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Full text of " L'ami des jardiniers ... "

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I

BCU - Lausanne

109476ÔÔ9Ô

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rr

L' A M î

DES

arARDINIERS,

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, 4

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I

RDINIERS.

Ô V

MÉTHODE SURE st FACILE;

fovK apprendre à cultiver avec k plus grand

succès tout ce qui concerne les Jardins

PRUITIEIVS, POTAGERS^ LES PàRCS et LES

Jardins anglais ^ les £ARTËB,a^â^^ OsjjXQ&ikîSjB
et Ss&abs-Chauiies }

^Dèc tous les Détails nécessaires , et vingê

Gravures en tn^lemdouce^ iani éPuHiiié
^ i agrément.

XiB TOUT rédigé dans le style le plus dair^ et
inis à la portée de tous les Amateurs et deit

Jardiniers de profession.

Par le C. PO IN SOT.

T OME II.

Contenant les Jardins anglais , Parterres ^
Orangeries et Serres s chaudes.

A A 't-f

f ^

A AVENCHES^ chez p. G. Poinsot^ Imprimeur J
XL -- M-DCCUL,

L ijiu^cd by Google

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COUP D'OEIL

SUA LES JÀRPINS anglais;

En donnant à la troisième partie de cet ouvrage^ ^.
le titre de jardins anglais ^ je n*enlends point
parler de ces vastes terreins où rArchiicctinc a .
«cherché à rassembler les beautés de TArt et dé
la Nature. Il n'y a que des Princes ou des Parti*
culiers extrêmement riches , qui puissent entre*
prendre de pareilles dépenses , puisque l'on y
trouve 5 outre les plantations de toutes espèces , '
des temples 9 des édifices antiques, des ruines >
des pyramides V des obélisques, des tombéaux >
des chaumièrés ^ des rochers j des cascades >' des
lacs, /des rivières et antres objets disposés pou*
"Varier le coup d'oeil, à chaque instant, d'une. ma^
aiière frappante^ » ^ .» . . v

On sent qu'une pareilie disposition entraîne une
dépense énorme, surtout si le terrein n est pas
naturellement suscesptible des variétés q^ie Ton
M . p'rdpose d'jr"iltaUiir^ jN'a»t«on pas Vu former
dansnné pleine aride y une mrat&gne, un lac , une
rivière dont les eaux se tiraient de plusieurs puits
creusés à grands frais ^ par le moyen dui^e pompe
à feu ou de moulins à vent? * -

Je n'entends donc ici ^dJt jardins anglais qu'un

4ocal de ^uelcpies arpents ; planté avec goût dp

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totls les ai^bres des forêts ou d'agrément, fful
tuvent subsister en pleine terre et résister aux
i vers \iy comprends même des arbustes agréables |
tels que le Rocher et autres ^ pour varier et enu
lellir ce local de mille manières , par la diversité!
de leur verdure, de leurs âeurs^ de leur hauteur
et de leur forme.

Gardez -vous surtout de mettre de la régularité
. dans vos plantations , car Tart ne doit point sè
montrer dans tm local où l'on ne doit imiter que
la belle Nature; mai^ tout doit s'/ faire valoir
l'un par Pautre^ et chaque scfite qui succède ^
doit contraster avec la précédente.

J'ai placé dans cette partie les arbres fruitiers
■qui sont bannis des jardins et des vergers , pout
leur trop grande masse, ou le peu de cas qw
Ton fait de leurs fruits , têts que le Moget y
€ihâtaiff7iier^ , le NeiseUier, le Cormuiitt^ et
Itttres. CVst dans un jardin anglais qu'ils trouvent
. naturellement leur place , et Ton n'est pas fâché
de les rencontrer dans une promenade ^ ils donnent
même des récoltes utiles; mais il^ nuiraient beauéi
coup , par leur voisinage^ aujc sabres fruitiers par
excellence , dont j'ai traité dans la Ire. partie. ^

OvAm à la distribotion dHm jardm tmfflmsj i#
megarderaî bien d^eKtrerdans aucuifi d^aii; il fan*

drait un volume entier sur ce sujet , avec des plan»
gravés pour guider les Amateurs. Chacun peut
suivre son goût particulier et propoi^onner à se#
&eultés; la dépense etTétendue de ses plantation^*

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TU .T7\RDlMi' ANGLAri

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L' A M I

D £ s

JARDINIERS.

TROISIÈME. PARTIE.

ARBRES DE PARCS
ET DES JARDINS ANGLAIS»

■ Instructions générale^.

Pour continuer la marcîie'^mple que j'ai prise
dans le premier volume , en traitant des Arbres
fruitiers et des Plantes potagères^ je me bornerai^
dans celui«ci à donner la manière de muldpliér
et de cultiver chaque espèce d'arbres utiles ou
agréables , qui peuvent servir à garnir et à orner
les Parcs et les grande parterres, sans m'attacher à
les / placer convenablement, cette partie n étant
pas de mon ressort^ mais de celui des Architec«
tés et des Artistes, qui veulent composer de^
Jardins Anglais ou des Bosquets.

Cependant je ne manquerai pas de distinguer
cliaque genre et cliaque espèce d'ai'bres, d'arbris*
seaux et d'arbustes, par leur grandeur, leur port,
,et la couleur de leur feuillage et de leur fleur, ce qui
pourra suffire aux cultivateurs éclairés , pour en ;
tirer le parti qu'ils croiront coavenabie.

Tome A

r-L'AMI DES JARDlKiBUSU

Avant d'entrer en matière , je dois^ donner les
principes généraux pour Inultipfier les arbres et

plantes, afin 'd'éviter des répétitions, qui gros*
siraieiit trop ce second volume. Les moyens que
L'on emploie pour y parvenir, sont les semences >
les drageon^u remets enracinés , les marcottes et
les boutures., Quand à la greffe ^ qui est. un des
meilleurs moyens, j*en ai traité dans le Chapitre
5, au commencement du premier volume, où Ton
trouv€ira ses diiiërentes espèces^

Des Semences*

Lorsqu'on sème les arbres pour les multiplier,
le moyen le plus prompt pour les avancer, est
de faire germer les semences de bonne heure;
afin qu'elles puissent lever dès le comniencement ^
du Printems et que la planté puisse prendre le
plus grand accroissement , dès la première année.

Il fliut donc distinguer les semences qui ger«
ment facilement, et celles qui 7 mettent beau*
coup de tems , pour prendre les précautions nén,
cessaires àla prompte germination de ces dernières.

Quand' aux premières, telles que les Glands,
les Châtaignes, les Pépins, les Noyaux de Fê«
ches , de Prunes , de Qérises , etc. Il suffit de les
mettre vers la &^ de TAutomne, dans des 'pots
ou autres vaisseaux , entre des lits de sable un
peu humide ; de les tenir pendant l'Hy ver dans
un lieu frais, mnis à Tabri de la gelée; de les
préserver du dessèchement -, de les semer au
Friutems à une profondeur proportioimée à leur
grosseur , depuis ,une ligne jusqu à -un pouce et
demi \ de les arroser assez souvent ^ ou de les

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Jardiks Akgiais/

couvrir de mousse , pour entretenir Miumiditrf
nécessaire pour faire sortir le germe de terre j
de préserver le plant naissant des ra/0113 du soleil}
de le tenir ensuite débarrassé des mauvaises her*
bes et de le fortifier par des arrosemeasi bina»
ges^ serfbuissages , etc.

Il y a des graines au contraire, qui mettent
15 ou lô mois à germer après leur maturité, si
elles ont été tenues sèchement après leur récolte*
Telles sont la pluspart des graines ailées et dés

graines osseuses , dont !a pluspart ne lèvent que
la seconde, et quelques unes la troisième aimée,
quoiqu'o!! les ait semées sur.ie«champ , ou mises
entre des lits de sable frais.

Les semences ailées des Pins, Sapins, Epicias,
et autres arbres verds, ne doivent être tirées de
leurs coues , que vers le commencenu nt d'Avril^
en exposant les cônes devant un feu doux , pour
faire ouvrir leiu*s écailles et sortir les graines.
On les sème en terre préparée « médiocrement
humide, et à l'abri dn soleil.

Mais il est plus sûr de remplir des pots ou
terrines, déferre légère, sansfiunier ni engrais;
d'y semer tes graines à S ou 6 lignes de profon»

deur ; de placer ces vases dans une couche mé«
diocreraent chaude ; d'entretenir les graines dans
ime humiiiité mo lérée , de préserver .du soleil,
ie plant, au sortir de terr^ et de ne ïy exposer
^e très«peu ensuite.

Presque toutes les graines d'arbres étrangers
veillent ce traitennut ; et celles des nôtres même,
s'en accimiuiodcnt bien. Legrand point est d'eutrea
tenir les graiues dans une humidité médiocret

A 2

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A VAmi fiss Jardinibus. ^

une chaleur tempérée , mais soutenue , et le plant
fera beaucoup plus de progrès qu'en pleine terre.

Si, malgré ces soins , les graines ne lèvent point,
lorsque la saison est passée , il faut retirer les
pots des couches , les placer à Tombre et avoir
soin de n'en pas laisser dessécher la terre ; pénci
dànt THiver on les- mettra sous des vitrages, ou
au pied d'un mur au Midi, et on les couvrira
dans les grandes gelées \ au Priatems on les re=
placera dans une couche.

' Les graines très^^fines; ou à aigrettes, ne veus.
lent être que très- peu ^ ou même point enterrées;
on les répand sur la terre mouillée ; on tamise
par s dessus un peu de terre en poussière; on ap»

puie avec la main pour les attacher à la terre,
et on les couvre de mousse jusqu'à ce qu'elles
;soient bien germées. , ensuite on. les tient exac*
tement à l'ombre*

^ , Des Drageons ou ReJeUons.

Quelques arbres ^ beaucoup d'arbrisseaux et
de plantes vivaces , poussent, de la naissance de
leurs racines, plusieurs tiges, rameaux , drageons
ou oeilletons , ou bien les racines poussent ces
Gageons loin du tronc. C'est par ces rejets ou
drageons , en les arrachant , ou les séparant du
tronc avec quelques racines , que Ton multiplie
les arbres, etc. plus promptemeut qu'avec les
semences.

On fait' cette séparation des r^ets de la plus*
part des plantes , et leur transplantation ^ depuis
Décembre jusqu'en Mars. Il faut la faire en Oc*
tobre ou en Avril ^ ^i ce sont des arbres toi|p
jours. v#rds.

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J'A R 1> I N 8 A N G C A I S. g

Si c^Cte opération a lieu en Automne , pour
des 'arbrisseaux ou des plantes sensibles à la
gelée, il faut couvrir le terreiii où on les aura
plantes, de feuilles, de lilière, de tan, etc. afin
que les impressions du grand froid n'altèrent pas
leur pied ^ av^t qfx'ii ait poùssé des racines.

Pour faire pousser des racines aux rejets qui
sortent du tronc , sans en avoir de particulières ^
on forme au pied de l'arbre dont ils sont sortis ,
une butte de terre haute de 6 ou 7 pouces y les
drageons y poussent des racines , avec lesquelles
on les lève^ après quoi Ton détruit la butte.

«

r 2. Des MarcoUes.

La pluspart des arbres ont une disposition â
pousser de leur tige et de leurs branches, des
racines , les tuis promptemeut et les autres len*
icment. Pour ceux qui en produisent facilement^

iî sufiit de choisir au Printems des branches sai*
lies , d une belle venue , d'une c'corce unie ^ de
les incliner sur la surface de la terre où les
butte, après les y avou* retenues avec ua crochet;
ou à 5 ou 6 pouces de profondeur en les cou»
vrant de terre ^ de les courber autant qu'il est
possible sans les rompre ; d'attacher un tuteur à
la partie qui sort de terre et qui doit former la^
tige du nouvel arbre ou arbuste \ de mouiller quel»
quefois la terr^ et de la couvrir de litière , ou de
mousse ^ pour la, tenir fraîche et humide. La
pluspart seront assez enracinées, dès la première
année, pour élie transplantées f Automne ou le
Friiitcms suivans, en les coupant au^dessou^ de,
r»ndi*oit enraciné.

Il 7 a des arbres dont il ne suffit pa& de coun»

€ L'Ami ses Jârdikiei^s.

•

ber les branches pour leur faire pousser des ra*
cines^ il faut encore 9 à ^endroit de la courbui'ey
fiire plusieurs incisions ou petites marques dant
Técorce et le bois; c'est ce qui leur a fait donner
le nom de Marcottes ; d'autres veulent être ser»
rées et étranglées avec du fil ciré, ou de laiton;
d'autres veulent être dépouillées d'un anneau
d'écorce \ d'autres veulent être tordues, ou fen«
dues de bas en haut y dans une longueur d'un«
ou deux * pouces ; 'oe sont les marcottes à lanm
guette \ c'e;>t celle ^ue l'oii pratique pour les
oeillets.

Toutes ces ressources qui peuvent être aug«
snentées par le cultivateur intelligent , tendent à
gêner et dihiinuer la communication et le passage

de la sève de l'arbre dans les braiiciies marcot=
técs, afin que n'en recevant que ce qui leur est
nécessaire} pour ne pas périr, elles. se. trouvent
foroéeS} pour ainsi dire, de se procurer des ra»
cines partioiiUères , pour fournir à leur subsis»
tance et à leur accroissement. C'est par cette
raison que Ton marcotte plus sûrement en Juillet
qu'en une autre saison , les jeuues bourgeons des
arbres très s difficiles a s'enraciner, parce qu'alors
le déclin de la sève les menaçant d'une disette
prochaine, ils se pressent d'assurer leur vie. Les
arbres toujours verds se marcottent bien au com=.
mencement de l'Été ^ les autres en Octobre o\k

eu M«s« . ' .

4 Des Boutures^

Il arrive souvent qu'il est impossible de muU
tîplier les arbres, etc. par les trois moyens que
4e viens d'indiquer ^ ni par la greffe ^ les bouturer

Jardins Anglais.

r

y suppléent pour certaiucs espèces. Ce sont des*
branches ou des tiges coupées , qui étant plans
iées dans une terre biea façonnée ^et défendue
du soleil et de. la sécheresse , y poussedt des
racines.

* Depuis la fin de Janvier juscju'à la mi = Mars,
eoupiz sur les arbres qui quittent leurs feuilles,
dts branches saines et vigoureuses de 2 , 3 ou
4 ans-, retranchez la dernière pousse ^ à moins
que l'arbre ne soit dur et compact, comme le
-buis , etc. Coupez ces brandies par longueurs
de 8 à 12 pouces, et même davantage, si elles
sont fortes \ plantez à l'ombre ces boutures à 6
]^ouces de profondeur, de sorte qu'elles aient
au moins 2 yeux hors de terire \ pressez fortcor'
ment ia tetrc contre la partie enterrée, et arro«
sez abon dament , si la terre n*est pas trop hu=
mide. Continuez ensuite , sans cependant occa»
sionner la pourriture èn moUillant trop souvent.

En Avril et Mai^ sur les arbres et arbrisseaux
toujours verds , et en Juin et Juillet , sur ceux
d'orangerie, coupez des brandies droites, saines
et vigoureuses , qui aient du bois de la dernièj e
et de ravant=dcruière pousse \ retranchez les
feuilles du bas ^ dans la longueur de 3 à 4 pouo
ces*, et, s'ans rien ôter de leur extrémité tendre,
plantez les à une profondeur de 3 à 5 pouces,
suivant leur force et leur longueur ; plombez ou
serrez bien la terre et entretenez ^^ià toujours,
humide. . , .

Lorsque les tigès ou les branches des planteiL
qui se multiplient par boutures j sont à leur Ion*
gueur, et avant que les fleurs commencent à

s^ûttvrir ^ retranchez Textrémité ^ui porte les

s. li'AMi pis Jardiniers;

boutons des fleurs; coupez le reste par lonÀ
gueurs telles que chaque bouture puisse être
enterrée de 2 à 4 pouces , et qu'elle ait 2 ou 3
.jeux hors de terre ; retranchez les feuilles de
la partie qui doit être «enterrée ^ plantez en bonne
terre légâ« ; mouillez ces bmUures plus souvent
que celles des arbres et arbrisseaux. Si vous ne
voulez pas sacrifier les fleurs ^ aussitôt qu'elles
seront passées « faites des bautures avec le des»
sus dés tiges ou des branches y et' rejettez la
y partie d'enbas trop dure et qui pousse rarement
des racines.

Au lieu de planter les boutures à l'ombre, si
on les plante à une exposition chaude, et qu'on
mette dessus , une doche de verre bien bornée
et garnie de paille ou litière du côt4 ^ soleil^
:peu au grand air et au soleil ^ afin quelles
ne s'ama^rissent pas% '

Le secours des couches est nécessaire aux;

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I

Jak^ins Anglais. 9

»

boutures des arbres et des plantes d'orangerie,
et leur chaleur hâte merveilleusement la sortie
des raciiios*

•

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10 L'ami des Jardiniers» '

CULTURE

DES

ARBRES et ARBRISSEAUX,

PRÔTRES À FORMER LES PARCS ET JARDÎNS

A N G L A I S j

• Par ordre alphabétique.

Acacia, Robinia,

Acacia. Faux ^Acacia, Cet arbre ne devient
fort grand que quand il est planté dans un massif
. de grands arbres , et que quand on élague avec
soin toutes les grosses branches que le vent
écl aierait.

Il donne, en longs épis, des belles fleurs
blanches, dune odeur agréable. Ses graines en
forme de lentilles, germées dans le sable, semées
en Mars à Tombre, souvent arrosées, et peu
enterrées , les multiplieront \ mais on préfère de
replanter les drageons qui sortent du pied et des
racines.

Cet arbre croît dans tous les terreins *, il pousse
beaucoup de rejettons, surtout quand il n*a pas
été élevé de semences.

2. Acacia rose ^ Acacia de la Chine. Celuis
ci ne s'élève qu'en arbriseau et se plante dans
des massifs bas, pour ne pas être rompu par les
vents. Ses fleurs belles et très nombreuses sont
de couleur de rose, sans odeur, et ne donnent
point de graines. Comme ses maixottes poussent
rarement, et très difficilement des racines, on le
multiplie par la greffe en éciisson et mieux èn

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*

^ Jakdiks Anglais. /l.

fente sur le précédent. 11 aime la bonne terre
et médiocrement le soleil.

3. Acacia de Sibérie, li a 3 variétés. Le Cartu
caffna^qxii s'élève à la hauteur d'un petit arbre ,
ses feuilles sont compose'es de 8 à 10 folioles ovales.
Le grand nspalathe dont les feuilles ont 4 folioles
ovales terminées en pointe. Et le petit aspa^
lathe^ petit arbrisseau dont les iéuilles sont
composées^ de 4 folioles longues et étroites.

'Ils produisent des fleurs jaunes au Printems.
Leurs graines semées en Automne, à fomhre,
lèvent au Printems. Ils aiment une terre fraîche,
et même humide, et peu frappée du Soleil.

4. yicacia Triacantlios. C'est un grand ai^bre
qui résiste mieux au vent que eelin du N^. 1; set
feuilles dune odenr agréable, mais peu forte y
sont alternes et ont 10 paires de folioles et une
impaire. Ses épis, grappes ou chatons sont

• composés d'un assemblage de fleurs peu appa*
rentes et sans odeur. U poi^e de fortes et Umm
gues épines , qui en produisent chacune deu:K
piui petites. 11 a une vaiiété sans épines.

Cfette espèce , quoique peu difficile sur le ter^
rein , préfère cependant un^ te^re légère et pro«
fonde. On la multiplie par les semences, rarement
par les drageons^ on les sème sur couche, dans
des pots, et l'on ne met le plant en pleine terre*

' qu'au bout dVn an ou deux.

5. Acacia de Constanùnople ^ à petites feuilles
et à fleurs jaunes. Il veut un bon terreià et
rexposition du midi
Yaşlı Götten
Türk Ünlüpornoları
Sadece Liseliporno

Cepte Sikos

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