Cette employé à été obliger à baiser son patron

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Cette employé à été obliger à baiser son patron

Société Faits divers Politique Monde Santé Justice


Publié le 07/06/12 à 00h00
— Mis à jour le 08/06/12 à 11h41



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vendredi 08 juillet

Société Violences sexuelles: «Mon patron m'a eue au chantage et à l'usure»

TÉMOIGNAGES e Grand forum «Marie-Claire» consacré aux violences sexuelles faites aux femmes a été l'occasion pour de nombreuses victimes de se rassembler. Parmi elles, Karine et Hafida...
Leurs histoires n’ont à la fois rien à voir et recèlent mille points communs, dont le premier est la culpabilité. Hafida* a 36 ans. Elle ne s’endort plus avant 5h du matin depuis 2005. Depuis les deux viols en réunion commis par son patron et quatre autres hommes gravitant dans son entreprise. Karine, 39 ans, a quant à elle coupé les liens avec son ex-compagnon au bout de 17 ans de vexations et de violences conjugales.
Toutes deux évoquent «l’emprise» dont elles ont été victimes, leur incompréhension de s’être laissées faire, malgré leur fort caractère et leur sentiment de culpabilité. Les larmes roulent sur le visage délicat de Karine: «Je ne saurai jamais pourquoi je suis restée si longtemps amoureuse.» Si Hafida est en colère, c’est d’abord contre elle-même. «Quelqu’un a réussi à me mettre en esclavage mental», peine-t-elle encore à croire.Leur ressenti coïncide avec celui de toutes les victimes de violences sexuelles ou conjugales, tel que décrit par la psychiatre et victimologue Muriel Salmona: «Les victimes, peu informées, se sentent honteuses et coupables.»
Hafida a d’abord été confrontée à des réflexions sur son physique, avant les demandes insistantes: «Le patron m’a demandé de lui trouver des filles pour qu’ils puissent s’amuser à plusieurs. J’ai refusé et ils m’ont harcelée. Au bout de trois mois, ils se sont attaqués à moi, ils m’ont eue au chantage et à l’usure.»
Karine évoque son concubinage: «Il me rabaissait, me réduisait à néant, me disait que si je le quittais, il se tuerait, que je ne verrais plus notre fils. Puis il m’encensait, me couvrait de cadeaux. Pour mes proches, il était l’homme idéal». Elle a eu affaire à un pervers, selon la définition de Muriel Salmona: «Il peut passer d'un registre sympathique à un registre agressif afin de renforcer les doutes de sa victime.» 
Toutes deux ont fini par porter plainte. Le déclic a eu lieu par «instinct de survie», disent-elle à l’unisson. Elles rejoignent l’expérience de Tristane Banon, qui a confié à 20 Minutes : «Porter plainte est difficile, vous allez morfler, mais ce n'est qu'à ce prix-là que vous irez mieux.»
Karine a déposé une main courante après une nuit de trop, pendant laquelle elle s’est fait frapper et séquestrer, Hafida a craqué après quatre mois d’arrêt maladie repliée sur elle-même.
Au traumatisme de ces violences succède celui du dépôt de plainte: toutes deux ont été mal reçues, par des policières inexpérimentées qui n’ont pas mesuré la gravité des traumatismes.«Une femme était venue pour un cambriolage. Elle était à côté de moi et écoutait tout ce que je disais», s’offusque encore Karine. 
Marilyn Baldeck , déléguée générale de l’AVFT (Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail), l’admet: «Les services de police sont défaillants, surtout pour des actes commis dans la durée.»
Karine a quitté son compagnon en 2010 et porté plainte cette année, grâce à une thérapie loin d’être terminée mais qu’elle juge «indispensable». Au pénal, sa plainte a été classée sans suite. «Il me faut maintenant aller au civil, avec un avocat commis d’office, tout raconter à nouveau…»
Les symptômes sont encore là: «Ma fatigue est chronique. Une relation avec un homme? Impossible. Je suis en alerte tout le temps».Après sa séparation, elle a dû faire face à son patron, qui a essayé de la séduire sous couvert de la soutenir. «Cette fois, j’en ai parlé tout de suite, à tout le monde. Il m’a traitée de folle.»
Hafida s’est mise en arrêt maladie: «Je vomissais de dégoût tous les matins. L’arrêt de travail m’a délivrée du piège. A l’euphorie a succédé la prise de conscience: j’avais encaissé l’inhumain.» En plus de ses insomnies, Hafida ressent les phénomènes de dissociation, de troubles de la mémoire et de la concentration évoqués par Muriel Salmona: «J’ai des absences. Le moindre stimulus me stresse, quand un homme se colle à moi dans le RER, c’est l’enfer.» Le phénomène de mémoire traumatique lui fait revivre les viols. Elle non plus n’envisage pas de relation amoureuse. «J’ai peur d’être salie à nouveau. Je sais que j’ai le droit d’aimer, d’avoir des enfants, mais quand je rêve de bébés, ils sont morts», lance-t-elle sans émotion, à distance. 
Son dossier a été suivi par six avocates, ce qui lui a déjà coûté plus de 8 000 euros.
«Mon patron et ses complices ont essayé d'acheter mon silence contre 5 000 euros par le biais d'un protocole transactionnel douteux rédigé par leur avocate, que j'ai refusé de signer tant son contenu était humiliant.»
 Sa dernière avocate a plaidé au prud'hommes en novembre 2011, et Hafida est sans nouvelles depuis janvier. «Le jury du 18 novembre n'ayant pas tranché, j'attends toujours qu'un juge départiteur décide si oui ou non le harcèlement sexuel et le viol en réunion sont acceptables au travail. Ma reconstruction tient à un fil.»
Toutes deux se disent choquées par l’impuissance de la justice. Et sans preuves solides, le chemin s’avère tortueux. 
Le conseil de Marilyn Baldeck, c’est de ne pas attendre pour constituer un dossier: «Dans le cas d’un harcèlement au travail, il y a toujours des mails, des SMS compromettants. Quand vous ressentez un malaise, il y a sans doute un vrai problème. Il faut archiver les traces des raisons de ce malaise au plus vite, pour une éventuelle procédure pénale.» Si elle admet avoir travaillé de concert avec l’équipe de Najat Vallaud-Belkacem et de Christiane Taubira dans l’élaboration de la nouvelle loi contre le harcèlement sexuel, elle n’a pas eu connaissance du projet final: «Je suis suspendue à mercredi prochain, j’attends de voir.» C’est la date à laquelle le projet de loi sera rendu public, à l’occasion du conseil des ministres.
A la fin de la rencontre, Karine conseille à Hafida de reprendre une thérapie. «Il faut parvenir à se pardonner à soi-même.» La voix est fluette, le sourire, fragile.

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