Ce que Sasha fait le mieux

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Sasha Zhoya est le champion du monde U20 du 110 m haies
Sasha Zhoya a décroché le titre européen U20 du 110 m haies l'an passé

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Sasha Zhoya s'est entretenu avec Olympics.com avant son entrée en lice aux Championnats d'Europe Munich 2022. Le grand espoir français de l'athlétisme est prêt à confirmer au niveau senior sur la route des Jeux Olympiques de Paris 2024. « Savoir que les gens attendent de voir ce que je vais faire est une pression que j’aime avoir », a notamment avoué le spécialiste du 110 m haies.
En seulement quelques mois, Sasha Zhoya est passé de prodige de l’ athlétisme à champion de France du 110 m haies et prétendant au podium aux Championnats d’Europe Munich 2022 . L’athlète de 20 ans s’est affirmé au plus haut niveau et a tout pour devenir la star de l’athlétisme en France d’ici aux Jeux Olympiques de Paris 2024 .
Le Franco-Australien a connu une carrière jalonnée de succès dans les catégories jeunes et est déjà très attendu au niveau senior.
« Ce n’est pas trop de pression pour le moment. Je pense que plus je vais avancer dans ma carrière, plus il y en aura », a confié celui qui a été champion du monde du 110 m haies en U18 et en U20 dans un entretien exclusif à Olympics.com avant les Championnats d’Europe d’athlétisme.
« Pour être honnête, c’est une pression que j’aime avoir. Les gens m’attendent, ils attendent de voir ce que je vais faire. Certains doutent de moi aussi car c’est aussi une grande partie de cette attente » - Sacha Zhoya
Sasha Zhoya est né en Australie d’un père zimbabwéen et d’une mère française. Il a baigné dans plusieurs cultures et a aussi été performant dans de nombreuses disciplines. Le natif de Perth a longtemps brillé en saut à la perche avant de se concentrer sur les haies. Il a également fait du saut en longueur et du sprint auparavant.
Le champion de France du 110 m haies est désormais concentré à 100% sur cette distance et a attiré l’attention des médias et des sponsors avec son caractère et sa propension à faire le show.
En juillet, il a atteint les demi-finales du 110 m haies aux Championnats du monde d’athlétisme, sa première apparition dans un grand rendez-vous international chez les seniors. Le Français, auteur de la meilleure performance européenne de la saison, vise désormais un podium continental pour ses premiers Championnats d’Europe.
« J’ai le sentiment que j’ai ce qu’il faut pour être sur le podium », a-t-il avancé.
C’est ce mercredi 17 août à l’Olympiastadion de Munich qu’il aura l’occasion de le prouver lors de la finale de sa distance de prédilection.
Découvrez l’entretien complet que Sasha Zhoya a accordé à Olympics.com où il évoque notamment ses objectifs, sa passion pour les échecs et les raisons qui font qu’il souhaite rencontrer Paul Pogba.
Olympics.com (O): Vous êtes champion d'Europe et du monde juniors du 110 m haies, et recordman du monde de la distance en U18 et U20. Comment gérez vous la pression qui entoure votre statut de star montante de l'athlétisme et de grand espoir français pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
Sasha Zhoya (SZ) : Ce n'est pas tant de pression pour le moment. Je pense que plus je vais avancer dans ma carrière, plus il y aura de pression. Pour le moment, je suis toujours perçu comme le jeune athlète qui vit sa première saison dans la catégorie senior.
Pour être honnête, c'est une pression que j'aime. Les gens m'attendent, ils attendent de voir ce que je vais faire. Ils doutent de moi aussi car c'est une grande partie de cette attente. Pour le moment, j'essaie juste de faire de mon mieux. Je réalise une bonne saison jusque-là. Si j'arrive encore à baisser mon temps cette saison, alors cela deviendra mon objectif. Dans ma première saison chez les U20, j'au couru 13,3 s. La saison suivante, mon temps est descendu. Si je peux faire la même chose et avoir une progression similaire, alors j'en serais très très heureux.
Le but final est évidement de descendre sous les 13 secondes. Je trouve que c'est en passant sous cette barrière que l'on est considéré comme un hurdler de premier plan.
O : Quel est le plus grand défi que vous avez à relever dans votre adaptation au niveau senior ?
SZ : Le plus grand challenge ou le plus grand choc même, c'est d'apprendre à être derrière dans la course. En U18 ou en U20, j'avais l'habitude de sortir devant et d'être seul pendant presque toute la course. Maintenant, chez les seniors, je ne suis pas le plus rapide. Je suis derrière au début de la course et j'ai besoin de rattraper les autres, c'est quelque chose de nouveau pour moi.
Je n'avais pas vécu ça depuis longtemps, mais c'est quelque chose que je préfère. C'est un meilleur sentiment quand l'adversité est élevée. Si tu peux être derrière au départ puis reprendre les autres pour les dépasser sur la ligne d'arrivée, je trouve que c'est une meilleure sensation. Tu as plus l'impression d'être dans une course.
O : Vous avez avoué ne pas être très heureux de votre performance à Eugene aux Championnats du monde. Qu'avez-vous appris de cette expérience ?
SZ : Il faut garder ses nerfs, cela joue un rôle important. Il faut savoir courir sa course qu'importe l'athlète qui est dans le couloir d'à-côté. Je n'étais pas à 100% physiquement, comme à Nairobi pour les Championnats du monde U20 où mon corps n'était pas à 100%. Mais au moins, je savais que j'étais le plus rapide.
À Eugene, mon corps n'était pas à 100% et je savais que je n'étais pas le plus rapide. Je pense que j'ai stressé un peu à cause de ça. J'ai appris qu'au final, qu'importent la course, les adversaires et la position, il ne faut pas être stressé. Il faut être relâché et juste courir selon le plan prévu parce que pour réaliser la meilleure performance possible, il faut être concentré sur soi et pas sur les autres.
O : Vous arrivez à Munich avec le meilleur temps européen de la saison (13,17 s). À quel point cela vous donne confiance?
SZ : Pas tant que ça. Mais ça me donne un petit coup de boost parce qu'Asier Martinez a aussi couru ce temps-là et derrière, les autres sont à 13,19 s, 13,21 s... Tous ces temps sont proches les uns des autres. Au bout du compte, si on est tous en finale et qu'on court tous dans ces temps là, ça sera une course très compliquée.
Au moins, je sais que je suis dans le haut du classement, dans le top 12 des hurdleurs les plus rapides et c'est un bon sentiment à avoir. Mais tout peut arriver en 110 m haies : si tu touches une haie, cela peut changer toute ta course. En haies, le départ sera crucial et même en étant numéro 1, tout est possible.
Alors je veux rester calme et me dire : « Oui j'ai peut-être le meilleur temps mais je ne pourrais dire que je suis le meilleur qu'une fois la ligne d'arrivée franchie en finale. Si je suis en bonne position, alors on verra qui est le meilleur. »
O: Quel sera votre objectif sur ces Championnats d'Europe ?
SZ : Ça serait bien d'être sur le podium. Je pense que j'ai ce qu'il faut pour être sur le podium alors c'est ce que je vais viser. Si j'y arrive, qu'importe la place, ça m'ira même si j'ai évidement une petite préférence. Il faudra y aller étape par étape, se qualifier pour la finale, essayer de monter sur le podium et après on verra.  
O : Vous avez fait de nombreuses disciplines en compétition, en-dehors des haies, laquelle est votre favorite ?
SZ : Mes trois épreuves sont les sprints, les haies et le saut à la perche. J'ai le record du monde U18 du saut à la perche. Je prenais du plaisir dans cette épreuve, mais je n'ai pas pu continuer pour des histoires de coaching et de choses comme ça. J'aurais aimé voir jusqu'où je pouvais aller mais je pense que c'est trop tard maintenant, alors on va mettre cette épreuve de côté.
Je continue les sprints et les haies. Cette saison, l'objectif principal était les haies parce qu'elles sont plus hautes chez les seniors. Je devais vraiment me concentrer pour intégrer la bonne technique et bien courir. L'an prochain, je pense que je vais revenir aux sprints et courir le 200 m parce que j'aime cette course aussi.
Dans ma carrière, j'espère pouvoir courir le 200 m et le 110 m haies comme ça je vais pouvoir faire autant de compétitions que possible parce que j'aime ça. En ne faisant qu'une distance, il n'y a qu'un nombre limité de compétitions auxquelles vous pouvez participer. En s'alignant sur deux épreuves pendant votre carrière, alors vous pouvez faire deux fois plus de compétitions et prendre plus de plaisir.
O : Vous n'êtes qu'au début de votre carrière au niveau senior, quels sont vos rêves ?
SZ : Mon plus grand rêve, je pense que c'est remporter des médailles dans tous les grands championnats : Jeux Olympiques, Championnats du monde et Championnats d'Europe. Si je gagne une médaille dans chacune de ces compétitions, je serai très heureux.
O : Pouvez-vous parler de votre vie en-dehors de la piste ? Quand on voit vos réseaux sociaux, on dirait que vous avez une passion pour la mode...
SZ : Oui, j'apprécie m'habiller et essayer de nouvelles choses. J'aime les coachs de mode et être avec une marque comme Adidas qui suit la mode, cela m'aide car ils me donnent leurs dernières pièces et les vêtements qui ont la côte.
Je suis inspiré par l'univers de la musique et de la mode, c'est juste une passion pour moi. Alors je tente d'être bien habillé en même temps que je cours vite.
O : Quels sportifs ou musiciens vous inspirent ?
SZ : J'aime Kanye West et son style. Il y a aussi Paul Pogba qui est toujours stylé. Je n'ai pas encore pu le rencontrer mais j'espère que ça se fera. Les footballeurs et les basketteurs sont souvent les athlètes qui ont le plus de style.
Ça vient vraiment d'un peu partout. Je suis aussi ami avec Erwan Konaté qui est double champion du monde junior de saut en longueur. Il est dans le monde de la mode. Il fait du mannequinat et des choses comme ça alors il peut me dire les tendances du moment et les styles à venir. C'est vraiment cool.
O : Vous avez des origines en Australie, au Zimbabwe et en France : à quel point ces trois pays se reflètent dans votre personnalité ?
SZ : C'est toujours un mélange. C'est comme aller chez le glacier et demander trois goûts différents : votre glace a trois goûts. Je trouve qu'il n'y a pas une partie de moi qui est plus importante que les autres.
C'est dans mon éducation. J'ai ces trois cultures depuis que je suis né et c'est comme cela que j'ai grandi. Je ne peux pas dire que je me sens plus Français en faisant quelque chose ou plus Zimbabwéen ou Australien en en faisant une autre. C'est juste qui je suis. Je vais toujours être un mélange de ce que je suis. C'est juste un mélange de ces trois cultures et j'en suis le résultat.
O : En plus de l'athlétisme et de la mode, vous êtes aussi passionné par les échecs non ?
SZ : Je ne vais pas dire que je suis un joueur d'échecs professionnel mais j'aime la compétition et les jeux. Et les échecs sont l'un d'entre eux. C'est un jeu un peu plus lent. Vous devez réfléchir avec plusieurs coups d'avance et c'est plus relaxant. Enfin, c'est plus relaxant tant que vous ne perdez pas, ça devient stressant sinon.
J'aime juste tous les types de jeu. J'aime en faire et la compétition, qu'importe sa forme. Je suis toujours fan de ça. Même si c'est un concours de celui qui peut s'asseoir le plus vite ou écrire le plus, j'en suis. J'ai toujours envie de jouer et d'être le numéro 1. C'est pour cette raison que je pense être un bon athlète, c'est parce que j'ai toujours voulu être le meilleur, qu'importe le domaine.

Découvrez le portrait de Sasha, un jeune homme de 10 ans atteint de dyspraxie et présentant des troubles du développement avec hyperactivité (TDAH). Souriant et ultra sociable, il est très attaché à tout ce qui fait son quotidien et le rassure : ses sœurs, son instituteur, son chat et son mercredi après-midi chez ses grands parents. Il aime les choses routinières et programmées et sera au contraire vite déstabilisé par une surprise comme une fête improvisée pour son anniversaire.
Il a une AVS à ses côtés 18h par semaine qui l’aide surtout à prendre confiance en lui. Ils s’entendent très bien ! Il a la chance d’être suivi en Sessad avec une équipe formidable et dévouée : suivi psychologique, séance avec un ergothérapeute et prise en charge orthophonique (depuis l’âge de 3 ans). Il fait aussi de l’ équitherapie et participe à un groupe de motricité.
Il adore les voitures et beaucoup de ses jeux s’imbriquent autour de cette thématique. Il commence juste a faire ses premiers montages de véhicules lego avec l’aide de son papa. Il collectionne les « belles cylindrées » en modèles réduits et nous complétons sa collection régulièrement après un bon bulletin. Le week-end est articulé souvent autour de promenades en vélo avec sa grande sœur, activité qu’il affectionne particulièrement.
Il n’aime pas toutes les activités qui le mettent en difficulté et lui rappellent son handicap : dessin , coloriage , peinture , construction …
Beaucoup de ses apprentissages scolaires passent par le numérique dès que j’en ai l’occasion : il travaille bien mieux et plus facilement les tables de multiplication sur Ipad que sur papier ! Il adore aussi les briques aimantées de construction, Manetico : plus de chute intempestive de ces travaux et il peut rivaliser d’imagination avec sa petite sœur !
Je suis très fière de son parcours, c’est un battant et aujourd’hui plus que jamais. A vous parent d’enfant dyspraxique et/ou TDAH gardez le cap, ils méritent qu’on se batte pour eux. Et ne doutez pas de vous car vous êtes le meilleur allier de votre enfant !
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Chuter pour mieux se relever ? Sasha Zhoya, c onsidéré comme l’un des grands espoirs de l’athlétisme mondial, a terminé dernier de la finale du 110 m haies des Championnats européens de Munich, mercredi 17 août. Sous les yeux de sa mère et de son staff, le prodige a payé cher pour apprendre. 
Les attentes étaient hautes. Il faut dire que la progression du hurdleur est fulgurante. Champion d’Europe et champion du monde junior, mais aussi détenteur des records du monde cadet et junior (en 12’72, pulvérisant l’ancien chrono), il a dominé sa spécialité chez les jeunes. Pour première année chez les seniors, Zhoya avait donné le ton aux Championnats de France en juin, en battant deux fois son record personnel pour s’offrir la meilleure performance tricolore – la sixième de l’histoire française, en 13’17 – et le titre national. Tout ça le jour de ses 20 ans, s’il vous plaît. « C’est un talent brut » , résumait avant la course Stéphane
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