C'est une soumise

C'est une soumise




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C'est une soumise
Plus dĂ©tendue que la derniĂšre fois, je prends la route pour le retrouver. Aujourd’hui, je me sens en confiance. Je dĂ©cide de porter un haut Ă  demi transparent qui laisse clairement deviner ma petite poitrine juste en dessous. Je porte une jupe noire sans rien d’autre, aucun sous-vĂȘtement pour cette fois, c’est une premiĂšre.
J’arrive, je sonne, je monte les escaliers avant de toquer Ă  l’entrĂ©e. J’entends un bruit de talons s’approcher avant que la porte ne s’ouvre. Je comprends sans effort qu’il s’agit de sa soumise.
L’angoisse me monte un instant, je n’étais pas prĂ©parĂ©e, je ne m’attendais pas Ă  ça. J’entre et je la salue, avec beaucoup de timiditĂ© et de gĂȘne. Cette femme est magnifique, petite, fine et terriblement fĂ©minine. Elle porte un body transparent qui met son corps parfait en lumiĂšre. Il y a sĂ©rieusement de quoi me trouver horrible face Ă  elle.
Je pose mon sac pendant que N. nous rejoint. Il me la prĂ©sente Ă  son tour, sa soumise, sa femme. Nous nous installons dans la piĂšce de l’entrĂ©e, Monsieur N. dans le fauteuil, sa soumise, plutĂŽt discrĂšte, sur le canapĂ©. Quant Ă  moi, je me mets Ă  genoux par terre, entre les deux.
VoilĂ , ma soumise se prĂ©nomme « Petit chap », et comme tu le sais dĂ©jĂ , c’est ma premiĂšre soumise. D’ailleurs, elle le porte sur elle, puisqu’elle est marquĂ©e. De ce fait, cela lui donne l’ascendant sur toi. C’est pour ça que je te demanderai de la vouvoyer et de l’appeler Madame.
C’est entendu, j’acquiesce de la tĂȘte.
Monsieur N. se relĂšve et rapporte une petite boĂźte dans une main, le collier dans l’autre. Je suis un peu fĂ©brile car la veille, je lui ai formulĂ© un vƓu trĂšs fort, celui d’accepter de me soumettre Ă  lui.
Alors voilà, je deviens sienne, et sans le savoir encore, j’allais vivre un sacrement en grande pompe ce soir, digne d’un roman BDSM.
Il positionne le collier autour de mon cou avant de me tendre la petite boite. Je l’ouvre, un peu fĂ©brile
 Il s’agit d’un pendentif, une fleur de lys, symbole de la monarchie mais surtout, sous un autre rĂ©gime, cette fleur Ă©tait appliquĂ©e au fer rouge sur les Ă©paules, le front ou les fesses des prostituĂ©es afin de les reconnaĂźtre (cela s’appelait la flĂ©trissure). DĂ©sormais, tout comme le porte dĂ©jĂ  sa soumise, j’ai ce symbole autour de mon cou. C’était trĂšs inattendu pour moi.
Ensuite, nous discutons autour d’un verre, je fais connaissance avec elle, trĂšs sobrement. C’est une femme douce, pleine de dĂ©licatesse. Son attitude est rĂ©servĂ©e, sa voix est fĂ©minine et ses gestes sont gracieux. Je comprends tout le bonheur que l’on peut avoir Ă  soumettre une femme pareille.
Assez rapidement, j’ai pour ordre de m’installer dans la piĂšce rouge, juste Ă  cĂŽtĂ©. Je tends les poignets au ciel pour m’y faire attacher, puis fouetter. Sa soumise s’installe dans un coin, et me regarde trĂšs certainement. Tandis que moi, je ferme les yeux et j’inspire profondĂ©ment. Je ne sais pas encore jusqu’oĂč ira-t-il devant elle, je suis gĂȘnĂ©e de me mettre autant Ă  nu ce soir
 Physiquement, Ă©motionnellement.
J’accepte les coups, qui, tout comme la derniĂšre fois sont progressifs et trĂšs rĂ©guliers, j’aime particuliĂšrement ça. Je dois bien reconnaĂźtre que Monsieur N. manie parfaitement bien le fouet sur moi, et que tout cela ne me laisse pas indiffĂ©rente. J’ai peur de faire peur Ă  sa soumise, mĂȘme si je sais qu’elle a certainement dĂ» en voir beaucoup plus que ça dans toute son expĂ©rience. Je gĂ©mis, je bouge, et les coups sont de plus en plus forts, de plus en plus mordants. Psychologiquement, je pense avoir bloquĂ©, ce n’est pas ce soir que je vais lĂącher prise. Ce sont des choses assez intimes que je n’arriverai jamais Ă  communiquer en « public » enfin, je n’en sais rien, peut-ĂȘtre qu’avec le temps, l’intimitĂ©, je pourrais me surprendre Ă  « rompre » devant elle.
Je ne sais mĂȘme pas comme l’avenir se prĂ©sage. Vais-je la revoir Ă  ma prochaine visite ? Et les suivantes ?
Monsieur me dĂ©tache avant de me faire mettre au sol, Ă  ses pieds. Je l’embrasse, le remercie comme il se doit. Je suis fĂ©brile, mais pas dĂ©connectĂ©e. Je suis encore bien lĂ , et je ne pleure pas. Ce que je ne sais pas encore c’est que je suis dĂ©jĂ  bien abĂźmĂ©e. Comme la fois prĂ©cĂ©dente, Monsieur m’oblige Ă  aller me regarder. C’est Ă  contrecƓur que je me lĂšve devant la glace, je suis dans une autre piĂšce, seule.
VoilĂ . Je toise mon reflet avant de me mettre Ă  pleurer. Mon ventre est passĂ© du rose pĂąle au pourpre bleutĂ© en l’instant d’une demi heure Ă  peine. Certains coups m’ont laissĂ© des boursouflures impressionnantes que je n’ose toucher du doigt. Pour un peu, la peau se dĂ©colle. Je ne reste qu’une poignĂ©e de secondes avant de repartir au salon, je ravale mes larmes aussitĂŽt pour ne pas me laisser submerger.
Lorsque je les retrouve, c’est dans le petit salon, avant d’y ĂȘtre encordĂ©e. Une fois le buste enserrĂ©, les seins mis en valeur et les bras immobilisĂ©s, Monsieur N. passe un wand entre mes cuisses ! Le wand est redoutable, j’ai peur de squirter sur lui, je me contiens mais ça devient rapidement trĂšs compliquĂ©. Il monte Ă  la vitesse maximale tandis que je supplie. Quand vient son accord, je me libĂšre dans un rĂąle animal qui me permet de relĂącher absolument toutes les tensions qui m’habitent.
Je me sens bien, repue d’avoir joui au terme de cette soirĂ©e aussi forte d’émotion. Simplement, je ne le sais pas encore mais nous sommes loin d’avoir terminĂ© cette soirĂ©e.
Monsieur me fixe du regard, moi qui suis toute tremblante, me baladant du bout des doigts de pieds, le corps retenu au plafond par ces quelques cordes. Je fuis du regard, mĂȘme s’il m’ordonne de le fixer dans les yeux. Sa puissance et son autoritĂ© me rendent moite, il me perturbe tellement que dans des moments pareils je m’en pisserai dessus de trouille
 C’est terriblement excitant !
Je fais de mon mieux, je le regarde sans la moindre fiertĂ©. « Ouvre la bouche » me dit-il avant d’y cracher Ă  l’intĂ©rieur. Ses yeux sont noirs, je me demande bien ce Ă  quoi il pense lorsqu’il me regarde ainsi
 Avant de me dĂ©tacher, il pince mes tĂ©tons, les regarde un moment avant de les prendre Ă  pleine bouche, l’un, puis l’autre.
Tu vas remettre ta jupe, et on va descendre tous les trois.
Oh, mais pour faire quoi ?! J’ai bien une petite idĂ©e mais tout de mĂȘme, il ne va pas faire ça !! Sous son donjon, son lieu de travail, accessible par un petit escalier intĂ©rieur. Le stress commence Ă  m’envahir gentiment
 J’enfile ma jupe et j’ouvre la marche. Je descends les escaliers, pieds nus. Lorsque nous arrivons tous les trois, Mr N. ouvre l’une des portes, sur laquelle est inscrit « piercing » 
Me voilĂ  toute tremblante, je n’ose pas croire qu’il va me percer ce soir, c’est dingue, je n’aurais jamais cru ! Tout Ă  coup je sens le sĂ©rieux chez lui, le professionnel appliquĂ©. Il me regarde, place ses petits repĂšres au feutre et m’allonge. Je respire nerveusement, je suis Ă  la fois surexcitĂ©e et soufflĂ©e par ce que je suis en train de vivre, lĂ , maintenant ! Mon pendentif, mon ventre, et cette fois
. Mes seins !
Je l’écoute attentivement : il ne faut pas bouger. Je sens les pinces sur mes tĂ©tons puis l’aiguille me transpercer !!! Pour une personne comme moi aussi sensible des seins, j’ai failli arracher le cuir de sa table d’examen avec mes ongles. A cet instant, je suis contente de ne pas avoir Ă©tĂ© prĂ©venue pour ça, sinon j’aurais trop eu la frousse.
Sur le coup, j’ai l’air d’une chochotte mais je jubile Ă  l’intĂ©rieur. C’est merveilleux ce qu’il est en train de faire, c’est fort, ça me rend heureuse, encore plus que je ne le suis dĂ©jĂ  ! Une fois le second sein percĂ©, je me relĂšve et contemple ma poitrine. Je n’arrĂȘte pas de le remercier, je suis toute excitĂ©e, surprise, Ă©mue. Je le laisse faire les pansements pendant qu’il me donne toutes les informations nĂ©cessaires. Une fois tous les trois remontĂ©s Ă  l’étage, je m’empresse de le remercier: me met Ă  genoux, l’embrasse encore et encore.
Ce soir, tu dors dans la cage. Je t’enchaĂźne par le collier aux barreaux, et tu seras enfermĂ©e Ă  clef. Je te conseille de pisser avant, sinon

Je comprends bien qu’il ne faut pas que je le rĂ©veille, de toute façon je n’oserais jamais
 Cette Ă©niĂšme surprise me rĂ©jouit de plus belle, mĂȘme si c’est un peu stressant tout de mĂȘme. Cette situation m’excite cĂ©rĂ©bralement, je suis ravie. Petit chap pleine de bontĂ© me dĂ©coupe une bouteille d’eau qu’elle dĂ©pose Ă  portĂ©e de main, Ă  cĂŽtĂ© de la cage, juste au cas oĂč.
MĂ©fie-toi, si tu pisses dans cette bouteille, je te fais tout boire au rĂ©veil. Et puis, je suis tellement pervers que je serais mĂȘme capable de pisser dedans et dire que c’est toi !

 me dit-il en riant. Pour ma part, j’acquiesce les yeux rivĂ©s sur le parquet. Qu’est-ce que je me sens bien, lĂ . Pour moi, cette soirĂ©e est parfaite, riche, si riche, une bousculade perpĂ©tuelle d’émotions, toutes aussi folles et diffĂ©rentes les unes des autres ! Une douce folie.
Moi qui me faisait une angoisse de rencontrer sa soumise, non pas par rivalitĂ©, du tout, mais surtout par timiditĂ©, par honte, en ayant peur d’ĂȘtre de trop, de parasiter. Maintenant, il est l’heure d’aller se coucher. Je prends une douche rapide et je vais faire pipi, mĂȘme si ce n’est que pour quelques gouttes.
Je m’installe dans la cage et je le laisse passer une grosse chaĂźne en mĂ©tal dans l’anneau de mon collier.
Il est doux, bienveillant. Une vague de plénitude me submerge alors. Il fait tout pour que les choses se déroulent à merveille et en tout cas, pour moi ça fonctionne trÚs bien.
AprĂšs s’ĂȘtre inquiĂ©tĂ© de mon confort, il m’enferme. Il s’accroupit vers moi, me regarde. Je me suis mise en position fƓtale, je suis bien. MĂȘme si habituellement, j’aime investir l’espace, lĂ  je vais me contenter du petit m2 dont je dispose. J’ai l’air d’une enfant fragile, mes tĂ©tons sont sous les pansements, mon corps marquĂ© et mon cou enchaĂźnĂ©, je me visualise dans son regard. Est-il satisfait de moi ? Ai-je rĂ©ussi Ă  lui faire honneur devant elle. Je ne sais pas et je reste sur mes interrogations

La nuit fut trĂšs courte, je n’ai pas rĂ©ussi Ă  fermer l’Ɠil, mais j’étais si bien. J’écoutais mon corps pendant des heures. Le portable loin de moi j’étais totalement dĂ©connectĂ©e, totalement centrĂ©e sur moi-mĂȘme, et ça m’a fait un bien fou. J’ai pu me voir en soumise accomplie et Ă©panouie.
Au petit matin, c’est d’une caresse sur la joue qu’il me rĂ©veillait. J’avais si peu dormi mais me sentait pourtant tellement en forme. Je sortais de la cage. Petit chap dormait encore visiblement. Je me rhabillais, me faisait une petite beautĂ© avant de rejoindre Monsieur dans le salon. Il a profitĂ© de ce moment pour lire mon carnet, et m’attendait lĂ , assis confortablement, nu.
Je m’installais Ă  genoux devant lui une derniĂšre fois. Le remerciait encore pour la nuit qu’il venait de m’offrir. Je l’abandonnais faute d’un timing trop serrĂ©, sa queue bien bandĂ©e aprĂšs y avoir frottĂ© mon visage.
Je repars de chez lui la tĂȘte dans les Ă©toiles et me dĂ©lecte d’avance pour les sĂ©ances Ă  venir. J’ai dĂ©jĂ  hĂąte de dĂ©couvrir mes tĂ©tons pour les contempler davantage. Pour l’heure, patience

Enfin, pleinement et comme jamais, j’appartenais

Soumise accomplie, heureuse et amoureuse.
Bisexuelle, ronde et sapiosexuelle.
Je vie ma soumission pleinement au quotidien et je prends désormais beaucoup de satisfaction dans l'écriture également.
dommage que ces photos soient tellement de détails
Trùs joli Blog qui donne envie 
 C’est beau 

Une soumission superbe et intelligente de la part d’un vrai MaĂźtre sachant te surprendre dans ses requĂȘtes et attentes, le tout devant sa Dame. J’ai adorĂ© lire ton texte, voir le chemin initiatique qu’il t’a fait prendre pour t’amener Ă  devenir “sienne”. Et entendre ta voix, le tout agrĂ©mentĂ© de photos fortes n’a Ă©tĂ© que du bonus. Merci !
TrĂšs belle vocation Clarisse, le dĂ©vouement pout votre MaĂźtre est sublime, je suis novice dans la domination, et vos Ă©crit me donne bien des ides. Avez vous dĂ©jĂ  eu droit Ă  la douche froide. Je l’ordonne quelques fois. Bonne continuation Clarisse.
Quel beau rĂ©cit d’une belle nuit. Merci de nous permettre de revenir sur tes articles. Je n’avais pas encore lu celui-ci. Il est superbe. Je t’embrasse
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Plus dĂ©tendue que la derniĂšre fois, je prends la route pour le retrouver. Aujourd’hui, je me sens en confiance. Je dĂ©cide de porter un haut Ă  demi transparent qui laisse clairement deviner ma petite poitrine juste en dessous. Je porte une jupe noire sans rien d’autre, aucun sous-vĂȘtement pour cette fois, c’est une premiĂšre.
J’arrive, je sonne, je monte les escaliers avant de toquer Ă  l’entrĂ©e. J’entends un bruit de talons s’approcher avant que la porte ne s’ouvre. Je comprends sans effort qu’il s’agit de sa soumise.
L’angoisse me monte un instant, je n’étais pas prĂ©parĂ©e, je ne m’attendais pas Ă  ça. J’entre et je la salue, avec beaucoup de timiditĂ© et de gĂȘne. Cette femme est magnifique, petite, fine et terriblement fĂ©minine. Elle porte un body transparent qui met son corps parfait en lumiĂšre. Il y a sĂ©rieusement de quoi me trouver horrible face Ă  elle.
Je pose mon sac pendant que N. nous rejoint. Il me la prĂ©sente Ă  son tour, sa soumise, sa femme. Nous nous installons dans la piĂšce de l’entrĂ©e, Monsieur N. dans le fauteuil, sa soumise, plutĂŽt discrĂšte, sur le canapĂ©. Quant Ă  moi, je me mets Ă  genoux par terre, entre les deux.
VoilĂ , ma soumise se prĂ©nomme « Petit chap », et comme tu le sais dĂ©jĂ , c’est ma premiĂšre soumise. D’ailleurs, elle le porte sur elle, puisqu’elle est marquĂ©e. De ce fait, cela lui donne l’ascendant sur toi. C’est pour ça que je te demanderai de la vouvoyer et de l’appeler Madame.
C’est entendu, j’acquiesce de la tĂȘte.
Monsieur N. se relĂšve et rapporte une petite boĂźte dans une main, le collier dans l’autre. Je suis un peu fĂ©brile car la veille, je lui ai formulĂ© un vƓu trĂšs fort, celui d’accepter de me soumettre Ă  lui.
Alors voilà, je deviens sienne, et sans le savoir encore, j’allais vivre un sacrement en grande pompe ce soir, digne d’un roman BDSM.
Il positionne le collier autour de mon cou avant de me tendre la petite boite. Je l’ouvre, un peu fĂ©brile
 Il s’agit d’un pendentif, une fleur de lys, symbole de la monarchie mais surtout, sous un autre rĂ©gime, cette fleur Ă©tait appliquĂ©e au fer rouge sur les Ă©paules, le front ou les fesses des prostituĂ©es afin de les reconnaĂźtre (cela s’appelait la flĂ©trissure). DĂ©sormais, tout comme le porte dĂ©jĂ  sa soumise, j’ai ce symbole autour de mon cou. C’était trĂšs inattendu pour moi.
Ensuite, nous discutons autour d’un verre, je fais connaissance avec elle, trĂšs sobrement. C’est une femme douce, pleine de dĂ©licatesse. Son attitude est rĂ©servĂ©e, sa voix est fĂ©minine et ses gestes sont gracieux. Je comprends tout le bonheur que l’on peut avoir Ă  soumettre une femme pareille.
Assez rapidement, j’ai pour ordre de m’installer dans la piĂšce rouge, juste Ă  cĂŽtĂ©. Je tends les poignets au ciel pour m’y faire attacher, puis fouetter. Sa soumise s’installe dans un coin, et me regarde trĂšs certainement. Tandis que moi, je ferme les yeux et j’inspire profondĂ©ment. Je ne sais pas encore jusqu’oĂč ira-t-il devant elle, je suis gĂȘnĂ©e de me mettre autant Ă  nu ce soir
 Physiquement, Ă©motionnellement.
J’accepte les coups, qui, tout comme la derniĂšre fois sont progressifs et trĂšs rĂ©guliers, j’aime particuliĂšrement ça. Je dois bien reconnaĂźtre que Monsieur N. manie parfaitement bien le fouet sur moi, et que tout cela ne me laisse pas indiffĂ©rente. J’ai peur de faire peur Ă  sa soumise, mĂȘme si je sais qu’elle a certainement dĂ» en voir beaucoup plus que ça dans toute son expĂ©rience. Je gĂ©mis, je bouge, et les coups sont de plus en plus forts, de plus en plus mordants. Psychologiquement, je pense avoir bloquĂ©, ce n’est pas ce soir que je vais lĂącher prise. Ce sont des choses assez intimes que je n’arriverai jamais Ă  communiquer en « public » enfin, je n’en sais rien, peut-ĂȘtre qu’avec le temps, l’intimitĂ©, je pourrais me surprendre Ă  « rompre » devant elle.
Je ne sais mĂȘme pas comme l’avenir se prĂ©sage. Vais-je la revoir Ă  ma prochaine visite ? Et les suivantes ?
Monsieur me dĂ©tache avant de me faire mettre au sol, Ă  ses pieds. Je l’embrasse, le remercie comme il se doit. Je suis fĂ©brile, mais pas dĂ©connectĂ©e. Je suis encore bien lĂ , et je ne pleure pas. Ce que je ne sais pas encore c’est que je suis dĂ©jĂ  bien abĂźmĂ©e. Comme la fois prĂ©cĂ©dente, Monsieur m’oblige Ă  aller me regarder. C’est Ă  contrecƓur que je me lĂšve devant la glace, je suis dans une autre piĂšce, seule.
VoilĂ . Je toise mon reflet avant de me mettre Ă  pleurer. Mon ventre est passĂ© du rose pĂąle au pourpre bleutĂ© en l’instant d’une demi heure Ă  peine. Certains coups m’ont laissĂ© des boursouflures impressionnantes que je n’ose toucher du doigt. Pour un peu, la peau se dĂ©colle. Je ne reste qu’une poignĂ©e de secondes avant de repartir au salon, je ravale mes larmes aussitĂŽt pour ne pas me laisser submerger.
Lorsque je les retrouve, c’est dans le petit salon, avant d’y ĂȘtre encordĂ©e. Une fois le buste enserrĂ©, les seins mis en valeur et les bras immobilisĂ©s, Monsieur N. passe un wand entre mes cuisses ! Le wand est redoutable, j’ai peur de squirter sur lui, je me contiens mais ça devient rapidement trĂšs compliquĂ©. Il monte Ă  la vitesse maximale tandis que je supplie. Quand vient son accord, je me libĂšre dans un rĂąle animal qui me permet de relĂącher absolument toutes les tensions qui m’habitent.
Je me sens bien, repue d’avoir joui au terme de cette soirĂ©e aussi forte d’émotion. Simplement, je ne le sais pas encore mais nous sommes loin d’avoir terminĂ© cette soirĂ©e.
Monsieur me fixe du regard, moi qui suis toute tremblante, me baladant du bout des doigts de pieds, le corps retenu au plafond par ces quelques cordes. Je fuis du regard, mĂȘme s’il m’ordonne de le fixer dans les yeux. Sa puissance et son autoritĂ© me rendent moite, il me perturbe tellement que dans des moments pareils je m’en pisserai dessus de trouille
 C’est terriblement excitant !
Je fais de mon mieux, je le regarde sans la moindre fiertĂ©. « Ouvre la bouche » me dit-il avant d’y cracher Ă  l’intĂ©rieur. Ses yeux sont noirs, je me demande bien ce Ă  quoi il pense lorsqu’il me regarde ainsi
 Avant de me dĂ©tacher, il pince mes tĂ©tons, les regarde un moment avant de les prendre Ă  pleine bouche, l’un, puis l’autre.
Tu vas remettre ta jupe, et on va descendre tous les trois.
Oh, mais pour faire quoi ?! J’ai bien une petite idĂ©e mais tout de mĂȘme, il ne va pas faire ça !! Sous son donjon, son lieu de travail, accessible par un petit escalier intĂ©rieur. Le stress commence Ă  m’envahir gentiment
 J’enfile ma jupe et j’ouvre la marche. Je descends les escaliers, pieds nus. Lorsque nous arrivons tous les trois, Mr N. ouvre l’une des portes, sur laquelle est inscrit « piercing » 
Me voilĂ  toute tremblante, je n’ose pas croire qu’il va me percer ce soir, c’est dingue, je n’aurais jamais cru ! Tout Ă  coup je sens le sĂ©rieux chez lui, le professionnel appliquĂ©. Il me regarde, place ses petits repĂšres au feutre et m’allonge. Je respire nerveusement, je suis Ă  la fois surexcitĂ©e et soufflĂ©e par ce que je suis en train de vivre, lĂ , maintenant ! Mon pendentif, mon ventre, et cette fois
. Mes seins !
Je l’écoute attentivement : il ne faut pas bouger. Je sens les pinces sur mes tĂ©tons puis l’aiguille me transpercer !!! Pour une personne comme moi aussi sensible des seins, j’ai failli arracher le cuir de sa table d’examen avec mes ongles. A cet instant, je suis contente de ne pas avoir Ă©tĂ© prĂ©venue pour ça, sinon j’aurais trop eu la frousse.
Sur le coup, j’ai l’air d’une chochotte mais je jubile Ă  l’intĂ©rieur. C’est merveilleux ce qu’il est en train de faire, c’est fort, ça me rend heureuse, encore plus que je ne le suis dĂ©jĂ  ! Une fois le second sein percĂ©, je me relĂšve et contemple ma poitrine. Je n’arrĂȘte pas de le remercier, je suis toute excitĂ©e, surprise, Ă©mue. Je le laisse faire les pansements pendant q
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