C'est encore mieux au bureau

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C'est encore mieux au bureau
Publié le 28 juil. 2021 à 7:02 Mis à jour le 28 juil. 2021 à 13:10
Les astronautes de la station spatiale chinoise ont accueilli un nouveau module nommé « Wentian ». C'est le deuxième engin envoyé par l’agence spatiale chinoise. Il doit permettre à l’Empire du Milieu de mener des expériences en sciences de la vie et en biotechnologie. Un troisième module sera lancé en octobre. La station spatiale chinoise devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année.
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Quand les températures sont caniculaires, certains hommes peuvent être tentés de troquer leur pantalon pour un short ou un bermuda. Mais entre remarques grinçantes ou fin de non-recevoir de leurs supérieurs, des salariés y renoncent. Quels sont vraiment leurs droits ?
Chaque matin, Loïc* passe plus d'une heure dans sa voiture pour se rendre au travail. Il est chef de projet dans une entreprise de véhicules industriels et utilitaires en région lyonnaise. Quand le mercure tutoie les sommets, il enfile un t-shirt, un bermuda et des baskets avant de passer derrière le volant. « J'ai la clim, mais quand il fait vraiment chaud, je me sens plus à l'aise comme ça » , explique-t-il. À l'arrière de sa voiture sont suspendus sur un cintre une chemise et un pantalon.
Arrivé sur le parking de son entreprise, le cadre s'installe sur la banquette arrière pour enfiler sa tenue professionnelle. « Je me vois mal me changer dans les vestiaires de l'entreprise. Les seuls salariés qui y entrent en short sont ceux qui reviennent d'un footing » , justifie-t-il. Il assure que plusieurs de ses collègues procèdent comme lui.
Loïc comprend que lorsqu'il rencontre des clients ou des partenaires, on attend de lui qu'il soit en pantalon. Mais le reste du temps, quand il passe la journée au bureau et qu'il sait qu'il ne rencontrera que ses collègues, il se demande quel est l'intérêt. Il aimerait bien être autorisé à porter un bermuda. « Même avec la clim, ce serait plus agréable qu'être en pantalon-chemise » , souligne-t-il.
Il est convaincu qu'on peut être élégant avec un bermuda, mais il ne se l'autorise pas. Il y a quelques années, l'un de ses collègues est venu au bureau en en portant un. Il savait qu'il n'aurait pas de rendez-vous avec des clients ce jour-là. « Il s'est fait allumer, raconte Loïc. Il a été convoqué par un dirigeant qui lui a dit que sa tenue n'était pas correcte, que ça ne faisait pas sérieux, qu'il fallait être en pantalon car d'autres clients seraient susceptibles de passer au cours de la journée dans l'open space. Bref, qu'on devait en permanence être la vitrine de l'entreprise. »
A Paris, même sous des températures caniculaires, le parvis du quartier d'affaires de La Défense grouille de cadres en chemise et pantalon. Anne*, responsable en ressources humaines dans un grand cabinet d'audit et de conseil, constate qu'aucun salarié de son entreprise ne porte de short. Depuis sa prise de fonction il y a une décennie, elle n'a jamais vu un homme du cabinet avec.
Ceux qui ont des rendez-vous avec des clients ou prospects, comme les auditeurs financiers, experts-comptables et consultants, ont pour habitude de porter un pantalon de costume et une chemise à manches longues. Les autres, comme les développeurs ou les graphistes, ont plus de latitude pour se vêtir. Mais pas de short pour autant. « Tous les salariés sont susceptibles de croiser dans les locaux des gens importants à qui on veut renvoyer une bonne image. On leur demande de faire attention à leur tenue, on leur indique que le style 'casual smart' est de rigueur » , justifie la recruteuse. Mais elle l'assure : avec la climatisation au bureau, le short n'est pas un sujet.
Et on retrouve cette règle même dans les bureaux qui ne reçoivent aucun client. C'est le cas d'un service informatique d'une grande banque française, installé dans des locaux indépendants. « A l'été 2018, des collègues qui ont porté un bermuda ont reçu des réflexions de leur manager du genre 'Tu te crois à la plage ?' ou 'Tiens, tu es en vacances aujourd'hui ?'. Ils ne comprenaient pas pourquoi ils étaient contraints de porter un pantalon alors que les femmes avaient le droit de venir en robe ou en jupe » , se souvient Marie*, juriste dans cette entreprise. Et depuis ? « Il y a une espèce de retenue, ils n'osent même plus essayer » , relate-t-elle.
Le port du short reste « tabou » dans certaines entreprises, observe Anthony Mathé, docteur en sémiologie et consultant pour de nombreuses marques de beauté. « Surtout dans le secteur bancaire et financier, dans de grandes entreprises qui veulent soigner leur image de façon très formelle, mais aussi dans des PME conservatrices. » Comment l'expliquer ? « Dans l'imaginaire collectif, une tenue sérieuse, c'est une chemise et un pantalon. C'est aussi associé au pouvoir, au respect du métier et de la clientèle. Mais cela relève d'une vision très masculine, voire patriarcale, de l'autorité » , pense le sémiologue.
Et légalement ? « En principe, les salariés sont libres de s'habiller comme ils le souhaitent mais les employeurs peuvent restreindre cette liberté et imposer une tenue notamment dans leur règlement intérieur, le contrat de travail ou en application des dispositions conventionnelles » , indique Sophie Bauer, avocate spécialisée en droit du travail. Ils le font généralement pour s'assurer de la sécurité de leurs salariés (en obligeant le port du pantalon pour un électricien par exemple), pour des raisons d'hygiène ou d'image de l'entreprise.
« De manière générale, les employeurs ne précisent pas par écrit s'ils autorisent ou interdisent tel ou tel vêtement mais exigent une tenue propre et décente. En pratique, le dress code est souvent une norme implicite » , note-t-elle. Quid de celui qui se ferait tancer s'il porte un short ? « Il peut demander les raisons de cette interdiction, car d'après le Code du travail, celle-ci doit être justifiée par la nature de la tâche à accomplir et proportionnée au but recherché, souligne-t-elle. Si jamais le salarié est licencié, il reviendra au Conseil de prud'hommes d'apprécier au cas par cas s'il était dans son droit. »
Dans les faits, l'avocate en est consciente, « beaucoup de salariés ne vont pas chercher à aller plus loin et vont se dire 'tant pis, je n'en porte pas' car ils n'ont pas envie de se retrouver dans le viseur pour ça » . Romain, analyste stratégique dans une des tours de La Défense, confirme. Lui aimerait bien pouvoir porter un bermuda les jours où il ne voit que ses collègues mais mettre cette idée en application ne lui a même pas traversé l'esprit. « Personne n'en porte parce que dans l'imaginaire collectif c'est interdit. En tant que junior, je n'ai pas envie de prendre de risque inutile, d'autant que le marché de l'emploi est tendu », explique-t-il.
Pour Anthony Mathé pourtant, le bermuda peut tout à fait avoir sa place sans une garde-robe professionnelle. « S'il est bien taillé, sobre, associé à des mocassins et un polo par exemple, il peut être habillé et professionnel » , souligne-t-il.
Pour lui, l'égalité hommes-femmes et le bien-être des salariés devraient primer. « Les managers ont des craintes non fondées et anachroniques sur l'image que renvoie le bermuda, qui ferait relâché, estime l'auteur du livre Le Corps à sa façon . Or, la compétence professionnelle ne passe pas par l'habillement. Un salarié qui porte un bermuda surprendra peut-être un client de prime abord, mais ce dernier pourra vite se rendre compte qu'il est compétent. Peut-être même davantage que son homologue en costume… »
En 2017, les conducteurs de bus et tramway de Nantes sont venus travailler en jupe empruntée à leurs collègues féminines. Leur but : protester contre l'interdiction de porter un bermuda ou un pantacourt au volant lors de fortes chaleurs, notamment dans les véhicules non climatisés. Ils ont fini par obtenir gain de cause.
Tous droits réservés - Les Echos Start 2022

Directeur de la rédaction du HuffPost
Le lieu de travail ne doit pas nécessairement être synonyme de douleur, loin de là. On connaît tous des employés complètement accros à leur job (on en fait même souvent partie). Le travail, c'est l'endroit où l'on passe la moitié de sa vie, certes. Mais c'est aussi le lieu où l'on peut se réaliser, même en partant de zéro. Il s'agit donc de décrypter cet univers complexe, afin d'obtenir les clés du bien-être et de la réussite.
Avec "C'est la vie de bureau" , lancé ce lundi, Le HuffPost choisit de traiter l'emploi avec un regard nouveau, se concentrant sur les questions de vie quotidienne, comme il a l'habitude de le faire au sein de sa thématique "C'est la vie".
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Nous apporterons aussi des réponses aux petits soucis du quotidien: les astuces pour gérer efficacement sa boîte mail ou encore les erreurs à eviter lors d'un pot de départ...
On le voit dans les courbes de consultation des sites d'information, l'ordinateur de bureau est devenu un outil primordial dans le processus d'information des Français. Et que se passe-t-il autour de cet ordinateur? Les nouvelles technologies ont fait évoluer nos méthodes de travail pour le meilleur... et parfois pour le pire. Si le travail n'a jamais été autant assimilé à l'épanouissement individuel, le stress, la menace de burn-out, les troubles musculo-squelettiques peuvent transformer le bureau en enfer.
Mais le lieu de travail ne doit pas nécessairement être synonyme de douleur, loin de là. On connaît tous des employés complètement accros à leur job (on en fait même souvent partie). Le travail, c'est l'endroit où l'on passe la moitié de sa vie, certes. Mais c'est aussi le lieu où l'on peut se réaliser, même en partant de zéro. Il s'agit donc de décrypter cet univers complexe, afin d'obtenir les clés du bien-être et de la réussite.
Ici, nous nous adressons à tous les profils. Aux acharnés, ceux pour qui le travail est le principal vecteur de satisfaction. A ceux qui craignent de perdre leur emploi ou qui veulent simplement en changer. Puis aux autres, ceux pour qui le bonheur passe surtout par la vie en dehors du bureau . Tous sont néanmoins animés par la même volonté: faire de ce moment une expérience plus riche et moins contraignante. Un lieu qui enrichit plus qu'il ne coûte.
Internet et les smartphones ont désintégré les frontières du travail et de la maison. Alors comment gérer cette nouvelle donne? Comment fait-on pour vraiment déconnecter de son boulot? Jusqu'à quel point faut-il s'investir dans son travail? Comment concilier au mieux vie professionnelle et vie privée? Le bureau s'est imposé comme la clef de voûte d'un nouvel équilibre. Les femmes aspirent à plus de reconnaissance, les hommes sont nombreux à vouloir consacrer plus de temps à leur famille. Toutes ces questions ont leur réponse ici car aujourd'hui, la vie, c'est aussi la vie de bureau.
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