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Jacques Josse | Notes de lecture





Scènes de la vie cachée en Amérique


La laveuse et le palabreur, figures des grands passages


Entretien croisé (1/2) avec Bernard Noël, Florence Pazzottu, Julien Blaine, Jean-Marie Gleize et Justin Delareux, par Emmanuèle Jawad

« Pas dans le cul aujourd’hui
j’ai mal
Et puis j’aimerais d’abord discuter un peu avec toi
car j’ai de l’estime pour ton intellect.
On peut supposer
que ce soit suffisant
pour baiser en direction de la stratosphère. »
Ce poème écrit en 1948 ouvre le livre. Il résume à peu près ce qu’elle demande à Bondy à travers la longue lettre enflammée qui suit. Si elle le désire de tout son corps, elle n’en demeure pas moins aimantée par sa réflexion philosophique.
« Le fait que je t’aime et que je veuille coucher avec toi est lié à ma passion pour ton travail. Il est vraiment difficile de faire la part entre l’excitation due à ton corps que je connais si intimement, et celle qui vient de n’importe laquelle de nos discussions. C’est vraiment difficile : quand je suis au lit avec toi, je peux parler philosophie, et quand on en parle à table, ma chatte peut se tenir au garde-à-vous, car on ne ne peut pas séparer les choses et les abstraire l’une de l’autre. »
Momentanément éloignée de lui, elle revient sur les moments intenses qu’ils ont partagés, sur ce qui a fonctionné mais aussi sur quelques erreurs qui les ont empêchés d’être totalement (corps et esprit) liés. On y retrouve cette soif de liberté qui l’anime et ce besoin de la partager avec le seul être capable, à ses yeux, de ne pas la lui subtiliser. Sa lettre est simple, spontanée, fougueuse, émouvante. La figure de Bondy la traverse en permanence. Se dessine en filigrane un portrait du philosophe qui réfléchit, doute et travaille tout en parvenant à lâcher prise pour que son corps vibre en même temps que celui de Honza.
« J’ai toujours besoin de savoir que tu partages avec moi ce qui compte, jusqu’à la limite où cela peut se partager, et même un peu au-delà. »
Tous deux ont été extrêmement proches, comme en témoigne le Journal de la fille qui cherche , livre dans lequel Egon Bondy, prenant la plume à la place de Jana Černá, décrivait en 1951 la folle épopée champêtre et sexuelle, avec haltes dans le chœur des chapelles ou au pied des tracteurs, de celle qu’il imaginait alors en train de batifoler avec légèreté au bras des cultivateurs ou des brasseurs vivant dans les faubourgs de Prague. Une traduction un peu différente de cette lettre clôturait d’ailleurs l’édition française de ce texte (paru chez Urdla).
Jana Černá, née Jana Krejcarova en 1928, est décédée dans un accident de la route en 1981 et Egon Bondy, né en 1930, est mort à Bratislava en 2007. Habitué à fumer au lit, il mit une nuit le feu à son pyjama et succomba à ses brûlures.
Jana Černá : Pas dans le cul aujourd’hui , traduit du tchèque par Barbora Faure, éditions La Contre-Allée .
« Je ferme les portes derrière moi à la seconde où commence le passé », Paol Keineg
Ou comment découvrir l’écrivain tchèque Egon Bondy, l’un des « tendres barbares » de Bohumil Hrabal.
« Milena, c’est un feu vivant, tel que je n’en ai jamais vu », Franz Kafka
« Le cœur du voyage est sur la veste de chanvre » (chant cité par Sôseki dans A travers la vitre )
Cloués au port de Jacques Josse vient de paraître aux éditions Quidam.
Entretien réalisé autour de trois livres parus aux éditions Al Dante fin 2016


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Cet article date de plus de trois ans.



Publié le 07/03/2019 07:09


Mis à jour le 07/03/2019 11:16































Une enquête participative en ligne lancée par plusieurs collectifs de journalistes révèle, le 7 mars 2019, l'ampleur du sexisme et des violences sexuelles dans les médias. (JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO)




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Franceinfo dévoile en exclusivité avec "Le Monde" les résultats d’une enquête participative lancée par plusieurs collectifs de journalistes, Prenons la une, #NousToutes et Paye ton journal, après les révélations sur la Ligue du LOL.
"Je vais programmer ton papier demain à 7 heures, comme ça je pourrai me pignoler dans mon lit en t'écoutant." Ce témoignage choc est extrait de l'enquête participative #EntenduALaRédac lancée sur internet par les collectifs de journalistes Prenons la une, #NousToutes et Paye ton Journal. "Au moment des révélations de la Ligue du LOL , quelques journalistes ont expliqué qu'il s'agissait de comportements d'une petite minorité, active dans les médias 'progressistes'. Nous avons voulu vérifier. La Ligue du LOL est-elle un cas isolé ?" , lit-on dans le compte-rendu des résultats que franceinfo publie avec Le Monde , jeudi 7 mars. Cette enquête révèle l'ampleur du sexisme et des violences sexuelles dans les rédactions françaises.
En dix jours, plus de 1 500 journalistes et 270 étudiantes et étudiants en école de journalisme ont répondu à un questionnaire en ligne pour dénoncer les faits dont ils ou elles ont été victimes, ou témoins. Sans surprise, les femmes sont sur-représentées : elles sont 80% à avoir participé à ce questionnaire. Autre chiffre marquant : 76% des personnes ayant répondu ont moins de 40 ans, alors que l'âge moyen dans la profession est de 44,6 ans. "Ce n'est pas une enquête représentative, elle a été diffusée sur les réseaux sociaux" , tient à préciser Aude Lorriaux, journaliste et porte-parole de Prenons la une.
Mais les témoignages montrent que le phénomène est massif puisque 270 rédactions sont impliquées. Parmi elles, 208 rédactions sont pointées pour des témoignages de propos à connotation sexuelle ou d'agression sexuelle. Sont cités des médias très variés, qu'il s'agisse de rédactions locales ou nationales, de titres généralistes ou spécialisés, et sur tous les supports (presse écrite, web, radio et télé), dont France Télévisions et Radio France. "Je ne suis pas du tout étonnée que toutes ces rédactions soient touchées par ce phénomène parce que le sexisme est la chose la plus partagée au monde" , commente Aude Lorriaux.
"Je ne comprends pas pourquoi on envoie une fille au Salon de l'agriculture" , "les faits-divers, ce n'est pas pour les femmes" , ou encore "je ne sais pas si elle va y arriver, il faut des épaules... et c'est une femme". Voilà le genre de propos sexistes qui remontent dans les témoignages. Dans le détail, 67% des femmes qui ont participé à l'enquête déclarent avoir été victimes de propos sexistes*, 49% de propos à connotation sexuelle – tel que "ta jupe te fait un beau cul" – et 13% d'agressions sexuelles.
Un collègue m'a mis des fessées estimant que j'avais un gros cul.
Deux cas de viols ont également été rapportés.
Marilyn Baldeck, présidente de l'association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) affirme qu'elle collecte régulièrement des témoignages similaires : "Je ne compte plus les fois où, à l'issue d'interviews, les journalistes femmes me racontent ce dont elles ont été victimes dans leur propre rédaction. Ça arrive très souvent depuis quinze ans que je travaille dans l'association." Pour la sociologue Pauline Delage, spécialiste des violences fondées sur le genre, l'enquête met en lumière "que les violences sexistes existent dans un milieu, le journalisme, qui pourrait paraître protégé, car peuplé d'une forme d'élite culturelle et sociale" .
L'étude relève également que les femmes racisées – terme issu de la sociologie, utilisé pour caractériser les personnes identifiées comme appartenant à une "race" à cause de la couleur de leur peau – sont davantage exposées aux propos sexistes que leurs comparses : elles sont 64% à déclarer avoir subi des propos à connotations sexuelles (contre 49% des femmes ayant répondu). "Le sexisme s'imbrique dans d'autres rapports sociaux : les victimes de la Ligue du LOL faisaient aussi l'objet de mépris de classe et de réflexions racistes" , constate Pauline Delage. 
Tu as oublié ton pantalon ce matin ? Tu es maquillée comme une voiture volée ? Anissa… Ah non, pardon, Fatima. Je me suis trompé de bougnoule.
Pour ces femmes, c'est un peu la "double peine" , note Béatrice Damian-Gaillard, chercheuse en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Rennes 1 et spécialiste des médias, du genre et de la sexualité. "Une femme racisée et précaire cumule les formes de fragilité sociale dans un rapport de domination, explique la chercheuse à franceinfo. Ça permet plus de possibilités aux harceleurs."
Dans l'enquête, les discriminations sont plus fortes contre les femmes racisées mais aussi contre les journalistes au statut plus fragile, à savoir les pigistes qui ne sont pas liés à leur rédaction par un contrat de travail. Parmi les participants, 14% des salariés en CDD et CDI assurent être "souvent" confrontés à des propos à connotation sexuelle, tandis que ce chiffre grimpe à 22% chez les pigistes ayant répondu à l'enquête. Là encore, rien d'étonnant pour Aude Lorriaux puisque "les relations de domination économiques sont propices aux agressions et au harcèlement sexuel" . Pour la journaliste, le sexisme est inscrit dans un système beaucoup plus large, dans lequel les pigistes ne sont pas du tout protégés. Face à la concurrence exacerbée et des conditions de travail qui ont tendance à se dégrader, "on n'a pas la force de se battre" , reconnaît-elle.
Outre les pigistes, les journalistes télé semblent particulièrement concernés : 49% des participants à l'étude exerçant à la télé disent avoir été victimes de harcèlement sexuel au travail. "Le facteur de l'image renforce les stéréotypes sexistes déjà forts quant à l'image des femmes" , décrypte Aude Lorriaux. "Elle n'est pas assez belle pour être violée" , rapporte, par exemple, avoir entendu une ou un participant à l'enquête. 
Le milieu de la télé accentue le processus de mise en avant de soi-même que l'on trouve dans les autres médias. Au nom de l'audience, on survalorise le principe de starification.
D'autant que, comme le note la chercheuse, les postes pour apparaître à l'antenne sont peu nombreux, donc très convoités, et particulièrement difficiles d'accès. 
Autre enseignement de cette enquête : les écoles de journalisme ne sont pas non plus épargnées par les violences sexuelles ou sexistes. Plusieurs dizaines d'entre elles sont citées. Parmi les étudiantes ayant répondu à l'enquête, 62% disent avoir été témoins de propos sexistes dans leur école et 28% évoquent des faits de harcèlement sexuel. Quelque 10% des étudiantes assurent avoir été victimes d'une agression sexuelle dans le cadre de leurs études. "Il y a quatre/cinq ans, il y avait une proposition d'avoir des modules de formation dans les écoles de journalisme contre le sexisme. Cela avait été refusé" , se souvient Danielle Bousquet, présidente du Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes (HCE).
"Certaines écoles commencent à se doter de référents sur la question, il y a des choses qui se font mais ce n'est pas suffisant" , complète Aude Lorriaux. Car les futurs professionnels et professionnelles des médias effectuent des stages en rédaction et sont là aussi confrontés au sexisme et aux violences sexuelles. "J'ai regardé les nouvelles stagiaires, y'a rien à se mettre sous la dent" , rapporte ainsi avoir entendu un ou une participante à cette enquête. "Lors d'un stage dans les bureaux d'une chaîne de TV française à l'étranger, un cameraman a profité de l'obscurité de la salle de montage pour passer sa main sous mon tee-shirt", raconte une autre. 
Les écoles de journalisme sont encore trop frileuses à l'idée de perdre une convention de stage ou tel ou tel partenariat avec une entreprise et vont préférer ne rien dire.
"Dans le DUT journalisme, où j'enseigne à Lannion, certains étudiants hommes nous disent que, dans leurs stages en rédaction, il y a de l'humour très hétérosexuel et des blagues sexistes face auxquels ils se sentent très mal à l'aise" , témoigne Béatrice Damian-Gaillard.
Autre point relevé par l'enquête : les personnes qui témoignent déplorent les réactions très timorées des directions confrontées à ce genre de fait. "Les rédactions citées dans l'enquête ne disposent d'aucun système efficace de remontée d'information en cas de violences" , lit-on dans les conclusions de l'enquête. Dans près de deux cas sur trois rapportés, les rédactions n'auraient pas réagi après le signalement. De plus, l'enquête note que les directions auraient réagi dans 57% des cas impliquant des hommes contre seulement 24% des cas concernant des femmes.
C'est le signe que le sexisme est considéré comme banalisé, ces directions sont incapables de réagir. C'est un message catastrophique qui est envoyé, les harceleurs peuvent agir en toute impunité.
Pour Aude Lorriaux, "les rédactions doivent se remettre en cause et se demander pourquoi il y a autant de femmes victimes de sexisme ou de harcèlement sexuel qui ne vont pas voir leur direction" . La porte-parole de Prenons la une souhaite que les rédactions travaillent sur ce sujet et "mettent en place des process" . "Ce qui est encore pire et beaucoup plus condamnable, c'est le nombre incroyable de personnes qui signalent ce qu'ils ont subi et rien n'est fait" , ajoute la journaliste qui attribue ce constat à plusieurs facteurs comme "le sexisme de certains dirigeants" ou "l'immobilisme" au sein des rédactions.
Aude Lorriaux ne désespère pas pour autant et salue "cette formidable mobilisation des journalistes qui, en quelques jours, ont été si nombreux et nombreuses à témoigner". "Il y a un élan collectif, une prise de conscience, on en parle partout et on fait bouger les choses" , conclut la journaliste.
* Attention, ces chiffres ne sont pas représentatifs de l'ensemble des rédactions car issus d'un appel à témoignages lancé sur les réseaux sociaux.
Participez à la consultation initiée dans le cadre du projet européen De facto sur la plateforme Make.org. Franceinfo en est le partenaire
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