moyens, j'irais tous les jours. »
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