Capucine 21ans De Strasbourg

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Bonjour,
Actuellement étudiante en ingénierie et architecture, je propose mes services pour des gardes régulières ou occasionnelles dans Strasbourg.
Ayant déjà effectué de nombreux babysittings et travaillé en centre aéré, j'ai de l'experience avec les enfants de 5mois à 12 ans. Je suis capable de m'occuper des tâches quotidiennes pour des gardes en soirées (repas, douches, couchage..), et également porposer des activités, jeux, ou encore aider aux devoirs.
Dynamique et responsable, vous pouvez me faire confiance.
N'hésitez pas à me contacter.


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Bonjour,
Je m'appelle Clarisse et je recherche du babysitting durant la période scolaire le week-end ou le vendredi soir.
Je suis une personne organisée, attentionnée. Je fais du babysitting r...


travaillant en crèche depuis 2 ans, je pourrai garder vos enfants selon mes horaires et vos besoins!
Je m’adapte facilement et je suis disponible et à l’aise avec tous les âges !...


Bonjour,
j'ai 23 ans et je Aide-soignant, je suis issues d'une famille nombreuses et je garde souvent des enfants plusieurs fois dans le semaine.
Ayant acquis déjà beaucoup d'expérience en effectu...


Bonjour à toutes et à tous,
Je suis une jeune femme de 29 ans qui aime s'occuper d'enfants. Je suis titulaire du CAP petite enfance et j'ai également un bac+3, je suis tout à fait apte pour l'aide ...


Bonjour,
Je m'appelle Estelle, j'ai 28 ans, et je souhaite monter mon cabinet (naturopathie et ayurvéda).
Je cherche donc à garder de temps en temps des enfants, de manière ponctuelle ou quelques ...




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J'ai 20 ans et je suis en troisième année à l'INSA de Strasbourg en architecture et génie civil. Au cours de mes années de lycée j'ai effectué régulièrement des babystitings pour des enfants de tout âge, j'ai également validé le BAFA (sans approfondissement) et travaillé plusieurs fois en centre aéré. Je souhaite de nouveau effectuer des babysittings occasionels sur Strasbourg en soirées/ week end ou vacances scolaires.
Ces plages horaires sont indicatives, vous pourrez bien-sûr les aménager selon vos besoins et les disponibilités de Claudine. Le travail de votre baby-sitter doit être déclaré, en tant que salarié-e ou auto-entrepreneur-e. Plus d’infos sur le site du CESU .
Voici une sélection de profils de baby-sitters à proximité pouvant également correspondre à votre recherche, n'hésitez pas à les contacter afin d'augmenter vos chances de trouver votre nounou idéale !
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louise@claudinepetitemaman.fr



par Inès Guiza .

Publié le 30 mai 2022.
Imprimé le 04 septembre 2022 à 04:10
15 121 visites. 15 commentaires.
Ils sont étudiants à Strasbourg et se prostituent. Cette activité leur permet de financer leurs études mais l’argent n’est pas leur seule motivation. Ils affirment qu’il s’agit d’un moyen de reprendre le pouvoir sur leur corps et leurs identités et ne se retrouvent pas dans la condamnation sociale du travail sexuel.
Depuis chez elle, Capucine entre en contact avec ses potentiels clients sur un site dédié. (photo Inès Guiza / Rue89 Strasbourg)
Capucine, dans son salon, en tenue qu’elle aime porter lors de ses rendez-vous avec des clients. (photo Inès Guiza / Rue89 Strasbourg)

Publié le 30/05/2022 à 06h00
Actualisé le 30/05/2022 à 12h56
Imprimé le 04/09/2022 à 04h10


15 121 visites
15 commentaires



Article actualisé
le 30/05/2022 à 12h56

par Pierre France .
3 289 visites. 6 commentaires.
par Jean-François Gérard .
788 visites. 8 commentaires.
par Lucie Lefebvre .
1 853 visites. 7 commentaires.

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"Combiner études et travail du sexe"...
article intéressant.
La politique, quelque part, c'est pas aussi une forme de prostitution?
Il faudrait interroger certains élus!
Merci de cet excellent article, écrit avec nuance et équilibre, sans une once de jugement. Bravo!
Quel est le pourcentage de prostitué.e.s heureuses et heureux de faire ce métier ?
Un témoignage de celles et ceux qui subissent pour contrebalancer ?

Quant à Capucine et Esteban : j'ai fait le choix d'être sans logement pour ma part durant une partie de mes études plutôt que de choisir cette solution qui m'avait effleuré l'esprit.

L'accumulation de richesses m'a toujours fait froid dans le dos.
Article très intéressant.
Les témoins courageux s'engagent dans cette forme de travail en auto-entrepreneurs d'une certaine façon.
Il simplifie même l' encouragement de Mr Macron et " n'ont même pas besoin de traverser la rue pour trouver un travail".

Plus intéressant et lucratif que d'être à la chaîne ( si j'ose dire), ou esclave chez Uber ou Amazon;

plutôt plus noble que d'être tradeur en bourse et de spéculer sur le travail et la productivité ....des autres...qui donnent aussi le meilleur de leur force corporelle....à l' usine.

" Une femme libre est un sujet politique subversif contre tout dogme du système de domination.
Le développement d' un mouvement de masse féministe peut renverser l' ordre établi" ( Antonio Mendoza)

et éviter un certains nombres de conflits armés qui permettent aux hommes de légitimer la violence et d'en faire des causes " nationales".

" Grâce à la sororité, j' ai arrêté de faire du " slut shaming", de voir les autres femmes comme des rivales, comme si il n' y avait de la place que pour une seule femme" ( Mirion Malle)

Mona Chollet dénonce le patriarcat qui sabote les relations hétérosexuelles dans "réinventer l' amour"

hell hooks ( qui vient de nous quitter) rappelle les préoccupations des hommes et leurs fragilités : de la peur de l' intimité au malheur amoureux, en passant par l' injonction au travail, à la virilité et à la performance sexuelle.
hooks en appelle à une masculinité libérée, donc féministe.

Dans cet esprit, je recommande le dernier livre de Barbara Weill, Scytopolis, que je trouve très étonnant , très enlevé , vivant et très politique.
Un très beau manifeste pour l' indépendance, la liberté et l'amitié ( ainsi que " l' amour omniprésent, adressé à tous" ).
Magnifique récit d'une-initiation-révélation-conversion.

https://livre.fnac.com/a16404639/Barbara-Weill-Scytopolis-et-les-femmes-de-la-Colline-du-Chene
On leur souhaite de tout coeur qu'il ne leur arrive rien de grave !
Je trouve effectivement ce point de vue intéressant et important que ces étudiants puissent l'exprimer. Juste quand vous écrivez que ces personnes sont en contrôle de leur vie et de leurs choix, je serais plus prudente "croient être en contrôle"... C 'est pour cela que j'aimerais bien que ces personnes soient interviewées plus tard dans leur vie : même point de vue ? Peut-être...
Les nouveaux "jobs" étudiants !
Il suffit de traverser la rue et de prendre une chambre d'hôtel !

250 a 400 euros par "passe" !

Je cite "Après ses études, Capucine aimerait voir des clients plus régulièrement, se déclarer en tant qu’auto-entrepreneuse « pour cotiser pour la retraite » et déclarer ses revenus.
Ce sera la branche "services a la personne" alors !

J'espère juste que Capucine ou Esteban ne feront pas la "une" de Rue89 pour un sordide fait divers !

Dans quel monde perverti vivons nous ?

J'ai vu le film sur les chaines allemandes récemment : "Moi, Christiane F., droguée et prostituée", et j'en ai encore froid dans le dos !
Allez le voir et on en reparle !
La prostitution n’est légalement pas un travail. Que de jeunes personnes se prostituent c’est un fait. Tendre à assumer une situation voire à la revendiquer est assez commun.

Cela dit, je suis surpris du parti pris implicite que semble prendre la journaliste en mettant en exclusivité la seule parole de deux jeunes personnes prostitué.e.s. Avez vous lu « Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée » pour sourcer vos prises de paroles ?

J’imagine - peut être même que je rêve - que ces arguments soient rapidement contrebalancés - voire mis en tension - par ceux d’autres personnes revenues de ce monde, par d’autres personnes qui s’engagent pour prévenir voire abolir la prostitution. Leurs histoires s’inscrivent dans un temps plus long et elles ont rencontrés des prostitué.e.s comme Esteban et Capucine dans d’autres moments qu’un instantanée de vie.
Cet article provoque beaucoup de réactions, parce qu'il semble dédramatiser la prostitution. C'est bien le propos des personnes interviewées et il nous semblait important qu'elles puissent s'exprimer sur un sujet qu'elles vivent. Les prostituées, bien que premières concernées, ont rarement la parole dans un article sur la prostitution.
Cependant, il faut garder à l'esprit, comme l'explique l'article, que ces deux personnes sont en contrôle de leur vie et de leurs choix.
Il n'y a aucune comparaison possible entre cette forme de prostitution, connectée et choisie, et la prostitution "de trafic", où des réseaux mafieux détournent des filles contre leur gré pour les mettre sur les trottoirs et s'emparer des revenus qu'elles génèrent.
Êtes-vous sûr qu’il n’y a aucune comparaison possible ?

Quelles résultats de recherches garantissent cette affirmation ?
Franchement, quelle misère ! Cet article est sordide.
C'est un phénomène qui se répend ?
C'est quoi leur problème à ces gosses ? Misère affective? Précarité? Envie de fric facile et rapide?
C'est quoi leurs rêves? leurs ambitions? Tous les 2 s'expriment comme des victimes? Arrivent ils à poursuivre leurs études?
Article surprenant, où les rapports sexuels tarifés ont pour Capucine presque une valeur thérapeutique (avoir/trouver confiance en son corps, (re) prendre le contrôle), pour Esteban sont une forme d'émancipation...
Ce serait intéressant d'interroger de nouveau ces personnes plus tard dans leur vie afin de voir les répercutions d'un tel travail.
Je ne pense pas que tous les étudiants qui sont obligés, pour des questions financières, de se prostituer aient la même vison des choses (sans aucun jugement moral) ...
Même si Capucine prend certaines précautions dans ses rencontres, il serait important d'attirer l'attention sur les risques encourus. Une fois dans l'intimité d'une chambre...
Bref, cela devient un "job" étudiant. Hakuna matata. Intéressant, de constater que Strasbourg devient un lieu privilégié. Que font les pouvoirs publics ?

Je connaissais des filles dans le gulf persique qui le faisaient, complètement saoules, ravagées par certaines pratiques. Elles le faisaient, car elles devaient nourrir leur famille.
https://www.rue89strasbourg.com/etudiants-travail-du-sexe-et-etudes-233543
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Entre une bouffée de cigarette et une lampée de lait végétal, Capucine (il s’agit d’un nom d’emprunt) se souvient : « Depuis que j’ai 14 ans, je savais que je voulais faire ça. Pour moi, c’était une sorte de vie idéale, un peu rebelle. C’était évident d’y penser et d’y réfléchir, de me demander si j’arriverais à le faire. »
En 2018, elle quitte la région parisienne pour poursuivre ses études à Strasbourg. Et depuis un an, elle a des rapports sexuels tarifés avec des hommes. Il est très difficile de quantifier l’ampleur de la prostitution étudiante. Des questionnaires anonymes entre 2011 et 2013 avaient abouti à estimer entre 2 à 4% la proportion d’étudiants concernés. Et la précarité étudiante récemment aggravée par la pandémie de Covid 19 a potentiellement amplifié le phénomène. Selon l’INSEE, près de 20% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté.
Pour se lancer, Capucine s’est inscrite sur un site internet dont elle a entendu parler dans le milieu étudiant. Elle y vend ses culottes mais aussi des photos et des vidéos intimes d’elle. Pour l’étudiante de 21 ans, cette expérience provoque une première prise de conscience :
« Je me suis rendu compte que je n’avais aucun problème à montrer mon corps et que des inconnus étaient contents de le voir. Ça m’a même donné un regain de confiance en mon corps, au pouvoir qu’il me confère. » 
Mais l’aspect financier n’est pas à négliger pour la jeune femme. Elle l’assume : 
« Quand j’ai commencé, l’été arrivait et je voulais gagner de l’argent, sans avoir de jobs étudiants classiques car ils me mettaient dans une angoisse terrible. Je m’occupais d’enfants, et ça me demandait beaucoup d’énergie, c’était une trop grosse responsabilité. »
Alors, la jeune femme postule dans la restauration et la vente, des candidatures qui restent sans réponse faute d’expérience. « C’est dur de trouver un travail. Être prostituée a été finalement plus simple car je suis ma patronne, je suis maîtresse de tout », ajoute-elle. Via le site internet, Capucine peut gérer ses rencontres, les lieux, les tarifs et les horaires pour qu’ils soient compatibles avec ses horaires de cours. Elle gagne entre 250 et 400 euros par rendez-vous. Des tarifs qu’elle fixe en fonction des prix des autres travailleuses du sexe à Strasbourg mais aussi en négociant avec ses clients. 
Pour la jeune femme, ces expériences lui permettent de désamorcer les regards d’hommes qu’elle croise dans la rue et qui l’effrayaient auparavant. Elle explique se sentir plus apaisée dans l’espace public :
« J’arrivais à mieux cerner le regard des hommes sur moi et je n’avais plus peur. C’était comme si je les connaissais. Par exemple, j’ai compris que mes jambes ont un pouvoir. C’est donc devenu simple de décrypter ce qu’il se passe dans la rue. C’est comme si mon secret me permettait de mieux comprendre ce qu’il se passe dans la tête des hommes attirés par des jeunes femmes qui marchent dans la rue. »
Capucine contacte ses potentiels clients sur un site de rencontre qui propose de mettre en relation des « hom
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