C'est l'heure de l'action publique #

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Le 01 Novembre 2015




6 min





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Par Philippe Frémeaux et Céline Mouzon



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Recueilli par Naïri Nahapétian

13/08/2022



Antoine Cariou

13/08/2022



Matthieu Jublin

13/08/2022



Thomas Lestavel

12/08/2022



Nicolas François

12/08/2022



Solange de Fréminville

12/08/2022


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07/02/2015


CĂ©line Mouzon


14/02/2015


CĂ©line Mouzon

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Si l'économie collaborative renouvelle les façons d'organiser l'action sociale, elle ne dispense pas l'Etat de jouer son rÎle.
Des Fab Labs aux associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), en passant par l’habitat coopĂ©ratif, l’économie collaborative rassemble souvent des initiatives qui se fondent d’abord sur la capacitĂ© d’auto-organisation des gens et qui promeuvent des formes de prise en charge plus horizontales, plus participatives. Ces initiatives s’inscrivent aussi dans une logique d’ empowerment * et de dĂ©veloppement des capacities ou capabilitĂ©s**.
De ce fait, cette Ă©conomie propose aussi une autre vision de l’organisation sociale, qui concourt Ă  transformer les modes d’intervention de l’Etat social. Historiquement, ce sont les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) qui ont Ă©tĂ© prĂ©sentes dans l’action sociale au sens large, dans les associations d’aide aux personnes les plus dĂ©munies ou malades. Or les structures de l’économie collaborative sont rarement issues d’une logique coopĂ©rative rassemblant des personnes s’associant pour rĂ©soudre un problĂšme qui leur Ă©tait commun, Ă  l’exception notable des associations de parents d’enfants dits "inadaptĂ©s". L’ESS, dans le domaine social, prend d’abord la forme d’associations mobilisant des bĂ©nĂ©voles ou des professionnels ou mixant les deux, au service de la prise en charge de l’"autre", selon une logique plus caritative que coopĂ©rative. On a lĂ  une approche gĂ©nĂ©ralement verticale descendante (ou top down ) marquĂ©e par une tension entre volontĂ© de contrĂŽle et souci de cohĂ©sion sociale, tension propre Ă  l’action sociale Ă©tatique.
Cette approche a Ă©tĂ© bousculĂ©e dĂšs les annĂ©es 1980 avec la montĂ©e en puissance de nouvelles formes d’action sociale portĂ©es par l’ESS, qui associent rĂ©paration et transformation sociales. Ainsi, dans le domaine de l’accĂšs Ă  l’emploi, les structures d’insertion par l’activitĂ© Ă©conomique (IAE) - entreprises d’insertion, associations intermĂ©diaires, chantiers d’insertion... - s’efforcent de redonner aux personnes les plus Ă©loignĂ©es de l’emploi les compĂ©tences et le savoir-ĂȘtre leur permettant de revenir sur le marchĂ© du travail. Les coopĂ©ratives d’activitĂ©s et d’emploi, qui sĂ©curisent des crĂ©ateurs d’activitĂ©s tout en leur apportant les conseils nĂ©cessaires pour pĂ©renniser leur projet, relĂšvent aussi de cette logique.
Dans un tout autre domaine, celui de la mobilitĂ©, les ateliers de rĂ©paration de vĂ©los ou les garages solidaires permettent d’entretenir Ă  bas coĂ»t un vĂ©hicule souvent indispensable pour accĂ©der Ă  l’emploi ; ils Ă©vitent au passage les atteintes Ă  l’environnement entraĂźnĂ©es par les entretiens et rĂ©parations rĂ©alisĂ©es dans un cadre informel. Autre exemple encore : une association comme SolidaritĂ©s nouvelles pour le logement donne accĂšs Ă  un logement Ă  des personnes en grande difficultĂ© tout en leur proposant, en parallĂšle, grĂące Ă  son rĂ©seau de bĂ©nĂ©voles, un accompagnement qui les aide Ă  se remettre Ă  flot, Ă  accĂ©der Ă  leurs droits sociaux, Ă  revenir sur le marchĂ© de l’emploi...
DĂ©velopper une action sociale plus collaborative, c’est aussi mieux structurer ce qui existe dĂ©jĂ  de maniĂšre informelle. Ainsi, l’aide Ă  domicile des personnes ĂągĂ©es en situation de perte d’autonomie allie en pratique des professionnels de l’aide et du soin Ă  domicile - auxiliaires de vie sociale, aides-soignantes -, des aidants familiaux qu’il importe de soutenir et, trĂšs frĂ©quemment, des voisins qui regardent si les volets sont bien ouverts et font quelques courses. De plus en plus d’associations actives dans le secteur se prĂ©occupent dĂ©sormais de crĂ©er les conditions permettant aux professionnels, aux aidants et aux voisins de jouer chacun leur rĂŽle, sans non plus demander aux solidaritĂ©s de proximitĂ© davantage qu’elles ne peuvent donner.
De son cĂŽtĂ©, l’économie collaborative vient aujourd’hui proposer de nouvelles modalitĂ©s de l’action sociale en facilitant le financement de certains projets associatifs, comme le fait la plate-forme HelloAsso, dĂ©diĂ©e au financement du secteur associatif. Plus gĂ©nĂ©ralement, elle favorise l’action collective autour de projets qui peuvent servir le bien commun, comme une meilleure alimentation ou un meilleur accĂšs Ă  la connaissance. En inscrivant pleinement dans le champ privĂ© des actions notamment Ă  finalitĂ© sociale, l’économie collaborative peut certes tĂ©moigner de l’attachement des citoyens aux biens communs ou Ă  des projets les servant, mais aussi participer Ă  une privatisation de domaines qui relĂšvent historiquement de l’Etat. C’est le cas lorsque des institutions publiques comme des maternitĂ©s ou des musĂ©es font appel au financement participatif pour faire face Ă  une baisse de financements publics ou en complĂ©ment du mĂ©cĂ©nat .
Pour y remĂ©dier, et par souci de ne pas cĂ©der au rĂȘve libertarien d’une sociĂ©tĂ© qui s’autorĂ©gulerait de maniĂšre collaborative, certains chercheurs et activistes, autour du think tank italien LabGov notamment, ont Ă©laborĂ© une rĂ©flexion sur la notion de "communs urbains" et d’Etat-Partenaire. Ainsi, au printemps 2014, la ville de Bologne, en Italie, a adoptĂ© un rĂšglement pour la revitalisation des communs urbains : il permet aux citoyens d’intervenir directement, en coopĂ©ration avec les services de la municipalitĂ©, pour amĂ©liorer les espaces partagĂ©s. Il est alors devenu possible pour les habitants de donner des bancs pour amĂ©nager un parc public ou de repeindre les murs de la ville avec du matĂ©riel mis Ă  disposition par les services d’amĂ©nagement. Pour les tenants de cette rĂ©flexion, l’Etat-Partenaire correspond Ă  une nouvelle figure de l’Etat, aprĂšs l’Etat-LĂ©viathan et l’Etat-Providence. Le maire de Bologne a toutefois rappelĂ©, il y a quelques mois, que la ville aurait toujours besoin de fonctionnaires et qu’une telle vision ne signifiait pas la fin de toute hiĂ©rarchie.
Mais cette rĂ©flexion qui s’amorce sur les communs urbains et qui prĂ©sente l’avantage de penser de nouvelles formes de coopĂ©ration entre les pouvoirs publics, les citoyens et les acteurs privĂ©s associatifs ou entrepreneuriaux, est aussi porteuse d’ambivalences : encourager cette forme d’engagement des citoyens ne revient-il pas Ă  leur demander de fournir du travail gratuit, Ă  l’heure oĂč beaucoup d’entre eux voient leur situation Ă©conomique se dĂ©grader ? N’est-ce pas aussi une façon de dĂ©lĂ©gitimer les mouvements sociaux contestataires et les forces d’opposition ? Si tout le monde est partant pour "collaborer", les citoyens rĂ©ticents seront sans doute perçus comme des esprits chagrins qui ruminent leur aigreur au lieu de participer Ă  l’effort collectif...
Enfin, ce nouvel Etat-Partenaire a pour rĂŽle d’adopter des cadres permettant de favoriser l’action citoyenne. Mais cela peut aboutir Ă  l’utilisation d’outils comme les nudges , ces "coups de pouce" qui prennent appui sur le fonctionnement du cerveau pour orienter les comportements, comme le fait de placer le menu vĂ©gĂ©tarien en premiĂšre place Ă  la cantine pour inciter Ă  le prendre. Cet Etat ne reste-t-il pas alors, et quoiqu’il s’en dĂ©fende, un Etat paternaliste, qui sait mieux que les citoyens ce qui est bon pour eux mais refuse d’assumer toute dimension autoritaire ?
On se gardera bien d’apporter une rĂ©ponse dĂ©finitive Ă  ces questions. Mais il n’est pas inutile d’avoir en tĂȘte ces quelques points de vigilance Ă  l’heure oĂč les modalitĂ©s de l’action publique subissent de profondes transformations.
Processus par lequel des individus vont se responsabiliser et se doter d'une conscience sociale, qui peut devenir collective, leur permettant de s'Ă©manciper et de dĂ©velopper des capacitĂ©s d'action pour se prendre en charge eux-mĂȘmes et changer leur environnement.
AccÚs à un ensemble d'états et d'aptitudes (santé, éducation, logement...) qui permettent à un individu de réaliser son projet de vie.

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Dans son travail sur les sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives et participatives, la sociologue Anne-Catherine Wagner distingue la gĂ©nĂ©ration historique des Scop ouvriĂšres militantes d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration de Scop, motivĂ©es par des projets Ă  finalitĂ© Ă©thique.


[20 romans pour l’étĂ©] Dans Le Jour d’avant, l’écrivain et journaliste Sorj Chalandon rend hommage aux « gueules noires » des mines et des terrils du Nord, Ă  travers le portrait magnifique et dĂ©chirant d’un homme perdu.


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La RĂ©serve fĂ©dĂ©rale a fortement augmentĂ© ses taux directeurs. Cela a pour consĂ©quence d’assainir l’économie amĂ©ricaine
 et au passage, de dĂ©gonfler les bulles de la tech et des cryptos.


[L’économie va-t-en guerre] Pendant la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à 15 millions de travailleurs Ă©trangers ont Ă©tĂ© exploitĂ©s par l’Allemagne, dont 600 000 Français dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO).


[Ils l’ont fait] Face Ă  la flambĂ©e des coĂ»ts de l’énergie, l’Italie impose une climatisation Ă  25°C au minimum dans les bĂątiments publics. Une source non nĂ©gligeable d’économies dans un pays trĂšs dĂ©pendant des hydrocarbures.

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Repenser l'action publique à l'heure du numérique
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LE CERCLE - Avec l'émergence de géants du numérique, le rÎle régulateur de l'Etat s'horizontalise et devient partenariale. Pour réguler efficacement les contenus en ligne, par exemple, l'Etat travaille avec les plates-formes qui les diffusent. Pour Grégoire Loiseau, professeur à l'université, la puissance publique devrait éviter de déléguer ce rÎle.
Le président de Facebook Mark Zuckerberg et le président de le République Emmanuel Macron, au Palais de l'Elysée.Christophe Petit Tesson/AP/SipaPublié à 07h45Le 10 mai dernier, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a rencontré Emmanuel Macron. L'un représente plus de 2,5 milliards d'utilisateurs, répartis à travers le monde. L'autre préside un pays de 70 millions d'habitants - 35 fois moins. Le premier incarne, par la technologie qu'il a développée, un univers nouveau ; le second doit accompagner la transition d'un monde qui se dérobe vers un inconnu qui s'accélÚre. L'un et l'autre sont confrontés à un paradigme inédit dans lequel des opérateurs inconnus il y a quinze ans ont bouleversé - et sont en capacité de renouveler encore - les usages démocratiques, sociaux et économiques. C'est un défi pour l'action publique.
IsraĂ«l : Etat et beuh Etat et beuh : comment IsraĂ«l se rĂȘve en producteur mondial de cannabis Vous auriez fait de la pub au rĂ©gime raciste d'Afrique du Sud ? C une sous race les palestiniens ? Deux jours aprĂšs Angot soutenue par ruquierofficiel ça commence Ă  faire beaucoup. IsraĂ«l est dirigĂ© par l'ExtrĂȘme-droite alors que LibĂ©ration & autres arrĂȘtent l'hypocrisie ! État et beuh ? Magnifique, pas mieux! 😊 Un Ă©tat religieux qui produirait dĂ» cannabis ? Elle est pas mal celle lĂ  . Et au passage, il reste des fermiers palestiniens Ă  dĂ©loger (/assassiner) pour produire ça ou ce sera Ă  la place d dates ?
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