C'est l'heure de l'action publique #
đ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đđ»đđ»đđ»
C'est l'heure de l'action publique #
Economie
Inflation
LĂ©gislatives 2022
Présidentielle 2022
Conjoncture
Croissance
Budget
Fiscalité
Politiques publiques
Commerce
Mondialisation
Consommation
Banques
Finance
Monnaie
Politique monétaire
Services publics
Dette
Social
Emploi
ChĂŽmage
Assurance chĂŽmage
Protection sociale
Retraites
Santé
Travail
Conditions de travail
Droit du travail
Temps de travail
Relations sociales
Salaires
Formation
Société
Education
Logement
Inégalités
Revenus
Genre
Politique
Libertés
Immigration
Territoires
Population
Familles
Réfugiés
Jeunes
Environnement
Energie
Climat
Pollution
Biodiversité
Agriculture
Transport
Entreprise
Industrie
Services
Numérique
Management
Innovation
Commerce extérieur
Gestion
International
Europe
Ukraine
Allemagne
GrĂšce
Royaume-Uni
Espagne
Etats-Unis
Amérique du sud
Asie
Chine
Japon
Afrique
GĂ©opolitique
Idées
Culture
En direct de la recherche
Sociorama
Histoire
Tribune
Théorie
Face-Ă -face
Agir
Economie sociale et solidaire
Responsabilité sociale
Des idées pour sortir de la crise
Lanceurs d'alerte
Data
Ă la carte
Graphorama
Grands Formats
Lectures
Dessin
Vidéo
Podcast
Lectures
Le 01 Novembre 2015
6 min
Facebook
Twitter
Mail
WhatsApp
Copier le lien
0 Commentaire(s)
Par Philippe Frémeaux et Céline Mouzon
Facebook
Twitter
Mail
WhatsApp
Copier le lien
0 Commentaire(s)
Recueilli par Naïri Nahapétian
13/08/2022
Antoine Cariou
13/08/2022
Matthieu Jublin
13/08/2022
Thomas Lestavel
12/08/2022
Nicolas François
12/08/2022
Solange de Fréminville
12/08/2022
Seuls nos abonnés peuvent laisser des commentaires, abonnez-vous
pour rejoindre le débat !
07/02/2015
CĂ©line Mouzon
14/02/2015
CĂ©line Mouzon
Pas encore abonnĂ© ? Profitez de notre offre dĂ©couverte Ă 1âŹ
Si l'économie collaborative renouvelle les façons d'organiser l'action sociale, elle ne dispense pas l'Etat de jouer son rÎle.
Des Fab Labs aux associations pour le maintien dâune agriculture paysanne (Amap), en passant par lâhabitat coopĂ©ratif, lâĂ©conomie collaborative rassemble souvent des initiatives qui se fondent dâabord sur la capacitĂ© dâauto-organisation des gens et qui promeuvent des formes de prise en charge plus horizontales, plus participatives. Ces initiatives sâinscrivent aussi dans une logique dâ empowerment * et de dĂ©veloppement des capacities ou capabilitĂ©s**.
De ce fait, cette Ă©conomie propose aussi une autre vision de lâorganisation sociale, qui concourt Ă transformer les modes dâintervention de lâEtat social. Historiquement, ce sont les organisations de lâĂ©conomie sociale et solidaire (ESS) qui ont Ă©tĂ© prĂ©sentes dans lâaction sociale au sens large, dans les associations dâaide aux personnes les plus dĂ©munies ou malades. Or les structures de lâĂ©conomie collaborative sont rarement issues dâune logique coopĂ©rative rassemblant des personnes sâassociant pour rĂ©soudre un problĂšme qui leur Ă©tait commun, Ă lâexception notable des associations de parents dâenfants dits "inadaptĂ©s". LâESS, dans le domaine social, prend dâabord la forme dâassociations mobilisant des bĂ©nĂ©voles ou des professionnels ou mixant les deux, au service de la prise en charge de lâ"autre", selon une logique plus caritative que coopĂ©rative. On a lĂ une approche gĂ©nĂ©ralement verticale descendante (ou top down ) marquĂ©e par une tension entre volontĂ© de contrĂŽle et souci de cohĂ©sion sociale, tension propre Ă lâaction sociale Ă©tatique.
Cette approche a Ă©tĂ© bousculĂ©e dĂšs les annĂ©es 1980 avec la montĂ©e en puissance de nouvelles formes dâaction sociale portĂ©es par lâESS, qui associent rĂ©paration et transformation sociales. Ainsi, dans le domaine de lâaccĂšs Ă lâemploi, les structures dâinsertion par lâactivitĂ© Ă©conomique (IAE) - entreprises dâinsertion, associations intermĂ©diaires, chantiers dâinsertion... - sâefforcent de redonner aux personnes les plus Ă©loignĂ©es de lâemploi les compĂ©tences et le savoir-ĂȘtre leur permettant de revenir sur le marchĂ© du travail. Les coopĂ©ratives dâactivitĂ©s et dâemploi, qui sĂ©curisent des crĂ©ateurs dâactivitĂ©s tout en leur apportant les conseils nĂ©cessaires pour pĂ©renniser leur projet, relĂšvent aussi de cette logique.
Dans un tout autre domaine, celui de la mobilitĂ©, les ateliers de rĂ©paration de vĂ©los ou les garages solidaires permettent dâentretenir Ă bas coĂ»t un vĂ©hicule souvent indispensable pour accĂ©der Ă lâemploi ; ils Ă©vitent au passage les atteintes Ă lâenvironnement entraĂźnĂ©es par les entretiens et rĂ©parations rĂ©alisĂ©es dans un cadre informel. Autre exemple encore : une association comme SolidaritĂ©s nouvelles pour le logement donne accĂšs Ă un logement Ă des personnes en grande difficultĂ© tout en leur proposant, en parallĂšle, grĂące Ă son rĂ©seau de bĂ©nĂ©voles, un accompagnement qui les aide Ă se remettre Ă flot, Ă accĂ©der Ă leurs droits sociaux, Ă revenir sur le marchĂ© de lâemploi...
DĂ©velopper une action sociale plus collaborative, câest aussi mieux structurer ce qui existe dĂ©jĂ de maniĂšre informelle. Ainsi, lâaide Ă domicile des personnes ĂągĂ©es en situation de perte dâautonomie allie en pratique des professionnels de lâaide et du soin Ă domicile - auxiliaires de vie sociale, aides-soignantes -, des aidants familiaux quâil importe de soutenir et, trĂšs frĂ©quemment, des voisins qui regardent si les volets sont bien ouverts et font quelques courses. De plus en plus dâassociations actives dans le secteur se prĂ©occupent dĂ©sormais de crĂ©er les conditions permettant aux professionnels, aux aidants et aux voisins de jouer chacun leur rĂŽle, sans non plus demander aux solidaritĂ©s de proximitĂ© davantage quâelles ne peuvent donner.
De son cĂŽtĂ©, lâĂ©conomie collaborative vient aujourdâhui proposer de nouvelles modalitĂ©s de lâaction sociale en facilitant le financement de certains projets associatifs, comme le fait la plate-forme HelloAsso, dĂ©diĂ©e au financement du secteur associatif. Plus gĂ©nĂ©ralement, elle favorise lâaction collective autour de projets qui peuvent servir le bien commun, comme une meilleure alimentation ou un meilleur accĂšs Ă la connaissance. En inscrivant pleinement dans le champ privĂ© des actions notamment Ă finalitĂ© sociale, lâĂ©conomie collaborative peut certes tĂ©moigner de lâattachement des citoyens aux biens communs ou Ă des projets les servant, mais aussi participer Ă une privatisation de domaines qui relĂšvent historiquement de lâEtat. Câest le cas lorsque des institutions publiques comme des maternitĂ©s ou des musĂ©es font appel au financement participatif pour faire face Ă une baisse de financements publics ou en complĂ©ment du mĂ©cĂ©nat .
Pour y remĂ©dier, et par souci de ne pas cĂ©der au rĂȘve libertarien dâune sociĂ©tĂ© qui sâautorĂ©gulerait de maniĂšre collaborative, certains chercheurs et activistes, autour du think tank italien LabGov notamment, ont Ă©laborĂ© une rĂ©flexion sur la notion de "communs urbains" et dâEtat-Partenaire. Ainsi, au printemps 2014, la ville de Bologne, en Italie, a adoptĂ© un rĂšglement pour la revitalisation des communs urbains : il permet aux citoyens dâintervenir directement, en coopĂ©ration avec les services de la municipalitĂ©, pour amĂ©liorer les espaces partagĂ©s. Il est alors devenu possible pour les habitants de donner des bancs pour amĂ©nager un parc public ou de repeindre les murs de la ville avec du matĂ©riel mis Ă disposition par les services dâamĂ©nagement. Pour les tenants de cette rĂ©flexion, lâEtat-Partenaire correspond Ă une nouvelle figure de lâEtat, aprĂšs lâEtat-LĂ©viathan et lâEtat-Providence. Le maire de Bologne a toutefois rappelĂ©, il y a quelques mois, que la ville aurait toujours besoin de fonctionnaires et quâune telle vision ne signifiait pas la fin de toute hiĂ©rarchie.
Mais cette rĂ©flexion qui sâamorce sur les communs urbains et qui prĂ©sente lâavantage de penser de nouvelles formes de coopĂ©ration entre les pouvoirs publics, les citoyens et les acteurs privĂ©s associatifs ou entrepreneuriaux, est aussi porteuse dâambivalences : encourager cette forme dâengagement des citoyens ne revient-il pas Ă leur demander de fournir du travail gratuit, Ă lâheure oĂč beaucoup dâentre eux voient leur situation Ă©conomique se dĂ©grader ? Nâest-ce pas aussi une façon de dĂ©lĂ©gitimer les mouvements sociaux contestataires et les forces dâopposition ? Si tout le monde est partant pour "collaborer", les citoyens rĂ©ticents seront sans doute perçus comme des esprits chagrins qui ruminent leur aigreur au lieu de participer Ă lâeffort collectif...
Enfin, ce nouvel Etat-Partenaire a pour rĂŽle dâadopter des cadres permettant de favoriser lâaction citoyenne. Mais cela peut aboutir Ă lâutilisation dâoutils comme les nudges , ces "coups de pouce" qui prennent appui sur le fonctionnement du cerveau pour orienter les comportements, comme le fait de placer le menu vĂ©gĂ©tarien en premiĂšre place Ă la cantine pour inciter Ă le prendre. Cet Etat ne reste-t-il pas alors, et quoiquâil sâen dĂ©fende, un Etat paternaliste, qui sait mieux que les citoyens ce qui est bon pour eux mais refuse dâassumer toute dimension autoritaire ?
On se gardera bien dâapporter une rĂ©ponse dĂ©finitive Ă ces questions. Mais il nâest pas inutile dâavoir en tĂȘte ces quelques points de vigilance Ă lâheure oĂč les modalitĂ©s de lâaction publique subissent de profondes transformations.
Processus par lequel des individus vont se responsabiliser et se doter d'une conscience sociale, qui peut devenir collective, leur permettant de s'Ă©manciper et de dĂ©velopper des capacitĂ©s d'action pour se prendre en charge eux-mĂȘmes et changer leur environnement.
AccÚs à un ensemble d'états et d'aptitudes (santé, éducation, logement...) qui permettent à un individu de réaliser son projet de vie.
Alternatives Economiques est une coopérative 100% indépendante qui
appartient à ses salariés et qui ne vit que grùce à ses lecteurs. Nous
avons besoin de vous pour faire vivre ce projet.
Dans son travail sur les sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives et participatives, la sociologue Anne-Catherine Wagner distingue la gĂ©nĂ©ration historique des Scop ouvriĂšres militantes dâune nouvelle gĂ©nĂ©ration de Scop, motivĂ©es par des projets Ă finalitĂ© Ă©thique.
[20 romans pour lâĂ©tĂ©] Dans Le Jour dâavant, lâĂ©crivain et journaliste Sorj Chalandon rend hommage aux « gueules noires » des mines et des terrils du Nord, Ă travers le portrait magnifique et dĂ©chirant dâun homme perdu.
Testez vos connaissances sur lâĂ©nergie avec notre quiz. Câest parti !
La RĂ©serve fĂ©dĂ©rale a fortement augmentĂ© ses taux directeurs. Cela a pour consĂ©quence dâassainir lâĂ©conomie amĂ©ricaine⊠et au passage, de dĂ©gonfler les bulles de la tech et des cryptos.
[LâĂ©conomie va-t-en guerre] Pendant la Seconde Guerre mondiale, jusquâĂ 15 millions de travailleurs Ă©trangers ont Ă©tĂ© exploitĂ©s par lâAllemagne, dont 600 000 Français dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO).
[Ils lâont fait] Face Ă la flambĂ©e des coĂ»ts de lâĂ©nergie, lâItalie impose une climatisation Ă 25°C au minimum dans les bĂątiments publics. Une source non nĂ©gligeable dâĂ©conomies dans un pays trĂšs dĂ©pendant des hydrocarbures.
Vous ĂȘtes dĂ©sormais inscritâąe Ă notre newsletter. Vous allez recevoir un email de confirmation.
Nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et/ou accéder à des données personnelles non sensibles stockées sur votre terminal et que nous traitons afin de réaliser des statistiques, mesurer les performances du site, afficher de la publicité et faire la promotion de notre journal.
Vous pouvez à tout moment revenir sur vos choix en utilisant le lien "paramétrer les cookies sur ce site" situé dans notre
politique de gestion des cookies
Repenser l'action publique à l'heure du numérique
Repenser l'action publique à l'heure du numérique
Repenser l'action publique à l'heure du numérique
LE CERCLE - Avec l'émergence de géants du numérique, le rÎle régulateur de l'Etat s'horizontalise et devient partenariale. Pour réguler efficacement les contenus en ligne, par exemple, l'Etat travaille avec les plates-formes qui les diffusent. Pour Grégoire Loiseau, professeur à l'université, la puissance publique devrait éviter de déléguer ce rÎle.
Le président de Facebook Mark Zuckerberg et le président de le République Emmanuel Macron, au Palais de l'Elysée.Christophe Petit Tesson/AP/SipaPublié à 07h45Le 10 mai dernier, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a rencontré Emmanuel Macron. L'un représente plus de 2,5 milliards d'utilisateurs, répartis à travers le monde. L'autre préside un pays de 70 millions d'habitants - 35 fois moins. Le premier incarne, par la technologie qu'il a développée, un univers nouveau ; le second doit accompagner la transition d'un monde qui se dérobe vers un inconnu qui s'accélÚre. L'un et l'autre sont confrontés à un paradigme inédit dans lequel des opérateurs inconnus il y a quinze ans ont bouleversé - et sont en capacité de renouveler encore - les usages démocratiques, sociaux et économiques. C'est un défi pour l'action publique.
IsraĂ«l : Etat et beuh Etat et beuh : comment IsraĂ«l se rĂȘve en producteur mondial de cannabis Vous auriez fait de la pub au rĂ©gime raciste d'Afrique du Sud ? C une sous race les palestiniens ? Deux jours aprĂšs Angot soutenue par ruquierofficiel ça commence Ă faire beaucoup. IsraĂ«l est dirigĂ© par l'ExtrĂȘme-droite alors que LibĂ©ration & autres arrĂȘtent l'hypocrisie ! Ătat et beuh ? Magnifique, pas mieux! đ Un Ă©tat religieux qui produirait dĂ» cannabis ? Elle est pas mal celle lĂ . Et au passage, il reste des fermiers palestiniens Ă dĂ©loger (/assassiner) pour produire ça ou ce sera Ă la place d dates ?
Etats-Unis: la derniĂšre
Une salope française se fait défoncer
Draguée et baisée
Une indienne se masturbe sensuellement