Cette britannique n'a pas de limites

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Il existerait neuf limites planĂ©taires Ă  ne pas franchir avant que l'humanitĂ© n'assiste Ă  un changement d’état irrĂ©versible de l’écosystĂšme. AprĂšs la pollution chimique en janvier, c'est la sixiĂšme qui vient d'ĂȘtre dĂ©passĂ©e : l'eau douce.

AprĂšs la pollution plastique, c'est au tour du cycle de l'eau douce d'ĂȘtre perturbĂ©. Le 18 janvier dernier, dĂ©jĂ , des scientifiques avaient annoncĂ© que la cinquiĂšme limite planĂ©taire venait d’ĂȘtre franchie : “En gros, on meurt Ă©touffĂ©s de nos produits chimiques et plastiques” avait alors regrettĂ© Olivier Fontan , l’ancien directeur du Haut Conseil pour le climat, sur Twitter. Quelques mois plus tard, c'est cette fois le rĂŽle de l'eau douce dans le cycle de la nature qui inquiĂšte les suĂ©dois Ă  l'origine de l'Ă©tude "Une limite planĂ©taire pour l'eau verte" , publiĂ©e dans la revue Nature le jeudi 28 mai 2022.
Dans cette Ă©tude, les chercheurs estiment qu'une sixiĂšme limite planĂ©taire vient d'ĂȘtre franchie, sur les neufs Ă©tablies en 2009 par une Ă©quipe de scientifiques conduite par Johan Rockström pour le Stockholm Resilience Center . Ces derniers avaient alors crĂ©Ă© le concept de “limite planĂ©taire” : l’idĂ©e que, depuis plus de 10 000 ans, tout au long de l’holocĂšne, la Terre est restĂ©e dans un Ă©tat stable, et que si certaines limites venaient Ă  ĂȘtre franchies, nous pourrions assister Ă  un changement d’état de l’écosystĂšme planĂ©taire.
Parmi les neuf limites planĂ©taires Ă©dictĂ©es par les chercheurs, celle de l'eau douce ne semblait pas ĂȘtre, jusqu'Ă  prĂ©sent, la plus concernante. Mais les scientifiques suĂ©dois ont mis en Ă©vidence un manque de donnĂ©es qui les a conduit Ă  rĂ©Ă©valuer la situation : selon eux, seule l'eau dite "bleue", c'est-Ă -dire l'eau prĂ©sente dans les riviĂšres, les lacs et les nappes phrĂ©atiques Ă©tait Ă©valuĂ©e. En revanche l'eau dite "verte", celle qui participe Ă  l'humiditĂ© du sol et qui assure le maintien des vĂ©gĂ©taux - et par extension la rĂ©silience de la biosphĂšre - aurait Ă©tĂ© sous estimĂ©e et serait elle bien plus impactĂ©e par le rĂ©chauffement climatique.
Invitée de La Question du jour , l'hydrologue Emma Haziza explique ainsi qu'on ne "maßtrise pas la quantité de l'eau qui est située dans les sols. Et ce que l'on voit actuellement, c'est qu'avec le changement climatique et l'augmentation des températures, on a une désertification en cours, une aridification qui se déroule au niveau des sols."
Et les sĂ©cheresses ne concernent pas que l'Australie ou la Californie, rĂ©guliĂšrement mis Ă  mal par des incendies dĂ©vastateurs. "Toutes les recherches, Ă  l'Ă©chelle mondiale, montrent qu'on se dirige vers une aridification gĂ©nĂ©ralisĂ©e, globalisĂ©e , poursuit la chercheuse. Le rĂ©percussions, c'est la sĂ©cheresse, et elle touche tous les continents. La Chine a vĂ©cu sa pire sĂ©cheresse l'annĂ©e derniĂšre. L'Europe est en train de dĂ©couvrir les sĂ©cheresses. MĂȘme les gĂ©ants de l'eau comme le BrĂ©sil et le Canada sont en train de rĂ©aliser qu'eux-mĂȘmes sont extrĂȘmement vulnĂ©rables".
Nos sols sont quasiment morts partout.
Les sols, en gĂ©nĂ©ral, souffrent dĂ©jĂ  d'un manque d'humiditĂ© du fait de l'augmentation des tempĂ©ratures due au rĂ©chauffement climatique. Mais l'activitĂ© humaine les rend aussi plus impermĂ©ables Ă  l'eau prĂ©cise Emma Haziza : "Nos sols sont quasiment morts partout et ne retiennent plus les eaux. Et oui, morts, parce qu'il n'y a plus de matiĂšre organique. On tue tout ce qu'il peut y avoir dans le sol. Avec l'agriculture intensive, on est dans une logique de monoculture Ă  peu prĂšs partout dans le monde. Ce manque de variabilitĂ© empĂȘche la capacitĂ© de rĂ©silience du sol
 et donc l'eau s'en va."
Et la perturbation du cycle de l'eau verte Ă  deux effets pervers : ou bien il y a de plus en plus d'eau Ă©vaporĂ©e dans l'air, du fait des tempĂ©ratures, et cette derniĂšre participe Ă  l'effet de serre, ou bien l'eau qui n'est plus absorbĂ©e par les sols rejoint les ocĂ©ans
 et participe Ă  la montĂ©e des eaux. La boucle est bouclĂ©e.
L'annĂ©e 2022 aura donc vu deux limites franchies en l'espace de quelques mois : l'eau douce, mais aussi la pollution plastique, Ă  propos de laquelle les scientifiques tentaient d'alerter dĂšs janvier dernier. Plastiques, microparticules et produits chimiques
 Notre production d’élĂ©ments n'existant pas Ă  l’état naturel est en effet en constante augmentation, au point de mettre en danger le fonctionnement global de la planĂšte bleue. Et Ă  en croire un rapport du Stockholm Resilience Center , paru le 18 janvier dernier, la “production de produits chimiques a Ă©tĂ© multipliĂ©e par 50 depuis 1950. Et elle devrait encore tripler d'ici 2050" . 
Entre 2000 et 2015, La production de plastique a Ă  elle seule augmentĂ© de 79 %. Pour Patricia Villarubia-GĂłmez, co-autrice du rapport, “le rythme auquel les sociĂ©tĂ©s produisent et libĂšrent de nouveaux produits chimiques et d'autres nouvelles substances dans l'environnement ne permet pas Ă  l’humanitĂ© de vivre dans un espace sĂ»r et fonctionnel”. Les plastiques, par exemple, sont constituĂ©s de diffĂ©rents polymĂšres et peuvent contenir jusqu’à 10 000 substances chimiques, on ignore les propriĂ©tĂ©s de certaines d'entre elles, mais on sait qu'elles ont un impact rĂ©el sur l'environnement.
Les scientifiques tentaient donc, en vain de sonner l’alarme avant qu’il ne soit trop tard. Car sur les neuf limites planĂ©taires Ă©tablies, quatre d’entre elles avaient d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© franchies en 2015 :
Auxquelles sont venues s'ajouter en 2022 :
Ne reste donc plus que trois limites, qui pourraient bien ĂȘtre franchies sous peu de temps :
En 2015, les scientifiques estimaient encore que l’augmentation des aĂ©rosols dans l'atmosphĂšre et l’introduction de nouvelles substances dans notre environnement Ă©taient des donnĂ©es difficilement quantifiables. Dans leur Ă©tude parue en janvier dernier, les chercheurs affirment que la quantitĂ© de produits chimiques d’ores et dĂ©jĂ  prĂ©sents dans notre environnement a allĂ©grement surpassĂ© les seuils de tolĂ©rance. "Certains de ces polluants peuvent ĂȘtre trouvĂ©s dans le monde entier, de l'Arctique Ă  l'Antarctique, et peuvent ĂȘtre extrĂȘmement persistants. Nous avons des preuves accablantes d'impacts nĂ©gatifs sur les systĂšmes terrestres, y compris la biodiversitĂ© et les cycles biogĂ©ochimiques” , a assurĂ© Carney Almroth, l'un des co-auteurs de l’étude. On considĂšre ainsi qu’à l’heure actuelle, la masse totale de plastiques sur la planĂšte reprĂ©sente plus du double de la masse de tous les mammifĂšres vivants
 or environ 80 % de la quantitĂ© de plastiques produits restent dans l'environnement. Le volume de substances chimiques dissĂ©minĂ©es dans la nature est d’ailleurs devenu si important que les scientifiques ne sont plus en mesure de les surveiller efficacement et donc de mesurer leur impact

Sur les neuf limites planĂ©taires ainsi instituĂ©es, il ne reste donc plus que trois seuils de tolĂ©rance qui n’ont pas Ă©tĂ© dĂ©passĂ©s. Et Ă  ce stade, seule la couche d’ozone semble ĂȘtre Ă  peu prĂšs prĂ©servĂ©e. Si l'augmentation des aĂ©rosols prĂ©sents dans notre atmosphĂšre n’a toujours pas Ă©tĂ© quantifiĂ©e, l’acidification des ocĂ©ans empire quant Ă  elle un peu plus chaque annĂ©e, sans que des mesures efficaces n’aient Ă©tĂ© prises
 Et le franchissement de la limite est d’autant plus imminent que les diffĂ©rentes catĂ©gories Ă©voquĂ©es sont bien souvent interdĂ©pendantes : la perturbation du cycle de l’azote par exemple, dĂ» Ă  l’espĂšce humaine, a pour consĂ©quence d’influer indirectement sur l’acidification des ocĂ©ans.
Le concept de limites planĂ©taires suscite des dĂ©bats, mais il a Ă©tĂ© reconnu et adoptĂ© Ă  de nombreux niveaux nationaux et europĂ©ens , voire internationaux avec l’ONU. D’autant qu’il a donnĂ© naissance Ă  un concept plus gĂ©nĂ©ral, imaginĂ© par Kate Raworth : le concept du “donut”.
Alors qu’en 2008, elle assiste Ă  la prĂ©sentation du diagramme sur les 9 limites de la planĂšte et le dĂ©passement des ressources planĂ©taires, cette Ă©conomiste britannique rĂ©alise que ces “travaux issus des sciences naturelles doivent servir de boussole et imposer des limites Ă  l’économie, en dĂ©finissant des bornes Ă  ne pas franchir” , raconte la co-directrice de l’Institut Veblen, Mathilde DuprĂ©, dans le Pourquoi du comment ? . “ Cette idĂ©e s'oppose frontalement Ă  la thĂ©orie Ă©conomique standard dans laquelle la croissance du PIB semble pouvoir ĂȘtre infinie”.
Aux limites, ou plafonds, planĂ©taires Ă  ne pas franchir, l’économiste a ajoutĂ© un plancher sous lequel il convient de ne pas redescendre, et qui constitue des enjeux de justice sociale : l’accĂšs Ă  l’eau, la paix, le logement, la santĂ©, etc. Le schĂ©ma final ressemble Ă  un donut, qui reprĂ©sente “l’espace sĂ»r et juste” dans lequel il convient d’évoluer.
Le but de ce fameux donut ? Permettre d’envisager une Ă©conomie inclusive et durable qui bĂ©nĂ©ficiera Ă  l’humanitĂ©. Un concept qui n’est pas sans lien avec la derniĂšre Ă©tude du Stockholm Resilience Center dans laquelle, pour Ă©chapper aux produits chimiques, les scientifiques recommandent notamment de privilĂ©gier l’économie circulaire.
Mais ces limites Ă©voquĂ©es par la communautĂ© scientifique sont-elles seulement utiles ou bien font-elles figurent de vƓu pieux ? Face Ă  l’inaction environnementale, force est de constater que le poncif des “scientifiques tirant la sonnette d’alarme” revient plusieurs fois par an, sans que la situation ne se soit amĂ©liorĂ©e, Ă  l’exception notable de l’état de la couche d’ozone, grĂące au protocole de MontrĂ©al instituĂ© en 1987.
Et les indicateurs de destruction de l’environnement ne manquent pourtant pas : le “jour du dĂ©passement” par exemple, ce concept qui Ă©tablit la date oĂč, tous les ans, l'humanitĂ© a dĂ©pensĂ© l'ensemble des ressources que la Terre peut rĂ©gĂ©nĂ©rer en 365 jours, intervient un peu plus tĂŽt chaque annĂ©e. Autre outil de mesure ? En 2017, 15 000 scientifiques avaient Ă©tabli neuf indicateurs de dĂ©gradation de la planĂšte, parmi lesquels la dĂ©forestation, la surpĂȘche ou la surpopulation
 Quatre ans plus tard, force est de constater que les indicateurs en question ne se sont pas amĂ©liorĂ©s.
Les grands accords climatiques ou environnementaux ont jusqu’ici Ă©chouĂ© Ă  influencer positivement sur l’état de dĂ©gradation avancĂ© de l’environnement Ă  l’échelle de la planĂšte. Qu’il s’agisse d’accords trop peu contraignants ou d’une impossibilitĂ© Ă  agir Ă  une Ă©chelle locale sur des problĂ©matiques devenues globales, les mesures politiques mises en place peinent Ă  se hisser Ă  la hauteur des enjeux. Alors mĂȘme que les populations sont de plus en plus convaincues de la nĂ©cessitĂ© d’agir : en France, en fĂ©vrier dernier, 1 000 scientifiques appelaient dans une tribune les citoyens Ă  “la dĂ©sobĂ©issance civile et au dĂ©veloppement d’alternatives” . Un peu plus d'un an plus tard, mille scientifiques accomplissaient des actions non violentes pour dĂ©noncer la gravitĂ© de la situation climatique , l'un d'eux allant jusqu'Ă  s'enchaĂźner Ă  la porte d’entrĂ©e du siĂšge de la banque JPMorgan Chase pour dĂ©noncer le financement continu de projets pĂ©troliers et gaziers, et pour pousser un ultime cri d'alarme : " Cela fait tellement d’annĂ©es qu’on essaye de vous avertir, il faut arrĂȘter d’envoyer du carbone dans l’atmosphĂšre, nous allons tout perdre, ce n’est pas une blague, nous ne mentons pas, nous n’exagĂ©rons pas..."
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Royaume-Uni : Le gouvernement veut limiter le nombre d’étudiants dans les filiĂšres artistiques

Bernard Blanc/flickr Oxford, College


Par



Ondine Guillaume





Publié le 27/10/2021 à
16:19
|
Modifié le 27/10/2021 à
16:20


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L’argument du gouvernement de Boris Johnson pour ce numerus clausus dans les filiĂšres artistiques Ă  l’universitĂ© ? Les salaires en vigueur dans le secteur ne seraient pas assez Ă©levĂ©s, et ne permettraient pas aux jeunes de rembourser leurs prĂȘts Ă©tudiants. Des prĂȘts qui s’élĂšvent Ă  140 milliards de livres sterling soit environ 165 milliards d’euros. Le ministĂšre de l’Education britannique pourrait ainsi augmenter ses exigences et le niveau d’entrĂ©e dans ces filiĂšres jugĂ©es « prĂ©caires » , de quoi dĂ©courager les potentiels candidats. Ces mesures concerneraient principalement les nouvelles universitĂ©s. Le TrĂ©sor semble particuliĂšrement obsĂ©dĂ© par le faible rendement que gĂ©nĂ©rerait les professions artistiques et culturelles.
C’est loin d’ĂȘtre la premiĂšre fois que le secteur culturel est pris pour cible par le gouvernement britannique puisque Rishi Sunak, chancelier de l’Echiquier avait dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ© en 2020 : « je ne peux pas prĂ©tendre que tout le monde puisse faire exactement le mĂȘme travail qu’il faisait au dĂ©but de cette crise. Chacun doit trouver des moyens de s’adapter et de s’ajuster Ă  la nouvelle rĂ©alitĂ© ». Il conseillait par la mĂȘme occasion aux musiciens de changer de mĂ©tier, provoquant alors un vĂ©ritable tollĂ©.
L’organisme de rĂ©glementation des universitĂ©s britanniques a dĂ©jĂ  annoncĂ© rĂ©duire de 50% le financement des matiĂšres artistiques, une dĂ©cision largement dĂ©criĂ©e par les artistes et les musiciens qui qualifient cette mesure de « catastrophique » . De leur cĂŽtĂ©, les directeurs d’universitĂ©s sont eux aussi en colĂšre face Ă  une telle situation. En 2018, une Ă©tude financĂ©e par le ministĂšre de l’Education a conclu que l
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