Ca l'excite de coucher avec un mec

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Philippelechat a posté le 24 février 2017 à 14h06
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enzoehoui a posté le 30 décembre 2016 à 01h38
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untel a posté le 21 décembre 2016 à 12h06
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Claire et Vincent sont ensemble depuis dix-sept ans, et depuis sept mois expérimentent le candaulisme : elle fait l’amour à un autre homme devant son mari, dont c’était le fantasme. Ils racontent.
« On n’a pas énormément d’expérience... », me prévient Claire (les prénoms ont été changés). Nous sommes assis dans leur salon, une grande pièce lumineuse et colorée dans une ville du centre de la France. Des jouets multicolores jonchent le parquet, il y a des piles de BD et des photos de leurs quatre enfants.
Claire et Vincent nous ont écrit pour raconter leur vie de « candauliste ». On a dû chercher sur Wikipédia ce que ça voulait dire : ce sont des gens qui prennent du plaisir à voir leur partenaire faire l’amour avec quelqu’un d’autre. Pour ce couple d’une quarantaine d’années, c’est surtout, comme dit Claire, « une question de plaisir partagé. On le partage à deux et on le partage à trois.  »
Ça fait déjà dix-sept ans qu’ils sont ensemble. « Au début je pensais que ça n’allait pas durer longtemps, je ne voulais pas quelqu’un au travail », raconte Claire. « Oui et puis tu voulais un brun sans lunettes... » rigole Vincent. Leur complicité est évidente, et leur expérience du candaulisme avant tout une histoire d’amour. C’est pourquoi cette vie de baise sera à deux voix. 
D’emblée, ils précisent : « Ça n’avait rien à voir avec un ennui dans notre vie sexuelle. C’était vraiment un fantasme : tu peux avoir la vie sexuelle la plus débridée que tu veux, ton fantasme tu l’auras toujours. »
Claire. On a fait des enfants très vite : on a décidé d’avoir un enfant six mois après s’être connus, et on en a eu trois en cinq ans. Ça m’a toujours un peu peinée : je trouvais qu’on n’a pas eu de vie de couple. Et puis il y a sept ans, on a eu des problèmes de couple : j’ai trompé Vincent, Vincent m’a trompée. On a été voir un psy de couple, on s’est mariés... A ce moment-là, c’était « Soit on se marie, soit on se sépare ». Et on a eu notre dernière fille , on a repris le dessus.
Vincent . Quand Claire m’a trompée, je me suis rendu compte que je n’arrivais pas à être jaloux. Mais je voulais tout savoir. C’est à ce moment-là que l’envie s’est matérialisée.
Vincent . Je pense que j’ai toujours eu cette envie et elle a progressivement pris corps, au fil des années. Claire a un rapport très sain à la sexualité : elle sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas, et elle le dit. Moi je savais ce que je voulais, mais c’était plus compliqué de le verbaliser, de l’assumer.
Claire . Le candaulisme, ça faisait un moment que ça rôdait dans notre couple. Je sentais que Vincent avait des envies : il allait beaucoup sur Internet et je me demandais ce qu’il allait chercher. Mais quand je tombais sur des trucs, je voyais bien que ce n’était rien d’extraordinaire. On a fini par en parler, et Vincent me disait : « Ce que je vais chercher sur Internet, c’est ce que les hommes pourraient te faire. » Personnellement, je ne suis pas du tout dans le virtuel : ça ne m’excite pas du tout. Mais je me disais : « Si c’est son truc, je le laisse faire, c’est son jardin secret.“ 
Et il a fini par me dire : ‘Ce que j’aimerais, c’est te voir faire l’amour avec un autre gars.’ Là (elle rit) : ça m’a fait rire. C’était irréel pour moi, c’était pas possible ! Pas parce que je suis prude, mais parce que je ne comprenais pas bien. Mais il m’a dit que c’était un vrai fantasme, une vraie envie. Le déclic est venu là.
J’ai cherché sur Internet ‘homme qui regarde sa femme avec un autre homme’, et je suis tombée sur un site, candaulisme.com , esthétiquement joli, avec des témoignages, qui expliquaient pourquoi des hommes pouvaient avoir envie de voir leur femme faire l’amour avec un autre, comment ils la trouvaient belle... Ça m’a beaucoup rassurée. Vincent avait un peu de mal à mettre des mots dessus, mais en lisant ça, je me suis dit : ‘Bon, je comprends mieux.’
En soi, l’idée ne me posait pas de problème : je n’ai jamais été fidèle, j’ai toujours pu faire l’amour sans sentiments et ce n’était pas un problème de coucher avec quelqu’un d’autre que Vincent. Mais je ne voyais pas comment ça allait être réalisable. Je lui ai dit : ‘OK, mais il faut que ce soit un mec qui me plaise.’
Vincent . Je n’ai jamais insisté. J’en ai parlé, elle savait que j’avais cette envie-là, mais je n’ai jamais, jamais, cherché à faire une liste d’arguments. On ne le fait que parce que Claire veut bien le faire.
Claire . J’ai dit à Vincent que si c’était réalisable, ce serait sûrement un soir de fête, après avoir un peu bu. On a essayé d’aller dans un club échangiste. C’était terrible, j’étais là-dedans comme une petite souris ! (rires) Encore aujourd’hui, j’ai du mal avec le désir que je peux susciter. Quand un gars nous a abordés, j’étais terrorisée !
Vincent . Le mec s’est approché et m’a dit ‘Est-ce que je peux masser votre femme ?’ Mais comme la musique était super forte, j’ai entendu : ‘Est-ce que vous pouvez me passer votre femme ?’ J’ai répondu ‘Ça va pas non !’
Claire . Et moi j’étais accrochée au bras de Vincent, à dire ‘non non non’ (rires)
Donc on est allés sur un site échangiste. C’est un peu la foire aux bestiaux, il y a des dizaines de milliers de personnes. Tu fais ta recherche, tu rentres tes critères... Par exemple, on précise que Vincent n’est pas bi et que ça se fera toujours en sa présence. Et puis on discute.
C’est comme ça qu’on a rencontré le premier, Cyril.
Claire . On était partis tous les deux en amoureux, pour les 40 ans de Vincent. On avait mangé dans un resto étoilé,et on avait rendez-vous avec Cyril. Il nous avait prévenus qu’il ne pourrait pas rester, qu’il devait partir à 21 heures. Ça m’allait bien, je trouvais qu’il fallait qu’on prenne notre temps. Je ne voyais toujours pas comment ça pouvait se passer concrètement.
On était dans un pub. On a bien parlé, on a bien rigolé. En fait, Cyril n’était pas du tout obligé de partir à 21 heures. Et finalement il a fallu décider. C’était compliqué, parce que je ne sais pas décider. J’ai fini par dire ‘Bon. Je finis ma bière et on y va.’ On avait pris une chambre d’hôtel à côté, et on est partis.
Vincent . Au pub, je regardais Claire, je la voyais indécise et en même temps j’aimais bien ce moment-là, ce moment où tu prends les choses en main, où c’était toi qui décidais...
Claire . On est entrés dans la chambre. Je flippais un peu. Cyril m’a enlacée et c’était parti. Je n’étais pas hyper détendue.Il y avait une intensité. C’était bizarre. Je regardais Vincent, je me demandais ‘Est-ce qu’il va bien ? Comment ça se passe pour lui ?’ Je le voyais pas en érection, et j’étais inquiète.
Vincent . Oui, parce que c’était la première fois que Claire couchait avec un mec devant moi mais c’était aussi la première fois que je la voyais coucher avec un mec !
Claire . Quand ç’a été fini, je me suis mise à rigoler bêtement. C’était les nerfs qui lâchaient. Cyril est parti - il devait retrouver sa femme.
Claire . L’autre homme, c’est quelqu’un qu’on choisit, avec qui on s’entend bien, avec qui on sait qu’on a des atomes crochus. On ne prend pas des mecs juste parce qu’ils ont une grosse bite.
Vincent . C’est toujours Claire qui décide. Ce serait complètement inimaginable pour moi de lui dire ‘Tiens, lui il est génial, couche avec lui.’
Claire . J’aime bien être sur le site seule. Vincent me connaît suffisamment pour trouver des mecs qui me conviendraient et moralement et physiquement, il pourrait tout à fait faire ça pour moi, mais j’ai besoin d’un rapport de séduction. Il faut que j’arrive à être séduite et à séduire.
Vincent. L’idée dans l’absolu, c’est un mec qui fasse plaisir à Claire, mais aussi un mec qui pourrait être un copain. On se dit souvent en rigolant qu’un jour on verra Cyril au pub et qu’à force de boire des coups on se dira ‘Merde on a oublié de baiser !’ Avec lui, c’est vraiment ça. Au-delà du cul, on fait des blagues, on se chambre...
Les mecs ne comprennent pas toujours. Un jour en chat un mec m’a dit : ‘Alors tu as envie d’être cocu ?’ Ben non, c’est pas du tout ça. J’ai juste envie de voir ma femme faire l’amour. A la limite, le mec, je le vois pas.
Je regarde Claire. Je regarde son corps, son visage, je ne regarde qu’elle. La partie du mec que je regarde le plus, ce sont ses mains, par exemple quand il la déshabille. Mais au final, c’est le corps de Claire que je regarde. Et pourtant, je le connais par cœur. Au début, Claire me disait ‘Mais qu’est-ce que tu veux voir, tu me vois quand on fait l’amour !’ Mais dans ces moments-là... elle est magnifiée.
Claire dit souvent qu’elle ne veut surtout pas avoir l’impression de tourner dans un porno. De la même façon, je ne regarde pas comme je regarderais un porno. Je ne fixe pas en gros plan le sexe du mec qui rentre dans sa chatte, non. Ce que je regarde, c’est l’ensemble, Claire qui se laisse aller à faire l’amour avec un mec, qui en plus a une manière de faire l’amour qui... que je trouve forcément divine. Elle est tellement belle. Elle a un corps fait pour faire l’amour – c’est la façon dont elle s’en sert, elle prend l’initiative, elle n’est pas du tout passive.
Claire . Je ferme les yeux... Mais je ferme aussi les yeux quand je suis avec Vincent. Je suis dans le ressenti, dans la sensation. Parfois, Vincent me demande de le regarder, mais c’est difficile.
Vincent . On l’a toujours fait à l’hôtel, avec un lit et une chambre et donc je m’assois sur la chaise qui est à l’angle du lit. La dernière fois... tu étais allongée sur le dos et il était sur toi et du coup je ne voyais que son dos ! J’en rigolais tout seul en me disant ‘Je ne vais pas me lever et faire le tour’, je ne suis pas un réalisateur de film porno. D’ailleurs, Claire, je la connais tellement bien que même si je ne la vois pas, je la vois.
Claire . Moi, les angles, je n’y pense pas une fois que je suis dans le truc. Je ne dis pas : ‘Attends je vais me mettre dans telle ou telle position pour qu’il voie mieux.’ Cyril fait parfois attention aux angles : la dernière fois, il s’est allongé pour que Vincent puisse voir. Mais c’est parce que Cyril a aussi un fantasme candauliste, il comprend.
Claire . C’est important, de se toucher... Le câlin d’après l’amour. Quand le mec ne doit pas partir, on reste tous les trois dans le lit. C’est important de savoir comment ça s’est passé pour l’autre mec, comment lui l’a ressenti, s’il a pris autant de plaisir que nous, s’il a été à l’aise.
Vincent . On ne finit pas en se disant : ‘Allez hop, on se rhabille et on se casse !’ Bien sûr on fait ça pour nous, mais le plaisir du mec, c’est important aussi. Sinon on s’est plantés : on cherche aussi à ce que le mec prenne du plaisir.
Claire . Un de nos copains qui a pris pas mal de drogues nous demandait : ‘Comment vous gérez la descente ?’ C’est vrai que c’est fort en émotion, en adrénaline. On en parle beaucoup – pas techniquement, mais au niveau des émotions – on a besoin d’être tous les deux.
Pendant quelques jours après ces rencontres, ça reste compliqué. Je dis souvent à Vincent que je ne veux plus le faire. C’est le moment où j’intellectualise. Je me dis ‘Je couche avec un mec que je n’avais jamais vu deux heures avant et mon mari est là, il est à poil et il se paluche.’ C’est bizarre, quoi !
Claire . Non, ce n’est pas une question de morale. Le lâcher prise, pour le coup, ce n’est pas un problème pour moi. Mais c’est bizarre.
On l’a fait quatre fois avec trois mecs différents, depuis août dernier. Toujours avec des capotes.
Claire . Physiquement c’est pas dingue... Comme je le dis souvent aux mecs, il n’y a que Vincent qui me fait jouir, qui me connaît par cœur. Mais c’est la situation qui est excitante. Je me dis que Vincent est en train de prendre son pied, qu’il s’éclate et ça me fait plaisir. Et moi j’aime ça, j’aime vraiment faire l’amour. J’adore découvrir un nouveau corps, une nouvelle peau...
Vincent . Claire est beaucoup plus libérée que moi. Elle est capable de se lâcher face à un autre mec, alors que moi... Quand je l’ai trompée c’était une catastrophe.
Claire . J’ai un rapport de mammifère au corps. C’est pour ça que j’ai toujours adoré être enceinte. Je trouve que ça fait du bien, de revenir à un état où tu poses ton cerveau et tu laisses ton corps parler.
Je pense que les femmes ont souvent un problème pour passer de la maman à l’amante. C’est compliqué, parfois, de changer de rôle. Vincent me donne cette chance de pouvoir rencontrer d’autres mecs. Mais je ne le ferais pas sans lui. Si un jour j’en ai envie, je lui demanderai et on verra.
Vincent . Je pense que, même s’il ne faut pas, je lui dirais ‘Oui...mais par contre tu me racontes absolument tout !’
Vincent. Ç a se passe uniquement dans la chambre d’hôtel. Un des mecs avait essayé d’embrasser Claire à la sortie du pub, et elle l’avait repoussée, comme si elle ne comprenait pas ce qu’il faisait. Une fois qu’on entre dans la chambre on est un peu hors du monde. On est tous les trois, là haut, et on est un peu hors du monde. Quand on ressort, lui redevient pour nous une connaissance.
Vincent. Le déshabillage... Quand on rencontre le mec, on décide d’un signal pour savoir si on est d’accord pour décider si on y va ou pas – par exemple, c’est bon si Claire pose ses boucles d’oreille sur la table.
Ensuite, dans la chambre, ça se passe exactement comme si elle était avec un amant d’un soir et que je n’étais pas là : tu te déshabilles, il se déshabille et tu ne fais rien d’extraordinaire parce que c’est la première fois. Moi, au début je suis habillé, puisque personne ne s’occupe de moi (rires). Mais après forcément tu as envie de te caresser, donc forcément tu te déshabilles.
Claire . Pour en parler, j’utilise souvent des termes liés à la gourmandise. Quand j’ai ouvert les photos, sur le site, du dernier mec, j’ai dit ‘ Miam miam ’.
Vincent . Ou : ‘Je ne vais en faire qu’une bouchée’. Tu dis ça aussi. 
Claire . Sur le site échangiste, il y a tout un vocabulaire, qu’on déteste. Par exemple, les libertins s’appellent ‘les coquins’. Je trouve ça complètement con ! Quand ils se retrouvent pour une soirée, ils ‘coquinent’. Non : ils baisent, hein ! Ma petite dernière, elle est coquine. Eux, non.
Je dis aussi aux mecs : ‘On évite le vocabulaire chatte, chienne, cochonne, truie, dinde...’ Tu me traites pas, tu me parles pas mal. Dans ta tête si tu veux, mais autrement, non.”
Ce que je préfère , c’est quand je dis à Vincent “ Viens ”, ou que je me lève pour aller le chercher, et que je sais que ça s’est bien passé.
Vincent . Moi, c’est quand tu me regardes et que je vois dans tes yeux que c’est bien... Mais même quand tu ne me regardes pas, tu fermes les yeux et je vois à l’expression de ton visage que tu es bien.
(silence rêveur) Plus crûment, j’aime bien aussi quand tu suces le mec.
Il y a un “catalogue” de ce que Claire ne veut absolument pas. Ce sont des règles très claires : pas de tapes sur les fesses, pas d’injures, pas de sodomie et pas d’éjac faciale. De toutes façons, Claire est très dominante dans sa façon de faire l’amour. C’est elle qui décide de ce qui se fait. Si elle est dessous, c’est elle qui a décidé d’être dessous.
Claire . Les mecs se laissent facilement aller. Ils peuvent te dire oui en chat, mais après, pendant le rapport sexuel c’est différent. Le dernier, j’ai cru un moment qu’il allait me contraindre. Ou l’autre, qui m’a mis une tape sur le cul.
Vincent . Tu t’es pas laissée faire.
Claire . Non. Je lui en ai mis une aussi, et on était repartis. Mais quand même. Ces trucs-là, ça me perturbe. 
Mais je déteste aussi le moment où on s’en va, parce que c’est la fin d’un truc. Tu ne sais pas s’il y aura une deuxième fois, alors que la deuxième fois c’est quand même mieux, tu peux explorer d’autres choses. Mais là, tu claques la porte et c’est fini, il faut redescendre.
Vincent . Moi je ne déteste pas forcément : c’est le moment où on se retrouve tous les deux et où je récupère Claire pour moi...
Par contre, ce que je n’aime pas, c’est lorsque tu rencontres quelqu’un sur le site, tu fais des blagues, ça passe bien – et tu regardes les photos et tu te dis “ ha... merde, c’est con, ça ne va pas le faire ” . C’est dommage, pour le mec, pour nous...
Claire . Non, c’est sûr, c’est pas cool. (pause) Je ne peux pas me forcer. Il faut que je sois attirée par le mec, qu’il me plaise, que j’ai envie de l’embrasser. Je ne suis pas une reine de beauté, je ne cherche pas Brad Pitt. Qu’il ait du bide, je m’en fous, mais il faut qu’il y ait un truc.
Vincent. On utilise des objets quand on est tous les deux mais pas avec les autres mecs. A la limite, c’est le mec notre objet. (rires)
Claire . On avait dit ça à un d’entre eux sur le chat, qui demandait : “Vous cherchez quoi ?” et on avait répondu “Un sex toy vivant !” Et le mec avait répondu “Bon mais ça va s’il a la parole ?” Oui oui c’est bon (rires).
Claire . Ma zone érogène c’est le clitoris, et puis le point G – mais il n’y a que Vincent qui l’a trouvé, il est l’abri de la concurrence ! Récemment, avec un des mecs, j’ai redécouvert les baisers dans l’oreille, que Vincent ne fait pas. Et les cunnilingus, qu’il ne fait pas non plus. Du coup, je n’ai pas ça à la maison, mais je l’ai à côté !
Vincent . C’est pas faute d’avoir essayé mais je ne sais pas le faire bien, alors... Mais quand je touche Claire au creux des hanches, d’une certaine façon c’est une zone érogène pour moi, même si ce n’est pas la mienne.
On regrette... une fois, avec un mec très jeune, qui avait 26 ans. On a été trop vite, on lui a parlé très peu. C’est pas vraiment un regret, ça fait partie de l’expérience.
Claire . Parfois je me dis que si on en avait parlé plus tôt, qu’on s’y était mis plus tôt... Peut-être si on l’avait fait plus tôt...
Vincent . Oui mais bon j’étais pas malheureux non plus. Ça reste que du cul. J’ai toujours pensé qu’on pouvait vivre heureux dans un couple sans le cul. Ce sont des choses détachées, quoi.
Vincent . J’ai eu une éducation assez féministe, mais en même temps j’ai été chez les curés jusqu’en terminale. Je ne suis pas du tout croyant, mais ça met quand même une chape de plomb sur ta sexualité. On ne t’apprend pas que le plaisir ou la recherche du plaisir, c’est quelque chose de bien.
Mes parents ont divorcé quand j’avais 3 ans. Mon père était homosexuel et il est parti pour un autre mec. A la fin des années 1970, être homosexuel ce n’était pas facile à assumer, alors père en même temps... J’avais de bons rapports avec lui, mais c’était un copain, pas un père. La sexualité de tes parents, c’est toujours quelque chose qui est tu, mais là c’était encore plus le cas : avec d’un côté ma mère, qui faisait passer mon frère et moi avant sa vie sentimentale, et de l’autre mon père, qui n’allait pas nous dire à 7 ou 8 ans qu’il vivait avec un homme.
Tout ça était vraimen
Elle rentre à peine dans son petit cul
Belle Latina se fait baiser salement en public
Putain canadienne-française

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