Cette femme a besoin d'une certaine attention pendant le confinementt

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Pourquoi vous devriez accepter de vous ennuyer pendant ce confinement?
Entre le tĂ©lĂ©travail, les enfants, votre vie de couple
 pas le temps de vous ennuyer. Pourtant, cette activitĂ© est bonne pour votre esprit. Alors si vous avez un petit moment de pause devant vous, pas besoin de vous lancer dans une leçon de tricot pour dĂ©butant directement, profitez. Et ennuyez-vous!
Le confinement ne fera pas de vous quelqu’un de meilleur. En ce sens, ne vous forcez pas Ă  faire mille et une activitĂ©s parce que vous voyez sur les rĂ©seaux sociaux que votre voisine s’est mise au yoga , votre ami d’enfance a commencĂ© le piano et votre moitiĂ© est devenue un vrai chef coq . Laissez-vous vivre!
Lorsqu’on parle d’ennui, on a directement une image d’un enfant tournant en rond et rĂ©pĂ©tant la phrase: “Je m’ennuie
 Qu’est-ce que je peux faire?”, mais sachez qu’un adulte ressent Ă©galement ce sentiment. “L’ennui, c’est lorsqu’on a envie de faire quelque chose de sympa, qui nous stimulera, une activitĂ© satisfaisante, mais qu’on ne trouve pas laquelle faire”, explique Soline d’Udekem , psychologue clinicienne et psychothĂ©rapeute systĂ©micienne. Notre cerveau travaille, rĂ©flĂ©chit et devient alors crĂ©atif.
Au-delĂ  de permettre la crĂ©ativitĂ© , l’ennui pousse Ă©galement Ă  crĂ©er du lien social. “En pĂ©riode de confinement, on va alors proposer Ă  quelqu’un un Skype, un appel
”. C’est donc un excellent moyen de garder contact avec son entourage .
Effectivement, s’ennuyer n’est pas quelque chose de mal. “À l’inverse, si une personne est ‘sur-stimulĂ©e’ et fait des activitĂ©s en permanence, dĂšs qu’elle s’ennuiera, cela sera insupportable pour elle. Elle aura une sensation de vide, voire mĂȘme de tristesse”. Il est d’ailleurs trĂšs important d’apprendre Ă  s’ennuyer. “Un enfant qui a appris Ă  s’ennuyer quand il Ă©tait petit aura plus facile Ă  s’embĂȘter en Ă©tant adulte. C’est vraiment super important d’apprendre Ă  un enfant de s’ennuyer, en lui disant par exemple d’aller jouer dehors et qu’il tourne un peu en rond. Et puis surtout, ne pas lui proposer d’aller se mettre devant la tĂ©lĂ© au premier ‘je m’ennuie’, ni mĂȘme de directement jouer avec lui. Il trouvera finalement trois morceaux de bois et commencera peut-ĂȘtre la construction d’une cabane”. À l’ñge adulte, l’ennui sera alors perçu positivement. Et pourra par exemple entraĂźner la crĂ©ation de projet Ă  court ou moyen terme.
L’ennui peut ĂȘtre nĂ©faste lorsqu’il dure et ne dĂ©bouche sur rien. “Il est moins positif si la personne n’a envie de rien faire et ne veut pas bouger, sur une longue pĂ©riode”. Bien sĂ»r le caractĂšre de chacun a une certaine influence sur cette sensation ennuyeuse. “Quelqu’un d’énergique trouvera plus facilement quelque chose Ă  faire. Ou si l’on est crevĂ©e par exemple, on va Ă©galement moins vite trouver une activitĂ© satisfaisante. Si l’ennui survient une Ă  deux fois par semaine pour un adulte, c’est trĂšs bien. Si c’est 3h tous les jours, ça devient problĂ©matique”. Si une personne se lĂšve et n’a jamais d’objectif, il y a des questions Ă  se poser. “Il en est de mĂȘme si elle a envie de faire quelque chose mais qu’à chaque fois la flemmardise prend le dessus et qu’il y a un vrai manque d’énergie pour entamer un projet”.
“Chez les enfants, c’est certain, ils s’ennuient davantage que d’habitude. Pour les adultes, peut-ĂȘtre, principalement chez ceux qui sont au chĂŽmage par exemple. Mais ce n’est pas grave. Le mieux est d’avoir un programme, mĂȘme si l’on ne travaille plus, et d’y glisser des moments oĂč on ne fait rien”. De ces instants de “pause” dĂ©couleront certainement des activitĂ©s que vous avez rĂ©ellement envie de faire pour vous et pas parce que les autres le font.
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Confinement : et si on foutait la paix aux corps des femmes ?


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par
Rozenn Le Carboulec

Publié le 15 avril 2020 à 10h41 Mis à jour
le 17 mars 2021 Ă  15h31

MĂȘme confinĂ©es, on enjoint les femmes Ă  cacher leurs cheveux blancs, Ă  faire du sport pour ne pas grossir, Ă  se maquiller
 Et si, en l’absence du regard des autres, c’était plutĂŽt l’occasion d’enterrer une fois pour toutes les injonctions sur leur apparence ?
PrivĂ©es de rendez-vous chez leur coiffeur·se, les femmes « s‘arracheraient les cheveux » . Jeu de mot malheureux pour signifier Ă  quel point le retour Ă  l’état naturel de nos tignasses – et particuliĂšrement des cheveux blancs – peut ĂȘtre vĂ©cu comme un drame par certaines femmes, et mĂȘme renvoyer Ă  « une angoisse de mort » . En pleine pandĂ©mie de Covid-19, il est vrai que les raisons d’angoisser manquaient cruellement.
MĂȘme enfermĂ©es entre quatre murs, les femmes n’échappent pas aux injonctions qui pĂšsent sur leurs corps. On leur adresse les « 10 conseils beautĂ© et bien-ĂȘtre Ă  suivre » ou encore les « 10 commandements beautĂ© Ă  adopter en confinement » . A la charge mentale dĂ©jĂ  omniprĂ©sente s’ajoute ainsi une forme de « charge esthĂ©tique », Ă©voquĂ©e dans un article des Grenades-RTBF et reprise dans une BD de la dessinatrice Eve Cambreleng, connue sous le pseudo @aboutevie sur Instagram . « Le corps et l’érotisme fĂ©minin restent prĂ©sentĂ©s comme devant correspondre au dĂ©sir masculin, auquel ils demeurent subordonnĂ©s « , Ă©crivait notamment la journaliste Mona Chollet dans son ouvrage BeautĂ© fatale en 2012. Une subordination encore tristement d’actualitĂ©.
Et si ce confinement Ă©tait plutĂŽt l’occasion de lĂącher un peu prise sur notre apparence, de mettre notre corps au repos ? « A Paris, on me faisait des remarques tout le temps. Je dĂ©pensais des sommes monstres chez le coiffeur car j’avais des cheveux blancs « , confie Marine, 34 ans. Elle avait aussi pris l’habitude d’aller chez l’esthĂ©ticienne se faire Ă©piler les bras, Ă  cause des nombreuses remarques qu’elle subissait, de la part de proches, comme de parfaits inconnus. Depuis qu’elle habite prĂšs de Barcelone, en Espagne, elle a arrĂȘtĂ© les colorations : « Ici, plein de femmes gardent leurs cheveux blancs et tout le monde s’en fout « . Avant la crise actuelle, une petite voix lui soufflait encore rĂ©guliĂšrement de se reteindre les cheveux. Mais elle disparaĂźt, peu Ă  peu : « Le confinement est en train de me confirmer que tous mes choix Ă©taient les bons. Pareil pour mon arrĂȘt de l’épilation . »
Barbara*, 31 ans, se met aussi beaucoup moins la pression, elle qui a grandi Ă  la campagne dans un endroit trĂšs isolĂ© et a toujours accordĂ© peu d’énergie Ă  son apparence. « L’étĂ© dernier, j’ai passĂ© un mois dans cette maison d’enfance. Je me couchais le soir avec mes habits, et je me relevais avec les mĂȘmes vĂȘtements pour retourner travailler dans le jardin. Quand je suis lĂ -bas, je peux ne pas me laver les cheveux pendant deux semaines et je m’en fiche. Je retrouve ça pendant le confinement et je trouve ça assez jouissif « , constate-t-elle.
LĂ©a, Ă©tudiante Ă  Rennes de 22 ans, confie ne plus s’épiler depuis 5 ans. Actuellement confinĂ©e avec son copain, elle a « toujours dĂ©testĂ© prendre rendez-vous chez l’esthĂ©ticienne « . « Je n’ai pas du tout envie de m’imposer ça de nouveau, affirme-t-elle . Mais lĂ , l’avantage c’est que je n’ai plus Ă  subir le regard des gens . » Elle accorde aussi moins d’importance Ă  l’aspect de ses cheveux : « Je ne vois pas de raison de les laver aussi souvent que d’habitude puisque personne ne peut me dire que j’ai l’air sale « . LĂ©a vit par ailleurs son cycle menstruel avec plus de sĂ©rĂ©nité : « J’ai eu mes rĂšgles au dĂ©but du confinement. Les miennes sont assez abondantes et c’est un confort absolu de pouvoir rester chez moi. Il n’y a plus la pression sociale qui peut me faire sentir sale, ou la peur de tacher mes fringues « , met-elle en avant.
En parlant de vĂȘtements, LĂ©a ne porte quasiment plus de soutien-gorge depuis le confinement. Pareil pour Marine : « Je m’habille de maniĂšre confortable, en jean et t-shirt, et c’est tout. Ça fait un mois que je ne mets plus de soutif. Ça, c’est la liberté ! On ne va pas se mettre en plus une charge mentale supplĂ©mentaire avec les fringues et le maquillage ! » A dĂ©faut de les brĂ»ler , peut-ĂȘtre certaines vont-elles ainsi se rendre compte que ces armatures qui compressent nos torses n’ont aucune utilitĂ©, si ce n’est pour celles qui ont une forte poitrine, et que les soutiens-gorge peuvent ĂȘtre perçus comme un des nombreux artifices de notre « aliĂ©nation fĂ©minine « .
En cette pĂ©riode de confinement, l’absence du regard des autres, si ce n’est des personnes avec qui l’on est confiné·es, permet de se libĂ©rer d’un poids. « On sait sociologiquement que l’apparence et tout le travail rĂ©alisĂ© sur le corps est partiellement, Ă  des degrĂ©s divers selon les gens, influencĂ©e par le regard des autres et les images que l’on souhaite produire pour les autres « , soulĂšve Camille Couvry, chercheuse en sociologie au laboratoire des dynamiques sociales de l’universitĂ© de Rouen-Normandie. Cette co-organisatrice du sĂ©minaire de recherche « Corps et beauté » ajoute : « L’apparence est un des Ă©lĂ©ments qui peuvent ĂȘtre dĂ©terminants dans les rapports, et d’autant plus lorsque l’on vit dans des espaces denses. Plus on est dans une communautĂ© restreinte, moins ce facteur-lĂ  peut compter. Quand on est isolĂ©.e, cela peut donc ĂȘtre un critĂšre dont l’importance change « . Les seules fois oĂč LĂ©a s’est Ă©pilĂ©e ces derniĂšres annĂ©es, c’était d’ailleurs pour se rendre Ă  un mariage et Ă  un repas de famille.
« Chacun·e est renvoyé·e Ă  ce que l’on pourrait appeler l’image personnelle de son corps, qui est diffĂ©rente de l’image sociale « , complĂšte le philosophe Bernard Andrieu, auteur de Rester beau (Ă©ditions Le Murmure, 2017). En confinement, les « critĂšres de dĂ©marcation physique » s’envolent et la ritualisation dans la construction de notre image est modifiĂ©e : « Traditionnellement, on se prĂ©pare chez soi et, quand on sort dans la rue, on arbore une image sociale publique. LĂ , ça s’est arrĂȘtĂ©. Aujourd’hui, je sors de ma salle de bain et je suis dans mon salon « , fait-il remarquer. Bien sĂ»r, cela ne s’applique qu’aux personnes qui ont la possibilité – par choix ou par nĂ©cessitĂ© – de rester Ă  leur domicile. Et celles qui tĂ©lĂ©travaillent n’échappent pas Ă  tout Ă©change social. « Il y a un certain nombre d’interactions via Skype notamment. Se pose alors la question de l’image que je donne Ă  voir de moi, de mon corps intime, quand je suis chez moi. Celle-ci est-elle diffĂ©rente de mon image professionnelle, ou en tout cas publique, physique ? « , interroge le philosophe. « Je pense que l’on peut imaginer une baisse de la pression sur l’apparence dans le cadre professionnel pour les personnes en tĂ©lĂ©travail, surtout pour tous les emplois oĂč il y a des codes vestimentaires prescrits de façon officielle « , ajoute Camille Couvry.
Barbara, elle, n’a pas de tenue imposĂ©e en tant que journaliste, mais elle confie Ă  ce propos : « La seule chose qui m’oblige Ă  me laver les cheveux en ce moment, c’est la rĂ©union hebdomadaire en visio-confĂ©rence. Ce matin j’ai complĂštement oubliĂ© de les laver, mais je les ai brossĂ©s et j’espĂšre que ça ne se verra pas trop « . Elle s’estime par ailleurs plus productive dans ces conditions : « Il faut que chacune se sente libre de faire ce dont elle a envie. Moi je trouve que ma maniĂšre de m’habiller influence beaucoup ma façon de travailler. Quand je viens en robe, ça me met mal Ă  l’aise et je bosse mal « .
Il n’est bien sĂ»r pas question de crĂ©er une autre forme d’injonction, prendre soin de soi et de son corps pouvant aussi ĂȘtre indispensable Ă  certain.e.s en ce moment. « Je pense qu’il y a aussi des facteurs psychologiques Ă  prendre en compte. Des personnes vont continuer Ă  avoir des rituels pour garder un rythme, pour garder le moral, avec l’idĂ©e de ne pas se laisser aller. Ce confinement peut donc aussi conduire Ă  une augmentation des pratiques en autonomie, en ‘do it yourself’, Ă  se couper les cheveux chez soi par exemple « , tient Ă  nuancer la sociologue Camille Couvry.
A la diffĂ©rence que ces rituels seront peut-ĂȘtre cette fois exempts du regard des autres. « Cette pĂ©riode peut aussi ĂȘtre une source d’approfondissement, de redĂ©couverte de soi, de quelque chose qui est le contraire d’une logique de la performance oĂč je vais avoir tendance Ă  m’oublier « , abonde Bernard Andrieu.
C’est un peu ce que ressent Ingrid, 47 ans, qui vit en Suisse avec ses sept enfants. « Plus je vieillis, plus je me fiche du regard des autres, et encore plus en ce moment. Je pense que je me poserai beaucoup moins de questions sur ce que les gens pensent de moi aprĂšs ce confinement. On vit un truc assez fou, alors si on a la chance que tout se passe bien pour nous, il faudra se comporter autrement aprĂšs tout ça « , met-elle en avant.
Marine, elle, espĂšre qu’elle continuera sur la mĂȘme lancĂ©e et sera plus indulgente avec elle-mĂȘme, y compris en ce qui concerne une Ă©ventuelle prise de poids, cette derniĂšre Ă©tant brandie comme la menace ultime de ce confinement par de nombreux mĂ©dias ou publicitaires. Une pression supplĂ©mentaire passablement grossophobe , et dont personne n’a besoin en ce moment. « En Espagne c’est trĂšs dur, on ne peut mĂȘme pas sortir une heure par jour en dehors des courses. Ici, un jogging c’est une amende. Donc au bout d’un mois, on a beau faire attention, on stresse de reprendre du poids
 Mais j’ai aussi relĂąchĂ© la pression par rapport Ă  ça. Je me dis que ce n’est pas grave « , relativise Marine.
Elle rĂ©pĂšte que ce confinement lui confirme que ses choix Ă©taient les bons. Et que, bientĂŽt, la petite voix jugeante dans sa tĂȘte disparaĂźtra. « Je le pense parce que je sais je n’ai pas fait ces choix pour les autres, mais pour moi. « 
*Le prénom a été modifié à la demande de la personne.
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Le quotidien d’information des Ă©lus locaux

Édition du mercredi 1 er avril 2020
Les messages et initiatives en direction des femmes victimes de violences conjugales se multiplient ces derniers jours. En pĂ©riode de confinement, celles-ci courent en effet davantage de dangers, alors qu’elles sont coupĂ©es des soutiens extĂ©rieurs possibles.
Les chiffres de la police et de la gendarmerie dĂ©voilĂ©s le week-end dernier indiquent que ces craintes sont plus que justifiĂ©s : les signalements de violences conjugales en zone de gendarmerie ont augmentĂ© d’un tiers (+ 32 %) depuis le dĂ©but du confinement, et de 36 % sur Paris. En rĂ©gion, les mĂȘmes tendances se profilent. Les interventions pour des diffĂ©rends conjugaux augmentent.
De mĂȘme que les violences conjugales concernent tous les milieux sociaux, elles n’épargnent Ă  priori aucun territoire. Le secrĂ©tariat d’État vient de diligenter une Ă©tude pour mesurer la prĂ©valence des violences conjugales pendant le confinement, qui permettra de cerner si cela reste vrai. Les conclusions sont attendues d’ici juillet.
Cela justifie les initiatives prises par le gouvernement de faire, notamment, en sorte que ces femmes puissent appeler Ă  l’aide dans les pharmacies. Un systĂšme d’alerte des forces de l’ordre depuis les officines a Ă©tĂ© mis en place par le ministre de l’IntĂ©rieur, en lien avec les services du secrĂ©tariat d’État Ă  l’ÉgalitĂ© entre les femmes et les hommes et l’Ordre des pharmaciens. DĂ©jĂ , une premiĂšre alerte a dĂ©jĂ  donnĂ© lieu Ă  une premiĂšre interpellation. 
Un autre dispositif est en train de se dĂ©ployer, cette fois au niveau de centres commerciaux. L’objectif est d’y ouvrir des points d’accueil, dans 10 Ă  20 villes. Le premier a ouvert en Ile-de-France mardi 31 mars. « D’autres structures se montrent volontaires pour mettre Ă  disposition gratuitement des locaux, dans le respect des mesures barriĂšres », indique Ă  Maire info le secrĂ©tariat d’État. 

L’hĂ©bergement, une porte de sortie essentielle
« Il ne faut rater aucune opportunitĂ© de venir en aide et il faut que les personnes entrant en contact avec ces femmes confrontĂ©es Ă  des violences sachent comment rĂ©agir », estime GaĂ«l Perdriau, maire de Saint-Étienne et prĂ©sident de la commission sociale de l’AMF. « Mais il faut s’assurer d’une certaine discrĂ©tion pour ne pas mettre en difficultĂ© ces femmes », ajoute-t-il. À Saint-Étienne, l’ensemble des policiers municipaux et des agents d’accueils des mairies annexes, notamment, ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© formĂ©s pour rĂ©pondre Ă  ce type d’urgence. Depuis le confinement, la commune a intensifiĂ© et adaptĂ© le dispositif mi
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