Bulletin de presse du 18 avril 2023
Sur les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine
Les pays occidentaux ne cessent de pomper l'Ukraine d’armes, en l’incitant à continuer à se battre, peu importe les sacrifices.
Depuis février 2022, rien que les États-Unis ont fourni au régime de Kiev des armes et du matériel militaire pour une valeur de 35,8 milliards de dollars. À cela s’ajoutent des livraisons militaires pour 5,2 milliards de dollars versés par le Royaume-Uni, pour 2,8 milliards de dollars par l’Allemagne et pour 2,3 milliards de dollars par la Pologne. Cette liste est loin d’être exhaustive.
Il s'agit des chars et des véhicules blindés, des systèmes d'artillerie, des lance-roquettes multiples et des drones. Selon les déclarations officielles, les pays de l'Otan ont alloué au moins 65 milliards de dollars pour l'assistance militaire à l'Ukraine, et les pays de l'UE ont alloué environ 13 milliards de dollars. Ces ressources financières auraient pu être destinées à des projets socio-économiques dans les pays européens et au renforcement du dispositif judiciaire afin de mieux lutter contre la criminalité transnationale, y compris le trafic de drogue, qui prend une ampleur sans précédent.
L'armée ukrainienne et les mercenaires étrangers utilisent les armes fournies par l'Occident pour bombarder les civils des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporojié et de Kherson, y compris les femmes et les enfants. Les zones résidentielles des villes et les infrastructures civiles sont systématiquement attaquées par l'artillerie ukrainienne. Même la centrale nucléaire de Zaporojié n’est pas épargnée, avec toutes les menaces de catastrophe nucléaire qui en découlent.
Depuis février 2022, l'armée ukrainienne a utilisé plus de 110 000 munitions contre les Républiques du Donbass, y compris des missiles tactiques, des drones, des lance-roquettes multiples et des obus d'artillerie de gros calibre. Au cours cette période, plus de 4,6 milliers de civils ont été tués (dont près de 200 enfants), plusieurs milliers de personnes ont été blessées (dont plus de 300 enfants) sur les territoires de ces deux républiques et des zones libérées des régions de Kherson et de Zaporojié.
Force est de constater que pour les partenaires anglo-saxons du régime de Kiev un éventuel cessez-le-feu est catégoriquement inacceptable. Ils ne le cachent même pas et attendent de leurs protégés de poursuivre le massacre sanglant jusqu'au «dernier Ukrainien».