C'est plus facile entre camarades de cellule
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C'est plus facile entre camarades de cellule
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Page dâaccueil Stickers Sticker: Cest plus facile ensemble! six camarades de classe joyeux sont
Sticker: Cest plus facile ensemble! six camarades de classe joyeux sont
C'est plus facile ensemble! six camarades de classe joyeux sont assis sur un plaid sur l'herbe verte dans un parc ensoleillé au printemps prÚs du campus et gesticulant comme des signes, si heureux et .
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Nicol
Avis vérifié 13.07.2022
Super, nous sommes trÚs heureux que la décoration vous plaise !
Merci pour ces commentaires chaleureux !
Babouly
Avis vérifié 09.03.2022
C'est juste parfait! Rapide et la qualité est au top!J'en ai déjà parler autour de moi.
Je recommande Ă 100%
Merci Mylowiew!
Fred PC
Avis vérifié 07.02.2022
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Le sticker classique est imprimĂ© sur une feuille autocollante. GrĂące Ă nos stickers vous pourrez rapidement transformer lâapparence parfois ennuyante de vos meubles, portes, murs, vitres, laptops, ou de vos appareils Ă©lectromĂ©nagers. Il est possible de dĂ©couper un motif en suivant le contour â dans ce cas, veuillez nous contacter.
Largeur maximale des lés de stickers: 133 cm. Pour les dimensions supérieures à la largeur du matériau, les impressions seront réalisées sur plusieurs lés égaux Utilisation recommandée: murs lisses et plats ou surfaces lisses de meubles, vitres ou appareils électroménagers Nettoyage: chiffon humide Finition: semi-mate
Le sticker vitrail est imprimĂ© sur une feuille transparente donnant un effet verre teintĂ© . Il est recommandĂ© pour la dĂ©coration des fenĂȘtres, portes vitrĂ©es, meubles vitrĂ©s (armoire, buffet, table) . Le sticker vitrail pourra Ă©galement venir orner les murs Ă la surface lisse et monochrome. PossibilitĂ© de dĂ©coupage suivant le contour. A cet effet, veuillez contacter le service client.
Largeur maximale des lĂ©s de stickers: 133 cm. Pour les dimensions supĂ©rieures Ă la largeur du matĂ©riau, les impressions seront rĂ©alisĂ©es sur plusieurs lĂ©s Ă©gaux Utilisation recommandĂ©e: murs lisses et plats ou surfaces en verre ou en plexiglas Finition: brillante Nettoyage: chiffon humide Option FrontStick : option supplĂ©mentaire disponible sur commande, la surface collante est prĂ©parĂ©e sur la partie imprimĂ©e. Il sâagit dâune fantastique forme dĂ©corative pour orner de lâintĂ©rieur une vitrine afin que le motif puisse ĂȘtre vu de lâextĂ©rieur. Si vous vous dĂ©cidez pour cette option, merci de bien vouloir nous contacter. Option payante
Le sticker aimant est imprimĂ© sur un revĂȘtement magnĂ©tique amovible, il peut donc ĂȘtre placĂ© et dĂ©placĂ© librement. Il permet de dĂ©corer les surfaces mĂ©talliques (ex : appareils Ă©lectromĂ©nagers, frigo) sans utiliser de colle ou de ruban adhĂ©sif. La souplesse du matĂ©riau facilite lâutilisation de cette dĂ©coration graphique
Largeur maximale des lĂ©s de stickers: 125 cm. Pour les dimensions supĂ©rieures Ă la largeur du matĂ©riau, les impressions seront rĂ©alisĂ©es sur plusieurs lĂ©s Ă©gaux Utilisation recommandĂ©e: dĂ©coration dâappareils Ă©lectromĂ©nagers, surfaces mĂ©talliques Nettoyage: chiffon humide Finition: semi-mate
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Police. Valentin Gendrot : «âCâest un bain de violence qui ne cesse jamaisâ»
Pour Valentin Gendrot : "Tant que la majoritĂ© de policiers violents ne sera pas sanctionnĂ©e, ce systĂšme perdurera." © Ăd. Goutte d'Or
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Entretien. Pour apporter un Ă©clairage de lâintĂ©rieur sur les violences policiĂšres et le mal-ĂȘtre des agents, Valentin Gendrot sâest glissĂ© dans lâuniforme pendant deux ans. Son tĂ©moignage a donnĂ© lieu Ă lâouverture dâune enquĂȘte par le parquet de Paris.
Coutumier de lâinfiltration, le jeune journaliste sâĂ©tait dĂ©jĂ fait embaucher dans des entreprises afin de tĂ©moigner de la condition des salariĂ©s. Cette fois, câest la formation dâadjoint de sĂ©curitĂ© et le quotidien dâune brigade de police dâun quartier populaire quâil a expĂ©rimentĂ©s en intĂ©grant la police. Il raconte cette expĂ©rience «âau raz du rĂ©elâ» dans Flic, paru aux Ă©ditions Goutte dâor.
Valentin Gendrot Oui, en 2017, nous Ă©tions en plein Ă©tat dâurgence et jâai infiltrĂ© la police avec une facilitĂ© dĂ©concertante. Le concours de policier contractuel pour devenir adjoint de sĂ©curitĂ© ne requiert aucun diplĂŽme. Il faut juste avoir moins de 30 ans et un casier judiciaire vierge, mais jâai constatĂ© quâil pouvait y avoir des exceptions. Un de mes camarades de lâĂ©cole de police Ă©tait un ancien dĂ©linquant, rangĂ© depuis cinq ans. La police lâa acceptĂ©. Un autre avait Ă©tĂ© proche dâun groupe de nĂ©onazis. Dans ma chambrĂ©e, Ă lâĂ©cole, il y avait un aide-soignant, un agent de sĂ©curitĂ©, un ouvrier de lâagroalimentaire, en reconversion. Ce qui fait rĂȘver ces jeunes, câest lâimage du policier hĂ©roĂŻque renvoyĂ©e par les films ou les sĂ©ries policiĂšres. Leur quotidien nâaura, hĂ©las, pas grand-chose Ă voir avec ces fictions. Ce dĂ©calage crĂ©Ă© beaucoup de frustrations.
Valentin Gendrot On nous apprend Ă marcher au pas, Ă se mettre au garde Ă vous, on fait des simulations de contrĂŽles routiers et dâinterpellations, on apprend aussi Ă tirer. Lâenseignement de la dĂ©ontologie ne reprĂ©sente que 1 % de la formation totale. NĂ©anmoins, sur ce point, jâai pu constater le dĂ©calage entre ce que jâavais appris Ă lâĂ©cole et ce qui se passe sur le terrain. Ăa commence par le tutoiement, alors quâil est normalement interdit. Nous avons un unique cours de trois heures sur les violences conjugales, composĂ© dâune heure thĂ©orique, suivie du visionnage dâun film de fiction sur le sujet. Or la majoritĂ© de nos futures interventions sur le terrain vont concerner des violences intrafamiliales⊠Câest une formation low cost qui dure trois mois. Jâen suis sorti aprĂšs un test, que tous les Ă©lĂšves sans exception rĂ©ussissent. Jâai ainsi pu porter lâuniforme et une arme sur la voie publique alors que, clairement, je ne savais (et ne sais toujours pas) mâen servir correctement. Heureusement, je nâai jamais Ă©tĂ© en situation de le faire.
J'ai pu constater le décalage entre ce que j'avais appris à l'école et ce qui se passe sur le terrain."
Valentin Gendrot Oui, câest une boĂźte noire⊠Cette structure, appartenant Ă la police et situĂ©e juste Ă cĂŽtĂ© de lâhĂŽpital Sainte-Anne, est un lieu oĂč lâon pratique la psychiatrie Ă lâancienne, Ă grand renfort de contention, de sĂ©dation et dâenfermement. Y sont enfermĂ©es des personnes interpellĂ©es sur la voie publique et ayant des troubles psychiques. Jâai pu observer la violence qui sâexerce envers les patients dans ce lieu de non-droits unique en Europe.
Valentin Gendrot Oui, câĂ©tait mon but de dĂ©partâ: observer la vie dans un commissariat dâun quartier populaire, oĂč les rapports entre police et habitants sont rĂ©putĂ©s difficiles et les conditions de travail particuliĂšrement dĂ©gradĂ©es. DĂšs le premier jour, jâai vu un policier frapper Ă plusieurs reprises un gardĂ© Ă vue qui tapait Ă la porte de sa cellule car il voulait aller aux toilettes. Ou encore une femme de 70 ans, venue dĂ©poser une main courante parce que son mari lâavait menacĂ©e de mort, sâentendre rĂ©pondre quâelle nâa quâĂ revenir si cela se reproduit. Le chocâ! Jâai eu lâimpression dâentrer dans un monde parallĂšle, un bain de violences qui ne cessent jamais.
Valentin Gendrot Dâabord, je dĂ©couvre que le terme «âbĂątardsâ» est utilisĂ© systĂ©matiquement pour dĂ©signer les jeunes Noirs ou Arabes. Je comprends aussi que «âce qui se passe dans le fourgon reste dans le fourgonâ». Les personnes que lâon arrĂȘte y sont quasi systĂ©matiquement maltraitĂ©es, surtout quand ce sont des Ă©trangers dont on suppose quâils ne porteront pas plainte. On les embarque, les tabasse et les relĂąche dans des petites rues tranquilles de Pantin, Ă plusieurs kilomĂštres du lieu oĂč on les a ramassĂ©es⊠Lâautre zone grise, câest le commissariat, oĂč les gardĂ©s Ă vue prennent rĂ©guliĂšrement des coups, surtout sâils ne sont pas blancs⊠Et puis, il y a eu cette fois oĂč un collĂšgue tabasse un adolescent qui Ă©coutait de la musique trop fort au pied dâun immeuble avec ses copains. ProvoquĂ© par le policier, il finira, en sang, au commissariat. Il a portĂ© plainte. Mais le policier accusĂ© a lui aussi dĂ©posĂ© plainte pour outrage et violence. Comme les autres collĂšgues prĂ©sents, jâai menti pour le couvrir. Ainsi, un seul policier qui a dĂ©rapĂ© embarque toute son Ă©quipe dans une action dĂ©lictueuse pour le protĂ©ger. Ă aucun moment, il nâa Ă©tĂ© question de briser cette omerta. Tant que la minoritĂ© de policiers violents ne sera pas sanctionnĂ©e, ce systĂšme perdurera.
Pendant deux ans, j'ai vécu en tirant le diable par la queue, avec 1340 euros par mois."
Valentin Gendrot Quand jâai fait ce faux tĂ©moignage, je me suis demandĂ© jusquâĂ quel point jâĂ©tais prĂȘt Ă aller pour Ă©crire mon livre. Câest un cas de conscience avec lequel je vis toujours. Mais je suis convaincu que dĂ©noncer les faits de lâintĂ©rieur aurait Ă©tĂ© vainâ: ce sont les policiers de mon commissariat qui ont rĂ©alisĂ© «âlâenquĂȘteâ» aprĂšs la plainte du jeune homme. Quand lâenquĂȘtrice qui mâa interrogĂ© mâa dit que ce serait «âune formalitĂ©â», jâai compris que la parole de mon collĂšgue violent ne serait jamais mise en doute et que lâaffaire serait mise sous le tapis. Jâai alors confirmĂ© mon faux tĂ©moignage. Aujourdâhui, jâattends sereinement la convocation de lâIGPN. JâespĂšre que la parole de lâadolescent qui a Ă©tĂ© victime dâune injustice pourra dĂ©sormais ĂȘtre entendue. Câest tout ce qui mâimporte.
Valentin Gendrot Je mây attendais, mais pas Ă ce point. Sur quatre jours de travail consĂ©cutifs, les policiers sortent en patrouille une fois. Le reste du temps, ils le passent Ă surveiller les gardĂ©s Ă vue ou les entrĂ©es du commissariat. Par ailleurs, leurs vĂ©hicules tombent tout le temps en panneâ; dans les vestiaires, quand une ampoule grille, elle nâest remplacĂ©e quâau bout de plusieurs semaines. Pendant ces deux ans, jâai vĂ©cu dans un petit studio, en tirant le diable par la queue avec le salaire dâun adjoint de sĂ©curitĂ©, soit 1â340 euros. Câest ça, la rĂ©alitĂ© dâun petit flic⊠Ces conditions de travail trĂšs dĂ©gradĂ©es donnent aux policiers le sentiment dâĂȘtre pris pour des moins que rien⊠Dâailleurs, câest une des professions oĂč il y a le plus de suicides. Ce fut le cas de lâun de mes collĂšgues durant mon infiltration.
Valentin Gendrot Durant ma formation, un reportage de lâĂ©mission Infrarouge, dans laquelle jâavais fait une infiltration en camĂ©ra cachĂ©e et oĂč jâapparaissais Ă visage dĂ©couvert Ă la fin, a Ă©tĂ© diffusĂ©. Un de mes camarades mâa reconnu Ă la tĂ©lĂ©. Jâai dĂ» dĂ©mentir avec vĂ©hĂ©mence pour lui mettre le doute et, ensuite, le surveiller comme le lait sur le feu pendant plusieurs semaines. JâĂ©tais terrorisĂ© Ă lâidĂ©e quâil parle. Ensuite, en tant quâadjoint de sĂ©curitĂ©, câĂ©tait plus facile car jâĂ©tais naturel Ă 90 %, je ne cachais que 10 % de ma vie, câest-Ă -dire ma formation de journaliste et le bouquin que jâĂ©crivais, deux heures par jour, en rentrant du boulot. Quand on sâinfiltre, il faut toujours rester soi-mĂȘme au maximum, sinon câest trop difficile Ă tenir Ă long terme. Câest dâailleurs ce que disait aussi Florence Aubenas, Ă propos de sa propre expĂ©rience qui a donnĂ© le livre le Quai de Ouistreham.
Quelles traces reste-t-il en vous de cette expĂ©rienceâ?
Valentin Gendrot Au dĂ©part, câest moi qui ai infiltrĂ© la police, mais au bout de trois ou quatre mois, la police sâest infiltrĂ©e en moi. Jâadoptais les mots, les codes de mes collĂšgues. Je me permettais, par exemple, le tutoiement ou des remarques dĂ©placĂ©es Ă de jeunes interpellĂ©s⊠Le mĂ©tier de policier dĂ©forme.
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RelayĂ©e par nos confrĂšres du site colombien El Tiempo , cette vengeance a Ă©tĂ© orchestrĂ©e par les codĂ©tenus dâun homme emprisonnĂ© pour des actes pĂ©dophiles. Ce dernier a Ă©tĂ© assassinĂ© et avait un pĂ©nis et un cĆur arrachĂ©.
Câest un assassinat qui a choquĂ© les brĂ©siliens et a Ă©tĂ©Â relayĂ©Â massivement par les mĂ©dias locaux. Un prisonnier a Ă©tĂ© tuĂ© dans sa cellule par ses codĂ©tenus. Lâhomme emprisonnĂ© pour des actes pĂ©dophiles a eu le cĆur et le pĂ©nis arrachĂ©s. Le nom de la victime ? Alex Sandro de Souza Mota, un homme de 30 ans qui a Ă©tĂ© assassinĂ© dans sa cellule par trois hommes . Ce sont les gardiens de lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire qui ont trouvĂ© lâhomme inanimĂ© aprĂšs avoir remarquĂ© son absence Ă la promenade. « Le corps a Ă©tĂ© localisĂ© par des agents pĂ©nitentiaires qui ont remarquĂ© son absence dans la cour ensoleillĂ©e » peut-on lire sur le rapport du dĂ©partement oĂč le dĂ©tenu purgeait sa peine. Dans le document, le crime a Ă©tĂ© qualifiĂ© de « barbare » en raison des circonstances du meurtre. Le cĆur dâAlex Sandro de Souza Mota a Ă©tĂ© placĂ©Â dans un conteneur Ă titre de preuve. Selon le mĂ©dia « Massa News », lâhomme accusĂ© de pĂ©docriminalitĂ© a Ă©tĂ© retrouvĂ© avec son pĂ©nis Ă lâintĂ©rieur de sa bouche. Le dĂ©tenu qui purgeait une peine de 20 ans pour le viol de sa belle-fille prĂ©sentait des coupures infligĂ©es par ses codĂ©tenus. Une histoire similaire sâest dĂ©roulĂ©e en Italie. Le pĂšre de la victime a commanditĂ© le meurtre de lâagresseur de sa fille.
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